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Service du soir (liz&harris)

 :: Le tri sélectif :: La salle des archives :: anciens rps Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Harris H. Dunbroch
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Harris H. Dunbroch
Harris H. Dunbroch
Écus d'Or : 564
Âge : 25 ans
Service du soir (liz&harris) Tumblr_mhtb2dojbI1r8nidqo1_500
Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
Service du soir (liz&harris) 2eokxoz
Schizophrénie : drago bludvist ⎪ebony whytestorme ⎪ vael moreau ⎪ louis white-rabbit
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Date d'inscription : 16/01/2017
Lun 17 Avr - 18:26

Tear In My Heart - Twenty Øne Pilots

La Saint Patrick. En tant qu’île faussement irlandaise, c’était un vrai événement à Riorim. Après le travail, il avait eu le choix entre la place dans le quartier marchand où était organisé une petite fête de village, le dinner qui avait un menu spéciale prévu pour ce jour et bien sûr pour ce qui était de la fiesta avec alcool, il y avait le choix entre le Psychic et l’Assommoir. Harris après sa longue journée de travail à vendre des brioche en forme de trèfle, il s’était rendu au pub. A vivre en colocation avec ses deux blondes c’était devenu à son tour son fief.

L’ambiance était déjà explosive. Le temps de tout ranger, nettoyer, il était déjà huit heures. Puis de se manger un sandwich en solitaire, assis sur une falaise qui donnait directement sur le paysage infini de l’océan, il arrivait pour le deuxième coup de feu. Dix heures. Il dut donner des coudes pour atteindre le bar et repartit bien plus simplement avec sa pinte de Guinness à la main. C’était comme si tous les autres buveurs, il y avait un respect et on devait veiller à ce qu’il puisse boire son verre sans le renverser sur le chemin. Tel Moïse, les eaux d’humains s’étaient écartés. Il remarqua une fille pas trop mal, mais surtout un garçon des plus ravissants. Un garçon qu’il avait déjà approché et qui l’avait rapidement refroidi en disant qu’il n’était pas de ce bord là. Un clin d’oeil au passage, puis il se trouvait un endroit où se poser tranquille. C’était au fond de la pièce, il n’y avait même pas de table. Juste une planchette qui longeait un bout de mur, histoire de pouvoir poser son verre qui commençait à tirer sur son poignet. Il était temps qu’il le vide. Ce qu’il fit, ingurgitant une première gorgée avant tout pour se désaltérer.

Trois pintes plus tard, il avait tenu la conversation à des gens à qui il ne parlait jamais, puis à d’autre qu’ils connaissaient de vu, ou venait prendre des nouvelles des habitués et autres milliers de bar. A force d’y trainer avec les deux blondes, avait fini par les connaitre. Plus le temps avançait et plus l’ambiance devenait un peu électrique. Ca se bousculait et des éclats de voix éclataient, mais les rires tonitruants dominaient. La musique, du violon sur des notes joyeuses faisaient brûler les veines noyée d’alcool. Harris était assis au comptoir, adossé contre et observait le pub. Les filles gloussaient à s’en plier en deux, tenant l’air de rien le bras de leur coup de coeur du soir, des hommes trois fois plus large que lui, venaient se frapper dans le dos avec une amitié virile et surtout une force qui ne se contrôlait de moins en moins. Il fallait partir avant que l’ambiance général ne se gâte. Pour l’instant, elle était sympa, conviviale et chaleureuse. L’air empestait la bière et le bois du comptoir collait. On pouvait même sentir l’odeur de tabac des fumeurs qui étaient sur la terrasse.

C’est alors qu’un homme explosa sa pinte sur le comptoir, non loin d’Harris. Ce dernier fit un bond de sa chaise et manqua d’en tomber. Il se tourna pour regarder. Un client était mécontent. Il voulait sa bière et on tardait à le servir. Harris jeta un oeil de l’autre côté du comptoir et réalisa que Elizabeth était seule ce soir. Il balaya le reste du pub des yeux, mais ne vit pas Elianor et pourtant, il avait discuté avec elle dans la soirée. Elle avait du s’absenter. La pauvre demoiselle avait l’air sous pression et ignorait l’homme qui beuglait. Car le soucis, c’est qu’il n’avait pas été le seul. Les amis du client pressés arrivèrent pour en remettre une couche. Les regards commençaient à converger vers la barmaid, puis les clients qui avaient perdus toutes leurs inhibitions.

