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message man. (aliénor&adélaïde) - fb

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Adélaïde Quincy
Admin
Adélaïde Quincy
Adélaïde Quincy
Écus d'Or : 169
Âge : vingt-deux ans.
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Mon Histoire : cadette des soeurs du pays des merveilles. + est trop souvent sujette à attraper toutes les maladies qui traînent et passer son temps alitée. + sa soeur fut couronnée à la mort de son père, elle était encore jeune ado. + sa soeur jumelle (adèle) se rebella assez vite et devint reine elle aussi, quoi qu'en dise sa soeur. + son aînée (aliénor) l'envoya se marier à un éminent bourgeois en dehors du pays. + adélaïde fit un mariage triste, avant de découvrir que l'homme qu'elle avait épousé avait tué ses femmes avant elle. + elle fuit et se retrouve à errer en forêt quelques semaines. + les triplés de dunbroch la trouve et l'emmènent avec eux. + adélaïde vécut deux années à dunbroch, complètement amoureuse de hamisch, l'un des triplés. + à la mort de leur mère, adélaïde épousa hamisch et rentra avec lui au pays des merveilles. + elle y rencontra le lièvre de mars, qui la proclama aussitôt reine elle aussi. + depuis c'est un peu la guerre froide entre les soeurs, au pays des merveilles.
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Schizophrénie : s.-robyn w. brixton ; clara o. stahlbaum.
Messages : 188
Date d'inscription : 16/01/2017
Localisation : sud du pays des merveilles.
Mer 15 Nov - 23:30
une visite royale surprise.
aliénor quinn & adélaïde quincy.

« Chère Aliénor,
Je ne sais pas si mes lettres précédentes se sont perdues avec l’oiseau, mais je n’ai de toi toujours aucune réponse. Peut-être parce que j’ai plus ou moins fui. Cela fait une éternité il me semble que je ne t’ai point écrit. J’ai eu pas mal d’ennuis ces derniers temps, dont mon mariage. Je ne me risquerai pas à te narrer tous les détails, je ne voudrais pas que cette lettre tombe dans les mauvaises mains et m’attirer la colère de l’homme auquel tu m’as proposée, surtout en ces temps aussi troublés. Mais je ne suis plus là où tu m’as laissée. Ne viens pas me visiter, ne viens pas le visiter. Pour te raconter mes dernières aventures, j’ai séjourné en pleine forêt, seule et misérable, pendant sans doute des semaines. On m’a trouvée, et j’ai voyagé. Me voilà désormais plus au nord du continent. À Dunbroch, plus exactement, où je me sens vraiment aimée et protégée, plus que je ne l’ai jamais été. Il y fait plus froid, et je passe mes journées près de la cheminée, je ne te le cache pas. Tu t’en doutes, je suis à nouveau tombée malade, mais encore une fois je m’en remets. Que deviens-tu ? Le royaume te prend-il assez de temps pour ne pas te soucier de moi ? Et comment se porte notre soeur ? Elle non plus ne me répond pas, mais nous n’avons pas eu l’occasion étant jeunes de communiquer. Nos échanges à nous restaient formels, mais il y en avait. Est-elle toujours reine ?
Je suis toujours dans l’attente de tes nouvelles.
Ta soeur dévouée, Adélaïde.
 »

