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Un p'tit café pour la route ? (PV Harris)

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Jeu 25 Mai - 23:04
Un p'tit café pour la route ?
Thomas & Harris

Après notre nuit torride de la veille, je m’étais réveillé aux côtés d’Harris me sentant parfaitement serein et détendu. Je serrais toujours le corps de mon amant contre moi. Un sourire accroché sur mon visage, je repensais à tous ces moments lubriques que nous avions partagés ensemble. Les caresses et les baisers échangés restaient encrés en moi comme un doux souvenir. Si Ellie m’avait enseigné la passion, Harris lui m’avait appris la spontanéité de ces moments charnels et le désir unique que pouvait procurer cette vertu rare. Cette nuit, je l'avais espérée depuis des années ! Laisser mes craintes derrière moi pour vivre une nuit enchanteresse dans les bras d'un inconnu était pour moi un véritable rêve. Ce profond sentiment de liberté qui m'avait accompagné tout au long de la soirée était un pur délice.

En emmenant Harris chez moi, je ne m'étais certes pas attendu au plaisir infini que je vivrais entre ses bras. Cette parfaite complémentarité sensuelle et sexuelle était rare. Son corps m'émoustillait à tel point que lorsqu'il s'éloignait de moi je n'avais qu'une envie, c'était de pouvoir le posséder à nouveau. Ce matin, j’aurais voulu le garder dans mes bras encore un moment, profiter jusqu’au bout de cette étreinte. Après tout, qui sait si j’aurais un jour l’occasion de profiter à nouveau de ces moments de tendresse. Harris n'était à la base qu'un amant d'une nuit, mais dans ma tête et mon corps, les choses avaient légèrement évolués. Plus je le regardais, plus je réalisais à quel point il me serait difficile de croiser à nouveau sa route tout en résisitant au désir de l'emporter avec moi à nouveau dans des étreintes passionnées. Il m'avait totalement conquis !

A contre-coeur, je finis par me relever de ma couche, non en avoir déposé un dernier baiser sur sa nuque. Après avoir pris une bonne douche, je rejoignis la cuisine. Les plats de la veille qui se trouvaient encore sur la table finirent rapidement leur course dans le lave-vaisselle. Afin d'éviter le gaspillage, je plaçais les restes de nourriture bien soigneusement dans des récipients que je rangeais au frigo. Dans la foulée, je partis débarrasser les verres rester sur la table et la bouteille de vin que mon amant avait terminé entre deux ébats. Un sourire malicieux apparut alors sur mes lèvres tandis que mes yeux se portèrent sur notre premier nid d’amour improvisé. Il faudra certainement que je m’attarde sur le nettoyage de ces pauvres petits coussins victimes de nos élans passionnels trop effrénés.

Je me dirigeais alors vers la cuisine et me servis une tasse de café bien chaude saisissant l'un des délicieux muffin de mon boulanger préféré au vol. Je m’installais sur la table du salon et jetais un regard vers l’horloge. Il était alors neuf heures et demie et Sofia devait rentrer à la maison une heure plus tard. Si Harris ne se réveillait pas très vite, je me chargerais de le tirer du lit. Il ne fallait pas qu’elle le voit ! Lorsqu’il s’agissait d’Ellie on pouvait toujours trouver une parade. Pour Sofia, il faisait partie de notre famille. Elle ne se posait pas plus de question que cela lorsqu’elle le voyait à la maison. Mais je ne pouvais décemment pas lui expliquer la raison de la présence du boulanger chez nous… Qu’aurais-je bien pu lui dire ?

Soudainement, j’entendis du bruit provenant de ma chambre. Un sourire rassuré apparut alors sur mes lèvres. Au moins, il était réveillé ! Je restais un instant interdit, ne sachant réellement quoi faire. Pourrais-je lui proposer de se joindre à moi pour le petit-déjeuner ? Aurait-il trouvé cela gênant et déplacé ? Alors que je me posais mille questions, j’entendis la porte de la chambre s’ouvrir. Prenant une grande inspiration, je resserrais instinctivement mon emprise sur ma tasse de café bouillante. J’étais alors bien plus préoccupé par la boule naissant dans mon estomac que par la brûlure que mon récipient m'infligeait. Je craignais plus que tout cette confrontation. Je savais qui était le jeune homme adorable que j'avais ramené chez moi hier soir. Mais maintenant qu'il avait obtenu ce qu'il désirait, serait-il toujours le même ? Je craignais d'être déçu et de réaliser que je m'étais emporté dans mes délires pour rien ! Je plongeais alors rapidement mon nez dans un revue professionnelle de psychologie que je lisais tous les mois. C’était une manière très pratique pour moi d’éviter d’affronter son regard. En même temps, si je ne lui adressais pas la parole maintenant, je n’oserais peut-être plus jamais le faire ! Et puis quoi après… je n’irais plus à la boulangerie de craindre de devoir lui parler ? Non, il fallait que je le fasse, ne serait-ce que pour n'avoir aucun regret !

Au moment où il entra dans le salon, je le regardais avec un petit sourire en coin. Je pris même le soin de me lever. « Harris… je euh... tu... est-ce que tu voudrais boire un café avant de prendre le large ? »
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Sam 27 Mai - 11:17

Whispers In The Dark - Mumford & Sons

Harris se mit très progressivement à bouger. Au début, ce fut sa respiration qui s’arrêta un court instant pour reprendre et être moins profonde et lente. Après, c’est les traits de son visage qui se sont mis à tirer, faisant défiler une farandole de grimace quand enfin il ouvrit faiblement un oeil. Ensuite, il poussa un très petit grognement tout en changeant l’orientation de son visage qui était en direction de la fenêtre. Le temps était encore un peu maussade, mais assez clair. Les bras, puis les jambes et le reste du corps, il se redressa subitement. Il était ni chez Robyn, ni chez Elianor et surtout il ne se rappelait pas du tout où il était. Il était seul dans le lit et entièrement nu. La couverture glissa le long de son corps alors qu’il s’asseyait pour observer la chambre. Se frottant le visage et baillant tout lui revint lentement en mémoire, comme les grains de sables tombant un à un dans le sablier. Il regarda sa montre. Il était déjà bien tard dans la matinée.