Ca allait s’enflammer. L’homme hurlait de plus en plus fort, et commençait à franchement manqué de respect à la rousse. Harris soupira et tituba de l’autre côté du comptoir en passant par-dessus. Ce n’était pas la meilleure idée qu’il avait eu. J’ai vu ma vie défiler. Il avait en premier lieu grimper la chaise puis le comptoir et passa de l’autre côté. Il attrapa un torchon qu’il se passa déjà sur l’épaule. Le gars beugla encore son mécontentement, insultant Elizabeth au passage. « T’vas calmer ou ta bière j’vais te la mettre là où je pense ! » avait dit assez fortement Harris à l’homme avec un sourire mauvais. Il se tourna vers la barmaid. « Tu me revaudras ça ! » s’écria t-il à Elizabeth qui se trouvait pas si loin, mais il y avait un tel capharnaüm dans le pub. On n’entendait même plus la chanteuse là pour l’occasion. Il demanda à l’autre emmerdeur de lui répéter la commande juste pour l’agacer un peu plus. Il hésita un instant pour trouver les pintes et arriva à côté de la barmaid, chacun sur sa pompe de bière pression. Il s’y prenait pas très bien, mais c’était pas trop mal quand même.

Puis il prenait son temps. Il en renversait, la posait à côté pour prendre un autre verre. L’homme devenait de plus en plsu rouge d’impatience. « Ca ira, donnez moi celle-là ! 
_Ah non monsieur ! J’insiste, pour l’attente, elle se doit d’être parfaite ! Je vais vous en faire une parfait, ne vous inquiétez pas ! » se foutait-il complètement de sa figure.
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Harris H. Dunbroch
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Mar 18 Avr - 21:42
Service du soirElizabeth & HarrisA good start is half the work (The Dubliners → Rocky road to Dublin)Aujourd'hui est un jour spécial pour l'île : nous fêtons la Saint-Patrick. C'est une tradition pour nous tous avec notre ascendance irlandaise et cela nous permet de nous retrouver en famille ou entre amis autours de pintes de bière, divertis par de la musique plus ou moins traditionnelle.
 Comme à mon habitude je début ma journée par mon habituelle course à pied sur la plage, accompagnée depuis peu par Nanouk le chiot que j'ai recueillit. Le temps que je sois prête il est déjà l'heure pour moi de filer à l'Assommoir, je salue Elianor et c'est partit pour une journée digne du calme avant la tempête de ce soir...

Il est huit heures et voilà le premier coup de feu qui sonne l'arrivée massive de clients mais surtout des pourboires. Je me retrouve rapidement seule, mon amie de gérante ayant un rendez-vous important, mais je gère plutôt bien cette première partie de soirée et j'arrive même à ne rien casser ! Au bout de trente minutes intensives à servir les pintes de bières les commandes ralentissent, me permettant de respirer un peu et de discuter avec les clients accoudés au bar. La clientèle de l'Assommoir est presque exclusivement composée d'habitués qui sont pour la majorité tous très gentils et loin d'être énervants lorsque l'alcool leur monte à la tête. Mais à la Saint-Patrick lorsque certains clients sont soûls il peut arriver que des bagarres éclatent et je peux certifier que certaines sont épiques dans le bon sens du terme et d'autres sont ... sacrément effrayantes. Tandis que je discute avec une ancienne camarade de l'orphelinat, tout en servant les clients qui redemandent une bière, je remarque qu'au fond de la salle se trouve le client le plus silencieux et je dois dire que je ne suis pas mécontente de le trouver ici ce soir lui selon le bouche-à-oreille sort rarement le soir. Le temps s'écoule à une vitesse folle avec mes aller-retour entre le bar et les tables que je sert ou dessert en fonction des clients.

Dix heures. Deuxième rush de la soirée. De nouveaux clients entrent en nombre dans le pub et viennent prendre commande. Je sers entre autres Harris et j'arrive tant bien que mal à gérer seule ce nouvel afflux de clients. Malheureusement un bruit de verre qui se brise me prévient que soit un client est maladroit soit il s'agit d'un client mécontent et quand j'entends une voix rocailleuse pester contre moi j'ai la confirmation qu'il s'agit de la seconde option.
- Un petit instant s'il vous plaît, les bières ne vont pas s'envoler ! dis-je avec un fond de rigolade, pour détendre le client, même s'il y a surtout un fond de fermeté pour lui faire comprendre qu'il n'est pas aux pièces. Mais apparemment monsieur est pressé puisqu'il commence à m'insulter à coup de nom de d'oiseaux tandis que ses amis viennent en remettre une couche, je me contente de serrer les mâchoires puis je continue à servir les clients par ordre d'arrivée au bar. Malgré la musique et le brouhaha des conversations, couplés à ma bonne audition, je ne peux ignorer le manque de respect que me porte le client mécontent.

Je perçois un mouvement sur ma droite et voilà que Harris, le boulanger et ami d'Elianor, vient de passer par-dessus le bar pour me venir en aide. Il me déclare qu'après ça je lui devrais une faveur et je ne peux que hocher la tête, je ne vais pas refuser son aide alors que je suis débordée et qu'une bagarre peut éclater à tout moment. On se retrouve tous le deux sur les pompes à pression, remplissant les pintes et je remarque que pour une première fois Harris ne se débrouille pas si mal que ça. Je sers mes clients et le boulanger prend bien son temps pour servir le client mécontent, ne manquant pas de lui exprimer qu'il se moque de lui. Je me mordille la lèvre inférieure d'un côté envieuse de pouvoir rembarrer ce goujat mais d'un autre je n'ai pas envie d'avoir un ou des blessés sur les bras. Je me rapproche de l'oreille de Harris pour pouvoir lui parler sans devoir nécessairement hurler.

