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Un brunch caviar et champagne (thomas&briar) (terminé)

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Louis White-R.
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Un brunch caviar et champagne (thomas&briar) (terminé) Ac1bfc483b6f90d764c80f16a8408616
Mon Histoire : il était un petit navireuh qui n'avait ja-ja- jamais naviguey ohey ohey
ohey oheyyyy matelot ! mateloe naviiiigue sur les flooooots !


Un jour, j’aurais la foi de refaire mon profil que Robyn à pourri What a Face un jour... xD
Schizophrénie : drago bludvist ⎪hansel petrovicth ⎪ vael moreau ⎪ harris h. dunbroch
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Mar 18 Avr - 14:41

Awkward Moment - San Cisco

Un énième brunch sur l’île des fondateurs. Elliott y était convié, étant pratiquement de la famille. Ce jour là, il avait invité Thomas à se joindre à lui. Il était permis de ramener des personnes de temps en temps. C’était un endroit conviviale et qui se voulait intimiste, mais ils étaient tous là pour paraitre, commérer, se vanter ou faire des affaires, … Ca avait tranquillement commencé à 11 heures avec les membres de la famille. Elliott s’y rendit que vers 13 heures, histoire de finir les papiers  l’hôpital, et attendre son collègue. Dans la voiture, il ne perdit pas de temps. Rien n’était innocent à l’invitation qu’il avait faite à Thomas. Il avait tout le gratin de l’île qui se trouvait réunis ce dimanche autour d’un buffet raffiné. Le psychiatre n’y avait tellement pas sa place. Ce n’était pas son monde. Il était rare qu’il le fasse participer à ce genre de chose. C’était son monde, pas celui de son associé. « En vrai, j’ai un service à te demander… » commença t-il gravement dans la voiture. « Tu te rappelles, je t’avais parlé de la fille du Maire. Elle est narcoleptique et pas mal depressive ces temps-ci. J’ai dis au Maire que je ferais quelque chose pour l’aider. Sauf que, bah… Moi je ne la supporte pas et c’est un sentiment partagé. Elle est infecte avec moi, parce qu’elle est jalouse. C’est juste qu’elle n’arrive pas à trouver aussi bien que sa meilleure amie, et c’est plus facile de se venger sur moi. Je peux pas refuser, j’ai donné ma parole. Je suis pas objectif. Donc c’est là que tu peux m’aider. Toi tu peux t’occuper d’elle non ? Je t’aiderai en surveillant le dossier de loin. Je t’ai invité aussi pour ça, que tu fasses une première approche. Elle est pas facile. » Il marqua une pause. « Qu’est-ce que t’y gagnes ? La satisfaction personnel d’aider quelqu’un puis... Tu l’as déjà vu ? Elle est jolie en plus. Qui sait si… Enfin, je veux dire, même en tant qu’amie, c’est une fille qu’on regarde, influente. Ca ne peut que t’ouvrir des portes. Réfléchis y. Je sais, c’est pas ton truc mais ... C’est triste à dire, elle t'ouvrira plus facilement des portes que d’avoir une belle façon de penser. C’est une opportunité comme un autre. T’en fais ce que tu veux. » avait-il continué tout en se dirigeant sur les routes parfois un peu cabossée de l’île. Le pont et les voilà enfin sur l’îlot des fondateurs.

En arrivant, la première chose qu’il fit, ce fut d’embrasser sa fiancée et il présenta Tom au personne qui ne le connaissait pas encore. Les parents de Moira par exemple, le Maire qu’il n’avait fait que croiser, Edmund l’assistant du Maire, le Docteur Ravenswood senior, … Avec chacun, il échangea deux trois mots, picorant dans le buffet. L’ambiance était chaleureuse. On parlait de tout et de rien, des projets pour l’île avec le Maire et l’intendant, puis de Moira et mariage avec Mme Fawkes. Ils étaient avec M. Woods, et Elliott avait alors expliqué qu’il confierait le cas de sa petite-fille à son ami Thomas Brownlow. En déroulant un peu le curiculum de son ami, il cherchait simplement à assurer le Maire que sa petit-fille serait entre de bonne main. M. Woods rit de bon coeur et expliqua que ce n’était rien d’avoir sa confiance, encore fallait-il avoir celle de Briar. C’était une chose beaucoup moins facile. La discussion dévia. Le Maire écoutait à peine Thomas parler de ses services donnés à l’orphelinat et glisser les deux trois petites choses qui aurait pu être améliorer à la demande de l’établissement alors qu’il lui avait posé des questions à ce propos. Il était très intéressé, mais autre chose occupait son esprit. Il ne cessait de regarder l’heure à sa montre. Il aboya après Edmund White, son neveu et assistant. Il lui fit un signe de tête vers le manoir. « Va voir s’il te plait » dit-il sur le ton de l’ordre et la voix légèrement inquiète. Le Lapin Blanc partit en quête de retrouver Briar. Aux dernière nouvelle elle se préparait après un réveil tardif et difficile. Anakin courrait dans le jardin avec d’autre enfant de son âge, légèrement plus grand. Ils jouaient au loup. L’un deux l’était et les autres devaient courir, aussi simplement que ça. Il y avait une bonne pour veiller sur eux et laisser les parents libres à discuter autour d’un bon verre de champagne.

La princesse de l’île fit alors enfin son arrivée. Coquette et pimpante, elle avait quand même la bouche en biais. Le réveil fut difficile et sa bonne humeur absente. Il lui fallait un verre. Elle attrapa le premier cocktail alcoolisée aux jus de fruits. C’étaient ceux surélevée d’une hibiscus en tissus. Une gorgée et son grand-père l’avait rejointe. Discrètement, il lui demandait si ça allait et elle opina du chef. Elle était fatiguée, mais elle ne voulait pas l’inquiéter. Elle s’arbora de son sourire d’apparat et bomba le torse. Le Maire lui tapota affectueusement le dos, puis elle alla saluer les inviter, à tour de rôle et échangeant quelques paroles. « Okay, elle est toute seule et donc plus vulnérable. Laisse pas échapper ta chance. Bon courage. » ricana Elliott avant de pousser gentiment Thomas en direction de Briar.

Cette dernière était un peu plus reculée sur le domaine, à l’ombre d’un énorme chêne ou était accrochée une balançoire. Sirotant déjà son deuxième verre, elle entendit son fils l’appelé. Il arrivait vers elle, les mains tendues et couverte de chocolat. Elle sursauta « Non ! non ! non ! Touche pas la robe de maman ! » l’arrêta t-elle d’une main sur le front et le gardant à distance avec un léger dégout comme s’il était couvert de boue. « Maman j’ai soif. » demanda t-il en se dégageant de la prise. « Mamans j’ai soif ! » répéta t-il aussitôt, n’ayant pas de réponse de sa mère. Elle lui fit signe de partir. « Va demander à tonton Ed » et le jeune homme tordit sa bouche déçu, puis parti gaiement chercher son jeune oncle. Elle le suivait du regard, pour être sûre qu’il le trouve. Elle n’était pas entièrement sans-coeur. En relevant la tête, elle vit Thomas et le jaugea avec dédain.

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Louis White-R.
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Mar 18 Avr - 21:41
Un brunch caviar et champagne
Thomas & Briar

Ce matin-là, j’avais passé beaucoup de temps à sélectionner avec soin ma tenue vestimentaire. Des heures à inspecter en détail chacun de mes costumes pour savoir lequel siérait le plus approprié à cette occasion très particulière. J’avais l’air d’un parfait idiot ! Ma petite Sofia me le faisait remarqué en pouffant de rire à chaque fois que je manquais d’attacher l’un des boutons de ma chemise. Terriblement nerveux, j’eus recours à l’assistance de ma fillette pour finir de me préparer. L’idée de ce brunch ne me réjouissait réellement pas ! Je n’avais jamais aimé ces rassemblements mondains qui n’étaient faits que d’hypocrisie et de faux-semblants. L’image était tout ce qui comptait pour ces personnes-là... Ce n’était certainement pas avec elles que je souhaitais passer mon seul véritable jour de congé de la semaine ! Pour moi cette journée était sacrée et je souhaitais pleinement me consacrer à mes proches. Une journée bricolage avec Sofia, une soirée de lecture avec mon père ou encore une virée entre potes avec Elliott… c'était tout ce que je souhaitais ! Ces sorties justifiaient pleinement les heures interminables que je passais à l’hôpital chaque semaine !

