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briar-rose – la princesse narcoleptique

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Louis White-R.
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Louis White-R.
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Écus d'Or : 865
Âge : vite
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Mon Histoire : il était un petit navireuh qui n'avait ja-ja- jamais naviguey ohey ohey
ohey oheyyyy matelot ! mateloe naviiiigue sur les flooooots !


Un jour, j’aurais la foi de refaire mon profil que Robyn à pourri What a Face un jour... xD
Schizophrénie : drago bludvist ⎪hansel petrovicth ⎪ vael moreau ⎪ harris h. dunbroch
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Date d'inscription : 15/01/2017
Mar 17 Jan - 15:53

Briar-Rose Woods

La Beauté qui dort.


nom. son nom d’origine est de Darkwood, désormais elle a été rebaptisé simplement Woods.
prénom. Ses parents lui ont donné le nom d’Aurora, mais déguisée comme fille de domestique, elle est appelée Briar-Rose et elle a conservé ce prénom une fois exilée.
âge. Un peu plus de cent ans. Elle en parait la vingtaine à peine.
conte. La Belle au Bois Dormant.
personnage. Aurore
date et lieu de naissance. écrire ici (pour les exilés, nous rappelons qu’ils sont natifs de l’île de Riorim dans leur mensonge, et ont toujours vécu sur l’île. cf annexe riorim)
situation. techniquement promise et mère.
orientation. heterosexuelle
fonction/profession. princesse à Vesta et simple rentière à Riorim. Elle fait quelques études pour s’occuper.
groupe. les exilés
avatar. holland roden

Anecdotes
Quand la fatigue la guête, elle peut s’endormir rapidement et n’importe où. Il lui arrive même parfois de tomber littéralement de sommeil. Elle doit dormir presque 18h par jour. Elle fait un régime à base de redbull, thé, café et tout autre excitant pour essayer de tenir. Et quand elle se pique ou se fait piqué par quoique ce soit, elle s’écroule sur le champs et s’endort. Comme elle ne sait pas d’où vient son enfant. Grande fan de Star Wars elle l’a appelé Annakin en hommage. L’enfant qui comme le sien est venu au monde comme par miracle. C’était ça ou Jesus... – Elle ne supporte pas le mauvais-goût et l’odeur de choux cuit. – Elle a une phobie des aiguilles. – Elle adore marcher pieds nus dans l’herbe. – On peut facilement l’acheter avec des compliments, des choses de valeurs (des bijoux quoi !) et de la chantilly. – Elle est beaucoup plus intelligente qu’elle en a l’air, mais préfère le cachée derrière l’image de la belle plante idiote comme tout le monde à l’air de l’avoir. Si elle se mets du vernis en cours, ce n’est pas qu’elle pense qu’à sa beauté (même si un peu quand même) mais parce qu’elle s’ennuie. – Elle essaie toujours de confier son fils. Faudrait pas qu’elle s’empêche de vivre sa jeunesse non plus. – Sa maladie, sa condition, ... elle a été traitée comme une princesse et se voit comme tel. Alors elle veut qu’on la traite comme tel. – Il faut se méfier, ce n’est pas une vraie fille, ni même une vraie princesse. Elle peut-être rustre, avoir des paroles châtiées, agir comme un « garçon » mais alors surtout, elle peut parfois tellement s’emportée qu’elle n’hésite pas à en venir aux mains que ce soit homme ou femme. – Fière, elle se dit elle même magnifique, coquette, hypocrite et franche tout dépend de ses humeurs, dédaigneuse, moqueuse, envieuse, mauvaise, médisante, taquine, exigeante, difficile, capricieuse, impulsive, ironique, sarcastique, a le sens du détail, une morosité qu’elle cache derrière la façade d’une belle fille sûre d’elle et riche. – À Riorim : Son fils, elle ne sait pas d’où il vient. Il y a bien un soir, elle s’est réveillée dans la forêt près de l'Observatoire, un peu nauséeuse et douloureuse. La tête comme du coton, elle est rentrée chez elle sans aucun souvenir, ni même de sous-vêtement. Neuf mois plus tard, elle avait un enfant. Elle sait très bien ce qui a du se passer. Un abus sexuel sous drogue, mais elle ne veut pas en parler. Tout le monde le sait sur l’île ou presque, mais on sait aussi qu’il ne faut pas en parler devant elle. Il ne s’est rien passé ! De toutes les façons on n’a jamais trouvé le coupable. Son enfant « est venu comme ça et c’est tout. ». Une fois, elle est entrée dans une telle rage, qu’elle a fini au poste ayant envoyé une fille à l’hôpital car elle avait osé l’attaquer en balançant son viol sur la table. Maintenant les gens s’abstient. Ou ils le font discrètement. – Elle perd souvent Anakin. – Elle souffre beaucoup de sa maladie, parait si oisive et contemplative avec sa vie parfaite, mais de ne rien pouvoir faire à cause de son excès de sommeil, c’est un poids. – Elle a grandit avec Moira et elles se comportent un peu comme des soeurs : elles passent plus de temps à se disputer qu’autre chose. Il faut dire que les deux ont un sacré caractère, mais Briar est une vraie chieuse surtout quand elle est fatiguée.