- Vas-y doucement, je n'ai pas envie que ça se termine en bagarre générale. Il suffit d'un rien pour que tout parte en vrille, dis-je à l'attention du jeune homme.

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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Mer 19 Avr - 2:41

Tear In My Heart - Twenty Øne Pilots

Harris s’occupait de la bière, en continuant d’agacer toujours un peu plus le client. Elizabeth ne lui avait encore rien dit. Elle n’avait pas l’air gêné de l’avoir vu passer de l’autre côté du comptoir. Franchement, elle fait confiance à n’importe qui ! Mais d’un autre côté, ils se comprenaient pour le travail. C’était différent, mais pas si loin et le rush c’était le rush. Il n’arrêtait pas d’en foutre partout. Il avait observé Liz et avait compris le geste. Il avait même réussit à faire une belle guinness et sa délicieuse mousse. Il se dirigea vers le client et feignit de glisser. Il pesta après la rondelle de citron inexistante. Le client commençait à perdre patience. « Je reviens tout de suite ! Toutes mes excuses ! » et il revint en recommençant à couler une pinte. Il avait un petit sourire en coin que seul Elizabeth pouvait voir. Elle s’était alors penchée à son oreille pour lui demander de se la jouer plus fine. « C’est qu’un con rho… Va pas y avoir de baston. T’inquiète… ».

Il arrêta alors ses singeries et rapporta la pinte. L’homme lui jeta littéralement les billets au visage. Harris serra les poings et jaugeait l’homme avec une flamme encore faible dans les yeux. Il se rattacha à ce que lui avait dit Elizabeth. Il fallait calmer le jeu. Il se concentrait, les yeux clos. Hamish sentait le sang pulser à tout rompre dans les veines d’Harris. « Ho ! _Harris non ! _Tu te prends pour qui sale con ! » hurla t-il. Hamish avait tenté d’intervenir, et vivant dans le même corps il donna l’air à son frère d’être un fou. Ca lui arrivait souvent et il était vite connu pour ça. L’île entière ne le savait peut-être pas, mais ce n’était pas vraiment un secret non plus. Il est fou ce gaillard qu’on disait. « Bordel, non… » grommela l’aîné, connaissant bien le côté sanguin de son frère. L’homme se retourna. « T’abuse un peu ! Toi excuse-toi ! ». Le conflit éclata, les mots fusaient, les gens commençaient à se retourner pour les observer. Et rapidement il y eut le mot de trop. « Haaan. Il a insulté notre mère ! » s’offusqua Harris comme s’il demandait la permission, sentant ses limites ne plus le retenir très longtemps. Hamish confirma : « Il a insulté notre mère. ». Il fit quelques pas derrière le comptoir, passa derrière Elizabeth et se pencha pour attraper quelque chose juste sous le comptoir au niveau de la caisse. Une batte de baseball. Il retourna face au client mécontent.

« Toi je vais te cramer ta famille toi un jour ! » dit-il en agitant la batte. Il était prêt à en démordre. Il bondit sur le comptoir et les gens le regardèrent, choqué. « Mais quoi ? Pourquoi vous m’regarder comme ça ! Celui qu’il faut regarder, c’est lui messieurs dames ! » désignait-il l’homme bougon du bout de son arme contendante. « Moi j’ai pas insulté la serveuse parce que j’étais un peu pressé alors qu’elle est toute seule et reste polie malgré tout ! » commença t-il à jouer les orateurs, prenant même la pause du défenseur, la batte sur l’épaule. T’as peur de rien. Tu crois vraiment qu’ils vont t’écouter. _Il suffit d’y mettre de la conviction et du coeur. Hey… Regarde… Et sûrement un coup de chance, mais les gens avaient finit par mal regarder le client grognon. Même la chanteuse s’était arrêté de chanter et le dévisageait. L’homme préféra partir et tout doucement la fête reprit son plein.Ta place est chez les Résistants Harris. Arrête de perdre ton temps _Ferme la. Je peux pas traverser le dôme, okay !? « Fais pas chier. » laissa t-il échappé dans un grognement.

Il descendit du comptoir et retrouva Elizabeth pour continuer à lui donner un coup de main. En vrai, il n’avait pas forcément la tête à parler et festoyer avec les autres. De l’autre côté du comptoir, il se rendait compte qu’il conservait une distance avec la foules. Ca lui faisait du bien de se sentir un peu isolé. Et le travaille, ça lui occupait l’esprit. Sans parler que ce n’était pas tous les jours que ça pouvait arriver.


