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A nos si doux souvenirs d'enfance ! (Liz et Thomas)

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Sam 22 Avr - 21:54
A nos si doux souvenirs d'enfance !
Thomas & Liz

C’était une superbe matinée de printemps ! Le soleil, bien que peu généreux sur cette île, nous accordait quelques-uns de ces plus magnifiques rayons. Une aubaine pour ce jour de congé dont je comptais bien profiter avec ma merveilleuse petite fille Sofia. Fort de son tempérament énergique, mon feu-follet ne s’était pas faites prier. Dès les premières heures de la journée, elle s’était précipitée sur mon lit tout en sautillant gaiement. Joyeuse, elle me suppliait de l’emmener au parc des enfants qu’elle adorait. Ne pouvant résister bien longtemps à cette adorable petite frimousse de 7 ans, je m’étais bien vite lever pour préparer le petit-déjeuner. Durant la semaine, je passais beaucoup de temps à l’hôpital et je ne pouvais pas tenir compagnie à Sofia durant ce repas crucial. C’est pourquoi, lorsque j’en avais l’occasion, je n’hésitais jamais à déployer tous mes talents culinaires pour offrir à ma petite princesse à l’estomac bien solide un copieux petit-déjeuner. Des œufs brouillés, du bacon grillé… en gros tout ce qui faisait la réputation de notre bien aimée cuisine régionale ! J’étais ensuite resté de longues minutes auprès de Sofia. Elle me racontait avec beaucoup d’enthousiasme les petits tracas et bonheur du quotidien… aujourd’hui le thème de la journée tournait autour de Kevin, le petit garçon si intelligent et fort dont ma petite rouquine était secrètement tombée amoureuse. D’un certain côté, je regrettais d’être le seul confident de ses secrets. Sofia aurait bien eu besoin d’une oreille féminine à ses côtés pour parler de ce genre de problèmes… même si en termes d’histoires d’amour avec les garçons je n’étais pas en reste !

Une fois notre nourriture avalée, j’envoyais Sofia se préparer pour sortir. De mon côté, après un rapide passage à la salle de bain, je me rendais au salon pour prendre mon manteau. Perdu dans mes pensées, je pris soin d’observer avec attention les photos qui trônaient fièrement sur le rebord de la cheminée. Parmi les belles images de ma famille et de mes amis, deux attirèrent particulièrement mon attention. La première était une photo de mon père, de Sofia et moi prise lors d’un récital de trompette de Sofia l’année précédente. J’adorais cette photo et l’air à la fois si fier et si doux de mon père qu’il avait en posant ses yeux vers sa progéniture dont il était si fier. Nous n’étions pas liés par le sang mais par des liens bien plus profonds reliant de cœur à jamais. Mon père m’avait adopté alors que j’étais âgé de 12 ans. C’était le bibliothécaire de notre école et même en me connaissait depuis bien peu de temps, il avait été charmé par le petit garçon timide et réservé que j’étais. Il m’avait ouvert les bras m’accueillant avec bienveillance dans la famille Brownlow. Ce fut l’un des plus beaux évènements de ma vie. Même en disposant de ma propre famille, cela ne m’avait aucunement empêché de garder contact avec tous mes petits camarades de l’orphelinat. Je m’étais fait de très bons amis dans ce lieu et parmi eux, la petite rouquine dont j’avais conservé la photo depuis lors ! Liz avait été ma meilleure amie durant des années. J’adorais passer du temps avec elle et jamais je n’avais pu la chasser de mon esprit ! Je regrettais d’avoir perdu contact avec elle mais je me disais qu’un jour peut-être la chance finirait peut-être par me sourire…

Me sortant de mes pensées, Sofia accourut vers moi le sourire aux lèvres. Après m’avoir serré dans ses bras sans aucune raison, elle saisit ma main pour m’encourager à la suivre hors de la maison. Le chemin vers le parc se fit tout en douceur. Sage et polie, ma petite puce avançait vers moi tout en faisant claquer les semelles de ses sandalettes sur le sol. Mon feu-follet chantonnait et m’invitait à en faire de même. Revenant vers moi, elle me saisit la main et nous nous mîmes à chantonner ces petites comptines qu’elle aimait tant et que je lui chantais depuis qu’elle était entrée dans ma vie à l’âge de 3 ans. Comme toujours, il nous fallut un peu de temps pour rejoindre le parc. Ce dernier n’était pas très loin mais marcher à l’aide d’une canne ne me permettait pas d’aller très vite. Victime malheureuse d’un règlement de compte à l’université, je ne pouvais plus me déplacer aussi aisément que durant mon enfance. Je m’y étais habituée et Sofia prévenante attendait toujours son Papa avec beaucoup de patience et de clémence.

Le parc était réellement magnifique. Doté de tous le confort nécessaire pour permettre aux enfants de dépenser leur énergie surhumaine, ils pouvaient y trouver des balançoires, des toboggans et des parcours d’obstacles surélevés. Notre quartier à la fois bourgeoise et familial valait réellement sa réputation. Durant les vingt premières minutes, j’étais resté aux côtés de Sofia. Avec une agilité désarmante, elle traversait le parc d’un bout à l’autre du parc testant tous les jeux qui se trouvaient sur son passage. Elle avait fini par prendre place sur la balançoire que je poussais avec beaucoup d’énergie.