Cela faisait en effet bien longtemps qu’elle n’avait pas pris la plume pour prendre des nouvelles de ses soeurs. Mais la cohabitation avec la famille royale de DunBroch la poussait toujours un peu plus chaque jour à avoir elle aussi une fratrie unie. Elle en avait écrit des dizaines, de lettres, pour son aînée. Surtout lorsqu’elle vivait dans la demeure de son mari, plus au Sud. Elle n’avait jamais eu de réponse, ou le courrier avait été intercepté par quelque farceur, mais ça ne l’avait pas empêchée de gratter le papier pour autant. Des mois avaient passés depuis la dernière lettre qu’Adélaïde avait adressée à Aliénor, et elle avait l’impression d’avoir toute une vie à raconter. Elle savait qu’elle devait se freiner pourtant. Et si par la plus grande malchance du monde, Henry lisait la lettre ? Il serait bien capable de venir la chercher jusque ici, au moins pour rajouter sa dernière épouse à sa collection de cadavres en état de décomposition avancé. Peut-être qu’il essaierait, avant d’achever la cadette de la fratrie royale du Pays des Merveilles, de mettre la main sur un lopin de terre là-bas, ou sur un titre. Car c’était tout ce qui lui manquait pour être l’homme le plus désirable de sa contrée. Et vu à quelle vitesse il usait ses femmes, il devait se faire une petite réserve. Mais nous nous éloignons du sujet. Adélaïde avait tout de même dévoilé sa localisation à Aliénor. Parce que celle-ci lui avait dit, lors de leur dernière rencontre, qu’elle viendrait lui rendre visite et constater le bonheur de son mariage. Si seulement elle savait ! Peut-être qu’elle savait. Adélaïde, elle, en savait si peu sur Adèle et Aliénor. L’avaient-elles poussée dans un piège dans le seul but de se débarrasser d’une potentielle nouvelle tête couronnée ? Deux, c’était déjà trop à gérer. Adélaïde envoya le pigeon avant qu’elle n’ait le temps de douter, et souffla la bougie. L’obscurité et le sommeil l’engloutirent aussitôt.

Quelques semaines s’étaient écoulées depuis le départ de la lettre. Adélaïde ne s’attendait à aucune réponse, et n’en avait d’ailleurs toujours pas. Le temps s’était légèrement radoucit, signe que le printemps ne tarderait pas à venir. La jeune femme avait passé les derniers jours presque immobile, se protégeant du froid tout près du feu. Elle se sentait les membres engourdis, et décida qu’une promenade cet après-midi ne lui ferait pas de mal. Peut-être que les températures baisseraient à nouveau demain, et alors elle regrettera de ne pas avoir flâné dehors la veille. Elle contempla les particularités d’un paysage encore nouveau pour elle. Combien de temps restera-t-elle ici ? Où irait-elle ensuite ? L’arrivée de chevaux ne la laissa pas se poser plus de questions et réfléchir à son avenir. Elle pointa son attention vers l’origine du bruit, curieuse de voir quelle étrange créature bravait la saison pour venir jusque ici. Elle vit un visage, comme s’il s’agissait d’un fantôme. Elle n’y croyait pas. « Aliénor ? »
Adélaïde Quincy
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Aliénor Quinn
Aliénor Quinn
Aliénor Quinn
Écus d'Or : 30
Âge : 27 ans
Mon Histoire : Si tu veux vraiment découvrir qui se cache derrière le fameux personnage de la Reine de Coeur, tu ferais mieux de lire ma présentation ! Petit insolent !
Schizophrénie : Bientôt ! *^*
Messages : 27
Âge : 30
Date d'inscription : 04/11/2017
Localisation : Pays des Merveilles
Dim 19 Nov - 10:35
une visite royale surprise.
aliénor quinn & adélaïde quincy.

J’étais devant mon secrétaire, une plume à la main, je connaissais bien ce moment là, c’était à nouveau l’un de ceux où j’avais très envie de répondre à la missive de ma sœur Adélaïde. Pourtant je n’arrivais jamais à coucher sur le papier ce que je voulais lui dire. Encore maintenant, je ne pouvais pas, j’étais trop occupée, trop préoccupée plutôt, je n’avais envie de voir personne et tous autour de moi me semblaient terriblement faux. J’avais l’impression que tout mon monde était en train de s’effondrer et je ne savais pas comment sortir de cette tourmente, de cette spirale infernale qui me rendait folle.