Je n’avais vraiment pas envie de m’y rendre ! Pourtant j’avais fini par accepter cette invitation au brunch sur l’île des fondateurs. Après tout, je ne pouvais pas refuser une requête qui m’avait été adressée par mon meilleur ami. Elliott avait tant insisté que j’avais fini par me résigner. C’est sans pour cette raison que je me sentais aussi nerveux. Je connaissais mon frère d'âme depuis des années maintenant ! Il ne faisait jamais rien sans avoir une idée derrière la tête. Pourquoi prenait-il la peine de me convier à un brunch familial du Maire alors que je n’avais rien à y faire ? J’étais bien résolu à le découvrir très vite ! Une fois apprêté, j’enlaçais ma petite fille dans mes bras pour lui souhaiter une bonne journée. Notre voisine la garderait pour la journée. Tout sourire, elle me souhaita bonne chance et me pria d’embrasser son oncle Ellie de sa part. Sans que je ne m’en aperçoive, elle avait glissé dans ma poche un petit lapin en peluche qui avait toujours fait office de porte-bonheur pour ma princesse. Un moyen somme toute touchant de m’encourager pour cette journée bien remplie.

Quelques heures plus tard, je me retrouvais dans la voiture d’Elliott. Après quelques instants d’un silence pesant, j’osais enfin interroger Elliott sur le but de cette expédition. « Allez dis-moi tout. Tu ne m’aurais pas invité sans avoir une idée bien précise derrière la tête ! Quel est le but de cette invitation ? » Je l’écoutais alors avec la plus grandes des attentions. Il avait promis au maire de s’occuper de sa petite-fille chérie ! Seulement ni l’un, ni l’autre ne semblait pouvoir s’apprécier. Je ne pus réprimer un sourire en entendant les paroles de mon ami. J’imaginais quel désarroi il pouvait ressentir face à l’une des rares femmes capables de lui résister. Je le laissais terminer son monologue tranquillement et pris la parole. Je lui lançais une légère pique caractéristique de notre relation "amour vache". « Tu penses que c’est de la jalousie ? Moi je dirais plutôt que c’est la seule femme clairvoyante qui ait un jour croiser ta route… la seule qui ait su voir clair dans ton jeu ! Pardon, c’était déplacé de ma part ! Je comprends ta situation. Tu ne peux pas te permettre de manquer à une parole faite au maire… Mais je t’avoue que j’hésite… Je ne vois franchement pas ce que je pourrais faire pour cette gamine pourrie gâtée ! » Elliott ne se découragea pourtant pas, me citant les différents avantages que pourrait m’apporter cette patiente. L’écoutant d’une oreille distraite, j’adressais cependant un regard noir à mon amant au moment où il osa évoquer la possibilité que je puisse la séduire. Au fond, c’était quoi son but ? Qu’elle s’allonge sur mon divan où que l’allonge sur mon lit ? Et tout ça pour quoi ? Pour que ça m’ouvre des portes… les portes de quoi ? J’avais déjà tout ce que je pouvais désirer !

Cependant, tout ce que je possédais aujourd’hui, je le devais à Elliott ! Jamais je n’aurais pu avoir ma place à l’hôpital sans son aide. Je ne pouvais refuser de rendre service à mon ami lorsque ce dernier avait besoin de moi. « Je t’avoue que ce qui m’intéresserait de savoir, ce sont les bénéfices que tu en tires toi ! Parce que franchement, son dossier ne représente aucun intérêt pour moi ! » Je marquais alors une pause avant de reprendre « Ecoute… je veux bien le faire, si tu estimes que c’est important pour toi ! En revanche, ne t’attends pas à ce que tisses des liens autres que thérapeute – patiente avec elle. Tu sais très bien ce que je pense des femmes… et de ce genre de femmes en particulier ! » Un soupir accompagna notre arrivée sur l’ilot des fondateurs lorsque qu’Elliott coupa le moteur. Maintenant que je savais pour quelle raison mon frère spirituel m’avait conduit jusqu’ici, j’avais encore moins l’envie de partager ce brunch. J’appréhendais ma première rencontre avec la famille Woods. Avant de descendre de voiture, je posais innocemment une main sur son bras et le regardais d’un air presque suppliant. « Ellie, s’il te plait, ne me lâche pas ! ».

Notre arrivée ne manqua pas d’attirer l’attention de tous. Fils de rien au milieu de la foule de personnalités les plus puissantes de l’île, j’essayais de m’effacer légèrement derrière Elliott. Mon ami eut cependant le bon goût de me présenter à tous les membres de la famille. Laissant ma peur de côté, j’apparaissais aussi avenant et charmant que possible. Mes peurs furent rapidement chassées et j’échangeais avec plaisirs quelques mots avec le père d’Elliott. S’il m’était difficile d’aborder des personnes inconnues, j’avais au moins l’avantage de pouvoir parler médecine avec lui. Incapable d’avaler quoique ce soit, je finis enfin par rencontrer le maire. C’était la première fois que je le rencontrais. Je le remerciais chaleureusement de me recevoir chez lui ! Je passais ensuite quelques minutes à l’observer. Cet homme possédait un charisme surprenant qui ne pouvait que subjuguer ses interlocuteurs. Homme chaleureux et avenant, il accueillit avec plaisir la proposition d’Elliott de me confier le cas de sa petite-fille. C’était la deuxième fois que j’entendais parler de Briar… je commençais à réaliser que ma mission serait des plus délicates. Après tout, si Elliott lui-même qui n’était pas toujours facile à vivre la trouvait pénible, c’était que son cas devait être perdu d’avance ! Après avoir échangé quelques mots sur l’orphelinat, le maire envoya son neveu chercher la tigresse de la maison.

C’est alors que je la vis pour la première fois ! Son apparence était Impeccable et elle faisait toute la fierté de sa famille. A première vue, la demoiselle pleine de charme ne semblait pas si dangereuse que cela. Pourtant, je savais mieux que quiconque qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences ! Son attitude calme n’était peut-être due qu’à son réveil. Qui sait si elle ne mordrait pas dès qu’elle aurait totalement reprit contact avec l’environnement qui l’entourait. La suivant du regard d’un air craintif, je fus brutalement sorti de mes pensées par la remarque d’Elliott… seule et vulnérable ?... La manière dont il me parlait à l’instant me faisait d’avantage penser à celle d’un officier sur le champ de bataille que d’un praticien. Mon capitaine avait donné ses ordres je ne pouvais plus qu’obéir ! Soupirant discrètement, je maudissais secrètement mon ami pour cette douloureuse épreuve qu’il me faisait subir. Je n’ajoutais rien et partis retrouver mon futur sujet de thérapie tout en resserrant mon emprise sur ma canne.

Je ne cessais alors de me demander comment je pourrais l’aborder ! Nous n’avions absolument rien en commun ! Nous n’étions pas issus du même milieu, nos préoccupations n’étaient certainement pas les mêmes… rien ne nous rapprochait ! Pourtant j’eus une lueur d’espoir en voyant l’adorable petit garçon s’approcher de sa mère. Mais en vain ! Dès les premières secondes, je compris que la jeune femme n’était pas vraiment en prise avec un fort instinct maternel. Comment l’aurait-elle pu alors que l’on connaissait parfaitement les circonstances de sa grossesse. Impossible dès lors de l’approcher en lui parlant de nos rejetons respectifs ! Je n’aimais pas cette situation ! J’étais très porté sur le bon déroulement d’une thérapie et se rencontrer dans un endroit aussi peu conventionnel que ce jardin ne pouvait que me mettre mal à l’aise. Ne sachant réellement que dire, je pris la peine de me présenter ! C’était un moyen pour moi de voir si elle serait respective ou non à mon appel. « Mademoiselle Woods… Pardonnez-moi mais je n’ai pas encore eu le plaisir de faire votre connaissance. Je me nomme Thomas Brownlow ! Je suis l’ami et l’associé de docteur Elliott Ravenswood que vous connaissez déjà me semble-t-il. Quelle magnifique réception ! Votre famille n’a décidemment pas son pareil pour accueillir ses invités . Mais ce genre de fêtes ne vous intéressent guère, je me trompe ? »

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Mer 19 Avr - 0:43

Awkward Moment - San Cisco

Thomas n’avait pas pu rester silencieux dans la voiture et montrer à son ami qu’il n’appréciait vraiment pas cette situation. Elliott n’en avait pas rajouté. Il avait haussé les épaules. « Comme tu veux, mais réfléchis-y. Je pourrais pas toujours te soutenir pour tous tes projets. D’avoir le bras long, ça aide. Je sais de quoi je parle. » et Tom lui avait demandé ce que lui y gagnait. « Rien, de pas faire faux-bon au Maire, c’est tout. Juste être bien vu. Je te demande ça comme un service. Aider sa pauvre petit-fille… Son exécrable petite fille » grogna t-il, finissant la discussion. Après ça,   ils arrivèrent au brunch où se trouvait et les familles fondatrices, leurs amis et quelques autres parents. Elliott avait présenté son ami à un maximum de personne avant de finir par discuter avec le Maire de Briar. Briar qui tarda à arriver, mais fit son entrée. La jeune-demoiselle s’attendait presque à ce qu’on applaudisse alors qu’elle débarquait dans le jardin. Tout le monde la jaugeait avec cet écoeurant regard peiné. Elle ne supportait pas ça. Si on l’embêtait pas pour se réveiller, ils l’auraient jamais remarquer.