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#défisrpquote
Harris H. Dunbroch
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Ven 21 Avr - 18:05
Service du soirElizabeth & HarrisA good start is half the work (The Dubliners → Rocky road to Dublin)Petit à petit, grâce à l'intervention de Harris, le flux client commence à ralentir et à être servit dans les temps. Je préviens le boulanger de ne pas trop se frotter à l'armoire à glace mais malheureusement la bière doit l'empêcher de réfléchir parce que voilà qu'il fait de renverser de la bière pour recommencer et faire attendre un peu plus longtemps. Lorsque Harris revient vers moi j'aperçois un sourire en coin qui me fait soupirer, qu'il n'aille pas me faire regretter de l'avoir laissé venir m'aider. De mon côté je sers les pintes, j'encaisse l'argent et ainsi de suite. Plusieurs secondes passent et de violents mots sont échangés. Je me stoppe tandis que je sers un énième client. Je tourne alors la tête et j'ai juste le temps d'apercevoir Harris se faufiler derrière moi, je le tourne ensuite la tête de l'autre côté pour le voir prendre la batte de Baseball qu'Elianor conserve en cas d'extrême urgence. J'écarquille les yeux. Il va pas faire ça ?! Avant que je puisse le retenir il est déjà sur le bar en train de menacer le client. Ben si, il se le permet. Je me donne une gifle mentale puis j'accoure auprès du coloc de mon amie avant qu'un accident n'arrive.

- Harris descends de là tout de suite ! dis-je en regardant le concerné avant de jeter un coup d’œil au reste du pub lorsque j'entends la musique et les conversations s'arrêter net. Pendant un moment tout le monde scrute d'un œil mauvais le client qui pose problème et ses amis. Pendant cet instant je commence à imaginer le pire mais un mouvement attire mon attention : les fauteurs de trouble partent. Je lève les yeux au ciel, soulagée que la soirée ne se termine pas avec des blessés, je retourne m'occuper des derniers clients qui demandent une bière puis je suis rapidement rejointe par Harris.

Nous servons tous les deux les derniers clients qui redemandent de la bière puis sonne officiellement la fin du coup de feu de dix heures et l'ambiance se calme, revenant à un niveau sonore convenable. Je file à la réserve pour prendre un balais, une serpillière et du produit nettoyant puis je commence à nettoyer le sol derrière le bar avant de m'atteler au bar en lui-même car il est tellement collant que n'importe quel objet se retrouvant dessus pourrait y rester ad vitam eternam. Une fois ma tâche dûment accomplie je prends deux verres que je remplis d'eau et en donne un au boulanger.

- Tu tournes à l'eau pour la fin de la soirée, en lui tendant le verre. Le temps qu'il réagisse je pose le verre juste à côté de lui puis je bois cul sec le mien avant de me resservir et de cette fois siroter l'eau. Merci d'être venu m'aider, j'avais du mal à m'en sortir, surtout avec celui-là qui me hurlait dessus, dis-je en parlant du client impoli. Bref, bonne journée à la boulangerie ?

Je m'appuies légèrement contre le bar pour relâcher un peu la pression puis je reste un instant silencieuse, le regard fixé sur mes pieds, profitant de ce moment de "calme".

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Harris H. Dunbroch
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Harris H. Dunbroch
Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Mar 25 Avr - 20:28

Tear In My Heart - Twenty Øne Pilots

Forcément, Elisabeth avait un peu paniqué alors qu’elle lui avait demandé de se tenir tranquille. Le voir là sur le comptoir après les noms d’oiseaux qu’ils avaient commencé à s’envoyer, il y avait de quoi l’inquiéter. La barmaid ne manqua pas d’autorité pour le sommer de descendre sur le champs, mais il n’en avait cure. Malgré l’autorité de leur mère, quand les Garçons avaient quelque chose en tête, il était difficile de se faire entendre. Une chance pour lui, l’homme rustre avait fini par partir avec tous ses amis aussi bien éduqués.

Après cela, ils avaient tous les deux enchainés les clients qui s’agglutinaient autour du comptoir et qui avaient attendu encore plus longtemps avec cette histoire. Harris glissa deux fois, renversa cinq verres et se heurta un nombre incalculable de fois à la poubelle. Tout ça, parce qu’il tanguait tout simplement, un peu éméché. Malgré tout, il y arriva même s’il prit plus de peine à terminer que Liz qui nettoyait déjà l’arrière du comptoir. Lui, la voyant faire, cherchait vainement une lavette dans ce une organisation dont il n’était pas si familier. Il savait faire des cocktails – forcément avec Robyn et Ellie en coloc… – mais il n’était pas barman. Heureusement que je savais observer et ne manquais pas de jugeote. Malgré mon sale caractère et mon côté plus impulsifs des mes frères, on était tout les trois indépendamment malin, ce qui réunis nous rendaient très malins. Pas toujours… Puis surtout qu’il lui était arrivé de rendre quelques service au pub, pour aider Eliannor. Bah la dernière fois c’était parce que Liz était malade. Il faisait surtout le service en salle et le nettoyage mais il lui était arrivé une ou deux fois de se retrouver au bar de brefs instants. Pas assez longtemps pour trouver une lavette.