Je me trouvais cependant très vite fatigué ! L’envie vint de m’asseoir sur l’un des bancs qui me faisait front. Après quelques recommandations d’usage adressées à ma fille, je me dirigeais vers le premier banc que je voyais. C’est alors que je la vis ! Une jeune femme bien mignonne et qui devait avoir prêt de mon âge. J’ignorais pourquoi mais sa silhouette avait pour moi quelque chose de familier ! Plus je m’avançais vers elle, plus cette familiarité me paraissait évidente. Sans même que je m’en rende réellement compte, un sourire s’agrandissait sur mes lèvres à chaque nouveau pas que je franchissais. Je finis par arriver à sa hauteur ! Me plaçant devant elle, j’affichais le plus ravissant des sourires que j’avais en réserve. « Liz ? Elisabeth Abberline c’est bien toi ? Si je m’attendais à ça… Mais qu’est-ce que tu fais par ici ? »

acidbrain


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Dim 23 Avr - 10:11
A nos si doux souvenirs d'enfanceElizabeth & ThomasA good start is half the work (Queen → A kind of magic)Je suis brusquement tirée de mon sommeil par une insupportable créature répondant au doux nom de Nanouk. Ce nom va à ravir à cette petite créature si mignonne mais qui pourtant n'arrive jamais à durcir cette guimauve lorsqu'elle fait des bêtises. Bien qu'encore dans le coaltar j'accueille à bras ouverts cette boule d'amour de jeune chien qui n'attends qu'une chose : courir avec moi sur la plage. Encore faudrait-il que je me bouge les fesses et quitte mon lit. J'attends que mon jeune ami cesse de lécher mes bras puis je me lève et je file me préparer. Plusieurs dizaines de minutes plus tard je prends la laisse de Nanouk et nous sortons, direction la plage.

Exceptionnellement le bar n'ouvre pas avant deux heures de l'après-midi, ce qui me laisse tout mon temps de profiter de ma matinée. Comme souvent, je suis presque seule sur la plage alors j'ai tout le loisir de laisser mon chien courir où il veut même si la plupart du temps il se contente de me suivre. L'air sur la côte est frais mais le soleil réchauffe rapidement l'environnement et le vent souffle de temps à autre pour rééquilibrer. J'ignore pendant combien de temps je coure mais au moment où je m'arrête je suis presque arrivée sur les docks. Essoufflée et dégoulinante de sueur je m'accroupis pour remettre sa laisse à mon chien puis après un instant d'hésitation à vouloir me balader sur le port mon ventre gargouille, me rappelant à l'ordre. Pour rentrer je remonte jusqu'à la boulangerie, où je me fais plaisir, puis je file jusque chez moi à quelque dizaine mètres du pont menant à l'île des fondateurs. Après une douche bien mérité je prends mon petit-déjeuner et donne celui de Nanouk, qui est lessivée mais contente de sa promenade matinale.

Une fois prête pour attaquer cette belle journée je décide de laisser mon chien à la maison puis je sors en direction du parc, livre en main, pour m'y détendre tranquillement. Comme il fait un grand soleil beaucoup d'enfants sont présents au parc et leurs parents sont soit assit sur les bans soit ils sont dans le coin comme au dinner par exemple. Je m'installe sur un banc vide puis je commence à lire mon livre, un roman d'aventure contant l'épopée du Nautilus. Je plongée dans ma lecture je ne fais presque pas attention à la personne qui m'interpelle, c'est seulement lorsque mon cerveau a traité l'information que je fronce légèrement les sourcils et relève la tête pour voir qui veux me parler. L'homme est à un moins d'un mètre de moi, plutôt grand, des cheveux châtains bien coiffés et surtout de beaux yeux, le tout est agrémenté d'un sourire toute à fait charmant qui me dit vaguement quelque chose. Ce qui est sûr c'est que je dois connaître cette personne puisque elle-même me connaît. Tout en mettant mon marque-page et refermant mon livre, je repasse en revue tous les hommes châtains aux yeux bleus que j'ai rencontrés et la liste est plutôt courte. Ma mémoire me fait m'arrêter sur le visage d'un enfant que j'ai connus il y a très longtemps, à l'orphelinat, un garçons qui est partit chez le bibliothécaire Brownlow tandis que moi je partais chez les Abberline une famille de pécheurs. J'écarquille les yeux quand un nom revient sur le visage de l'enfant : Thomas.

- Non je le crois pas ... Thomas ? balbutiais-je un instant douteuse qu'il s'agisse de mon Thomas puis regardant à nouveau son visage en détaillant je me mets à sourire à mon tour. Je me lève et j’enserre tendrement mon vieil ami dans mes bras puis une fois que je juge avoir assez prit Thomas dans mes bras je m'écarte tout en laissant mes mains sur ses épaules.Ça fait tellement longtemps ! Je suis venue lire et toi ? Qu'est-ce que tu fais dans ce parc ?
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Dim 23 Avr - 14:59
A nos si doux souvenirs d'enfance !
Thomas & Liz

C’est étonnant de voir ce que la vie pouvait nous réserver comme surprise ! En arrivant au parc ce matin, je pensais passer une journée typique de congé avec ma petite fille ! Mais il n’en fût rien… et la magnifique surprise qui m’attendait ne fit qu’embellir encore ma journée. Il ne me fallut guère de temps pour reconnaître dans ces traits matures le visage juvénile de l’adorable petite rouquine que j’avais fréquenté durant toute mon enfance. En arrivant vers elle, je l’avais interpellée ! Il fallut un petit moment avant qu’elle ne consente à me prêter une attention soutenue. Perplexe, elle me dévisagea avec soin avant qu’un sourire ne vienne à son tour éclairé son visage. En un bond, elle s’était relevée et me serra alors dans ses bras. J’éclatais d’un petit rire cristallin au moment où ses bras m’enlacèrent. Je la serrais alors plus fort dans mes bras. J’avais encore du mal à réaliser ce qui se passait et cette accolade me permettait de prendre pleinement conscience de cette réalité. « Je suis tellement heureux de te revoir. Tu m’as manqué ! » Alors qu’elle s’écarte de moi, je prends tout mon temps pour l’observer. Un air taquin et quelque peu joueur dans le regard, je me permets une réflexion bien sentie « Tu as tellement changé… sans pour autant perdre en beauté ! Tu dois faire tourner la tête de bien des hommes ! » Je prêtais alors plus attention à sa question. « Oh et bien je… »

A peine avais-je eu le temps de répondre que j’entendis une petite voix juste derrière moi « Dis Papa, est-ce que je pourrais avoir un soda ? ». Sofia venait de faire son apparition. Lorsqu’elle aperçut Liz, elle se cacha légèrement derrière moi, un peu intimidée par ce visage qu’elle ne connaissait pas. Souriant, je m’écartais légèrement et me permis de faire les présentations. « Sofia, je te présente Liz ! C’était une de mes meilleures amies lorsque j’étais à l’orphelinat ! Liz voilà la raison pour laquelle je suis venu ici matin ! Cette adorable petite demoiselle, c’est ma fille Sofia ! »  Ma petite princesse relâcha enfin son emprise sur ma veste. Elle s’approcha de Liz tout en lui tendant une petite main tremblante « Je suis ravie de vous rencontrer, Madame. C’est vrai… vous avez connu mon Papa lorsque vous étiez petit ? » Je souris alors d’une manière assez nostalgique laissant à Elisabeth tout le loisir de lui répondre. Notre enfance était parsemée de tant de beaux souvenirs que nous aurions eu des tas de choses à lui raconter ! Je craignais simplement que Liz en vienne à lui raconter les nombreuses bêtises qu’avait pu commettre son maladroit de père. En tant que Papa modèle, je ne pouvais pas me permettre de perdre la face devant mon enfant !