Un nouveau grognement et il se laissa retomber dans le lit, le visage happé par les oreillers et seul ses parties intimes couvertes par les draps. Il s’étirait et continuait à se frotter le visage, puis les cheveux. J’avais si mal aux cheveux. Ce n’était pas prévu qu’il dorme ici. Ce n’était jamais prévu qu’il dorme où que ce soit. Parfois ça lui arrivait, mais il préférait éviter. Il bondit alors du lit et enfila en vitesse ses affaires, cherchant encore un peu plus de force et d’énergie pour s’échapper. Un bref coup de main dans ses cheveux, les vêtements froissés et de la veille sur le dos, il tendit l’oreille avant d’ouvrir la porte. Il inspira et se concentrait sur la sortie. Le seul hic, c’est que je me rappelais plus du tout de la baraque. Elle est où la sortie. En pleine reflexion, il balaya une dernière fois la chambre des yeux, profitant pour vérifier qu’il n’avait rien oublié. Il vit alors la fenêtre et s’en approcha avant de l’ouvrir. S’enfuir après une sauterie par la fenêtre ? C’était plus fréquent qu’il ne l’imaginait.
« Harris…
_Quoi ? C’est bon. Ni vu, ni connu !
_Tu te foues de ma gueule avec les filles et mon comportement, mais ton comportement à toi ne devrait pas te rendre plus fier.
_Pardon ? Et tu veux quoi ? Que j’aille lui dire merci ? « Merci de m’avoir sucé et poutré. C’était top ! » ?
_Arrête ! Tu m’horripiles quand tu fais ça ! Si seulement j’avais encore le pouvoir de te frapper.
_Mais toi arrêtes ! Ferme la. Je fais ce que je veux ! J’ai pas envie de les croiser moi le lendemain. A quoi bon… ». Harris referma la fenêtre et s’était appuyé contre le mur de la fenêtre. Il tira légèrement sur le rideau. Il n’y avait pas un chat dans la rue. C’était le moment où jamais pour disparaitre sans être vu par qui que ce soit. Hamish n’insista pas. Harris faisait allusion à sa situation, non pas seulement à cause d’Edmund March par qui il se sentait simplement trahi. Non, il y avait la vie d’Hamish. Il y avait la vie d’Hamish et d’Adèle. J’ai pas envie de gâcher un bonheur que je leur envie. Ils se sont trouvés et leur amour… J’aimerai connaitre ça. J’aimerai me laisser aller à la passion et les sentiments. Peut-être un jour, mais… On n’est pas prédestiné à vivre longtemps. J’ai pas envie qu’on s’attache et qu’on me regrette. J’en veux pas la peine. Mon inconscience inflige trop de peine aux gens qui paie mon irresponsabilité.

Il sortit de la chambre au final et par la porte. Il fonça droit devant lui, vérifiant une dernière fois ses poches. Il sortait déjà une cigarette alors qu’il atteignait le salon et alors que l’espoir d’être libre et tranquille, seul sur son chemin, Thomas était là. Le roux s’était arrêté un instant. Il avait dévisager brièvement l’homme avant de regarder la porte de la maison. Il y était presque. Pas un sourire rien. Il avait la tête baissée et jouait avec sa cigarette encore éteinte. Harris se noyait dans ses réflexions. Thomas vint se mettre juste devant lui. Incapable de faire un choix, Thomas lui en imposait un. Harris était resté sans bouger un moment, puis finit par lever les yeux vers le brun avant de lui sourire. « Je… Je sais pas. » commença t-il à bredouiller tout en regardant la tasse de café encore fumante de l’hôte non loin. Il se voyait tout les deux assis à boire un petit jus. Il n’y avait pas simplement le besoin de ne laisser aucun moyen d’attache à qui que ce soit envers lui. Non, il y avait un autre soucis. « Je doute que ce soit une bonne chose… Je devrais partir avant que quelqu’un me voit sortir de chez toi faire la marche-de-la-honte. » lui exposait-il les petits soucis qui lui turlupinait. Son sourire se fit alors plus timide, se frottant les cheveux un penaud. Il ne savait pas trop quoi faire. Au final, il aurait bien bu un petit café avec lui. Comme un adolescent, il voulait juste profiter de ce moment magique avec cet homme si séduisant. C’est que ça n’arrivait pas tout les jours. Comme ce gars à tomber par terre. Un brumeux. Un résistants. On était partie en mission d’éclairage et… Je crois que j’ai jamais rien vécu d’aussi intense dans les bois. Un peu comme là. Une rencontre suave et magique. Le truc qu’est con, c’est que j’aurais adoré le raconter à Hamish. Le voir me faire des grimace de dégoût alors qu’il comprit que l’immense exploit dont je voulais lui faire part, était des galipettes avec un homme. Et il se forçait à me comprendre et sourire en me tapotant le dos. Ensuite, il me disait qu’il était content pour moi, mais qu’il ne voulait pas savoir. Quant à Hubert, il restait toujours complètement figé sur une expression impassible, ne sachant jamais comment réagir. Il est si partagé entre tolérer ou ne pas l’admettre.

Il était alors resté juste pour un petit café. Il alluma sa cigarette et s’appuyait contre l’évier. Il ouvrit la fenêtre très légèrement et jeta un rapide coup d’oeil. Ses yeux glissèrent alors sur la décoration de la cuisine. La vaisselle avait été faite, les choses étaient rangés à leur place. Une boite de biscuit, le moulin à poivre en bois, et c’est alors qu’il vit un petit bol adorable. Un bol qui ravirait n’importe quel enfant. Harris se mit à blêmir. On aurait cru qu’il avait vu un mort. Il venait de se rappeler que le médecin avait une fille. « Oh bordel... Ta fille est là ? ... » demanda t-il inquiet. Il avait tourné la tête vers Thomas, mais ses yeux n’arrivait pas à se détacher de la preuve qu’une enfant vivait ici. Oui, j’ai l’air d’un sale-gosse comme ça, mais un minimum. J’ai pas envie de le mettre dans la merde devant sa fille. J’ai pas envie de vivre ce moment de malaise. Et surtout… Surtout, je hais les gosses. Mais vraiment. Ils sont soit trop cons, soit vils. Je sais, on l’a été nous.
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Sam 27 Mai - 16:20
Un p'tit café pour la route ?
Thomas & Harris

Harris était finalement sorti de la chambre. Passant en trombe dans le salon, nos routes finirent fatalement par se croiser ! Etant donné son comportement, j’aurais mieux fait de le laisser filer sans demander mon reste. J’en venais même à regretter de ne pas avoir su renoncer à notre troisième round de la veille. Harris aurait pu repartir et nous n’en aurions plus jamais reparler. Ce moment de gêne aurait pu… aurait dû être éviter ! Alors pourquoi n’avais-je pas pu m’empêcher de me lever pour lui proposer un café ? La réponse était simple en réalité, sauf que je refusais de l’admettre. Je détestais ma vie de ces derniers temps. Elle défilait devant mes yeux sans que je n'aies d'emprise sur rien ! Mon entourage me déprimait et ne m'accordait que peu de moments de répits. Mensonge, tromperie, manipulation... c'était mon lot quotidien et je n'étais plus heureux depuis quelques mois.