Elle se traina au milieu des invités, puis avait longuement observé Thomas, entre chaque personne. Une nouvelle tête, ça ne lui avait pas échappé. Avant de se retrouver seule à l’ombre du chêne, elle était aller trottiné rapidement aux côtés de Moira. Histoire de papoter. Puis, il était venu à elle alors qu’elle regardait son fils s’échapper au milieu des gens, collant une ou deux mains sales sur un costard et un joli tailleur. Ca l’avait fait rire intérieurement. L’homme boitait et s’aidait de sa canne. Son ascension était longue et même si elle regarda son cousin soupirer en voyant Ani arriver à sa hauteur, elle eut tout le temps de jauger Thomas avec dédain. Elle ne le jugeait pas vraiment, elle se protégeait. Elle tournait son verre entre ses mains et finit par détourner le regard. Elle grimaça en voyant Elliott jouer les fiancé parfaits avec Moira. Les deux femmes savaient qu’il n’en était pas autant dans les coulisses. Enfin, c’était compliqué. C’était toujours un peu compliqué dès que vous aviez de l’argent. Vivre d’amour et d’eau fraiche, ce n’est pas une maxime qui existe dans leur monde. Ce ne sont que des foutaises.

L’homme l’interpella. Il était très correct, trop poli même et ça provoqua un rictus nerveux de la part de la rousse. Elle n’avait rien contre l’éducation, mais… Elle connaissait tout l’art de flatter sa proie pour mieux l’attraper. Elle savait pourquoi il venait lui parler. Ce n’était qu’un piège. « Bien sûr qu’on connait les Ravenswood, sinon je comprendrais pas pourquoi vous êtes là vous. » avait-elle commencé sèchement, en lui jetant qu’un bref regard. Elle était agacé, on pouvait le sentir à ce pieds qu’elle tapait rapidement sur le sol, et ses mains crispées sur le verre, son regard tout simplement fuyant. « Pour la réception, celle qui faut remercier, c’est Mme Fawkes. » et elle marqua une pause. Elle plantait enfin son regard émeraudes dans le sien. « Associé. Enfin plus précisément psychiatre, c’est bien ça ? Et neurologue. Han, mais quelle chance ! » exagéra t-elle son ton enthousiaste qu’on sentait l’ironie à plein nez. « Vous êtes un ange tombé du ciel ! Merci…. C’est plus que ce que… » laissa t-elle trainer avant de reprendre plus sur le ton de la colère : « mon grand-père ne pouvait espérer. Balivernes. Vous allez me lâcher avec ça ? Tu crois que je vois pas clair dans ton jeu. Il veut s’attirer les faveurs du Maire. Il peut pas le faire lui, il envoie la bleusaille. » le dévisagea t-elle de la tête aux pieds. « Moi on me demande ce que je veux ? Tu comptais faire quoi ? Etre gentil avec moi et me glisser l’air de rien que tu vas t’occuper de ma tête physiologiquement et psychologiquement ? Entre deux compliments, genre sur la réception et sur ma robe peut-être ? »

Elle finit son verre d’une traite. Est-ce qu’elle cherchait à l’écraser ? Oui. C’était un peu le but. Ah, on l’avait dit qu’elle s’était levée du mauvais pieds. Elle se sentait comme un animal piégé. Elle attaquait et elle ne s’arrêterait pas avant de s’assurer au moins un coup critique. « Je pense que mon grand-père s’inquiète beaucoup pour rien. C’est de sa faute à lui aussi. Pourquoi avoir accepter de vous prostituer ainsi ? » fut-elle sèche sur ses paroles, un sourire mauvais mais au fond d’elle, elle était blessée. Elle regarda Elliott puis M. Woods et ensuite Thomas. « C’est pour qui au final ? Pour eux, pour vous ou pour moi ? ». Qu’il se mette à fuir, tant mieux c’était bon débarras ! Elle le défiait du regard. La meilleur défense était encore d’attaquer. En réalité, la seule chose qui avait fait défaut à Thomas, c’est qu’elle avait discuté avec Moïra. Son amie lui avait dit comme ça, que Elliott allait confier son cas à son collègue. Briar avait rapidement fait le rapprochement. Il ferait tout pour s’obtenir les faveurs de son grand-père. Ca la rendait folle de le voir manipuler son monde en courbant l’échine avec tout le poids de l’hypocrisie sans jamais faillir. Il lui sortait par les yeux. Quand elle appris que cet ami était Psychiatre et Neurologue, elle en avait hurlé de rage des insultes à l’encontre d’Elliott. Elle était tellement en fureur que Moïra s’est sentie obligée de prendre la défense de son fiancé. Elle cherchait encore à savoir qui était le pire des deux, le Jedi ou le padawan ?

Elliott et Moira avaient vu ce qui se passait. Le regard de Briar, son expression et son débit de parole qui n’avait pas l’air rassurant, ils avaient deviné que ça n’était pas du tout passé. Le docteur ne disait plus rien, continuant de les observer, sans se cacher. Il se demandait bien ce que Thomas avait bien pu sortir pour l’énerver comme ça. Moira souriait rien qu’à en voir la tête de son fiancé. « Elle va me le dépecer vivant...
_Elle vient de se réveiller aussi. Tu devrais le savoir
 » lui répondit la demoiselle qui connaissait mieux son amie que quiconque sur cet île.

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Louis White-R.
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Jeu 20 Avr - 10:43
Un brunch caviar et champagne
Thomas & Briar

Entraîné bien malgré moi dans les plans de mon ami, je n’avais pu m’empêcher de lui faire part de mon agacement. J’avais toujours trouvé ces jeux de Cour profondément détestables. Lécher les bottes des gens pour obtenir leur faveur n’avait jamais été dans mes cordes. Je n’aimais pas tricher ; ni sur mes sentiments, ni sur mes ambitions ! Tout ce que je désirais, je le possédais déjà aujourd’hui ! Ce n’était en revanche pas le cas d’Elliott ! Je connaissais mon ami depuis longtemps. Je détestais cette impression écœurante de détachement en me faisant croire que j’avais le choix. En réalité, c’était loin d’être le cas ! A vrai dire, je n’osais penser à la réaction qu’il aurait eu si je m’étais clairement opposé à ce projet ! Mon approche de la jeune et exécrable petite-fille du maire, même si elle n’en avait pas l’air, n’était qu’un contract d’affaire qu’Elliott avait établi avec le Maire pour rester dans ses petits papiers. L’espace d’un instant, je me demandais même si le maire était le seul partenaire en affaire que mon associé tentait de séduire. J’avais fini par accepter dans un sourire crispé. Après tout, je ne pouvais pas me permettre de m’opposer à la volonté de mon frère d’âme auquel je devais tant ! En plus, cela pourrait constituer un défi personnel intéressant à relever! Et si ça ne marchait pas, j’aurais au moins eu le mérite d’essayer ! Avant de quitter la voiture, j’avais glissé en vitesse ces quelques paroles à mon ami. « Je veux bien essayer et je ferais tout mon possible pour l’aider ! Mais ne tiens pas l’affaire pour acquise… rien ne prouve que j’y parviendrais », Au fond de moi, je craignais plus que tout l’échec et les réprimandes d’Elliott qui s’en suivraient !

Le cœur battant, je m’étais approché de Briar en prenant tout mon temps. D’un air discret, je jugeais la jeune femme, espérant que ses attitudes puissent trahir ses pensées les plus profondes. Depuis quelques années, je savais comment les choses marchaient dans ce monde-là ! Fait de faux-semblants et de mensonges, cet univers ne se révélait véritablement qu’aux travers de la communication non verbale. L’identité et les points faibles des gens se révélait au travers de leur mimiques inévitables. Si le monde de la bourgeoisie avait une forte tendance à les corrompre, il ne les empêchait pas d’être des humains ! La plus belle preuve de ma théorie avait été les premières minutes de ma rencontre avec Briar. Alors que je m’attendais à échanger quelques simples banalités avec cette dernière, la jeune femme s’était montrée sèche, me faisant clairement comprendre que je n’avais rien à faire dans son univers. Jeune première dans ce monde impitoyable, elle n’avait clairement pas encore appris les « bonnes manières » de la bourgeoisie ! Même ces quelques politesses s’étaient révélées être très rapidement bancales. D’un certain côté, sa réaction me rassurait. Je savais dès lors que de mon côté, je pourrais également me révéler aussi sincère et honnête que possible. Je la laissais tenir son monologue sans l’interrompre. Ses mots laissaient transparaître bien plus d’elle que ce qu’elle aurait imaginé. Elle connaissait la raison de ma présence ! Personnellement, je doutais qu’elle ait pu le deviner instinctivement. Sa meilleure amie avait très certainement dû vendre la mèche ne simplifiant en rien ma tâche.