Je me souvins subitement de la question de ma fille. Si elle voulait boire quelque chose, pour quelle raison n’en ferais-je par profiter tout le monde ? « Tu as raison Sofia, boire quelque chose nous fera le plus grand bien ! Va seulement chercher un soda si tu le désires. Demande également un café crème pour moi. Liz tu voudrais quelque chose ? Histoire de marquer le coup ? » J’attendais de recevoir la réponse de mon amie. Je donnais ensuite un peu d’argent à ma fille qui partit sans attendre vers le vendeur itinérant qui s’implantait souvent vers le parc des enfants. Malgré son jeune âge, Sofia était une petite fille très indépendante ! Je savais qu’elle accomplirait sa mission sans aucun problème. Je ne pouvais cependant pas m’empêcher de la suivre des yeux, craignant comme tout bon Papa poule qu’il lui arrive quelque chose. M’asseyant sur le banc, je prêtais plus attention à mon ancienne camarade de jeu. « Alors dis-moi tout ! Qu’est devenue la petite fille de mon enfance ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »

acidbrain


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Dim 23 Avr - 18:06
A nos si doux souvenirs d'enfanceElizabeth & ThomasA good start is half the work (Queen → A kind of magic)Pendant plusieurs années après mon départ je dois avouer que je n'ai pas cessé un seul instant de repenser à mes camarades de l'orphelinat et surtout Thomas avec qui j'étais la plus proche. On s'entendait à merveille, on était toujours ensemble dans la rigueur mais quand je le voulais bien on était ensemble pour les bêtises. J'étais nostalgique de cette époque mais le fait d'avoir des parents m'enchantais, moi qui n'ai pas connu mes parents biologiques, alors petit à petit j'ai cessé de penser au passé et je suis un peu honteuse de n'avoir jamais repensé à ce qu'étaient devenus les autres. Oh bien sûr que j'ai une photo de nous tous, pris par la directrice vers mes six ans, mais je suis honteuse de ne pas avoir cherché à retrouver mon meilleur ami de l'époque. Cependant le problème est en partie réglé puisque le concerné se tient juste en face de moi. Si le Thomas que j'ai connu était un garçon charmant, ce Thomas-là est sacrément séduisant. Je souris parce que je suis contente de le voir après toutes ces années -alors que nous sommes quand même sur une île-.

Les compliments qui sortent de sa bouche transforment mon sourire et je me sens rougir. Pour reprendre mes esprits je lui donne une légère tape sur l'épaule gauche en lui demandant d'arrêter de dire  des bêtises. Lorsqu'il s'apprête à répondre à ma précédente question concernant sa présence dans le parc qu'une nouvelle voix se fait entendre, appelant son père en lui demandant si elle peut avoir un soda. Je tressaille, légèrement surprise par cette discrète arrivée, puis je baisse les yeux pour apercevoir une petite fille qui se tient derrière Thomas.

- Bonjour toi, dis-je en adressant un grand sourire amical à la fillette. Très probablement intimidée par le fait qu'elle ne me connais pas, la petite se cache derrière mon ami en s'agrippant à sa veste. Immédiatement mon cœur fond comme une guimauve sur le feu tellement je trouve ça mignon. La situation semble amuser Thomas qui, avant que j'ai le temps de lui poser la question, me présente cette jeune demoiselle.

Lorsque j'entends la combinaison de mots "c'est. ma. fille" je ne peux m'empêcher de lever un sourcil en regardant à nouveau mon interlocuteur, surprise. Je perçois un mouvement venant de derrière Thomas alors je baisse les yeux et remarque que Sofia s'approche de moi, la main tendue, pour me saluer. Pour lui faciliter la tâche je m'accroupis et prends sa petite main dans la mienne avant de les secouer légèrement pour une poignée de mains en bonne et due forme.
- Tout le plaisir est pour moi Sofia ! répondis-je en prenant une mine sérieuse avant de lui lâcher la main, Bien sur que j'ai connus ton père quand nous étions petits, il était très sérieux ... quand il le voulait. Je suis sûre que certains meubles de l'orphelinat se souviennent encore de lui ! Je termine en lui faisant un clin d'oeil avant de regarder son père avec amusement.

Je me relève tandis que Thomas autorise Sofia à aller chercher un soda, il lui demande un café crème puis me demande ce que je veux. Je commence par refuser l'invitation, n'aimant pas vraiment que les autres paient pour moi mais je change rapidement d'avis souhaitant pour une fois profiter de l'occasion. Je me tourne alors vers Sofia. Pour moi ce sera un jus de fruit et je te laisse choisir lequel ... comme ton préféré, par exemple ? Thomas entreprend ensuite de donner de l'argent à sa fille qui détalle en direction d'un vendeur itinérant, je la regarde s'éloigner en pensant au fait qu'un jour j'aimerais avoir un enfant puis lorsque mon ami s'assois sur le banc je l'imite. Je me tourne vers lui pour mieux le voir puis j'entreprends de répondre à ses questions me concernant.