Elisabeth arriva enfin vers lui, alors qu’il avait abandonné et s’était appuyé contre une des mini-réfrigérateurs contenant des sodas. Il agita un grand verre d’eau devant son nez. Harris avait les bras croisé et regardait dans le vide. Il se demandait comment était venu cette coutume de porter du vert à la Saint-Patrick en observant tous les gens de vert vêtus. Il réagit un peu tard et jaugea le verre à côté de lui. Il grimaça, tel un enfant à qui on voulait faire manger des brocolis. Il tourna ensuite sa tête vers Liz et sourit. Ils étaient tous les deux dans la même position. Ca l’avait fait rire en se disant qu’ils devaient beau là, au bout de leur vie. Elle le remercia et Harris sauva les épaules. « Normal… » avait-il seulement balancé, avant de lui faire un clin d’oeil. Il n’avait pas oublié qu’elle avait une dette envers lui maintenant. S’il avait besoin d’un service, il serait mal venue qu’elle refuse.

Elle en avait profité pour lui demander si sa journée avait été bonne. Il se frotta le visage. Il n’avait toujours pas touché à son verre d’eau. « Ouais… Comme d’hab’, les vieilles jouent de ma patience, les mères de familles savent pas maitrisé leurs gosses, et les cadres me gavent. ». Il balaya un instant la salle des yeux et jetait un oeil à sa montre. « Et toi t’as lâché l’affaire avec l’autre ? » parlait-il du prétentieux directeur de l’hôpital. Ils ne se voyaient pas souvent, et rarement en dehors du pub ou du salon de thé. Peut-être parfois se croisaient-ils en faisant les courses, mais sans plus. Or, parfois ils parlaient et surtout qu’il avait bien remarqué le jeu que lui faisait le médecin. Sans parler de sa réputation. Il avait eu besoin de la prévenir que c’était un con et qu’elle devait arrêté de lui parler. Il ne lui apporterait rien de bon. Ni même l’autre – encore un médecin – mais elle s’était moins ouverte à propos de lui. Il avait eu comme ce besoin de la protéger. Elle était gentille et mignonne, pour lui elle méritait mieux. Il préférait peut-être les hommes, mais il pensait beaucoup à elles. Peut-être par défaut d’avoir été éduqué à toujours respecter et protéger sa grande soeur.

Un client arriva alors qu’il avait reprit « ... tu sais l’autre, le fiancé d’une des pétasses tu sais. » faisait-il allusion à Moira. Cette dernière était qualifié de « pétasse » simplement parce qu’elle était riche et surtout amie avec Briar. Le client insista et Harris claqua sa langue, agacé. « Tu vois pas qu’j’parle ? rhoooo » aboya t-il avant de se figer. Il avait oublié qu’il était de l’autre côté du bar. « Ah merde. S’cuse, j’avais zappé. Liz, on te demande ! » se reprit-il avant de faire un sourire exagéré à la rousse.

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Harris H. Dunbroch
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Mer 26 Avr - 13:43
Service du soirElizabeth & HarrisA good start is half the work (The Dubliners → Rocky road to Dublin)Le calme est de retour, enfin le calme au bar, et cela fait du bien d'avoir un moment repis le grand nettoyage qui s'impose avant la fermeture du pub pour la nuit. Posée contre le bar je reste un moment silencieuse, profitant un de la musique qui a reprit une fois que le client et ses amis sont partis. Harris me réponds à propos de sa journée et je l'écoute distraitement. C'est vrai que l'on à tous des types de clients bien définis qui mettent nos nerfs à rude épreuve alors je comprends le boulanger quand il dit que les mamies de l'île jouent de la patience : à moitié sourdes et avec la langue bien pendue elles doivent lui en faire voir de toutes les couleurs. A propos des enfants je les aient toujours appréciés et ce, de manière générale. Parce qu'effectivement certains se comportent très mal et donnent des envies peu recommandables à certains, même ceux qui adorent les enfants comme moi. Concernant les cadres si Harris en a marre alors qu'ils sont sobres en journée, moi j'en vois certains le soir et ils ne tiennent pas tous l'alcool.

Un rapide silence s'installe entre nous et lorsqu'il me pose la question qui tue je relève instinctivement la tête pour le regarder avec des yeux ronds. Lâché l'affaire avec l'autre ? De qui il parle ? Je fronce légèrement les sourcils et automatiquement je jette un coup d’œil à mon ténébreux client installé tout seul au fond du pub puis je regarde à nouveau Harris pour qu'il me fournisse un peu plus d'indices pour éclairer ma lanterne. Il reprend et me dit qu'il s'agit du fiancé de Moira -en la qualifiant de pétasse-, la fille du maire, au moment même où un client s'approche du bar pour passer commande. Effectivement maintenant je vois de qui il parle. Le docteur Ravenswood.