Elle se braquait, prétendant ne pas avoir besoin d’un psychiatre faux-jeton à ses côtés. Elle avait deviné que je ne jouais que les intermédiaires pour Elliott. Je souris alors intérieurement, comprenant soudainement que cette jeune femme était loin de n’être qu’une petite fille pourrie gâtée. La petite tigresse avait peut-être tout d'un jeune animal commençant à se faire les griffes et les crocs mais elle avait déjà bien compris les jeux qui se faisaient en coulisse. J’hochais alors délicatement la tête, ne reprenant mon discours qu’au moment où elle me demandait d’être plus clair sur mes intentions. « Je vous prie de me pardonner pour mon comportement, Mademoiselle Woods ! Vous avez parfaitement raison… pourquoi se le cacher plus longtemps ? Je suis effectivement venu ici à la demande d’Elliott et de votre grand-père pour vous aider… mais je vois bien que nous n’en avez aucunement besoin, n’est-ce pas ? » Je soupirais alors et gardais le silence durant quelques minutes. Je tentais de rassembler mes idées afin de délivrer un message aussi cohérent que possible. « Je suis navré… je vous dois des excuses parce que l’espace d’un instant, je vous ai très mal jugée ! Cela ne doit pas être facile pour vous, n’est-ce pas ? Vous voyez tout ce qui se passe autour de vous… toutes leurs manigances mesquines et leurs petits jeux vicieux… mais vous n’y avez aucune emprise. On ne vous considère bien souvent que comme la petite fille du maire, tout juste bonne à faire un bon mariage et ou un moyen de s’acheter une faveur du Maire ! Les personnes autour de vous prennent bien souvent les décisions à votre place. Après tout, pourquoi vous consulter ? Eux savent bien mieux que vous ce dont vous avez besoin. » Je me tournais alors vers elle, adoptant une attitude des plus sérieuses. « Vous êtes une femme intelligente et clairvoyante ! Je pense que vous êtes suffisamment mature pour prendre vos propres décisions ! C’est pourquoi, je ne vous forcerais pas la main ! Si vous estimez que vous n’avez pas besoin d’une épaule pour vous épancher, alors très bien j’accepterais votre décision ! »

Alors que je m’apprêtais à partir, j’écoutais Briar m’interroger sur la véritable raison de ma présence. N’étais-je que le pantin d’Elliott et du Maire ? Braquant alors mon regard vers Elliott, je ne manquais pas de sourire à l’adresse de mon ami d’un air affectueux. Lire son inquiétude dans son attitude, me faisait plaisir ! Mes yeux se posèrent également sur son père qui discutait au loin. Les paroles qu’Elliott avait prononcées pour le convaincre de m’engager ne cessaient de raisonner au fond de moi à chaque fois qu’un doute ou qu’un manque de confiance me prenait. Je me tournais alors vers Briar le sourire aux lèvres en me contentais d’hocher les épaules « Pour lui ! Une bonne partie de ce que je fais depuis des années… je le fais pour lui ! Et ce n’est pas ambition personnelle ou pour me faire bien voir, mais par amitié ! Car voyez-vous dans le monde d’où je viens, les gens attachent bien plus d’importance aux personnes qu'ils rencontrent qu’aux avantages qu’elles peuvent leur apporter ! Je regrette que nous n’ayons pas pu plus discuter vous et moi. Ce que j’ai cru voir en vous m’intrigue et me plait… J’aurais voulu en connaître plus sur vous, au-delà de toutes les promesses que j’ai pu faire à Elliott. Car voyez-vous malgré l’image de petit soumis que vous me prêtez, je n’apprécie pas du tout ses méthodes ! Vous méritez bien mieux que d’être traitée comme un simple objet de marchandage ! ».  J’avais alors la ferme attention de partie mais avant de le faire, je voulais lui donner un petit conseil « L’affection que l’on a pour les personnes que l’on aime peut nous conduire à commettre des erreurs, mademoiselle Woods ! Vous ne devriez pas juger trop durement votre grand-père ! S’il a pris cette décision c’est qu’il s’inquiète pour vous. Il ne savait sans doute pas comment vous parler, il avait peur d’être maladroit ! Il a donc fait appel à une personne extérieure qui pourrait trouver les mots justes et se montrer plus objective. Vous devriez être sincère avec lui ! Allez lui parler et exprimez clairement votre point de vue ! Soyez honnête, c’est tout ce qui compte. En ravanche, si vous avez besoin d’un conseil ou d'une oreille attentive, je serais toujours là et prêt à vous aider ! » Je me tournais alors vers les participants de la réception, poussant un soupir à fendre l’âme à l’idée de devoir à nouveau me prêter aux jeux de Cour si chers à ces bourgeois.

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Jeu 20 Avr - 12:29

Awkward Moment - San Cisco

Briar avait frappé fort. Dès les premières paroles, elle avait décidé qu’elle attaquerait avant de recevoir le premier coup. Il se pouvait qu’elle aille jusqu’aux poings. C’était assez rare, mais par contre qu’elle lui lance son verre, c’était déjà plus plausible. Elle en buvait quelques gorgées entre son discours et ceux que l’homme lui présenterait, pour éviter de tenter le diable. Elle aimerait ne pas créer de catastrophe en plein brunch devant sa famille et les amis de la famille. On connaissait déjà assez bien son fort caractère et ses colères, pas besoin de se donner en spectacle. Entre ça et ses évanouissements…

Elle n’y était pas allée avec le dos de la cuillère. Son regard était mauvais et hautain, sa voix sèche, les mots parfois un peu durs mais ça pouvait l’éloigner c’était un plus. Elle voulait voir aussi comment il se comporterait. Il y avait de ces jours où elle n’avait simplement pas envie de faire d’effort, ni même de politesse. Et encore moins pour un pouilleux de médecin. Il ne se laissa pas abattre ou presque. Thomas décida de lui répondre avec franchise et s’effaçait poliment, tel un gentleman. Briar remarqua que malgré sa petite-naissance, il avait de l’éducation. Or, ça ne faisait pas tout. Clairement, elle avait réagis comme une enfant et il essayait de la raisonner avec sa plus grande maturité.

Il avait commencé par dire qu’il voyait bien qu’il n’avait pas besoin d’aide. Briar avait haussé les épaules et finit son verre. Elle se disait qu’il faisait de la psychologie inversée et ça ne marcherait pas. Or, les autres paroles avaient presque réussi à la toucher. Oui, elle en souffrait, et elle se sentait seule. On lui disait quoi faire, comment faire, … Même pour sortir, c’était une vraie mission !  Toujours chaperonnée ou accompagnée. Elle se sentait seule, mais au final, elle ne l’était presque jamais. Thomas avait bien visé. Briar n’avait pas pondu un mot et regardait les gens dans le jardin, mais elle écoutait attentivement. Ou presque. Ce ne sont que des menteurs et des manipulateurs. Surtout ceux qui ont étudier la psychologie. C’est pas le mieux dans un monde de requin d’avoir officiellement l’art de manipuler les esprit. Pour qui tu te prends ? se retenait-elle à peine de soupirer après cette réflexion. Un long souffle, comme fatiguée et elle jouait avec son verre vide.

Briar s’était figée quand il parlait d’épaule pour s’épancher. Elle se retint de rire avec insolence. Elle resta calme et le jaugea, après avoir longuement observé son grand-père et ce qui serait plus ou moins son beau-frère quand on connaissait sa relation avec Moïra. Ayant grandies toutes les deux ensembles, elles étaient comme des soeurs. Elle lui demandait alors à qui ce traquenard apportait réellement. Etait-ce M. Woods, Elliott ou Thomas dans le fond ? Il répondit encore une fois sincèrement et avança que c’était Elliott le vil renard de l’histoire. Elle en était sûre. La rousse secoua la tête avec lassitude. Elle s’alluma alors une cigarette. C’était mal vu, mais elle s’en autorisait quelques unes devant sa famille. Sans quitter Elliott des yeux alors que Thomas continuait ses belles paroles, elle capta enfin son regard et lui signa des lèvres : « t’es mort… » et tout ce qu’elle obtient c’était un sourire mauvais de la part de l’homme.