- Et bien pour résumer la petite fille de ton enfance a été adoptée par les Abberline, elle est allée au lycée et une fois le diplôme en poche elle a travaillé au théâtre puis a été assistance pendant un bon moment à l'Observatoire et elle travaille depuis quelques mois à l'Assommoir ! répondis-je avant d'enchaîner avec des questions qui le concerne. Mais c'est toi le plus important parce tu as une fille. Qui est l-heureuse élue ? Et tu travailles dans quoi pour te payer des costumes sur-mesure ?
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Dim 23 Avr - 20:45
A nos si doux souvenirs d'enfance !
Thomas & Liz

Heureux d’avoir retrouvé mon amie, je n’avais pas pu m’empêcher de lui lancer un compliment qui eut son petit effet. Dès que j’eus fini ma phrase, Liz me donna une petite tape sur l’épaule qui me fit bien rire. Nous n’avions pas eu le temps d’échanger plus de mots. Déjà ma petite princesse nous interrompit, me ramenant subitement à mes fonctions paternelles sacro-saintes. Ce fut le moment pour moi de présenter ma fille à ma vieille amie. J’étais très heureux qu’elles puissent enfin se rencontrer. J’avais très souvent parler de l’orphelinat à Sofia. Je n’avais pas honte de mon enfance, bien au contraire ! Même si je n’avais jamais connu mes parents biologiques, je possédais une famille merveilleuse qui comblait toute mes attentes. Sofia l’avait très vite compris et adorait son grand-père. Elle ne cherchait pas même à savoir qui était ses véritables grands-parents. En revanche, elle ne cessait de s’interroger sur l’enfant que j’étais au même âge qu’elle. Je lui racontais alors des histoires de ma jeunesse. Les jeux que je partageais avec mes amis, les jouets que je créais moi-même avec les moyens du bord pour les amuser, mes premiers jours d’école… et bien évidemment, je lui parlais de mes amis ! Etant donné l’importance qu’Elisabeth avait dans ma vie à ce moment-là, ma Sofia en avait entendu parler à maintes reprises ! C’était enfin le moment pour elle de pouvoir discuter avec l'un des personnages principaux de mes histoires. Souriant à Liz, elle buvait littéralement ses paroles. A la fin de son discours, elle se tourna vers moi et prit le parti de me taquiner. « Papa tu m’as toujours dit que tu étais un enfant sage et très poli quand tu étais petit… mais c’était pas vraiment vrai, hein ? » Elle éclata alors de rire et se tourna vers Elisabeth. « Mais attendez, Papa m’a souvent parler d’une petite rouquine qu’il aimait beaucoup. Alors c’était vous, c’est juste ? Vous me raconterez des histoires de votre enfance à l’orphelinat ? Je suis tellement curieuse ! »

Me raclant légèrement la voix, je coupais court à cette discussion pour le moment. Je donnais alors de l’argent à ma fille et lui demandait d’aller chercher nos boissons. Mon petit feu-follet, très poli, se tourna alors vers Liz. Elle semblait alors toute heureuse que mon amie ait pu lui confier le choix de sa future boisson. Prenant un air sérieux, elle se mit à réfléchir « Ben moi… ce que j’aime c’est les multi-fruits ! Parce que tous les fruits sont bons et qu’on a pas besoin d’en choisir qu’un. Je vais aller les chercher. » Elle s’éloigna alors sous l’œil inquiet et bien paternel de son père. Me sentant fatigué et ma jambe étant douloureuse, je m’asseyais sur le banc alors que Liz en faisait de même. Nous parlions alors de ce qui c’était passé après l’orphelinat. Ecoutant très attentivement ses paroles, je ne pouvais m’empêcher de regretter de ne pas avoir eu l’occasion de vivre toutes ces belles aventures à ses côtés. Je souris alors d’un air entendu « Elle en a fait du chemin depuis que je suis parti. Je suis très heureux de savoir que tu as réussis à te débrouiller sans moi ! Comment s’est passé ton enfance chez les Abberline ? Tu dis que tu as travaillé à l’Observatoire, je te reconnais bien là… curieuse de tout ! Ca a dû être une belle expérience. Je n’ai jamais eu l’occasion de mettre les pieds à l’Assomoir. Il paraît que c’est très sympa. Est-ce que ton travail te plaît ? » Les questions se succédaient mais j’étais très curieux de connaître le plus possible de détails sur sa vie.

Ce fut alors à mon tour de me livrer sur mon passé. Je pris quelques instants de réflexion avant de lui donner ma réponse. Il s’était passé tellement de choses, j’avais rencontré tellement de personnes formidables sur ma route. Je pâlis légèrement cependant au moment où mon amie me demanda des informations sur la mère de Sofia. J’hésitais alors à lui répondre, mon histoire d’amour n’était pas des plus romantiques. J’avais peur de perdre mon image de Prince Charmant aux yeux de mon amie. Mes relations avec les femmes n’avaient jamais été simples ! La Vérité, c’est que j’étais gay… même si très peu de personnes le savaient ! Je n’avais jamais su assumer ma différence et c’était ce qui me menais à entretenir des relations avec des femmes. Mon histoire avec la mère de Sofia, comme avec la plupart de mes autres maîtresses était une aventure sans lendemain. Soupirant, je pris le parti de lui raconter mon histoire. Comment aurais-je pu l’admettre tout haut à mon amie d’enfance. Je tentais de lui répondre alors, tout en gardant un œil sur Sofia. Ma fille ignorait pratiquement tout de cette histoire et je ne voulais pas qu’elle en sache plus. « C’est une histoire assez compliquée ! Un amour d’universitaires qui n’a pas durer bien longtemps ! Rebecca était une femme charmante. Une belle rouquine, bourrée d’humour et très curieuse… elle me faisait pensé un peu à toi d’ailleurs ! Mais j’avais peur de m’engager et nous nous sommes séparés. Quatre ans plus tard, sa sœur est venue frapper à ma porte. Elle portait une petite fille dans ses bras… ma Sofia ! Elle m’a expliqué que sa sœur avait été tuée dans un tragique accident de voiture. Elle a exigé de moi que je prenne la responsabilité de mes actes ! C’est ce que j’ai fait. Chaque jour je me dis que j’ai eu raison. Regarde-la, qui ne pourrait pas l’aimer ? » Je la regardais amusé prendre la commande auprès du marchand. Ce dernier était un homme adorable. Il fit cadeau que quelques amandes grillées à ma petite puce qui reconnaissante, lui donna une petite pièce en plus.