Il n’en avait pas conscience mais Harris avait été la première personne à me faire sourire sincèrement depuis des mois. La soirée de la veille avait été si délicieuse, si envoûtante… je voulais encore profiter de ces bribes de magie qui flottaient encore dans l’air. Je ne désirais surtout pas voir disparaître la seule personne qui avait accompli l’exploit de me rendre ma bonne humeur à un moment où je perdais tout simplement pied. Pas tout de suite en tout cas ! Harris semblait décontenancé face à ma proposition. Son sourire était là mais son esprit lui était ailleurs. Une chance pour moi cependant, il n’avait pas refusé d’une traite ! En m’y prenant bien, peut-être finirais-je par le convaincre. Posant alors doucement une main sur son épaule, je lui lançais un sourire charmeur. « Ecoute Harris, je ne veux pas te forcer la main, bien au contraire ! Ça me ferait simplement plaisir de passer encore un peu de temps avec toi. Ne serait-ce que pour éviter que tu me fasses une réputation d’hôte pitoyable. Et puis ce n’est qu’un café, cela ne t’engage à rien ! Qu’en dis-tu ? »

Sans rien ajouter, j’attendais qu’Harris me donne sa réponse. Le rouquin restait encore hésitant, déclarant craindre que des personnes puissent le voir sortir de chez moi. L’espace d’un instant, un rictus apparut sur mes lèvres. Ses craintes me rappelaient tellement mon attitude de la veille. A partir de quel moment avions-nous inversé nos rôles au juste ?  J’hochais alors gentiment les épaules, tout en lui adressant un sourire compatissant. « Crois-moi, je connais cette rue ! Nous sommes dimanche matin et personne ne sortira de chez lui avant au moins une heure… et puis j’avais cru comprendre que tu aimais vivre dangereusement. Me serais-je trompé ? » Je lui adressais alors un clin d’œil amusé, tentant de titiller l’instinct de l’homme audacieux que j’avais fréquenté la veille. « Je trouvais bien un moyen de te permettre de t’évader sans qu’aucun de nous d’eux n’ait à en avoir honte ! » Je relâchais alors la pression sur son épaule et lui adressais un sourire entendu. « Mais soit, si tu veux partir je ne te retiendrais pas ! Je comprends ton point de vue… C’est à toi de choisir ! »

Un large sourire apparut sur mes lèvres lorsque Harris finit par accepter mon invitation. Ce n’était que quelques minutes supplémentaires passées ensemble… mais c’était également un temps précieux qui me permettrait d’en apprendre plus sur mon amant. Il est vrai que ses inestimables talents charnels mis à part, je ne connaissais que bien peu de choses sur Harris. J’aimais cette idée de pouvoir me laisser rêver un moment de plus. Quelle plus belle manière de mettre fin à notre rendez-vous improvisé ! Nous nous rendions alors à la cuisine où je m’attelais à la préparation de sa boisson chaude. Jetant un coup d’œil vers Harris, je vis ce dernier blêmir soudainement. Je m’inquiétais alors pour lui. « Harris… quelque chose ne va pas ? ». Le rouquin me fit alors part de ce qui le dérangeais. Je ne pus m’empêcher de rire avant de lui adresser un sourire taquin. « Tu crois vraiment que j’aurais pu être aussi serein à l’idée de coucher avec toi au salon si ma fille était là ? Je ne suis pas un aussi mauvais père que ce que j’en ai l’air ! Je m’assure toujours que Sofia soit absente lorsque je ramène mes am… euh mes amourettes à la maison ! » Je me mordis alors la lèvre, me maudissant pour la maladresse dont je venais de faire preuve. Bravo, Thomas ! Pendant que tu y es dis-lui directement que tu couches avec Elliott… histoire que ça soit clair pour tout le monde.

Je me repris directement, non sans qu’une couleur rosée n’apparaisse sur mes joues. Je devais rassurer les craintes d’Harris sur ma fille. « Elle est allée chez une amie pour son anniversaire et a passé la nuit chez elle. Les parents de son amie la ramèneront d’ici une heure… donc tu n’as pas besoin de t’en inquiéter. Tu as tout le temps ! » Je déposais le café sur la table. La crème et le sucre finirent pas l’accompagner. J’en profitais également pour déposer les muffins achetés la veille. « Au cas où tu aurais une petite faim ! Je suis navré ils ne sont pas de première fraicheur mais mon boulanger préféré était indisponible ce matin. Va savoir pourquoi ! » Je ris alors tout en lui adressant un léger clin d’œil. Je partis alors chercher ma tasse restée sur la table. Je m’assis ensuite tout en prenant dans mes mains un muffin fourré à la myrtille. Je mordis sans honte à l’intérieur… je fermais alors mes yeux appréciant son goût. « Une pure merveille ! Je ne sais pas comment tu fais mais tes pâtisseries sont à chaque fois un vrai délice ! J’espère que tu compatis au moins pour les cinq kilos en trop qu’elles me font prendre tous le mois ! » Je bus une gorgée de café, portant mon attention vers le boulanger assis à ma table. Je ne manquais alors pas de lui sourire tendrement.

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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Sam 27 Mai - 18:02

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Il avait été alors bloqué entre le salon et l’entrée. Il ne savait pas quoi faire. Qu’est-ce qui était raisonnable et qu’est-ce qu’il voulait lui-même dans le fond. Que des questions et peut de réponse. Il hésitait. Il était perdu. C’était mieux quand on ne dormait pas après, car il partait dans la nuit en évitant le clair de lune, à l’ombre des rues et se faufilait chez une de ses blondes préférées. Harris partagea alors ses craintes d’être vu à son hôte. Il avait agrémenté cela d’un petit sourire timide et une attitude un peu gêné. Il était comme un gosse prit sur-le-fait. Ce n’était pas qu’il avait honte ou voulait encore se cacher, même s’il préférait toujours être discret. Non, c’était simplement pour Thomas. Il avait vite compris que lui préférait de loin être discret.

Thomas le reprit et l’assura que ça lui faisait plaisir s’il restait encore un peu prendre un café. Vu comme ça… Je me voyais mal refusé. Au moins j’étais sûr que je ne ferais pas face à un joli et blessant : « il serait temps que tu rentres chez toi » comme je le faisais souvent et comme je l’ai souvent vécu. Des trois, Harris était celui qui avait la vie la plus débauché. C’était dû au fait que lui n’était pas encore marié et le plus à l’aise avec ses orientations excentriques. Le brun avait même ajouté que ça ne l’engageait à rien, histoire de faire partir presque tout les doutes du roux. Ce dernier finit par lui faire un sourire sincère et ravi. Il opina du chef pour dire qu’il acceptait. Avant qu’ils ne migrent dans la cuisine, Thomas avait fini par une petite réflexion taquine à Harris à propos de ses inquiétudes sur ce qu’en penserait les autres. Il le défiait en disant qu’il le pensait plus aspiré à vivre dangereusement. Harris rit et attrapa l’épaule de son interlocuteur qu’il tapota avec fermeté. « Moi oui. Mais toi ? T’aime ça ? Car crois moi que j’ai qu’une envie, c’est d’en parler et m’en vanter à mes copines. C’est à dire Robyn, la fille dont l’haleine peut te rendre saoul et qui a la langue bien pendue. Et la number one : Miss O’Malley. Amie d’enfance de la fiancée de ton pote et de Briar. Hmmm... Et que j’aime pas quand on se moque des filles, sauf si c’est moi » dit-il sur le ton de l’humour, mais pas trop et il s’approcha de lui, tout proche. Harris se mordit la lèvre en regardant celle de l’homme et piqua ses yeux dans les siens. « Fais attention Thomas. Tu joues à des jeux trop dangereux pour toi par contre. » et il lui déposa un bref baiser.