Elle était à deux doigts de quitter son arbre pour venir incendier le génie Ravenswood comme elle savait si bien le faire. C’est alors qu’un mot dans les paroles du psychiatre l’alerta. Il parlait de son grand-père et elle l’écoutait plus attentivement. Elle baissait les yeux. « Attendez… J’aurais pas du vous parler comme ça. C’est à l’autre – celui que vous osez appeler ami – sur qui je devrais cracher mon venin... » se reprit-elle alors que son interlocuteur s’éloignait. Elle allait continuer mais... Pas le temps d’en dire plus, elle vit son fils se hissant sur la pointe des pieds devant une table pour attraper une coupe de Mimosa. « Merde ! » Il avait le verre dans les mains et le reniflait. Briar se précipita, arrivant vite à la hauteur de son fils. Elle lui arracha la coupe des mains, balançant du cocktail un peu sur l’herbe et la nappe, puis claqua violemment son verre vide sur la table. Anakin sursauta. Elle le houspilla et cherchait la baby-sitter attitrée. La pauvre jeune-femme légèrement plus vieille avait couru jusqu’à la rousse pour s’excuser. Briar lui hurla littéralement dessus. Elle s’acharnait si bien que son grand-père fut obligé d’intervenir. Il s’était placé devant sa petite fille et lui demandait avec autorité de se calmer. Elle ne fit que s’enflammer bien plus, lui reprochant qu’on se moquait bien de la sécurité de son fils et qu’après on osait lui faire des reproches. Un hystérique et M. Woods avait honte. « Arrête ton attitude ! » dit-il froidement en l’attrapant par les épaules. Briar se dégagea et explosa : « La faute à qui ? » et l’envie brulante de la gifler ou de lui faire une remarque animait le Maire. Or comme souvent, il préférait battre la retraite. Il n’insista pas. Tout le monde les regardaient. La nourrice était aux bords des larmes.

Ani était venu vers sa mère pour lui réclamer un câlin. Briar se sentait bête et idiote. Les regards, sa maladie, sa fatigue et son moral, elle avait les nerfs à vif. Elle le repoussa et accompagna son geste d’un: « oh tu m’emmerdes ! » avant de s’éloigner. Elle se rendait sur le bord de l’îlot. Le terrain descendait brusquement d’un côté, jusqu’à un étroit coin de sable. C’était comme une petite plage privée où on ne pouvait accueillir qu’à peine une poignée de personne. Il y avait un petit escalier de construit, tout en pierre, mais elle préférait de loin descendre par les roches. Elle avait déposée ses escarpins sur le terrain avant de descendre avec précaution. Vers le buffet, le Maire était resté interdit et se baissa pour venir prendre Anakin dans ses bras qui pleurait à chaude larme. Ses yeux croisèrent ceux de Thomas, son regard était inconsciemment implorant. Elliott l’avait présenté comme le dernier espoir et le vieil homme était désemparée avec la jeune Woods. Ce n’était pas que pour elle, c’était aussi pour son fils.

Briar était assise, les pieds sur le sable mouillée où venaient mourir les vagues. Ça la chatouillait entre les doigts de pieds quand le sable dansaient avec les mouvement de l’eau. Elle attrapait des petits cailloux ou encore des coquilles de crustacés pour les jetée dans l’eau avec colère.

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Jeu 20 Avr - 20:54
Un brunch caviar et champagne
Thomas & Briar

Tout au long de mon monologue, je n’avais pas quitté la jeune demoiselle des yeux. Je tenais à prendre note de chacune de ses réactions, espérant que mes mots pourraient la toucher d’une quelconque manière. En toute sincérité, je m’étais exprimer exposant mon ressentis sur son mal-être. L’opération était terriblement risquée ! Après tout, j’avais deviné que Briar était à deux doigts de me balancer son verre à la figure seulement quelques instants auparavant. Tout le monde n’appréciait guère mes analyses, aussi justes soient-elles ! Il est si difficile pour les personnes de laisser un inconnu entrer à l’intérieur de leur tête et disséquer chacune de leurs pensées. Cela représentait une véritable épreuve lorsque l’on n’avait pas été invité à le faire. Pourtant, elle ne réagit pas avec violence. Elle ne répliqua même pas, semblant même prêter une attention respectueuse à mes propos. Je compris dès lors que j’avais misé juste et je laissais apparaître un petit sourire de victoire aux coins de mes lèvres ! C’était une petite victoire comme une autre et je me réjouis à l’idée d’avoir su gagner des points dans cette joute oratoire.

Mon attitude était clairement plus adulte que celle de mon interlocutrice ! Elle était le fruit d’une plus grande expérience de vie et de ma lutte acharnée pour prouver que je méritais ma place aux côtés des plus grands. Il était clair que Briar n’était pas aussi douée que moi. Perdue entre ses sentiments chaotiques et son besoin constant de se sentir protégée, elle avait débité des paroles maladroites qui au fond n’avaient pas réussis à faire mouche ! Pourtant, une chose en moi me disait qu’elle pouvait faire bien mieux que cela ! Mes propos n’avaient pour but que de la motiver… j’avais su voir en elle son intelligence, c’était à son tour de me prouver que je ne me trompais pas ! Lui témoignant mon soutien, je finis par lui avouer la Vérité. Elliott était derrière tout cela ! Je n’avais aucune honte à le dire… après tout tous les deux protagonistes se détestaient déjà cordialement ! Que représentait au fond un acte supplémentaire de manipulation à ajouter à sa longue liste des raisons pour lesquelles elle le détestait ? Rien du tout ! Le regard suffisant d’Elliott confirma mon hypothèse. Mon ami ne semblait pas éprouver la moindre rancœur à mon égard pour avoir osé lui faire part de ses manigances. Avait-il subtilement compris où mes paroles devaient me mener, moi ? En me montrant sincère avec Briar, en lui démontrant que j’étais dans son camps à elle, cela ne pouvait que me faire marquer des points auprès de la demoiselle ! Elle ne s’en sentirait que plus rassurée et finirait bien par baisser sa garde… Ce serait pour moi le moment de véritablement agir !

Mon plan marcha à la perfection ! Quelques instants après lui avoir parler d’Elliott, je m’apprêtais à rejoindre mon frère spirituel. Elle m’interpella alors, arrêtant subitement ma course. Effaçant un léger rictus satisfait du coin de mes lèvres, je me tournais vers elle. Je la jaugeais alors avec la plus grande des attentions. Je souris sincèrement au moment où Briar admit que mon ami aurait dû être la seule victime de ses piques empoisonnées. J’aurais souhaité entendre la suite de son discours mais un évènement imprévu l’empêcha de le poursuivre. Son adorable petit garçon s’était glissé vers le buffet et tentait de récupérer un verre d’alcool. L'instinct maternel de Briar s’éveillait alors subitement. Sans attendre une seconde, elle se précipita vers son fils pour saisir l’inconvenant breuvage. Enervée, elle pestait contre la pauvre nourrice de son rejeton qui acceptait ses reproches sans oser contredire son employeuse. L’attitude de Briar avait attiré l’attention de tous si bien que son grand-père ne put qu’intervenir. Les mots cruels qu’ils échangèrent confirma mon hypothèse concernant les problèmes de communication dans la famille Woods. Je compris dès lors à quel point le Maire avait besoin de moi pour améliorer leurs relations et prendre soin de sa famille.

La pauvre Briar était devenue la proie des regards accusateurs et bien cruels du reste de l’assistance. Ne pouvant plus le supporter, elle rejeta violemment son petit garçon qui espérait pouvoir se faire pardonner avec un adorable câlin. Elle s’enfuit alors laissant sa pauvre famille derrière elle, désespérée par l’attitude de cette trop jeune mère. L’espace d’un instant, mon regard croisa celui d’Elliott. A cet instant, j’aurais tellement voulu revenir aux côtés de mon meilleur ami. Cette situation me mettait vraiment mal à l’aise et je ne voulais plus qu’une chose… profiter du départ de Briar pour pouvoir m’y soustraire. Après tout j’ai fait mon travail… elle ne veut pas de mon aide, je ne vais pas la forcer ! Bon débarras ! Cependant, ma résolution fondit bien vite lorsque le regard cristallin du vieil homme se posa sur moi… un regard suppliant et désireux de me voir devenir le héros du jour. Sans vouloir l’admettre, les pleurs du pauvre petit garçon me fendirent le cœur. Et ouais trop bon, trop con ! Je l’ai toujours été… pourquoi ça s’arrêterait maintenant ? Ne prenant pas même la peine de cacher un profond soupir de lassitude, je levais les yeux au ciel et me détournais des spectateurs non sans avoir lancer des paroles bien senties et de circonstances « Oh et puis merde… »