Je souris en entant ensuite la remarque d’Elisabeth sur mon costume. « Je te remercie beaucoup pour le compliment ! Il faut dire que j’eus de la chance ! J’ai fait des études de psychologie ! Une fois que je les ai terminées, je voulais ouvrir mon propre cabinet de psychiatrie ! Mais Sofia est arrivée et j’ai dû modifier mes projets. Je travaille aujourd’hui à l’hôpital comme chef du service psychiatrique et assistant de la direction. J’ai de la chance… Je travaille aux côtés de mon meilleur ami, Elliott Ravenswood qui est directeur de l’établissement. Oh et bien sûr je fais du bénévolat comme professeur particulier pour les enfants en difficultés à l’orphelinat ! »

acidbrain


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Lun 24 Avr - 18:04
A nos si doux souvenirs d'enfanceElizabeth & ThomasA good start is half the work (Queen → A kind of magic)Retrouver un ami d'enfance c'est bien mais être présenté à son enfant et apprendre que l'on lui a parlé de vous ça flatte l’ego et je ne fais pas exception à la règle. Cela me fait plaisir de savoir que Thomas ne m'a jamais oubliée et qu'il a souvent parlé de moi à Sofia mais d'un autre côté je regrette de ne pas avoir été présente à ses côtés pour fêter la naissance. Quoi qu'il en soit je ne cache pas mon enthousiasme lié à cette rencontre et j'en profite même pour taquiner mon ami en racontant à sa fille qu'il n'était si parfait qu'il aurait pu le prétendre. Je ricane lorsque Sofia décide de prendre mon parti. Elle finit par en rire puis se tourne soudain vers moi en me demandant si je suis bien la rouquine des histoires de son père et je pourrais lui raconter des histoires sur notre enfance. Mon sourire s'étend jusqu'aux oreilles et je réponds. Oui c'est bien moi et bien sûr que je te raconterais des histoires sur notre enfance à l'orphelinat, tu verras que certaines sont très drôle ! Thomas passe une commande de boissons auprès de sa fille, lui donne de l'argent et elle file voir le marchand ambulant.

Me voilà à présent seule avec mon ami d'enfance, assise sur le banc avec mon livre posé à côté de moi, nous commençons alors à discuter à propos des années qui se sont écoulées et c'est moi qui ouvre le bal. Je résume ce qu'il s'est passé pour deux raison : la première est que je ne veux pas l'ennuyer et la seconde est que s'il souhaite en savoir plus il me le demandera. Une fois mon court monologue terminé je conclus en lui retournant la politesse, car après tout c'est lui qui a le plus de choses à raconter. Il me pose une nouvelle salve de questions auxquelles je m'empresse de répondre avant d'attendre qu'il réponde aux miennes :
- Les Abberline ont été de très bons parents et je leur suis reconnaissante d'avoir pu vivre avec eux, d'ailleurs je viens leur rendre visite presque tous les jours ! Ha ha oui, travailler à l'Observatoire a été très enrichissant pour moi étant donné que j'adore apprendre de nouvelles choses... Mon travail de serveuse me plaît et d'ailleurs toi et Sofia  vous êtes les bienvenus à l'Assommoir.

Donc j'attends que Thomas réponde à mes questions et une fois qu'il ouvre la bouche pour parler mon sourire s'efface petit à petit, au fil de l'avancée de son récit. Je finis par me mordiller la lèvre inférieure, me maudissant d'avoir posé cette question.
- Je suis navrée de l'apprendre Thomas, ça ne doit pas être facile tous les jours pour vous... Je suppose qu'elle n'en sait rien ? commençais-je doucement avant de reprendre un léger sourire pour répondre à sa question-pas question, En même temps quand on voit son père il n'est pas difficile d'être sous son charme.

Pour changer le sujet je lui demande dans quoi il travaille pour se payer de si beaux costumes sur mesure et je bois ses paroles tandis qu'il me raconte être psychiatre à son propre compte puis chef du même service à l'hôpital suite à l'arrivée de Sofia et qu'il est assistant de direction. Et c'est la cerise sur la gâteau lorsqu'il être professeur bénévole pour les enfants en difficulté à l'orphelinat.

- Quel homme ! Tu es sacrément bien occupé avec tout ça. D'ailleurs si tu as besoin d'aide ou quoi que ce soit tu peux faire appel à moi, ça me ferais plaisir de vous voir tous les deux ! dis-je.
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Mar 25 Avr - 17:02
A nos si doux souvenirs d'enfance !
Thomas & Liz

Regardant en observateur la rencontre entre Liz et Sofia, je ne pus m’empêcher de sourire. Mon adorable petite fille faisait honneur à l’éducation que sa famille lui avait donné. Une complicité semblait également naître entre mon amie et mon enfant. Cela me touchait profondément ! Intérieurement, j’avais toujours regretté que Sofia ne puisse trouver dans son entourage aucun modèle féminin. Sa famille n’était après tout composée que par des hommes. Je ne m’étais jamais mis en couple avec une femme. D’une certaine manière, je craignais que quelque chose puisse manquer à son développement. Je me mis alors à rêvasser, espérer que Liz pourrait peut-être faire figure de modèle auprès de Sofia. Maintenant que je l’avais retrouvée, il était hors de question que je me sépare à nouveau de ma sœur de cœur. Bien sûr, cela dépendrait également de Liz mais j’avais bon espoir que mes projets puissent se concrétiser.

Sofia était partie chercher nos boissons tandis que nous prenions place sur le banc. Nous en profitions alors pour faire le bilan de nos vies respectives. Il y avait bien longtemps que nous ne nous étions plus revus et les sujets que nous avions à aborder ne manquaient pas. Liz me parla tout d’abord de sa famille adorable. Elle avait apparemment eu beaucoup de choses et son enfance loin de l’orphelinat et éloignée de moi s’était très bien passée. J’étais très heureux de le savoir malgré tout, je ne pouvais m’empêcher d’être en proie à une certaine amertume. J’aurais dû me tenir à ses côtés pour vivre toutes ces choses ! Entendre Liz en parler n’était pas la même chose que de les avoir également vécu. Je souris malgré tout, rejetant mes pensées bien égoïstes pour m’arrêter sur ses propos.