- Harris tais-toi s'il te plait, dit-je en lui lançant un regard insistant. Je commence à m'éloigner de lui pour prendre la commande du client et je me rends compte que l'ami d'Elianor continue sur sa lancée, pensant que je n'ai pas compris de qui il parle. Je sers un verre de whisky au client puis j'encaisse machinalement l'argent, rends la monnaie et je reviens vers Harris.Je vois très bien de qui il s'agit, Harris, et pourquoi lâcherais-je l'affaire alors que je n'ai rien demandé ? C'est lui qui me fais des avances. Et puis de toute manière il ne m'intéresse pas,
encore moins en sachant qu'il est fiancé,
répondis-je avec un mélange de dureté et de lassitude tout en regardant mon ténébreux client qui lui aussi est docteur selon les bruits de couloir.

- Quel genre d'homme ose draguer d'autres femmes alors qu'il est engagé avec quelqu'un ? lâchais-je pensivement. Il va de soi que ce n'est pas un homme bon qui va aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, bien au contraire. Et puis la tête du docteur Ravenswood ne me revient, même l'autre -beau- docteur un peu bizarre qui demande toujours à ce que ce soit moi qui le serve me donne plus confiance.

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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Lun 15 Mai - 22:32

Tear In My Heart - Twenty Øne Pilots

Même s’il avait travaillé, il n’en avait pas pour autant décuvé. Il avait laissé la place à Liz de nettoyer et avait commencé à prendre une petite pause bien mérité avant d’être rejoint par la barmaid, munie de deux grands verres d’eau dans les mains. L’un à côté de l’autre, pratiquement dans la même position, ils regardaient dans le vide. Ils avaient commencé à discuter, la rousse ayant entamé la discussion. Harris avait répondu son triste quotidien que la jeune-femme devait elle aussi partagé en pire au pub. Des échanges par politesse, comme ils faisaient souvent quand ils se croisaient. Ce qui arrivait plus souvent qu’ils ne le pensait eux-même. Harris était souvent au pub avec Robyn et vivait à moitié avec Elianor, donc passait souvent à l’Assommoir aussi. Au final, il était un peu chez lui ici – plus qu’il ne voulait l’admettre – comme partout et nulle part à la fois. Dunbroch, Wonderland, Berk, Robyn ou encore Elianor, … Finalement elles étaient où ses racines ? Leurs racines.

Et parce qu’il était sous l’influence de l’alcool et qu’il avait toujours été taquin, il l’attaque rapidement sur cette relation malsaine – comme il la qualifiait – qu’elle nourrissait avec Elliott. Elle niait peut-être le flirt et elle avait le droit. Sauf qu’Harris voyait très bien le jeu de l’homme. Il savait à son regard de quel type il était. C’était facile à deviner. Non pas qu’il lui en voulait d’être un manant, il faisait ce qu’il voulait, tant qu’il laissait Liz en dehors de ça. Je sais, je la connais pas. C’est qu’une employée d’Elianor pour moi qui est sympa et mignonne, puis pas bête dans son genre. Bah rien que pour ça, ça me faisait chier. Elle était plus maligne que ça. De plus j’aime pas Moira et Briar et je ne veux pas qu’elle ait des problèmes avec elles. Ca me donnerait qu’une bonne raison de les frapper tellement elles me sortent par les yeux. Mais c’est pas fairplay et je frappe pas des filles comme ça. Sauf si elle a une hache, est deux fois plus large que moi et hurle plus virilement que moi. Genre Mérida… _Oh t’es trop con ! Pas mal ! _Ouais je sais.

En soit, il lui fit bien comprendre qu’il espérait que c’était de l’histoire ancienne tout ça et qu’elle avait arrêté de lui parler. Entre temps un client était arrivé, et oubliant qu’il était du côté employé il s’était permis de l’envoyer balader. C’est qu’ils les coupaient dans une discussion. Liz le remit à sa place. Il s’était excusé sous la faute d’un oubli. La barmaid s’occupait alors du client qui ne l’avait pas mal pris. Harris se fit la réflexion qu’au final, ils n’avaient pas beaucoup de moment où ils discutaient vraiment. Si parfois quand il venait chercher Elianor à la fermeture du pub et taillait la bavette avec Liz le temps que la patronne finisse ses comptes. Ils étaient souvent coupé comme ça et ils reprenaient leur discussion où elle s’était arrêtée, comme elle le fit maintenant.