questionnaire.

Votre avis sur la magie ?
Avant sa malédiction de sommeil, elle était curieuse et fascinée par la magie. Elle adorait ça. Ca l’émerveillait. Il était sûr qu’être elevée par des fées avait de quoi vous donner des étoiles dans les yeux. Elle n’a jamais rien sur la vraie nature de ses maraines, mais il y avait des choses parfois inexplicable au petit château qu’elles expliquaient comme de la magie. Comme un conte, des histoires pleines de mystères qui nourrissait l’imagination d’une enfant. Une enfant qui après pouvait passer des après-midi à chasser des êtres magiques dans le domaine, comme des pixies ou farfadet, voire d’autre créatures dans les petits points d’eau ou la forêt.
A ce jour, si elle avait eu le temps de bien réaliser ce qui s’était passé autour de sa naissance, elle n’aurait pas du tout le même avis. A ca non, au contraire, la magie est une traitresse et gourmande en sacrifice. Elle a pu l’émerveiller petite, mais trop souvent, elle entraine le mal.

Quelle était votre place avant le conflit avec The Witch ?
Elle n’en avait pas. Elle a dormi un siècle, et dès sa naissance, elle a grandit sous le courroux d’une grande Fée considérée comme une Autonomes. Elle est née avant le règne de The Witch et durant premiers conflits et la grande guerre, c’est dans un très profond sommeil que la princesse l’a vécu, seule dans la plus haute tour de ce château abandonné, son royaume ayant bien changé et évolué au fil des années. Ses parents sont morts et son sang s’arrête à elle. Il y eu une régence pour continuer à faire vivre le peuple de la principauté Darkwood et ces derniers, peu puissant et un peu laissé sur le côté à cause de leur « princesse » endormie, suivent les lois de The Witch et lui porte allégeance malgré eux.

Voulez-vous vivre autre-chose que cette vie ?
exilés uniquement.
Bien sûr qu’elle aimerait d’une autre vie. Une vie où elle n’a pas d’enfant et qu’elle n’a pas sa maladie. Puis ses parents... Tout ce qu’elle conserverait, c’est sa naissance aisée et son grand-père. Elle a beau être ingrate avec lui voire agressive mais elle l’aime beaucoup. Il a toujours veillé sur elle et s’est montré patient. Elle ne voudrait rien changer à cela, car peu importe les autres problèmes qu’elle échangerait dans une autre vie, il serait là pour elle.


crackle bones


Derrière l'écran
pseudo. Vael
prénom. Madame Gyllenhaal
âge. trop vieille !
pays. France
fréquence de connexion. admineuh... tous les jours xD
inventé ou scénario. inventé
comment avez vous connu le forum. #admin
code. #admin
commentaires. #admin
Louis White-R.
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Louis White-R.
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Mar 17 Jan - 16:31

Il était une fois...

... une petite fille qui n’avait rien demandé mais sur qui le sort à l’air de s’acharner.




Il était une fois, dans un pays fort lointain, un Roi et une Reine en quête d’un enfant inespérée. Les années passèrent et les tentatives se multiplièrent sans que jamais la Reine ne féconde. Le Roi était parti chercher toutes les eaux miraculeuses, aliments ou concoctions possible dans le monde. Puis un jour, le ventre de la Reine se mit à enfler. Le prodige grandissait en elle.