Mon premier soupir de lassitude fit bientôt place à un second emplis de désespoir lorsque je découvris la cachette de la princesse. Bien nichée au fond d’une falaise se trouvait une petite plage privée qui abritait à présent la solitude de la jeune femme désespérée. Je maudissais intérieurement la petite-fille du maire. Croyait-elle réellement que je n’avais que cela à faire ? Descendre des escaliers si étroits représenteraient un véritable défi pour mon handicap. « Si elle me fait descendre pour rien… je jure que la noie dans la mer ! » Ma descente fût très longue et chacun de mes pas une véritable torture. Une main appuyée sur ma canne et l’autre s’agrippant à la barrière, je maudissais secrètement chacune de ses satanées marches d’escaliers. Dix minutes plus tard, mon cauchemar fut enfin terminé. Désireux plus que tout de me reposer, l’instabilité de ma jambe ne me permettant pas marcher sur le sable, je m’assis sur la dernière marche. Très gentiment, je m’inquiétais pour la jeune femme. « Mademoiselle Woods, est-ce que tout va bien ? » Je me trouvais partagé entre mon envie de profiter de cette situation pour mieux l’amadouer et mon désir sincère de lui tendre la main et de lui apporter mon aide. Ce pouvait-il que mes années passées à côtoyer la bourgeoisie ait fini par prendre le dessus sur mon cœur de velours ? Peut-être un peu oui… mais cela ne m’empêcherait nullement de lui apporter un soutien sincère et une oreille attentive. Conservant un silence de mort, je la regardais pensif jeter des cailloux et des coquilles dans la mer. Respectant son intimité, je ne souhaitais en rien lui forcer la main. Le choix de la parole lui appartenait à présent !  

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Jeu 20 Avr - 23:33

Awkward Moment - San Cisco

Briar était peut-être occupée à rejetée toute sa rancoeurs, sa colère, sa frustration et sa honte via des objets qui s’écraserait dans les vagues. Cailloux, coquillage, même un pauvre crabe qui faisait son petit bout de chemin sur le sable afin de trouver un peu de nourriture. Elle se disait qu’elle avait oublier d’emporter un verre avec elle, histoire de noyer son chagrin. Si elle ne se concentrait pas sur le bruit des vagues, elle pouvait entendre encore les pleurs de son fils. Elle le reconnaitrait entre mille. D’un autre côté, elle est la seule à les entendre aussi souvent. Personne autre qu’une mère ne les entendait plus. Elle avait entendu quelqu’un arrivait. Elle ne s’était pas retournée. Elle s’était lassé de jeter des choses et laissait simplement la vagues inondée sa main à la manucure parfaite, puis l’eau se retirer vers la mer comme une caresse. Elle entrainait la chaine de sureté de son bracelet lui chatouiller la paume de la main.

Elle se demandait si c’était son grand-père vu le temps que la personne prenait à la rejoindre. Ca arrivait souvent qu’il vienne la voir rapidement après, pris de remord et venait la serrer tendrement dans ses bras. Ou alors ça pouvait être Louis, préparant déjà ses paroles assassine à chacune des marches qu’il descendait. Puis plus aucun pas. Briar avait les jambes relevée. Sa joue reposait sur l’un des genoux et elle regardait l’eau aller et venir dans le creux de sa main. A l’opposé des escaliers, forcément. Soudain, une voix l’interpella mais ce n’était pas celle de M. Woods, ni de Louis. Elle fronça les sourcils et se redressa pour pouvoir se retourner. Elle aurait pur rouler des yeux et soupirer. Elle en avait envie, mais elle sourit. « Vous êtes encore là ? Je me serais trompée sur vous… ». Elle s’allongea dans le sable, les mains derrières la tête. Ses jambes étaient en grande partie découverte, mais elle n’était pas si pudique et elle avait un corps dont elle pouvait être fière. Puis ici, franchement, elle aurait pu être en maillot de bain. « C’était pourtant clair que si je vous ai parlé de cette façon, c’était autant pour l’autre Ravenswood, mais aussi pour vous faire comprendre de partir. »

Il y avait un petit soleil et elle avait fermé les yeux, car aussi peu chaleureux il était, il était fort éblouissant. « Et vous êtes encore là… Je me suis trompé sur votre compte. » répétait-elle après avoir laissé un très court silence consacré à la réflexion. Elle se releva brusquement et s’approcha de Thomas. Elle s’assit sur un rocher proche des escaliers. Son regard se portait sur les vagues. « Je ne sais pas pourquoi le traitement fait plus trop d’effet. Je sais pas pourquoi non plus ça s’aggrave, alors qu’à une période c’était bien. Tout se passait très bien pourtant avec le Dr. Obel. Je comprends pas. On avait fait l’hypothèse que c’était peut-être mon moral qui jouait... » commençait-elle à lui expliquer vaguement ce qui n’allait pas avec sa narcolepsie. Elle vint mordiller l’ongle de son pouce, pensive. « En fait… » reprit-elle en faisant une nouvelle pause. « J’ai peur de découvrir que ma vie sera encore plus un calvaire. Et si ça ça s’aggravait et qu’on ne pouvait rien y faire ? C’est pour ça que j’ai pas envie qu’on m’ausculte et me fasse faire une nouvelle batterie de test. »

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Ven 21 Avr - 11:46
Un brunch caviar et champagne
Thomas & Briar

Descendant les escaliers très lentement, j’eus tout le loisir d’observer la rouquine jeter dans la mer tous les objets qui se trouvaient à sa portée. Des sentiments de colère et de honte devaient très certainement habités son cœur et son esprit en cet instant. Son malaise avait dû être immense alors que son grand-père l’avait grondée et que tous les invités avaient les yeux braqués sur elle. Pourtant, elle n’avait fait de mal à personne ! Sa réaction bien qu’exagérée n’était au fond que celle d’une mère fâchée contre le comportement de son rejeton et l’inattention de sa nourrice. Un comportement bien légitime en somme. Pourtant, les personnes autour d’elle n’avaient pu que la juger très sévèrement et injustement. Bien sûr, leur rancœur n’était sans doute pas dû qu’à cet évènement. Tous la connaissaient depuis longtemps… elle et son caractère exécrable ! Ils savaient bien plus de choses sur elle que moi, qui ne pouvais me baser que sur des on-dit pour la juger. C’était sans doute mieux ainsi ! J’étais une des rares personnes présentes à pouvoir faire preuve d’objectivité à son égard. La seule chose que j’avais pu tirer de son comportement, c’était l’image d’une jeune femme blessée dans son orgueil. J’avais pu alors percevoir dans sa fuite toute l’émotivité et sa sensibilité qu’elle avait appris à feindre en public. La tigresse s’était alors brusquement changée en un chaton d’une innocence désarmante !

Une fois arrivé sur place, je m’étais assis, fatigué par l’effort et par le fait d’être resté debout durant si longtemps. C’était un problème récurrent avec ma jambe. Après une heure à clopiner partout, je devais m’asseoir. C’était assez gênant en un sens ! Il fallait sans cesse que je fasse attention aux lieux où je me baladais ne pouvant marcher que sur des surfaces planes et rigides. Impossible pour moi d’effectuer de longues balades ou de courir. Cela devenait une contrainte aussi bien pour moi que pour mes proches. Je ne pouvais pas suivre ma petite Sofia lorsqu’il lui prenait des envies d’escalader des murs ou de marcher de pierres en pierres sur les bords de la mer. Je devais planifier à l’avance mes promenades avec mon père ou Elliott pour m’assurer que les chemins empruntés me conviendraient. Il était impossible pour moi de sortir des sentiers battus. D’une certaine manière, je pouvais comprendre la jeune Briar. Souffrir d’une maladie ou d’un handicap qui nous limitait dans la vie de tous les jours n’était pas évident. On pouvait parfois se sentir minable et culpabiliser de contraindre notre entourage à s’adapter à notre rythme de vie et nos capacités. Même si ces derniers le faisaient de bon cœur, on pouvait craindre qu’ils finissent par nous délaisser pour se débarrasser d’un fardeau trop lourd pour leurs épaules. Le fait de ne pas pouvoir profiter de la vie autant que l’on pourrait le souhaiter pouvait également nous rendre irascibles lorsque l’on ne parvenait pas à communiquer clairement notre ressenti et nos émotions. Était-ce cela qui animait la rouquine en cet instant ?

M’intéressant à elle, je l’avais interrogé sur son était d’esprit de l’instant. C’était un moyen pour moi de prendre la température et m’assurer de pouvoir établir un dialogue avec cette dernière. Pour toute réponse, elle s’était tournée vers moi le sourire aux lèvres. Elle semblait étonnée et avouait avoir pu se tromper sur mon compte. Était-elle véritablement sincère ? N’était-ce qu’une simple pique lancée à mon encontre en référence aux paroles que je lui avais auparavant adressées ? Je préférais alors garder le silence, attendant peut-être un nouveau signe de sa part pour me faire une idée plus précise de ses sentiments. Je la regardais alors s’allonger dans le sable, laissant alors apparaître une partie de ses jambes dénudées.