- Je suis très heureux de savoir que tu es tombée dans une excellente famille. Je n’ai malheureusement jamais eu le privilège de faire la connaissance de tes parents… Tu sais… à l’époque, je ne cessais de me demander si tu étais heureuse avec ta nouvelle famille, s’ils t’avaient apporté tout ce dont tu avais besoin… je suis ravi de savoir que ça a été le cas ! Je te remercie pour ton invitation à l’Assommoir mais je doute que je puisse un jour y amener ma fille… Pas jusqu’à ce qu’elle soit entrée dans son adolescence en tout cas ! En revanche, je me demandais si tu pourrais nous organiser une visite à l’Observatoire. Sofia est passionnée par les étoiles et les constellations. Je me disais qu’une petite visite des coulisses de l’établissement serait un très beau cadeau pour son prochain anniversaire. Qu’en penses-tu ? Tu crois que ce serait possible ?

J’abordais alors avec Liz un sujet beaucoup plus sérieux… celui des origines de Sofia. Au fur et à mesure de mon récit, je vis le sourire de mon amie disparaitre. Elle semblait réellement compatir à nos malheurs. Je finis par lui sourire afin de la rassurer.

- C’est certain que sa Maman lui manque, d’autant plus qu’elle n’était pas assez grande pour se souvenir d’elle. Je partage avec elle tous mes souvenirs pour qu’elle ne l’oublie pas ! Mais ce n’est pas la même chose qui si elle était à ses côtés. Je ne pense pas qu’elle soit vraiment malheureuse pour autant. Elle est bien entourée et je… je fais tout pour être un bon père pour elle !

Elisabeth osa alors un petit compliment sur le charme de ma fille qui n’était égal qu’à celui de son père. Je souris alors timidement, n’en rajoutant rien. Cela me confortait cependant dans l’idée que je ne l’avais pas trop mal élevée. Elisabeth réagit alors à mes quelques paroles sur mon travail. Je l’approuvais dans un hochement de tête.

- C’est vrai que j’ai beaucoup de travail ! Mais cela ne me dérange pas… j’aime beaucoup ma profession ! Tu es vraiment adorable Liz, je serais ravi que l’on puisse se rendre visite de temps en temps. Je pense… je crois que ce serait une bonne pour Sofia d’avoir une femme dans son entourage. Je n’ai jamais pu lui apporter la belle-mère qu’elle rêvait d’avoir… J’ai parfois pensé à me marier mais je n’ai jamais trouvé la bonne personne !

Prenant soudainement conscience que ces paroles innocentes pourraient être mal interprétées, je me tournais subitement vers elle tout en plantant mon regard dans le sien.

- Je pense que ça serait une très bonne chose pour elle d’avoir l’une des amies de son père à ses côtés… J’espère vraiment vous voir devenir amies toutes les deux.

Sur ces paroles, Sofia revient vers nous les bras chargés de boissons. Très polie, elle tendit en premier la canette de jus de fruits à mon amie.

- Voilà pour toi, Liz ! J’espère que ça te plaira… est-ce que tu veux une amande grillée aussi ?

Elle vint ensuite vers moi pour me donner mon café et présenta toute fière le cadeau qu’elle venait de recevoir. Toute fière, elle m’expliqua qu’elle avait donné un pourboire pour remercier le généreux vendeur. Je la félicitais pour son attitude et sa bonne initiative. Ma princesse prit ensuite place sur mes genoux et ouvrit sa canette. Plantant ses yeux dans ceux de Liz, elle lui adressa une requête.

- Alors Liz, tu m’avais promis de me raconter une histoire sur votre enfance… raconte-moi… Je veux savoir comment était Papa quand il était petit. A quoi est-ce que vous jouiez ensemble ?

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Mer 26 Avr - 16:30
A nos si doux souvenirs d'enfanceElizabeth & ThomasA good start is half the work (Queen → A kind of magic)Thomas souhaite en savoir plus sur les années qui ont suivies mon départ de l'orphelinat et c'est avec un engouement non feint que je lui raconte quelques faits. Suite à quoi il rebondi sur le fait que j'ai travaillé à l'Observatoire en me demandant s'il est possible que je demande à organiser une visite privée pour l'anniversaire de Sofia. Je le regarde avec étonnement et je sens un sentiment de fierté poindre en moi : cela fait des années que je n'ai pas vu Thomas et nous discutons comme nous nous étions jamais séparés.

- Oh oui ça doit être possible, j'irais demander et j'informerais de la réponse ! dis-je avec un grand sourire.
La conversation continue mais je crains d'avoir fait un impair en abordant le sujet de la mère de Sofia au vu des émotions que je vois dans les yeux de mon ami. Pourtant Thomas me confie son histoire et je regrette un peu de lui avoir fait subir cette épreuve. Apprendre que la mère de cette fille est morte me fait un pincement au cœur : dire que Thomas à dû se débrouiller seul pour l'élever ... Quoi qu'il en soit il a l'air de s'être très débrouillé avec sa fille. Je soufflée de voir à quel point il est occupé dans sa vie, en plus de sa fille, et je ne peux qu'approuver. La suite de ses paroles me font tiquer légèrement. Non pas qu'elles soient blessantes mais même si je le connais cela fait quelques minutes que nous venons de nous retrouver. Ce qui vient ensuite est on ne plus mal tourné de la part de Thomas. Je reste silencieuse, réfléchissant à ce que je pourrais dire tout en prenant soin de ne pas lui montrer que j'ai pris ses mots dans les deux interprétations que l'on pourrait faire parce qu'avant c'est un ami. Je m'apprête à répondre que ce serait un plaisir de revoir souvent Sofia lorsque cette dernière arrive, chargée des boissons demandées. Elle s'approche de moi en premier pour me tendre une canette de jus multifruits et elle me propose une amande grillée.

- Je veux bien, c'est gentil, répondis-je en prenant à la fois la canette et une amande grillée, Merci Sofia !