Peu de jour après sa naissance. Un banquet fut organiser pour le baptême de leur première-née Aurore. Ils y convièrent toutes les Fées aux alentours dans le pays. Elles furent sept à répondre aux invitation. Tout se passait pour le mieux... Enfin se présenta une huitième fée. Elle était bien plus vieille que les autres et la plus puissante. Ignorants qu’elle vivait encore tant son absence fut longue, les seigneurs se sentir bien démunis. Ils firent rapidement installer un couvert pour cette fée oubliée. Sauf que pour continuer de froisser cette respectable fée, elle n’eut pas le droit aux beaux coffret de couvert en or et pierre précieuses. Ces présents n’avaient été préparés que pour les sept fées invitées. La vénérable ne dit rien, mais son regard en avait dit long.

Après le repas, les fées passèrent les unes après les autres auprès du berceau pour venir offrir des dons à cet enfant tant espérée.

La première, la plus jeune offrit à Aurore la beauté.
La deuxième, la gentillesse et la bonté d’un ange.
La troisième, une grâce admirable dans tout ses gestes.
La quatrième, de pouvoir danser avec perfection.
La cinquième, une voix mélodieuse pour chanter comme un rossignol.
La sixième, de jouer de n’importe quel instrument avec prouesse.

C’est alors que la huitième fée, désirant faire payer l’affront de la famille royale, elle s’imposa devant le berceau et condamna Aurore à mourrir à l’aube de ses seize ans lorsque du bout de son doigt, elle touchera la pointe d’une quenouille. Le Roi et la Reine s’étaient mis à genoux pour la supplier de retirer cette malédiction. Ils n’avaient pas le coeur de voir leur fille grandir et attendre sa mort bien trop rapide. La vieille fée n’en avait cure, trop aveuglé par sa fierté. Ils n’avaient qu’à réfléchir avant de leur actes. C’était trop facile de regretter après. Mais la septième fée qui avait eu bien des soupçons à propos de cette dernière avait pris soin de se cacher derrière une tapisserie. Elle n’eut pas tant de pouvoir que sa comparse pour annuler le mauvais sort qui venait de s’abattre sur le bambin, et atténua l’effroyable grâce au dernier don, le sien. Ce ne serait pas la mort qui emporterait Aurore, mais un sommeil d’une centaine d’année, réveillée par le baiser d’un prince.

Dès le lendemain, le Roi avec une prévention affolante, fit détruire tous les rouets et en interdit l’utilisation sous peine de mort. Aurore fut emmenée dans un petit château de plaisance du Roi et la Reine, élevée comme fille de domestique par quelques fées qui acceptèrent de veiller sur elle. Jusqu’à ses seize printemps elle grandit dans cette demeure, ignorant sa réelle identité, sans même se demander pourquoi elle devait lire, se divertir et apprendre comme une grande dame.

Puis à l’arrivée de sa seizième année, elle se baladait comme souvent dans le petit château de vacance. Elle est montée au grenier avec une dévorante curiosité et tomba sur un rouet. Elle n’avait jamais entendu parler de cette grande loi qui en interdisait l’utilisation, cloitré dans cette demeure de campagne, n’ayant jamais vu depuis l’enfance cet outil. Une vieille dame filait la laine d’un geste mécanique et habituée. Elle l’intima à approcher ce que la princesse fit. Aurore se piqua le doigt avec le fuseau et s’écroula devant l’arme à laquelle on l’avait tant protéger qu’elle ignorait le visage du mal. Les fées ramenèrent une princesse endormie, bien honteuses.

Aurore fut amenée dans la chambre de la tour la plus haute du château. Elle fut fleurie, et le lit couvert de draps de soie, parée de magnifique vêtement et coiffée de sa couronne d’or et d’émeraude. La fée qui avait sauvé la princesse de la mort en la faisant dormir cent ans, décida de préparer le réveil de la princesse. Le Roi et la Reine, mais tout les domestiques furent endormis cent ans avec la princesse. Ils seraient là à son réveil pour l’accueillir. Tout le château fut plongé dans un profond sommeil. La huitième fée, la Fée Carabosse veillant à ce que jamais cet enfant et son royaume ne se réveille, l’entoura d’une forêt de ronce invulnérable.