Durant quelques instants, je l’observais pensif, les mots d’Elliott raisonnant alors dans ma tête « Tu l’as déjà vu ? Elle est jolie en plus. Qui sait si… ». Un sourire apparut alors sur mes lèvres. Je ne pouvais nier qu’elle possédait un certain charme. Elle était aussi belle qu’une rose qui ne pouvait s’empêcher de nous piquer dès qu’on l’approchait d’un peu trop près. A croire que beauté rimait bien trop souvent avec cruauté ! Elle devait nourrir les fantasmes de bien des hommes… mais ce n’était pas mon cas ! Aussi délicieuse pouvait-elle sembler, son corps ne provoquait chez moi nul désir. D’ailleurs aucune femme n’y était jamais parvenue ! Je me moquais bien des belles qui se succédaient dans mon lit ! Elles n’étaient pour moi que des couvertures, des alibis pour cacher mes inclinations sexuelles et ma liaison avec mon meilleur ami. Un désir de paraître au bras d’une belle créature tout en passant inaperçu aux yeux d’une foule de badauds superficielle et intolérante. Un soir amoureuses transies entre mes bras, le lendemain maîtresses délaissées dans les rues de notre île… Qu’avais-je à y faire ? Elles ne représentaient rien pour moi ! Je ne pouvais traiter de cette manière la petite-fille du maire. Qui sait quels effets pourraient avoir les foudres vengeresses du maire ? Je ne m’inquiétais pas uniquement pour moi mais également pour Elliott !

Sortant subitement de mes pensées, je l’écoutais me parler impassible. Elle ne voulait pas de ma présence à ses côtés. J’aurais pu m’en douter mais je refusais d’y apporter une quelconque réponse. Ma mission c’était de l’approcher et de la mettre en confiance afin qu’elle devienne ma patiente. Il était d’autant plus facile de le faire loin des invités ! Elle s’épancherait plus facilement dans ce coin perdu de l’île des fondateurs. De plus, après les efforts que j’avais dû faire pour la rejoindre, il était hors de question pour moi de remonter si rapidement. Mais ça bien sûr, j’évitais de le lui faire savoir. Ce n’était pas digne d’un gentleman ! Toujours en silence, je la regardais s’asseoir à quelques pas de moi. Tel que je l’avais espéré, Briar s’ouvrit à moi telle une fleur ! Confiante, elle me parla des problèmes qu’elle rencontrait avec sa narcolepsie. Je ne connaissais encore rien de son dossier, il était donc difficile pour moi de comprendre réellement son problème. Il faudrait reprendre depuis le début mais en attendant je me contentais de l’écouter avec beaucoup de patience. Le traitement qu’elle prenait ne faisait plus d’effet. Elle se faisait beaucoup de soucis pour la suite. Son état s’aggravait et elle craignait qu’on ne puisse plus rien faire pour elle.

Après son monologue, je me tournais vers elle et lui souriait avec compassion. « Je suis vraiment navrée pour vous, Mademoiselle Woods ! Mais je… enfin pardonnez-moi mais j’ignore encore tout de votre dossier. Elliott m’a vaguement parlé que vous souffriez de narcolepsie mais je n’ai pas eu le dossier entre mes mains. Je voudrais que vous m’en disiez un peu plus sur cette dernière. Depuis combien de temps souffrez-vous de narcolepsie ? Combien d’heures dormez-vous sur une journée ? Vous m’aviez dit être suivie par mon collègue, le Dr Obel. Depuis combien de temps vous suit-il ? Quel est le traitement qu’ils vous a recommandé ? Quelle dose prenez-vous par jour ? Que voulez-dire vous dire exactement par votre maladie s’est aggravée ? Quels sont les symptômes qui vous permettent de l’affirmer ? » Cela faisait beaucoup de questions posées. Je m’en rendais bien compte. C’est pourquoi, j’effectuais une pause à chaque réponse. Laissant à la rouquine tout le temps dont elle avait besoin pour répondre. Je la laissais également libre de répondre ou non à mes interrogations.
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Dim 23 Avr - 11:14

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Elle s’était rapprochée de Thomas. Ses pieds étaient humides et se couvraient de sable à chacun de ses pas. Avec une grâce naturelle, elle vint trouver une place sur un énorme rocher qui se trouvait proche des marche où était assit le médecin. Les jambes toujours relevée, elle regardait en direction de l’océan. Elle avait commencé à se confier, expliquer ce qui n’allait pas au jeune-homme. Elle était un peu vague dans son discours, mais cette histoire d’endormissement plus fréquent et violent était pris dans un sacré noeud d’autre problème. L’histoire était alors un peu mystérieuse et incomplète surtout. En docteur qui se respecte, Thomas lui posa quelques questions pour en savoir un peu plus, lui expliquant qu’il ne savait encore rien de son dossier. A ces mots, Briar avait roulé des yeux. Je suis un dossier. Lui c’est sûr, la lèche il sait pas faire.

Elle lui avait répondu vaguement, une nouvelle fois vaguement. C’est que ça trainait depuis déjà un mois. Un mois où elle se rendait presque une fois par semaine à l’hôpital. Dernièrement c’était deux fois, car elle s’était blessée après une chute du à un endormissement précipité. Et il y a une semaine, elle avait aussi fait mal à son fils, le tenant dans les bras au moment où elle eut une crise. Elle lui expliquait donc que sa maladie, elle avait l’impression de l’avoir depuis toujours. Elle ne saurait le dire. Le Dr. Obel la suivait depuis le début. Elle lui indiqua alors les doses de ses médicaments qu’elle connaissait par coeur. Beaucoup d’excitant et des cachet pour tempérer les humeurs, dont certain pour dépression, glissés là l’air de rien. Elle n’a jamais voulu parler de son histoire de viol. Elle du expliquer cet événement à Louis, parce qu’il fallait qu’elle en parle. Elle lui avait tout balancé, ce qu’elle avait sur le coeur, puis aux autorités. Son grand-père l’avait appris de l’inspecteur. Pour ses soucis, c’était qu’ils étaient plus fréquent et surtout plus rapide. Il lui arrivait il fut un temps de pouvoir se retenir, mais là c’était impossible. La discussion avait facilement duré un quart d’heure. « Enfin, vous aurez qu’à lire mon dossier. Ce sera sûrement plus simple et complet » avait-elle finit avec une petite touche de reproche.

Elle laissa un silence, pensive. Les vagues tempéraient son rythme cardiaque. Elle vit une ombre se dessiner du haut du terrain sur le sable. Elle se retourna et vit son fils avec une petite bouille penaude. Un sourire discret et elle lui fit signe de descendre. Ani dévala les marches comme un fou. Briar lui grogna d’y aller doucement et grogna encore une fois lorsqu’il sauta sur elle de tout son poids. « Mais doucement avec maman aussi… » pesta t-elle après avoir encaissé le coup et s’être retenu de ne pas le repousser encore sèchement. L’enfant l’enlaçait avec affection. Elle lui frottait tendrement le dos et posa un regard qui en disait long dans celui de Thomas, avant de se dérober pour regarder la cane de l’homme qui reposait sur les marches. Elle n’avait pas envie qu’on parle de ce qu’elle avait tout contre elle. « Vous n’aurez qu’à m’appeler. Il y a mon numéro personnel dans le dossier. Pour voir pour une entrevue plus pro... Je veux bien essayer. »

Elle aimait sentir le tout petit corps de son fils la serrer contre lui. Quand il faisait ça, elle se sentait forte et prête à tout affronter, mais elle se gardait bien de le dire. C’était entre elle et son fils. L’enfant s’était retourné pour regarder l’homme et il fronça les sourcils avant de se cacher le visage dans le gilet de sa mère. Anakin avait un sacré caractère et était assez sauvage avec les inconnus.

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Dim 23 Avr - 14:02
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Thomas & Briar

Cette prise de contact qui avait pourtant très mal commencé prenait une tournure des plus agréables. Mon discours et mes analyses m’avait permis de m’attirer les bonnes grâce de la demoiselle. Mon art de la persuasion avait fait son œuvre et j’étais ravi de constater que je n’avais rien perdu de ma verve naturelle. Enfin presque… Mes premières remarques concernant ma prise en main du dossier ne semblaient pas être du goût de la demoiselle. Je n’avais alors pas pu m’empêcher de m’excuser, songeant que Briar m’en voulait de l’avoir approchée sans savoir exactement de quoi son cas en retournait. Il est certain que cela manquait cruellement de professionnalisme mais j’avais totalement été pris au dépourvu. Au fond, était-ce ma faute à moi ? Mis à part la haine qu’il ressentait à son égard, mon associé avait été très avare en informations !