Je mange l'amande le temps que la petite donne le café à son père et s'installe sur ses genoux puis j'ouvre la canette pour en boire quelques petites gorgées. Sofia me regardant avec insistance je cesse de boire pour porter mon entière attention sur elle et à sa question je ris.

- Oui j'ai promis mais chaque choses en son temps, non ? Je rigole ! dis-je avant de lui faire un petit clin d'oeil, Quand il était petit ton père était timide et calme alors les autres enfants avaient tendance à le taquiner plus ou moins méchamment. Et ces deux qualités s'avéraient être des défauts face à ces enfants lorsque venaient les rendez-vous pour les adoptions. Mais comme tu peux le voir sa timidité ne l'a pas empêché d'être adopté !

Je quitte le regard de Sofia pour me fixer sur celui de Thomas parce que pour que je raconte des histoires sur notre enfance il va falloir qu'il mette sa patte.
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Ven 28 Avr - 17:32
A nos si doux souvenirs d'enfance !
Thomas & Liz

Notre discussion se passait sous les meilleurs auspices. J’étais très heureux de pouvoir retrouver mon amie et les années ne semblait pas avoir eu d’emprise sur nous. C’était tout ce qui faisait la magie d’une belle histoire d’amitié. Qu’importait la distance ou le temps qui nous séparaient, notre lien semblait indestructible. Souriant avec gratitude à sa première information, j’ajoutais dans un hochement de tête.

- Je te remercie Liz pour ce service ! J’espère simplement que cela ne te dérange pas ? Je pense que se sera plus simple si c’est toi qui leur en parle que moi. Il ne faut jamais sous-estimer les contacts de nos amis… C’est ce qu’Elliott n’arrête pas de me répéter !

Je souris soudainement en pensant à mon ami. Si Liz avait été la sœur que je n’avais jamais eu, Elliott Ravenswood était, depuis nos années d’université, mon frère spirituel. Je songeais un instant qu’il faudrait que les fassent se rencontrer. Cela m’aurait fait tellement plaisir de rassembler autour de moi tous les membres de ma fratrie spirituel. Car en fin de compte, ma famille ne m’avait pas été donnée à ma naissance. Elle s’était construite peu à peu autour des personnes auxquelles je tenais le plus au monde.

Nous enchaînions alors notre conversation sur la naissance et les origines de ma petite Sofia. Liz semblait être touchée par mes propos. Elle éprouvait beaucoup de compassion pour ma petite fille. C’était bien naturel en un sens. Liz et moi étions des amis de longues dates et nous connaissions tous deux la douleur de passer notre enfance sans avoir nos parents à nos côtés. Cependant, ma fillette était une enfant pleine de courage. Elle s’en était très bien accommodée et puis elle avait autour d’elle une famille qui l’aimait par-dessus tout.

D’ailleurs, ma princesse ne tarda pas à revenir avec nos commandes respectives. Elle arrivait à point nommé, dissipant dès lors un malaise provoqué par ma langue bien pendue. Après avoir donné sa boisson à mon amie, mon petit feu-follet vint prendre place sur mes genoux. Impatiente d’en connaître plus sur notre enfance, elle ne tarda pas à questionner mon amie l’oreille tendue et prête à écouter ses ragots croustillants ! Liz lui parla alors de mon côté timide et introvertis qui m’avait causé bien des malheurs lors de mon adoption. Sofia ne tarda alors pas à répliquer, toute heureuse de pouvoir parler de son grand-père qui s’était montré si généreux avec moi.

- Oh oui je sais, c’est Papy Charlie qui a fini par adopter Papa. Il m’a toujours dit qu’il était impressionné par son intelligence et que c’est pour ça qu’il l’avait voulu lui comme petit garçon. C’est le plus génial de tous les grands-pères. Tu le connais ?

Sur ces belles paroles, je songeais soudainement aux parents adoptifs de Liz. Elle ne m’avait pas encore dit grand-chose sur eux et j’étais curieux d’en savoir plus.

- En fait, c’est vrai ! Je ne t’ai pas encore demandé. Que faisaient tes parents dans la vie ? Que faisiez-vous ensemble ? Comment vont-ils ? Tu m’as dit que tu allais souvent leur rendre visite… mais où habitent-ils ?

Soudain, je sentis la petite main de Sofia me tambouriner le torse. Etonné, je tournais mon visage vers elle et attendit qu’elle me fasse part de sa remarque.

- Allez, toi aussi Papa ! Il faut que tu nous racontes une histoire sur vous, sinon c’est vraiment pas du jeu !

- Oh oui pardon… et bien Liz était également une petite fille très sage. C’est sans doute ce qui nous a rapproché. C’est elle qui m’a appris tout ce que je sais sur les étoiles, tu sais ? Nous nous étions même construit un refuge dans un arbre non loin de l’orphelinat. Il y avait un très joli télescope et dès qu’il faisait nuit, nous montions dans notre cabane pour observer les astres et parler de nos rêves pour le futur… Tu t’en rappelles, Liz ?  

acidbrain


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Dim 21 Mai - 12:05
A nos si doux souvenirs d'enfanceElizabeth & ThomasA good start is half the work (Queen → A kind of magic)J'accepte avec grand plaisir de rendre service à mon ami fraîchement retrouvé qui ne manque pas d'afficher son enthousiasme, à tel point qu'il me dit de ne pas négliger ses liens en faisant référence à certain Elliott. Je me raidis légèrement. Ce prénom est loin d'être répandu sur l'île et la probabilité qu'il s'agisse du directeur de la clinique est plus qu'élevée.

- Quand tu parles d'Elliott, il s'agit bien du docteur Ravenswood ? demandais-je avec légèreté même si je suis plus gênée qu'autre chose. En même temps pourquoi devrais-je me sentir gênée de quoi que ce soit puisque je n'ai rien fais ? Il n'empêche que je n'ai pas envie de vexer Thomas en lui disant que son ami me fais peur. Une fois que j'ai la confirmation qu'il s'agit bien du docteur Ravenswood nous poursuivons lorsque Sofia revient avec nos boissons et la conversation dévie sur le thème des histoires d'enfance. La fille de Thomas me demande ensuite si je connais son grand-père et je secoue la tête.