Quelques années plus tard, un prince passa non loin du château abandonnée. Les histoires de la princesse endormie vint à ses oreilles et il s’osa à s’aventurer dans son imprenable demeure motivé par des flatteries égocentriques. Puis c’était l’occasion pour lui de se trouver une place quelques parts dans ce monde. Il arriva devant, prêt à en démordre quand soudain les ronces s’ouvrirent devant lui. Deux enfants princiers oubliés se retrouvaient. Il n’y avait qu’un ignoré qui pouvait retrouver celle qu’on ignore en la cachant derrière des ronces.

Frappé par sa beauté, il ne put résister à ses pulsions et se laissa aller à quelques plaisirs avec l’endormie. Il finit par l’embrasser et elle s’éveilla, fronçant les sourcils, gigotant le nez pour décoincé les traits de son visage trop longtemps figés. Enfin ses yeux d’un vert émeraude purent s’offrir à son prince. Maléfique apparut brusquement dans la pièce et jaugea les deux protagoniste. Elle fusillait le prince des yeux. Elle hurla de frustration. D’un mouvement de la main, la voix rauque, elle décida d’envoyer Aurore à Riorim alors que cette dernière n’était pas encore complètement sortie des limbes. Elle rejoindrait les Exilés de The Witch et lui réservait le même sort. La princesse disparut subitement, suivie par la Fée Carabosse, laissant un prince interdit et frustré qui hurla à son tour.

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Mar 17 Jan - 16:44

Une jeune mère narcoleptique...

... et rentière. La vie est trop injuste !



Louis White était dans la bibliothèque du manoir, avachi sur un fauteuil et les pieds nonchalamment posés sur un sultan, un livre reposait sur sa poitrine. Il avait les yeux clos. Il ne dormait pas. Pas encore. Un petit garçon d’à peine trois ans était entrain de feuilleter des ouvrages de son âge et en avait arraché une ou deux pages. Anakin. Ses préférées qu’il avait sommairement plié et glissé dans la poche avant de sa salopette. Le jeune-homme profitait d’un petit instant pour se reposer lui aussi. Il n’y avait pas de raison. Quand soudain, la porte de la bibliothèque s’ouvrit. Elle claqua contre une console qui se trouvait juste derrière et fit sursauter le Lapin Blanc. C’était le Maire, son grand-père qui le regardait d’un air sévère. « Si toi aussi tu t’y mets, ça va pas le faire. » commença t-il par lui faire un reproche avant de reprendre : « Où est Briar ? Elle dort ? Car il y a Moira qui est arrivée. Elles doivent sortir qu’elle me dit. Je suis pas pour vu l’état de ta cousine en ce moment. Mais vu qu’elle en fera qu’à sa tête, tu iras avec elle. »

Louis resta interdit un moment, le regard froid et complètement figé. Il se retenait de souffler,  de râler, de pester ou ne serai-ce que rouler des yeux. Il informa son grand-père qu’il allait monter voir Briar-Rose. Le Maire partit et Louis se dirigeait vers Anakin en voyant les quelques livres éventrés. Il n’eut même pas la force de le sermonner ce pauvre enfant, il risquait de décharger toute sa colère sur lui. Il le prit dans ses bras et montait à l’étage. Il frappa fortement à la porte de la chambre et l’ouvrit sans attendre une permission. Il demanda à l’enfant d’aller sauter sur le lit pour réveiller maman. Anakin grimpa sur le lit où on ne devinait que la chevelure rousse de la mère, emmitouflée sous les couvertures. Des grognements finirent par émerger de cet amas de draps alors que l’enfant venait sauter sur le lit et se jetait sur la masse informe qui devait être sa mère pour faire un câlin. « Réveille toi. Y’en a marre de faire du baby-sitting ! Puis Moira t’attends pour sortir ». Briar ne bougeait pas, ou à peine. Anakin tira sur la couverture. « Maman ! Réveille toi ! » se mit-il a répéter en la secouant. Briar grogna à nouveau. Elle gigotait sous les draps et gémissait comme si c’était une souffrance. « Sors le de là ! » dit-elle sèchement en repoussant Anakin de la même façon. Le petit garçon restait assis sur le lit, regardant sa mère choqué, prêt à pleurer. Il avait encore du mal à comprendre. Louis vint lui tapoter la tête et lui demanda d’aller attendre dans sa chambre. Il le rassura en disant qu’il fallait laisser sa mère se réveiller, elle ne le fait pas exprès. L’enfant partit et Louis s’approcha du lit, en restant à une distance de bras. Il lui demandait si elle voulait reporter sa sortie de ce soir, ce qui l’arrangerait car il ne serait pas obligé de sortir lui aussi. Briar enfonça sa tête dans l’oreiller, les deux bras qui peinaient à la soulever. « Non je vais y aller. Aide moi… Réveille moi. » dit-elle dans un murmure, commençant à s’éteindre de nouveau. Louis s’assit au bord du lit et engagea le processus de réveil forcé.