Je lisais sa lettre une nouvelle fois et même si nos chemins s’étaient séparés, en partie par ma faute, je devais reconnaître que j’étais un peu inquiète pour ma cadette, elle était souvent malade et comme elle semblait le confirmer, sa santé fragile lui jouait des tours. Je soupirais, passant ma main sur son écriture puis, je repliais soigneusement le pli, puis le rangeait avec les autres. J’avais conservé chaque lettre, chaque mot dans mon secrétaire fermé à clef, je les trouvais important même si je ne pouvais pas répondre. Je pensais à elle, tantôt avec colère, tantôt avec inquiétude, les émotions se succédant et ne se fixant pas lorsque je pensais à mes sœurs.

M’enfin, ce n’était pas le moment, je me levais lorsqu’on m’appela à la porte, il était temps de partir. Partir récupérer mon lapin blanc. Autant dire que je devais me montrer plus forte que jamais en ces instants…

* * *

L’entrevue avec The Witch, s’était terriblement mal passé, Louis ne m’avait même pas dit en face qu’il me quittait pour cette...cette...sorcière ! Pas un regard, pas une parole, rien. J’étais en colère, la plus grande colère depuis Adèle et j’étais triste, une profonde tristesse qui me faisait mal au coeur.
La semaine qui suivi la trahison de Louis fut une horreur, ma cour qui ne l’appréciait déjà pas spécialement du fait de son caractère et de sa proximité avec moi se délectaient de pouvoir me dire à quel point je m’étais trompée sur son compte, à quel point j’étais naïve, voire incapable de bien m’entourer, autant vous dire que rapidement, j’y ai mit un point final. Cette conversation ne pouvant être entamée seulement si j’en parle, or, je ne comptais pas en parler. Non, je déambulais dans le château, donnais mes directive, pensant à toute vitesse et pourtant j’avais l’impression d’être prisonnière, au ralenti.

J’étais plus froide que jamais, plus paranoïaque, moins patiente (oui c’est possible), moins compréhensive, il avait mis mon esprit totalement en dessus-dessous et j’avais besoin d’un havre, le temps d’un instant je voulais que les murmures, les commérages cessent, je voulais un peu de temps à moi, le temps de me remettre. Alors, pour une fois, je cédais à l’un de mes caprices les moins connu, je fis préparer un carrosse, demandant à l’une de mes dame de compagnie de m’accompagner tout de même, après tout la Reine ne pouvait pas partir sans personne, puis je choisis mon chef de la garde pour nous accompagner également. Un petit voyage sur un coup de tête, un voyage qui allait, j’en étais sûre, me faire du bien.

« Rien qu’un peu... », me répétais-je sans cesse comme une prière silencieuse.

* * *

Nous étions en direction de Dunbroch et je commençais à m’interroger sur le bien fondé de cette expédition, je n’aurais peut-être pas dû, mais c’était sans doute un peu tard pour faire demi-tour… Je regardais le paysage défiler tandis que j’entretenais une petite conversation légère avec Laëtitia, une jeune femme dont je n’avais pas eu le plaisir de la compagnie depuis quelques temps. Sa présence était aussi légère qu’une plume et faisait du bien à ne pas s’en cacher. C’est alors que nous semblions arriver (enfin) à destination et que bien plus vite que je ne l’aurai pensé, je vis l’un des objets de ma visite en ces lieux. J’entendis mon prénom sortir de son élégante bouche et je sus alors que c’était bien elle. Ni une ni deux, je fis arrêter le carrosse, et on m’ouvrit le petit portillon pour que je puisse descendre.

« Bonjour très chère sœur, comment te portes-tu ? », lui demandais-je afin d’engager la conversation. Je ne savais pas bien quoi lui dire après tout ce temps, après tous les événements qui avaient traversé nos vies. Je regardais alors Adélaïde de la tête au pieds et je trouvais qu’elle n’était pas assez habillée pour sortir, surtout au vu de sa santé… Restant à une distance raisonnable de ma petite sœur, j’attendais alors une quelconque réaction de sa part.
Aliénor Quinn
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