- Je n'ai pas ce plaisir, même si je lui parle un peu quand je vais emprunter des livres, répondis-je. La rafale de questions de mon ami me fait sourire, Oh mes parents travaillent sur les docks, ce sont eux qui s'occupent du phare. Ils très bien, c'est gentil de demander, et ils habitent dans le quartier près de l'Assommoir !

Mon attention se reporte ensuite sur Sofia qui tapote avec énergie le torse de son père en lui demandant de raconter à son tour une histoire sur nous. Je l'écoute attentivement aborder l'histoire sur notre cabane et l'observation des étoiles. C'était notre petit rituel à Thomas et moi, nous sortions presque tous les soirs pour observer les étoiles : parfois on les voyaient avec une telle netteté que nous pouvions nous amuser à deviner les constellations, parfois les nuages nous empêchaient de voir les étoiles.
- Oui je m'en rappelle Thomas j'adorais cette cabane ! répondis-je avec un grand sourire aux lèvres. Je termine mon jus de fruit puis je consulte ma montre, constant au passage que je ne dois pas tarder à y aller si je ne veux pas ouvrir le pub avec du retard. Je reporte mon attention sur mon ami et sa fille. Je vais devoir vous laisser, l'Assommoir ne va pas s'ouvrir tout seul. C'était un plaisir de te revoir Thomas et un plaisir de rencontrer Sofia, tiens voici mon adresse si jamais vous voulez venir me voir, dis-je en sortant de mon sac à main un stylo et un bout de papier sur lequel je griffonne mon adresse puis je le tend à mon ami.


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Lun 22 Mai - 20:20
A nos si doux souvenirs d'enfance !
Thomas & Liz

Lors de notre conversation, j’avais inconsciemment glissé le nom de nom de mon meilleur ami. Une intervention qui semblait semé le trouble dans l’esprit de Liz. Je fus moi-même surpris de cette réaction. Jamais le nom de Liz n’avait été prononcé dans l’une de mes conversations avec mon associé. En même temps, j’aurais eu un peu de peine à retenir le nom de toutes les femmes dont ils pouvaient me parler. Je connaissais sa réputation ! Il avait très certainement mis dans son lit toutes les charmantes demoiselles de l’île âgées de 20 à 40 ans. Est-ce que Liz faisait partie de ses conquêtes ? Un peu déstabilisé, je ne savais pas vraiment comment réagir. Je ne pouvais décemment pas poser de but en blanc cette question à mon amie ! Fronçant les sourcils, je jetais sur elle un regard interrogateur.

- J’ignorais que tu le connaissais ! Comment vous êtes-vous rencontrés ? Mais oui pardon… c’est bien à lui que je faisais référence. Comme je te l’ai dit, je travaille à l’hôpital. Nous nous connaissons depuis l’université et nous sommes devenus associés au sortir des études. C’est quelqu’un de bien et j’ai beaucoup d’admiration pour lui… même si je sais que je suis l’une de rares personnes à avoir cette opinion ! C’est mon meilleur ami, alors bien sûr je ne suis pas très objectif !

D’autant plus que ce dernier, en plus d’être mon ami, était également mon amant. Mais je gardais bien évidemment le silence sur ce point de notre relation qui était et devait demeurer un secret ! Notre conversation fut rapidement interrompue par Sofia qui vint nous rejoindre. Après nous avoir donné nos commandes, ma petite princesse à la langue bien pendue ne manqua pas de nous poser plein de question sur notre enfance. Nous échangions alors quelques souvenir d’enfance avant de nous attarder sur nos parents adoptifs respectifs.

- Je voudrais bien les rencontre une fois… c’est vrai ! J’ignore tout de la famille qui t’a élevé. Je voudrais bien savoir quel genre de personnes ont pris soin de ma petite Lizette durant toutes ces années !

Je sentis alors la petite main de Sofia tambouriné mon torse. Je regardais alors ma petite fille qui semblait aussi excitée qu’une puce !

- Moi j’ai une idée, Papa ! Pourquoi est-ce qu’on n’inviterait pas Liz à notre barbecue du mois prochain… ses parents pourraient venir ! Oh et puis bien sûr il y aura Papy Charlie et Tonton Ellie ! Dis, tu voudrais bien ?

Depuis des années, nous avions cette tradition. Tous les mois, nous nous retrouvions en petit comité autour d’un barbecue. C’était l’occasion pour nous de nous voir en dehors du stress de la vie quotidienne. Normalement, j’invitais les membres de ma famille ou les personnes que je considérais en faire partie. Voilà pourquoi Elliott se joignait bien souvent à nous ! J’aurais pu le proposer à Liz mais je me remémorais rapidement la peur que j’avais cru percevoir en elle. Je ne voulais surtout pas la mettre mal à l’aise.

- Et bien je n’en sais rien, ma chérie. Cela dépendra de Liz !

- Oh dis oui Liz, ce serait vraiment super que tu viennes une fois chez nous !

Décidemment, Sofia ne perdait jamais le Nord. Elle regardait Liz en tenant des mains serrées et suppliantes devant elle. Murmurant discrètement à Sofia d’arrêter, ma petite rouquine m’adressa une petite moue boudeuse. Oubliant bien vite son mécontentement, elle me réclama une nouvelle histoire. Je ne manquais pas de sourire lorsque Liz confirma qu’elle ne l’avait pas oublié. Liz déclara qu’il était l’heure pour elle de s’en aller. Le travail l’attendait ! Je me relevais alors du banc et adressa un sourire à ma petite sœur de cœur.

- Non bien sûr, je te comprends ! Le devoir n’attend pas… J’ai été ravi de te revoir Liz et se sera un plaisir pour moi de venir te rendre visite. Et pour Sofia aussi… Et sache que tu seras toujours la bienvenue chez nous aussi… tiens je te laisse mon adresse ! Si un jour tu veux venir partager un barbecue ou simplement venir nous voir n’hésite pas !

Nous nous échangions alors nos adresses respectives. Sofia lui adressa un dernier signe de la main avec qu’Elisabeth ne parte. Je la regardais s’en aller avec un sourire aux lèvres, persuadé que nous la reverrions très bientôt !

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acidbrain


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