Briar était narcoleptique. On la traitait alors comme une princesse. Elle ne pouvait pas travailler, étudiait quand elle le pouvait, et bien sûr on devait presque constamment veiller sur elle. Après une demi-heure à se battre avec son sommeil, elle avait réussit à aller dans sa salle de bain, sans oublier de parler à Louis comme s’il était son valet alors qu’il était là pour l’aider. Moira était montée dans la chambre en attendant que son amie ne se prépare pour sortir ce soir. Elles discutaient et bientôt, elles étaient sur le départ. Briar grimaça et pesta quand son cousin lui disait qu’il devait l’accompagner, ordre du grand-père. Elle n’y croyait pas vraiment, mais ça ne l’aurait pas étonné. Il était son chaperon officiel. Elle n’avait aucune envie de se le coltiner. Ils ne s’aimaient pas et ils devaient passés tant de temps ensemble… La vie était mal faite. Elle avait cherché une issue de secours, demandant avec autorité qui s’occupait de son fils si lui venait. Louis répliqua que c’était la femme de chambre et lui rappela qu’il n’était pas le baby-sitter du fils, mais de la mère. Briar insista en disant qu’Anakin préférait que ce soit son oncle qui s’occupe de lui, pensant qu’en le prenant par l’affect cela marcherait. L’homme resta de marbre. Ani y survivrait, elle seule en ville, c’était moins sûr. Son choix était fait. D’un autre côté, elle devrait remercier la présence de Louis, car avant qu’il ne décide de rester sur l’île et prendre ce rôle de protecteur, elle n’avait plus vraiment le droit de sortir. Son grand-père s’inquiétait tellement depuis ce jour où elle s’était réveillée dans les bois sans aucun souvenir de comment elle y avait fini, qu’afin de la protéger, il avait réduit ses sorties, voire aucune le soir. Il avait trop peur qu’on retouche à sa petite-fille. Elle n’avait que seize ans.

Une fois en ville, c’est à l’Assommoir qu’elles se rendirent pour passer la soirée. Elles voulaient changer du Psychic et Moira n’avait vraiment pas envie qu’on l’embête avec les « affaires » au cabaret. C’était « détente » ce soir. Alors elle imposa l’Assommoir. Le chauffeur les déposa devant le pub et reviendrait les chercher à leur appel. Louis chaponnerait donc Briar-Rose mais restait à l’écart. Ce n’était déjà pas une partie de plaisir de sortir pour ce genre de « mission », alors s’ils pouvaient éviter de devoir se supporter de trop près. Et ce sentiment allait dans les deux sens.