Il marchait vers la cuisine. « Bon alors ? Le café ne va pas se servir tout seul, non ? » dit-il en continuant son chemin. Sa marche était altière. Le Prince de Dunbroch transpirait par tout ses pores. « Tu as ta réputation à tenir et moi j’ai la mienne qui me colle à la peau. Je gère moi-même mes on-dits. Ici j’ai rien à caché, mais disons que je comprends et je respecte la discrétion des autres. » avait-il fait son discours théâtrale avant de prendre place contre l’évier et allumer sa cigarette. « C’est pour toi que je disais ça, le fait qu’il vaut peut-être mieux qu’on me voit pas. » ajouta t-il, avec un regard assuré et un sourire franc. L’air dehors était frais et sentait l’herbe mouillé. Il adorait cette odeur. Ca lui rappelait les saisons pluvieuses à Dunbroch. Après ça, il avait eu peur que Sophia, la fille de Thomas soit dans les parages alors qu’ils avaient pas été très sages. Et surtout qu’il se rendait compte qu’il pouvait la croiser. Enfin, surtout je me suis rappelé qu’elle existait. Thomas lui avait servit le café et le rassurait après un rire bien franc, qu’ils étaient tranquille. Il n’était pas un mauvais père. « Quand on voit tes fréquentations, tu sais… » avait-il murmuré en recrachant la fumée par la fine interstice de la fenêtre. Il ne voulait pas forcément le dire, mais il partageait un peu trop souvent et facilement ce qui pensait. Premier facteurs des conflits qu’il rencontrait un peu trop souvent.

Thomas avait poursuivit sur sa fille en disant qu’elle était chez une amie et ne rentrerait que dans une heure. Il esquissa un petit sourire amusé à cette nouvelle et son regard pétillait presque. La tasse était posée à côté de lui et il la regarda un long moment sans la prendre. Il était resté les bras croisé, à consumer son tabac. Le brun apporta une petite douceur pour accompagner son café. Un muffin qu’Harris avait sûrement lui-même préparé à la boulangerie. Le plus jeune était encore muré dans son silence et regardait la pâtisserie avec un sourire plutôt timide. Il était touché par les compliments de Thomas. « Les cinq kilos que je t’ai fais perdre hier ? C’est de ceux-là que tu parles ? Et s’il sont si bons, c’est parce que j’adore les pâtisseries. On adore… »

Il jeta sa cigarette par la fenêtre et attrapa la tasse de café. Il reposa le muffin devant Thomas sur la table où il prit place. Il s’était assit directement dessus, non loin de son partenaire. Il lui laissait le deuxième gâteau s’il voulait. Il n’avait pas faim avec la petite gueule-de-bois qu’il avait. « Dis moi… Pour quelqu’un qui avait l’air un peu perdu avec ses émotions au pub au final… C’est pas ta première fois. C’en est loin même. T’es trop doué pour le faire que de « temps en temps » » dit-il en moment les guillemets.

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Sam 27 Mai - 22:53
Un p'tit café pour la route ?
Thomas & Harris

Me rencontre de ce matin avec mon partenaire n’avait pas été des plus faciles. Harris s’était montré hésitant à l’idée de boire un café avec moi. J’avais tout de même insisté, tout en précisant que cela me ferait plaisir de l’avoir encore un moment rien que pour moi. Je m’étais toujours montré plus galant avec les hommes que les femmes, d’ailleurs Ellie et Harris étaient les seuls privilégiés à avoir franchi la porte de ma chambre à coucher. Pour moi, c'était une grande marque de respect. Je ne voulais pas le jeter à la rue comme un malpropre. Surtout que, bien inconsciemment, je commençais à m’attacher moi au petit Harris. Je voulais savoir si nous aurions peut-être une petite chance de devenir amis. La meilleure des manières de le savoir était encore de saisir cette occasion. Harris finit par accepter un magnifique sourire au visage, atténuant grandement cette boule de peur naissante au creux de mon estomac.

Nous rejoignions ensuite la cuisine et Harris répondit alors à ma petite remarque concernant les jeux dangereux. Au départ, je n’avais dit ça que pour le rassurer et finir par le convaincre. Il attrapa alors mon épaule, me faisant comprendre que les conséquences auraient pu être dramatiques pour moi. Après tout, c’était moi qui ne voulait pas que les rumeurs sur mon homosexualité se propagent sur toute l’île. D’autant plus que Harris connaissait des personnes qui auraient pu rendre ma vie bien difficile. Réveillé en plein milieu de mon rêve de liberté, mon vissage blêmit soudainement « Tu… tu plaisante j’espère ? » Je me ressaisis alors, passant une main sur mon visage. « Oui bien sûr que tu plaisante… Tu as raison en fait ! Je n’ai pas envie que ça s’ébruite. Je te serais infiniment reconnaissant de garder le secret ». Je restais un instant pensif lorsque Harris s’approcha à nouveau de moi. Plongé mon regard à nouveau dans le sien ne me donnait envie que d’une chose… poser à nouveau mes lèvres sur les siennes. Harris fut cependant le plus rapide. Il mit en garde contre mon comportement à risques avant de m’embrasser brièvement. Réagissant au quart de tour, je posais une main sur son visage que je tournais vers moi. « Mais tu sais quoi ? Je n’ai pas non plus envie que ces imbéciles de bourgeois intolérants et conservateurs viennent me priver du bonheur de passer un peu de temps avec mes amants. S'il y a une leçon que j'ai retenue de toi, c’est qu’il y a des moments pour lesquels ça vaut la peine de prendre des risques. » Je déposais à mon tour un tendre baiser au coin de ses lèvres avant de relâcher mon emprise sur lui.

Harris me devança alors, me réclamant la tasse de café que je lui avais promise. Je riais alors de bon cœur tout en regardant le rouquin faire le pitre en m’annonçant qu’il avait des principes. Mais même dit sur le ton de la plaisanterie, ses mots me touchèrent énormément. C’est pourquoi, arrivé à la cuisine je m’approchais de lui en souriant. « Tu es vraiment quelqu’un de formidable. Est-ce que tu en as conscience ? Dans ma vie, je n’ai pas rencontré beaucoup de personnes qui prenaient la peine de faire passer mes besoins avant les leurs… c’est ce qui explique mon malentendu de toute à l’heure ! Ton empathie est une qualité rare et précieuse. Ne la perd jamais ! ». Dans un sourire, je partis préparer son café. Au fil de notre discussion, je tentais de défendre mon honneur, prétendant que je n’étais pas quelqu’un de mauvais. Harris me parla alors de mes fréquentations. Intrigué, je le regardais d’un air interrogateur. « Qu’est-ce que tu veux dire ? De qui veux-tu parler exactement ? ». J’avais déjà ma petite idée mais je préférais avoir une confirmation de sa part avant de polémiquer.