Elizabeth lui fit plus ou moins comprendre qu’elle n’avait rien fait dans l’histoire et qu’elle était une grande fille qui savait ce qu’elle voulait. C’est du moins comme cela qu’Harris l’avait interprété.  Le roux haussa les épaules. « Bah pourquoi tu lui dis pas merde ? Dis lui clairement qu’il arrête de flirter avec toi, t’aime pas ça. Pourquoi tu le laisse faire ? Pourquoi tu parles avec lui ? Je te vois et des fois, je trouve que ça te gêne pas trop qu’il te tienne la jambe. T’as genre l’air de vouloir partir » s’était-il un peu emporté sur son ton de voix, comme s’il sermonnait une amie. Mais il était comme ça. La relation fraternelle c’était comme une religion chez eux. Ils avaient tendances à traiter beaucoup de gens comme ça. Il voulait juste les protéger et surtout les femmes. On avait beau dire qu’il « n’aimait pas les femmes » quand on parlait de lui dans son entourage. Mais en réalité, il les aimait beaucoup, peut-être un peu trop et les as comme sacralisé. Tu me manques… Maman aussi. Et Hubert, Mérida, et Papa… Même l’autre andouille d’Adèle. J’aimerai être il y a quatre ans. _Moi aussi. Crois moi, moi aussi…

La jeune-femme partagea alors sa réflexion avec Harris sur le Dr. Ravenswood. Le roux secoua la tête, las. « Bah un connard. C’est tout ! Pourquoi tu crois que je m’énerves. Te laisse pas avoir par ses beaux yeux et son argent. Tu mérites tellement mieux… » lui dit-il, le regard dans le vide. Il fixait l’homme toujours solitaire à sa table et qui restait là à boire des verres servis que par Liz. Il finit par croiser le regard de l’homme et il lui donna des frissons dans le dos. Il préférait détourner le sien pour finalement boire une gorgée d’eau. « Vas y, je vais vider les caisses de bouteilles vides et en profiter pour m’en griller une. » l’informa t-il avec un petit sourire.

La soirée se terminait tranquillement. Harris avant servis encore quelques clients téméraires et commencé à nettoyer un peu le bar, petit à petit, jeté les fruits frais qui baignait dans l’eau des glaçons, vider les poubelles. Puis ensuite, ils attendirent tranquillement que le dernier cliente ne parte. Celui au regard qui donnait des frissons.

Une fois partit, Harris commençait à relever les chaises. « Et lui là… » laissa t-il un silence trainer pour capter le regard de la rousse. Il lui fit un signe de tête pas du tout discret pour désigner l’homme qui était parti. « C’en est où ? Ca a avancé ? Où il te demande que des verres ? Il est chelou lui. Moi je le sens pas non plus. Il me fait froid dans le dos… En plus, il est pote avec ce connard. » parlait-il tout en relevant les chaises, une à une. « Je l’ai pas déjà dis ça ? » s’arrêta t-il subitement dans son geste, tenant le tabouret contre lui, pensif.

acidbrain


Harris H. Dunbroch
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Sam 20 Mai - 13:11
Service du soirElizabeth & HarrisA good start is half the work (10cc → I'm not in love)Le docteur Ravenswood. Il s'agit de l'homme qui malgré une profession parfaitement respectable se relève être en réalité un homme dur et arrogant. L'archétype même de l'homme qui me révulse plutôt que de m'attirer. Depuis quelques mois qu'il me tourne autours je ne cesse de repousser ses avances avant tout parce qu'il ne m'intéresse pas mais par principe : il est fiancé à une autre, je ne l'approche pas. Alors la question de Harris me vexe un peu car je n'ai rien demandé à Ravenswood. L'ami d'Elianor me sermonne en me demandant pourquoi je ne le repousse pas et je soupire.

- J'essaye. Peut-être pas autant que je devrais mais j'essaye.
Mais vraiment il me flanque la trouille, j'te jure que des fois j'en viens à l'imaginer s'introduire chez moi !
répondis-je.

Ce qui en soi est vrai. J'ai tellement une mauvaise impression de cet homme que je crains qu'il ne m'attende à la sortie du travail ou quoi que ce soit d'autre. Quoi qu'il en soit s'il devient trop entreprenant, fiancé ou non à la fille du maire, je n'hésiterais pas à me servir des grands moyens. Le bar est presque entièrement vide à présent seuls quatre clients restent pour finir leur verre et en particulier le mystérieux médecin qui demande à ce que ce soit toujours moi le serve. Vu comme ça, on pourrait croire à une sorte de pervers mais je trouve ça plutôt plaisant. Comme Harris me propose de rejoigne le client je prends un verre dont je verse un peu de whisky dedans puis je vais à la table du beau brun.

- C'est offert par la maison, docteur, dis-je avec un petit sourire aux lèvres en posant le verre devant lui. Oui encore un docteur.

Il m'invite à m'asseoir à sa table, j'accepte et je discute avec lui pendant quelques minutes le temps qu'il boive son whisky. Quand il repose le verre vide sur la table nous ne sommes plus que trois à l'Assommoir. Je le regarde un instant dans les yeux puis il me remercie et me salue avant de partir. Je le suis du regard jusqu'à ce que la porte du pub se referme derrière lui puis je me lève et commence à nettoyer la table quand la voix de Harris attire mon attention.