Heureusement cette petite maladresse fut rapidement oubliée. Mon instinct de psychiatre reprenant le dessus, je lui posais différentes questions afin d’en connaître plus sur elle et sur sa maladie. Un questionnement bien légitime en somme puisque de manière inconsciente ou non nous posions déjà les bases d’une relation de confiance thérapeute-patiente. Jamais je n’aurais pensé que cette femme qui restais tant sur la défensive s’ouvrirait aussi facilement ! Un sourire encourageant aux lèvres, je l’écoutais avec une grande attention. Je dressais ainsi intérieurement l’esquisse de la pathologie de ma patiente. En l’écoutant parler, je réalisais à quel point sa narcolepsie représentait un obstacle quotidien pour elle. Elle ne connaissait pas une journée de tranquillité et représentait un danger aussi bien pour elle que pour son entourage. Dans ces circonstances, il n’était naturel qu'elle so montre irascible envers son entourage. La prise de médicament contre la dépression n’était pas non plus surprenante. Elle devait être prise en main rapidement ! Un changement de traitement médical, une approche psychiatrique différente ou encore un coaching quotidien… tout pouvait et devait être envisagé. Je ne remettais bien sûr pas en cause les compétences de mon collègue, le Dr Obel, qui jusqu’à présent avait réalisé un travail fantastique avec la petite-fille du maire. Cependant, nous ne partagions pas tous les mêmes méthodes et un changement même minime dans l’aide médicale qu’elle recevait pouvait apporter d’énormes effets positifs ! Briar finit sa phrase en me recommandant de voir directement son dossier. « Je ne manquerais pas de le faire, Mademoiselle Woods ! Je contacterais au plus vite le Dr Obel afin de me renseigner sur vous. » annonçais-je en hochant la tête.

C’est alors qu’un invité-surprise se joint à nous ! Le jeune Anakin, sans doute très inquiet pour sa Maman, avait accouru pour la retrouver. Briar adopta alors une attitude bien plus posée, invitant même son rejeton à recevoir cette étreinte qu’il espérait depuis un petit moment. Le garçonnet ne se fit pas prier et se précipita vers sa mère, tout heureux qu’il était de ne plus la voir fâchée contre lui. Cette scène me toucha profondément ! Je voyais dans ce spectacle toute la tendresse qu’ils avaient l’un pour l’autre. J’avais bon espoir de voir le petit Anakin devenir la principale source d’énergie et de motivation de sa mère. Etant père moi-même, je savais à quel point un enfant pouvait changer notre manière d'être et d’appréhender la vie. Sortant quelque peu de mes pensées, j’écoutais avec une joie immense Briar me donner enfin son accord. « Je vous remercie pour votre confiance, Mademoiselle Woods ! Je vous promets que je ferais tout pour vous venir en aide. Vous le méritez aussi bien pour vous que pour votre famille. » Dis-je en adressant un sourire léger au petit Anakin qui tout timide cacha son visage « Bien… et si nous remontions vers votre manoir ? Je vous avoue que je me sentirais plus rassuré de vous savoir là-bas. S’il vous arrivait quoi que soit, je ne serais malheureusement pas en mesure de vous ramener ! » J’avais adressé ces mots en tapotant de la main ma jambe paralysée.

Je me relevais alors non sans trop grande difficulté prenant appui sur ma canne, prêt à faire marche arrière. La perspective d’escalader ces maudits escaliers que je venais à peine de descendre ne m’enchantait guère ! Cependant, tout comme je l’avais dit à Briar, je craignais de rester ici trop longtemps. Bien sûr, il y avait suffisamment de personnes capables de s’occuper d’elle en cas de problème. Cependant, je n’aimais pas admettre ma faiblesse et je ne désirais en aucun cas m’exposer à mon tour à leurs regards accusateurs. Avant de remonter la pente, je poussais un léger soupir de lassitude « Montez devant moi avec votre fils. Je vous ralentirais beaucoup trop ! » Une fois ces paroles prononcées, je me mis à escalader la pente. Il me fallut quelques minutes pour rejoindre les invités. Dès mon arrivée, je m’approchais directement du maire. Tout en lui souriant, je m’adressais alors à ce dernier « Monsieur le Maire, tout est arrangé. Nous allons convenir d’un premier rendez-vous avec votre petite-fille dans les semaines qui viennent ! Nous verrons si cela lui conviendra ! Je ne vous promets rien mais je ferais tout pour lui venir en aide » J’avais prononcés ces mots suffisamment forts pour qu’Elliott puisse également les entendre. Un sourire victorieux aux lèvres, je bombais légèrement le torse et me rapprocha de lui tout en glissant à l'oreille. « Allez ! Avoue… c’est qui le meilleur ? » Poussant un léger éclat de rire, je reprenais ma place auprès de mon meilleur ami que je n'avais plus l'intention de quitter pour le reste du brunch.    
acidbrain


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Mar 25 Avr - 7:06

Awkward Moment - San Cisco

Briar avait été sur la défensive au début, mais là elle parlait facilement. Elle était un peu plus réveillée, puis ce n’était pas pareil. Côtoyer des professionnels pour sa gestions du sommeil, elle avait l’habitude. Elle avait aussi compris que le pauvre homme était simplement esclaves des attentes des grands noms Ravenswood et Woods. Ils étaient de la même trempe au final, Elliott et elle. Donc, elle faisait un effort pour ce pauvre homme qui essayait de se faire simplement une place dans ce monde de requin qu’était le leur. Elle ne le connaissait pas et pensait bêtement qu’il essayait de bien se faire voir et de gagner des points. C’était tout à son honneur. Ani y était aussi pour quelque chose, à venir lui quémander et donner de la tendresse comme ça, elle s’était montrée beaucoup plus douce déjà.

Ils avaient alors discuté de sa maladie et il y avait trop de chose à chercher dans ses souvenirs et qu’elle n’avait pas vraiment envie d’en parler comme ça et ce depuis le début. C’était comme ramasser la chaine du boulet qu’elle trainait et tentait de ramener plus prêt d’elle dans le vain espoir que ça tiendras quelques jours avant qu’elle n’est déjà plus de mou sur la chaine. En échangeant avec le médecin qui la traitait comme une patiente et non la fille Woods, même si un peu dans la tournure gonflantes de ses paroles, elle était presque prête à lui faire confiance. Enfin, de lui confier sa maladie. Elle lui dit alors qu’il y avait son numéro dans le dossier et lui confiait qu’elle voulait bien essayer. En gros, c’était un accord pour continuer officiellement la prise en charge. Elle acceptait qu’il essaie de l’aider. Un cobaye d’expérience, encore. Il avait l’air ravi. Briar le jaugea un peu dépité, se demandant s’il la lustrait parce que c’était comme ça qu’on devait la traiter, ou s’il était vraiment content qu’elle ait tout simplement accepté. Elle n’en savait rien.

Thomas lui avait alors partagé son inquiétude de rester si loin de la foule dans un endroit peu pratique si jamais quelque chose lui arrivait. Il insista en marquant qu’il ne serait pas de la meilleure aide vu son état. Briar sourit. « Vous inquiétez pas. » dit-elle avant de taper le dos de son fils. « Qu’est-ce qu’on fait si maman elle fait dodo pas dans son lit ou le canapé ?
_Je cours chercher tonton Louiiiiiis ! 
_Ou ?
_… Papiiiii ! ». Briar sourit à son fils et lui frotta la tête avec affection. Malgré tout, elle suivit son conseil. Il avait raison. Ne serai-ce que parce qu’elle ne le connaissait pas et qu’il y avait son fils. Anakin se leva lorsqu’il sentit sa mère bouger et lui tapoter les cuisses.

Il sauta dans la sable et fit un « rhom » en sortant les griffes tel un loup se jetant sur un petit cochon. Puis il courut un temps avant de revenir vers sa mère qui marchait derrière Thomas. Ce dernier les invita à les dépasser, mais déjà Ani grimpait les rochers, très agile et confiant de son corps. Et si Briar le laissait faire sans prendre la peine de le regarder, c’est bien parce qu’elle le savait. Puis, elle avait été pareille jeune que ce soit à Riorim ou Darkwood. Briar lui passa alors devant sans avoir prit le temps de regarder sa canne et sa jambe.

Elle s’était directement rendue auprès de son grand-père pour lui en parler. Il la serra dans ses bras, heureux. L’atmosphère était déjà bien détendue. Elliott avait content lui aussi des bonnes nouvelles et accorda un sourire entendu à Thomas. Le brunch se finit sur une très bonne ambiance.

acidbrain


Louis White-R.
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