Mon partenaire semblait ravi de savoir que ma fille n’était pas présente. Moi, j’étais simplement heureux d’avoir su le rassurer. Je plongeais avec délice mon regard dans ses magnifiques yeux pétillants de bonheur. Je posais alors les tasses sur la table et les muffins qui allaient avec. A vrai dire, l’initiative des sucreries étaient un moyen pour moi de pouvoir enfin féliciter le jeune apprenti sur son travail. On ne se parlait jamais beaucoup à la boulangerie alors c’était l’occasion ! Je lui souris en retour, ravi de savoir que j’avais pu lui faire plaisir. J’éclatais alors de rire à la pique d’Harris concernant ma prise et perte de poids. « Dois-je comprendre que tu avais tout calculé à l'avance ? C'est une plan diabolique ! Si c'est la vérité, je me demande bien ce que je vais faire maintenant que tu ne seras plus là !» J’accompagnais ma dernière remarque d’un second rire afin qu’il ne prenne pas ma remarque trop au sérieux. « C’est certain que ta passion doit t'être d'une grande aide dans ta profession ! ». Je souris ensuite, relevant le fait que Harris semblait à nouveau parler d’une seule voix au nom de ce qui peuplait son esprit. Un jour je trouverais une explication, mais j’attendrais qu’Harris ait suffisamment confiance en moi pour me la donner. Qu’importe si ce beau jour ne devait jamais arriver !

Harris aborda alors un sujet qui me fit rougir comme une pivoine. Il m’interrogea sur ma vie sexuelle trépidante qui me donnait de telle qualité d’amant. Craignant de révéler des secrets trop lourds, je choisis de baser mon explication uniquement sur les rumeurs qui couraient sur moi, avec un léger sens de l’humour. Je souriais alors timidement. « Je te remercie pour le compliment ! Tu n'as jamais entendu parler de ma réputation de « coureur de jupons » et de « briseur de cœur" que j'ai auprès de la gente féminine ? Il va falloir que tu revoies la liste de tes informateurs. » Ma bonne humeur retomba bien vite. Je ne tirais aucune gloire de cette réputation. Je détestais cette vie-là à vrai dire. Gentiment je posais une main sur le genou d'Harris tandis que mon regard se plantait dans le sien. Je voulais qu'il me prête totalement attention. « Mais ne me juge pas trop sévèrement d’accord. Je ne suis pas un gros connard ! Je déteste jouer avec les sentiments des autres et rien que l’idée de partager ma couche avec une femme me donne la nausée. Mais je n’ai pas le choix !  Il faut à tout prix que je protège mon identité et c’est le seul moyen efficace que j’ai trouvé. J'évolue dans une société bourgeoise pourrie où il est presque mieux vu d’avoir plusieurs maîtresses que d'avoir une relation amoureuse sérieuse et fidèle avec un homme. J'espère qu'un jour ils verront les choses autrement ». Je retirais alors ma main et bus une gorgée de café. C'est ce qui s'appelait noyer le poisson en beauté !

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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Ses petites phrases pleine d’humour, caché par une sourire mais un regard qui transpirait de sincérité avait légèrement effrayé Thomas. Il n’était jamais facile de savoir avec Harris. Lui même ne savait pas. Impétueux et impulsif, il réagissait un peu trop sur le moment. Le brun demandait au plus jeune s’il blaguait. Harris l’avait simplement regardé droit dans les yeux, avec ce même sourire à demi-mesure et il leva les mains en l’air. Qui pouvait le savoir sauf lui ? Thomas n’avait qu’à penser ce qu’il voulait. Il voulait qu’il garde le secret. Harris le ferait mais… il n’était pas infaillible encore une fois. L’impulsivité, les bourdes… Surtout les bourdes. Il allait évité Robyn dans les jours à venir. Histoire qu’ils n’aient pas l’occasion de se mettre-mal avec des jerricane d’alcool. Donc techniquement, il respectait. Il comprenait. Et c’est ce qu’il lui expliqua par la suite. Avant ça, Thomas lui balança de belles paroles engagées et il arracha un sourire amusé au plus jeune. Il aimait bien l’idée que Thomas ait pris goût au risque. Puis il l’embrassa. Harris haussa les épaules et s’était engagé dans le couloir.

C’est là qu’il lui expliquait que sa position, il l’avait plus ou moins connu. Thomas le qualifia comme quelqu’un de remarquable. Il avait réussi à faire tiquer Harris. Il avait haussé un sourcil, étonné sur le coup. Il n’avait aucune des qualités qu’il disait. Il buvait simplement ses paroles. Bien sûr qu’il le ferait, il se montrerait discret. Il aimerait bien qu’on fasse pareil pour lui. Mais pour la énième fois, ça pouvait lui échappé mais surtout il serait capable de l’utiliser contre lui si besoin. La famille d’abord ! Puis un sourire s’étira sur ses lèvres. Ce n’était pas forcément vil. Disons plutôt de l’ironie. Thomas se méprenait beaucoup sur son compte. Bon peut-être pas sur la fin… Il n’avait pas besoin de lui dire. Il s’en rendra peut-être compte un jour. Ce n’est pas qu’Harris le voulait. Il se projetait rarement. Il vivait un peu au jour le jour. Surtout à Riorim. Parce que clairement je commence à me faire chier. Le monde se déchire et je suis là. A faire des putains de gâteau sans savoir ce qui se passe de l’autre-coté.

Dans la cuisine, partant de la peur de croiser une petite rousse gambadant dans la cuisine pour son chocolat du matin, la discussion avait dévié si bien qu’un remarque échappa au jeune-homme. C’était petit. « Non rien laisse tomber. » dit-il dans sa barbe, avec un petit sourire. Ca ne valait pas la peine d’être répété. Il haussait encore les épaules, prenant les choses avec légèreté. Après, ils firent un peu d’humour, d’abord en parlant des pâtisseries, ensuite Harris rebondit sur les ébats de la veille. Thomas ajouta qu’il ne savait ce qu’il ferait sans lui et toutes ces douceurs à portée de main. Harris lui sourit en coin. « Tu deviendras si énooorme que tu passeras plus les portes » ricana-t-il pour continuer sur le thème de la boutade.

Or, il y avait un tout autre sujet qui intéressait le roux à ce moment. D’où Thomas tenait-il toute son expérience ? Il n’hésita pas à lui poser la question. Après tout, il n’avait pas de couteau sous la gorge du brun pour qu’il réponde. Libre à lui de bien vouloir se confier ou non. Il le fit mais ça ne plaisait pas au prince. Il secoua la tête comme pour confirmer que ce n’était pas ça. « Les femmes et les hommes ce n’est pas du tout la même chose. Sexuellement, c’est bien différent la façon dont on les traite » contredit-il et il savait très bien de quoi il parlait. Des filles, il en avait connu quelques unes sous les draps et même très récemment. Il lui sourit, taquin. Harris lui fit bien comprendre par son regard que ce n’était pas ça qu’il voulait savoir et surtout que ça n’expliquait rien. Il se retenait de ricaner. Il allait lui demander alors plus de précision, mais Thomas se lança dans d’étrange confession qui ne laissèrent pas Harris de marbre.