- Nous discutons, rien de plus Harris, commençais-je tout en pensant au fait que j'aimerai bien que mon mystérieux docteur m'invite à dîner, Tu le trouves bizarre ? Si tu le dis ... En tout cas il n'est pas "pote" avec le connard comme tu dis, ils sont collègues. Je ramène  le verre au bar avant de reprendre la parole pour regarder Harris avec un air amusé, Pourquoi toutes ces questions ? Serais-tu jaloux ?

Je me doute parfaitement que Harris est loin d'être jaloux mais je suis curieuse de savoir pourquoi il tient tant à me faire remarquer que les deux docteurs sont bizarres.
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Sam 20 Mai - 14:50

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Elizabeth avait répliqué devant les remontrances d’Harris. Bien sûr qu’elle essayait de s’en débarrasser. Elle lui confia aussi en passant à quel point il pouvait la mettre aussi mal-à-l’aise. Harris s’en tapa la cuisse pour confirmer alors ses dires : « On est d’accord. Raison de plus pour le refroidir tout de suite. » avait-il ajouté à propos du Dr. Ravenswood junior. Après ça, il restait quelques clients à servir, et lentement le pub s’était vidé. Harris s’était occupé et avait aidé Liz à finir sa soirée, aussi bien qu’il le pouvait. L’alcool était redescendu et il était un peu plus efficace. Il avait abandonné la barmaid pour s’occuper des tâches ingrates, et lui laisser le plus technique et responsable. Après tout, il ne travaillait pas officiellement ici et encore moins ce soir. Il pouvait bien faire ça pour l’aider.

Elizabeth revenait de servir le dernier client. Harris avait commencé à ranger une partie du pub et était revenu s’isoler de l’autre côté du comptoir. Il se sentait presque de trop avec les deux autres protagonistes qui échangeaient quelques politesses. Puis le ténébreux était parti. Le jeune-homme fit en même temps le tour du comptoir alors que la porte de l’Assommoir se fermait d’elle-même. Il remontait déjà quelques chaises sur les tables, et lui posa une question. Il voulait en savoir plus sur son histoire avec ce docteur là. La rousse lui répondit un peu sur la défensive. Il ne lui en voulait pas. Malgré tout, elle avait été marquée par les paroles de l’apprenti boulanger. Elle s’inquiétait de savoir qu’il le trouvait bizarre et argumenta que cet homme n’avait rien à voir avec Elliott Ravenswood. Harris soupira : « Ce sont tous les mêmes… » pour contre-argumenter.

La barmaid lui lança alors une réplique plutôt taquine. Histoire de remettre à sa place ce jeune un peu trop curieux et familier avec elle. Harris lui sourit à son tour. « Ca dépent... T’aimerai que je sois jaloux ? » reposait-il encore une chaise avant de s’approcher d’elle, la collant gentiment contre le bar, les mains sur ses hanches. Il avait son regard charmeur. « Avec plus d’alcool, je pense que je pourrais coucher avec toi si tu veux » dit-il avec un petit rire avant de la libérer. Il s’adossa au comptoir à côté d’elle et regardait droit devant lui. « Tu le sais que t’es jolie comme fille, puis t’es marrante, sympa et pas bête. Et… que ouais je suis jaloux de pas avoir le monopole de la connard-attitude. Des filles comme toi, c’est moi qui devrait les pourrir, pas les autres. » se cachait-il derrière de l’ironie pour ne pas avoir à expliquer une chose qu’il ne saurait expliquer. C’était comme ça. Il la trouvait sympa. A son propre jugement et pour l’instant, elle ne méritait pas ce genre de traitement. On n’avait pas le droit de lui faire du mal. Et que vraiment, ces médecins, ils ne pouvaient pas les sentir. Surtout pas Ravenswood.

« Bon t’as encore des choses à faire ou tu fermes et je te ramènes ? » ne lui fit-il pas la proposition, mais lui exposait simplement la suite du planning. « Pour te répondre, à propos de lui » désignait-il la table qu’occupait le cardiologue tantôt. « Un gars qui vient, te parle à peine et veut que ce soit toujours toi qui le servent. Puis qui te matte souvent… Tout ça sans avoir l’air d’attendre quoi que ce soit de toi... Moi, je trouve louche personnellement. J’en ai des vices, je sais très bien de quoi je parle. » commença t-il à faire la dissertation de Pourquoi le Dr. Heathcliff ne serait pas aussi bizarre que le Dr. Ravenswood ? Harris se dirigeait lentement vers la porte, en attendant Elizabeth. Il comptait bien la raccompagner, après les grands discours que les gens étaient dangereux. Ce serait vraiment mal avisée de la laissée rentrer seule. Il ne serait plus crédible du tout.

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Harris H. Dunbroch
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