La soirée battait son plein. Elles buvaient lentement mais sûrement. C’est que Briar devait garder les idées claires pour trouver un homme. Puis « pour ne pas avoir un deuxième enfant », comme dirait Moira. La seule sur cet île qui pouvait s’oser à quelques petites blagues ce de ce genre. Et encore, c’était un sujet délicat, même elle ne jouait pas trop avec ça. La rousse était très souvent en chasse. C’était devenu une obsession depuis les fiançailles de son amie d’enfance ; elle redoublait d’effort. En parlant de fiançailles, Moira observait les gens au pub alors que Briar était partie dans une monologue de plainte à propos de son fils. Elle l’écoutait d’une oreille, lui cherchant un bon parti en même temps. Parfois, elle la coupait pour lui montrer un homme dans la salle d’un regard ou d’un mouvement de verre. « Oh non pas lui,il est con comme ses pieds… » avait répondu Briar avant de continuer son discours de décompression. Et elle fit à peu près les mêmes réflexions aux autres proies que lui proposait la fille de l’Intendant. C’est alors que cette dernière vit son fiancé, dans un coin du pub et une magnifique blonde pendue à ses lèvres alors qu’il lui parlait derrière son verre de Whisky. Moira avait étrécit les yeux, claqué son verre sur la table. « Je reviens attends… » illustra t-elle son geste avant de se lever et quitter la table. Briar sirotait tranquillement son Sex on the Beach en la jaugeant, surprise. « De quoi ? Qu’est-ce qu’il y'a ? Hey ! » s’époumona légèrement la rousse alors que son amie s’éloignait. Elle la suivait du regard. Elle n’aurait pas aimé être à la place de la blonde alors que Moira lui disait le fond de sa pensée. Son fiancé, le directeur de l’hôpital les observait sans rien dire et quand Moira le fusillait du regard, il ne faisait que sourire et hausser les épaules. Briar avait secoué la tête, lasse. Elle n’aimait vraiment pas cet homme. Bon après, il avait une très bonne situation et était beau garçon. Ce n’était pas donné à tout le monde sur Riorim et rien que pour ça, elle enviait son amie.

La blonde était partie et Moira était resté avec son docteur. Elle avait l’air de lui passer un savon et lui encaissait, blasé. Un homme profita alors de la solitude de Briar pour s’inviter à sa table, lui proposer un nouveau verre qu’elle refusa et discutèrent. Il était un peu lourd et la couvrait de compliment sur sa beauté. Elle aimait qu’on lui dise qu’elle était jolie, mais… On ne lui disait que ça, ça ne changeait jamais et rares étaient ceux qui faisaient preuve d’imagination pour ce genre de belles-paroles. Elle en voulait plus et il ne lui en donna pas. Elle devait admettre qu’il avait eu le courage d’essayer.

La nuit avançait et Louis perdait patience. Moira était rentrée, il y avait déjà un quart d’heure, au bras de son fiancé et ne dormirait pas au manoir. Il intima la jeune-fille de rentrer sur le ton du conseil, mais il ne lui laissait pas le choix. Elle refusa, la tête lourdement appuyé esur sa main. Elle voulait encore profiter de sa soirée. Il lui reprocha de ne pas être capable de tenir debout et qu’il était vraiment temps de rentrer. Elle n’en eut cure, le poussant légèrement mais séchement. « Mais laisse moi tranquille ! Casse toi ! Fiche moi la paix !!! » beugla t-elle dans le pub, attirant l’attention de certains clients. Louis soupira : « Okay, je me casse débrouille toi… » et sur ces mots, il quitta l’Assommoir. Une discussion avec la patronne de l’endroit, deux autres tentatives de drague de jeune-homme, des échanges de réflexion acerbe avec le nouvel apprenti boulanger de l’île plus tard, Briar s’était écroulée. Elle dormait d’un sommeil profond, à une table avec banquette, la tête dans ses bras et un verre vide pour seule compagnie. Elianor la remarqua vite et vint lui déposer un plaid sur les épaules, puis appela Louis White. Elle lui expliqua la situation. Le lapin ne luit répondit rien. La jeune-femme pesta alors devant ce silence en disant : « au pire si tu la cherches, elle sera chez moi. ». Toujours rien et il raccrocha.

Personne n’embêta la fille du Maire. Elle dormait tranquillement sur sa banquette. Il y avait là pourtant une occasion de se venger un peu de son attitude de peste, de profiter d’elle, de se moquer, ... mais non. Un des fondements qui nourrissaient en majorité cette communauté insulaire, c’était le respect. On la connaissait bien la petite Briar et aussi insupportable qu’elle pouvait être, ce n’était qu’une pauvre fille malade qui n’en avait pas vu des belles dans la vie. Et la petit-fille du Maire ! Tout le monde veillait sur elle à sa façon en général et on ne s’étonnait plus de la voir dormir n’importe.

Un quart d’heure après, Louis était revenu au pub et embarqua la rousse pour la ramener chez elle. Elle lui faisait le coup à chaque fois et il n’était pas toujours d’humeur à revenir la chercher, mais très souvent il le faisait.

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