Il entendit le dégout qu’avait le brun à propos des femmes. Elles lui donnaient la nausée. Au début, il avait envie de rire et il s’esclaffa légèrement. Ce genre de phrase, il l’avait dit plus d’une fois pour qu’on ne le bassine pas avec une fille, voire pire : une épouse ! _Ouais bah tu y passeras crois moi ! _Oh que non. Mais après ce petit moment de détente, il fit le lien avec Briar-Rose, puis ensuite Moira et Elliott, et Elliott et Thomas. Il n’aimait pas ça. « Je veux pas savoir. » dit-il un peu froidement à la fin du discours. « Je ne veux pas savoir… » ajouta t-il, plus calme et pensif, venant gratter une tâche invisible sur le genoux où Thomas avait posé sa main un instant. Il but une gorgée de café en pensant : si tu fais souffrir Briar, je te fume. C’est tout. « Tant mieux pour toi si t’arrive à vivre avec ça sur la conscience. » avait-il à peine murmurer. Il le regarda enfin, le visage changé, presque débarrassé de cette veine frontal qui pulsait d’agacement. « Et donc les hommes… » dit-il soudainement, préférant changer de sujet. « T’en as connu beaucoup ? T’en fréquente en ce moment ? Et cette relation amoureuse et fidèle avec un homme… Ca sent trop le vécu. Qu’est-ce qui s’est passé ? Quelles leçons de vie tu as rencontré ? T’as essayé et c’est tombé à l’eau ? Ou… Ca n’a jamais pu se concrétiser ? Une leçon ou plusieurs ? » lui demandait-il avec un sourire d’enfant. Il était simplement curieux. Raconte moi tes petites blessures.

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Dim 28 Mai - 13:34
Un p'tit café pour la route ?
Thomas & Harris

Malgré ses paroles, le comportement d’Harris m’inquiétait quelque peu. Je voulais croire en son intégrité et espéré qu’il tiendrait sa promesse. Ses confessions auraient pu avoir un effet dramatique sur ma vie aussi bien professionnelle que personnelle. Je prendrais le risque de tout perdre et tout ça pour une aventure d’un soir. Je retenais un instant les paroles que j’avais prononcée. Est-ce que tu en valais véritablement la peine, Harris ? Je lui souris et lui fis part de mes pensées concernant ces bourgeois que je haïssais plus que tout. Le rouquin répondit simplement en haussant les épaules et poursuivit sa route. Ca ne marcherait tout simplement pas !

Une fois à la cuisine, Harris me fit part des fréquentations que j’avais et qui forcément prouvaient que j’étais un moins que rien. Je ne le lui avais pas montré mais cette réplique m’avait fortement agacée. Ce n’était pas la première fois que j’entendais ce genre de discours. La plupart de mes amis passaient leur temps à dénigrer Elliott ne voyant en lui qu’un génie du mal ! Serrant les dents, je me tournais vers lui et lui adressa un regard mauvais. « Harris, tu sais quoi ? Je commence à en avoir marre d’entendre ce genre de remarques. Elliott n’est pas aussi diabolique que vous semblez tous le croire… Je veux dire, bien évidemment qu’il n’est pas parfait ! Mais personne ne peut se vanter de l’être ! Il a certes énormément de défauts, et même bien plus que la moyenne des gens, mais il n’est pas dépourvu de qualités. La première étant, contrairement à vous, de ne pas se baser bêtement sur des on-dit pour juger les autres. » Retrouvant un peu de calme, je détournais légèrement le regard le posant vers la fenêtre. « Si tu savais d’où je viens et qui je suis réellement, si tu savais ce qu’il a fait pour moi et les raisons pour lesquelles on est amis… peut-être que tu aurais un autre point de vue sur la question. » Je ne m’attardais pas sur le sujet.

Reprenant ma bonne humeur originelle, je m’assis à table. Après quelques petites piques joyeuses envoyées l’un à l’autre, nous abordions un sujet qui me semblait beaucoup moins agréable à traiter, ma sexualité. J’avais tenté de détourner le sujet, parlant de mes aventures avec la gente féminine pour détourner le sujet. Mais Harris n’était pas dupe ! Il avait rapidement flairé l’arnaque, déclarant que j’avais forcément dû avoir des amants dans ma vie. Je souris alors, me contentant d’hocher les épaules. « Comment voudrais-tu que je le sache, tu es le premier amant à t’être glissé sous mes couvertures… mais ça sur le compte de mon instinct développé ! » Je me confiais alors à lui, espérant qu’il comprendrait ce que signifiait cette vie à laquelle je m’étais assigné. Son léger éclat de rire me fit comprendre qu’il comprenait quelques-uns des points abordés. Je lui souris en retour, respectant sa décision de ne pas vouloir en savoir d’avantage. Il est vrai qu’après tout, tout cela ne le regardait pas. Il se contenta de me dire que le principal était que j’arrivais à vivre avec cela.

Je n’ajoutais rien mais aurais voulu qu’il change de sujet plutôt de s’attarder sur ma sexualité. Je n’en démordrais pas ! Si mon erreur d’avoir partagé mon lit avec Harris hier soir risquait de pourrir définitivement ma vie, je refusais qu’il en soit de même avec Elliott. Il n’avait rien à voir avec cette erreur et jamais je n’accepterais de le trahir ! Je rougis alors légèrement, ne sachant quoi lui répondre. Je finis par secouer la tête. « Pourquoi est-ce tu refuses de me croire quand je dis que tu as été le seul amant que j’aies eu dans ma vie ? Concernant les relations amoureuses… je sais que la société est comme ça, c’est tout ! J'entends certains de ces bourges parler entre eux, se moquer ouvertement des « pauvres sodomites voués aux flammes de l’Enfer ». Tu crois vraiment que dans ces conditions je pourrais oser arriver à l’un de leur foutu brunch avec un homme à mon bras ? Ou que ça me donnerait envie de vivre pleinement ma sexualité ? Je dis ça parce que c’est comme ça que leur monde est, un point c’est tout ! ». Je plongeais mon regard vers ma tasse de café, désirant au plus haut point éviter le regard d’Harris. « Il n’y a jamais eu personne d’autre… ». Je me doutais bien que je n’étais pas convainquant, mais je préférais m’emmurer dans mon silence. Je répétais inlassablement cette phrase, espérant finir pas m’en convaincre moi-même et chasser l’image d’Elliott qui naturellement s’imposait à mon esprit.

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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Thomas n’avait pas aimé les allusions qu’on avait pu lui faire encore une fois par rapport à Elliott Ravenswood. Harris s’était presque fait incendié comme un enfant. CE dernier constata alors que c’était un sujet délicat pour le brun. Le plus jeune préféra alors ne pas insisté et ne dit rien. Il avait baissé la tête, un rictus peiné et discret. Il ne dit rien, mais il n’en pensait pas moins. Non vraiment sur cette île, s’il y avait bien quelqu’un qu’il ne pouvait pas voir, c’était Ravenswood Jr.. Et de le côtoyer et venir ainsi défendre son ami, était le plus gros défaut qu’il pouvait reprocher à Thomas.

Ils avaient changé un peu de sujet, Harris voulait en savoir plus sur Thomas, mais il n’eut rien. Il parlait de femme qui s’étaient succédées dans son lit et avait ajouté qu’il avait été le seul et le premier. Harris n’en croyait rien. Impossible. Il ne pouvait le croire. Thomas ne voulait seulement pas en parler à son avis. Le prince avait insisté et il ne se délogeait pas de ses paroles. Harris était le seul. Il avait arracher un autre bref rire du plus jeune, mais il était sarcastique. Harris avait hoché la tête après. « Je suis d’accord. On peut le voir comme ça, tu aurais « entendu ». Mais pour qui tu fais ça ? Qu’est-ce que ça peut te foutre ce qu’on pense de toi ? Si tu les déteste tant ces bourges à t’entendre, pourquoi tu veux leur ressembler et entrer dans leur monde hein ? » posa t-il des questions plutôt réthorique. Son ton était ferme, mielleux et affûté. Il avait approché son visage de Thomas, le regard plein de défi et d’insolence. Dans tous les cas, il voulait le faire réfléchir. Soit il n’en avait jamais pris conscience et qu’il serait temps de le faire ou alors qu’il sache qu’Harris n’est pas un idiot.

Il déposa doucement sa tasse sur la table. « Je vais y aller… ». Pause. Il sauta, léger et agile de la table pour se mettre sur ses pieds. Une main rapide dans les cheveux pour se recoiffer, il portait plus d’attention à ses pieds que son hôte. « Ecoute… T’es canon, sympa et tout plein de chose... Juste, je préfère être sincère avec toi. Il y a une personne que je hais plus que tout ici, c’est Ravenswood Jr.. Pas de chance, t’es pote avec lui. Et je sais d’où tu viens et je sais d’où lui il vient. Ca c’est juste louche pour moi. Ce n’est encore qu’une lubie sordide de sa part, j’en suis sur. Les commérages, c’est mon dada. Pour dominer le monde, il faut tout savoir » commença t-il avec un légèreté. Thomas n’était simplement pas fiable pour lui et pourtant à le voir comme ça, il ne comprenait pas pourquoi Elliott et lui s’entendaient si bien. Qui était le plus vicieux des deux ? Le médecin ou le chirurgien ? « C’est comme ça, comme le fait que toi tu l’apprécies. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Et… » il se tourna doucement vers Thomas, puis s’accroupis, posant ses bras sur les genoux du médecin. Il était légèrement plus bas et levait son regard vers le brun. « Si j’ai un conseil, me fréquente pas trop en public si tu ne veux pas avoir de problème avec ton ami, qui peut-être est un homme bien, mais pas assez pour que je le vois. Et pas de problème avec le cercle hypocrite des riches que tu cotoies. Je suis pas un type bien et ça se sait alors que je ne suis pas là depuis longtemps. Imagine l’ampleur que ça va continuer de prendre avec le temps. » et il lui fit un petit sourire. « Par contre, à l’ombre d’une ruelle, on remets ça quand tu veux… Ca ne dérange en rien de savoir qui on aime ou n’aime pas.  » laissait-il glisser ses mains sur les cuisses de Thomas et il se penchait pour lui arracher un dernier long et suave baiser. « Merci pour le café et… ». Un clin d’oeil et il se redressa. Il lui tapota la joue. « Te m’éprends pas, je t’aime bien en vrai. C’pour ça, je préfère partir maintenant. » finit-il avec un sourire malicieux et il partit pour finir sa nuit chez Elianor.

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Dim 28 Mai - 18:37
Un p'tit café pour la route ?
Thomas & Harris

Lorsque Harris avait lancé le délicat sujet de mes fréquentations, je n’avais pas pu m’empêcher de m’emporter. Mais l’air tout penaud de mon interlocuteur me permit de me rendre compte que j’y était aller trop loin. Harris n’était pas le seul à critiquer ma collaboration avec les Ravenswood et il ne méritait pas d’être la victime de ma colère. Mon air furibond passa à une mine compatissante et je lui souris gentiment. « Ce n’est pas de ta faute, Harris. Pardonne-moi, je n’aurais pas dû m’emporter ainsi. » C’était vrai, je n’avais aucune raison de m’énerver. Mais je me devais de défendre Elliott lorsqu’on venait à l’offenser. Ce n’était pas uniquement une question de sentiments, c’était également par loyauté envers mon directeur. N’étais-je pas après tout son bras droit ?

Une longue conversation s’en était suivie à propos de mes maîtresses et amant. Après lui avoir fourni des excuses de toutes sortes, j’avais gardé mes yeux penchés vers ma tasse de café, ne pouvant plus soutenir le regard d’Harris. Je ne l’avais pas relevé lorsque le rouquin m’avait répondu en faisant naître en moi des interrogations toutes légitimes.  J’avais fini par relever la tête lorsqu’il s’approcha de moi. Je plongeais alors mon regard dans le sien. Je gardais cependant le silence, refusant de répondre à questions qu’il avait soulevées.

Harris déclara alors qu’il allait partir. Je ne sais pas trop pourquoi, j’eus une sorte de déclic intérieur. Une envie subite de lui faire une confession, juste pour satisfaire un peu sa curiosité. « A la fac de médecine ! » Me rendant compte que ce mot lancé si soudainement ne signifiait rien, je poursuivais en l’intégrant dans un contexte. « Ma première fois, c’était à la fac de médecine. Avec l’un de mes camarades… un garçon beau comme un dieu ! Nous étions amis et je suis très rapidement tombé amoureux de lui. Ca n’a pas duré bien longtemps… De sa part ce n’était que de la curiosité. Il était bien plus intéressé par les filles. C’est à ses amis que je dois ma patte folle. Ils n’aimaient pas cette situation et ils me l’ont fait clairement comprendre ! Un soir où j’étais seul, ils m’ont tabassé et laissé pour mort. J’ai mis des mois à m’en remettre physiquement quant au côté psychologique… tu sais ce qu’il en est. Je n’ai jamais revu mon premier amant depuis lors ! » Je passais rapidement une main dans mes cheveux. « L’ironie de cette histoire c’est que le meneur du groupe est maintenant chef du service d’orthopédie à l’hôpital. » Je relevais alors une mine plus souriante vers mon amant. « Tu comprends maintenant pourquoi j’ai si peur à l’idée qu’on puisse le savoir ? Je ne tiens pas à revivre ce drame terrible ! Et puis je ne suis que l’orphelin d’une prostituée qui ne doit sa position que parce qu’Elliott Ravenswood a deviné son génie qu’il s’est approprié. Il a cru en moi et s’est battu pour que j’obtienne ma place de sous-directeur contre l’avis des autres. Je ne peux pas me permettre que la moindre tâche ne survienne dans mon dossier de parfait bourgeois. Je pourrais perdre ma place à laquelle je tiens tant ! »

Ces confessions faites, je rabaissais ma tête. Les mots avaient été dits, je n’avais plus rien à ajouter ! Je lui avais dit une partie de la Vérité, certes pas tout… mais une partie. Je m’en sentais extrêmement soulagé. Discrètement, j’écrasais une larme naissante au coin de mon œil. J’écoutais alors Harris me parler de sa haine viscérale envers Elliott. Il justifiait également tous mes propos et déclarait que mon engagement était louche. Je ne pus m’empêcher de rire lorsqu’il me transmit la meilleure méthode pour devenir maître du monde. Je laissais apparaître un rictus au coin de mes lèvres. « Tu me sous-estimes donc tant que ça ? Moi je pense surtout qu’Elliott joue son rôle de directeur d’hôpital ambitieux à la perfection ! Il s’assure logiquement que les meilleurs rôles soient joués par son personnel le plus qualifié. Tu sais, je suis plus intelligent que ce que j’en ai l’air. » Je lui adressais alors un clin d’œil. Je conservais alors le silence lorsqu’il vint poser ses mains sur mes cuisses. Je restais quelques instants interdit, buvant ses paroles. J’avais de la peine à croire aux propos qu’il était en train de me tenir. Était-il réellement en train de me proposer de devenir mon deuxième amant officiel ? Mon teint pâle passa au rouge rubicond et je ne parvenais plus à retrouver mes mots. Mon cœur battait alors à la chamade. « Harris, je… ». Je restais tétanisé lorsqu’il se pencha vers moi et je fondis littéralement lorsqu’il ceint sa bouche à la mienne. Je me sentis à nouveau transporter par d’agréable frissons et je posais mes mains sur son visage pour prolonger le baiser. « Je ne m’attendais pas à… je n’imaginais pas que tu… Merci, Harris ! Je suis très touché. J’accepte avec plaisir ton arrangement… ça me convient très bien ! » En un sens, j’étais un peu déçu de savoir que son jugement se limitait à mes relations avec Elliott. Un proche du clan Ravenswood ne méritait pas la peine que l’on s’y attache ! C’était tout de même très tranché comme opinion ! Harris me rassura en me disant tout de même qu’il m’appréciait ! Bon, c’était au moins un début en soi ! « C’est un sentiment partagé ! Je te comprends… vas-y file ! On se recroisera certainement à la boulangerie un de ces quatre… A moins que l’envie ne me prenne de te faire livrer les pâtisseries directement à domicile. » Je lui adressais alors un clin d’œil malicieux. « Et c’est moi qui te remercie pour tout ! Cette nuit, j’en avais vraiment besoin ! » Je déposais un baiser rapide sur ses lèvres avant de le laisser filer. Je ne pouvais pas décrocher le sourire de mes lèvres.

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Dim 28 Mai - 20:32

Whispers In The Dark - Mumford & Sons

Harris lui avait dit qu’il s’en allait. Il avait bondit de la table et Thomas se mit à se confier très soudainement. Il ne s’y attendait pas et l’avait simplement écouter, debout à côté de lui. Il lui raconta alors ses blessures, comme il voulait l’entendre. Harris eut un bref sourire en se disant que cet homme finirait par être détruit s’il était sincère. Il faiblissait trop vite et en disant beaucoup trop. Si il jouait un double-jeu, il devait alors que se méfier deux fois plus de lui. Malheureusement, Harris ne pouvait pas le savoir. Il irait poussé discrètement son enquête pour voir si ce qu’il avançait était vrai. Pour l’instant, il restait sur la méfiance. Prévenir avant de guérir. Il ne dit rien à Thomas après ses confessions. Il laissait un silence dire que ses paroles avaient été entendues. Il avait même très bien entendu. Le discours du médecin était triste et le faisait rager pour lui.

Il ne voulut rien ajouter non plus à propos du directeur de l’hôpital. Il restait sur ses positions. Jusqu’à une preuve du contraire, par Ravenswood lui-même, il ne changerait pas d’avis. Il s’était accroupis, pour lui confier à son tour, que malgré leur avis divergeant sur les choses, ça ne dérangeait en rien leur activité secrète. Il lui annonça alors qu’il ne serait pas contre une autre rencontre comme celle de la veille si l’occasion se présentait. Thomas était enjoué. Harris leva un sourcil étonné par la réaction de l’homme. Il ne s’attendait pas à ça. Il s’était relevé en lui tapotant le visage. Thomas avait le rouge aux joues. Harris lui serra alors l’épaule tandis que le brun lui laissait prendre congé. « Fais attention hein… Je ne suis pas un coeur à prendre. » préférait-il mettre clairement les limites dès le début. C’était autant pour son partenaire que pour lui.

Il partit en le remerciant. Deux jours plus tard, le chirurgien en chef d’orthopédie était arrivé au travail avec un sacré coquard sous l’oeil et un hématome qu’on ne voyait pas sous sa chemise, en plein sur le flanc. Il se faisait plaindre. Quelqu’un l’aurait attrapé dans la rue et l’aurait frappé. Mais pourquoi ? Il baragouinait des bêtises. Il mentait, son histoire était bizarre. Elle ne tenait pas de bout. Si on l’écoutait, on l’avait frappé sans raison. Un psychopathe se baladerait sur l’île. Mais bien sûr ! Ce qui s’était réellement passé. Un soir dans la rue, sortant du Psychic, personne, pas un bruit, Harris lui était tombé dessus. Il avait surgit juste devant lui et lui cola une monumentale droite sur la pommette. Il lui balaya un pied alors que le chirurgien cherchait son équilibre. Il tomba au sol. Un coup de pied dans les flancs et il se pliait de douleur. Il le retourna pour qu’il ne le voit pas et le plaquait par terre, lui passant une lame sous la gorge. « Tu t’en prends encore à Thomas et t’es mort. T’as compris ? » secoua t-il sèchement l’homme et rapprochant le couteau contre sa peau. « T’as compris ! » grogna t-il à nouveau et la victime secoua vivement la tête, convaincu.

Il ne l’avait pas fait simplement pour Thomas. Ce genre de traitement, c’était injuste. Le psychiatre n’était pas le seul à avoir vécu ce genre de chose. Harris était pour une plus grande liberté de l’homme, un monde plus équitable et juste. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était retrouvé chez les Résistants. Il n’avait pas supporté l’idée qu’on ait pu battre quelqu’un et le marqué à vie pour des choix qui n’appartienne qu’à lui. Il n’aimait pas les injustices. Et le problème c’est qu’en plus il est impulsif...

acidbrain


Harris H. Dunbroch
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