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“You saw her beauty, but not the iron underneath.”

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Izobel M. Petrovitch
Izobel M. Petrovitch
Izobel M. Petrovitch
Écus d'Or : 340
Âge : 28 ans
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Giphy
Mon Histoire : “you took a monster
and taught it how to be human.

what you failed to realize
is how little of a difference
there exists between the two.

there is no alchemy
to make flesh from a blade;
only the whetstone, to sharpen it
for the inevitable cut.”
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Tumblr_ojmdrgyLou1sorqj6o2_250
Schizophrénie : Si seulement vous saviez .....
Messages : 111
Date d'inscription : 12/10/2017
Jeu 12 Oct - 21:30

Izobel Magdalena Petrovitch

“If it’s darkness we’re having, let it be extravagant.”


nom. Petrovitch
prénom. Izobel, Magdalena
âge.27 ans
conte. Hansel & Gretel, Rebelle.
personnage. Gretel, Sorcière de la forêt.
date et lieu de naissance. Royaume de Beaumont, mais Riorim de par la malédiction.
situation. Célibataire aux Mœurs Légères.
orientation. Hétérosexuel convertie.
fonction/profession. Auto entrepreneuse (Bonne aventure, chimiste en herbe et Love Coach)
pouvoir(s).
※ Thérianthropie Ours : Transformation complète sur demande. Transformation partielle sous de grandes émotions, passion, colère, peur, envie. (oreilles, queue voir griffe). Et est sous l'influence de son côté animal pour les grandes périodes, hibernation, reproduction. Sous la colère, elle ne contrôle pas forcément sa force, non pas qu'elle ne peut pas, elle n'en a juste pas envie.

※ Suggestion : La capacité à forcer les autres à obéir à ses ordres. La persuasion d'Izobel n'entraîne pas forcément une obéissance instantanée. Elle doit parfois répéter ses ordres avant que ses victimes n'obéissent. Le choix des mots empoyés peut également lui porter préjudice.
Cependant, lorsque toutes les conditions sont réunies, la limite de son pouvoir peut s'élargir jusqu'à la mort de la victime par persuasion.

Ce pouvoir semble nécessiter une forte concentration : toutes les suggestions que donne IZOBEL naturellement n'ont pas un effet persuasif. Elle doit utiliser son pouvoir sous une forte émotion pour qu'il fonctionne.

objet(s) magique(s). facultatif
groupe. Exilée
avatar. Béatriz Mariano

“Your spine is a flower.”


Dans ce quartier, elle est bien connue pour sa violence, et bien que sa réputation la précède elle n'est pas surfaite. Izobel n'est pas la reine des bâtardes sans raison, elle éprouve une  haine  perpétuelle qui jamais ne s'estompe. Une rage qui fait brûler son corps et qui n'attend que le moment de sortir. Quand, enfin, elle laisse sa colère s'exprimer, c'est comme une libération. Au début, quand elle était encore jeune elle avait honte de faire des crises de colère mais maintenant c'est tout autre chose. Elle en retire un certain plaisir, une impression de vitalité. Elle se sent bien sous l’adrénaline, quand elle sent sa force se déverser sur quelque chose ou voire quelqu'un. Peu importe qui, elle, elle s'en fiche. Autant une fille qu'un garçon, tant qu'elle peut frapper dans quelque chose ça la détendra. Elle est en colère contre le monde quelle trouve d’une injustice maladive, pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre, la famille, la vie de merde, ce monde faux … des excuses me direz vous, des personnes plus malheureuse peuple ce monde. Mais quand cela vous concerne vous ne dite plus la même chose. Ses sentiments. Elle n'est pas du tout à l'aise pour exprimer ce qu'elle ressent envers les personnes proches d'elle. Elle fait toujours beaucoup d'ironie dans les moments un peu "sentimentaux". Son unique but dans la vie ? Qu'on lui foute la paix. Vivre sa vie comme elle l'entend sans les quand dira t'on! Elle vit sa vie à 200 à l'heure, et on a du mal à l'imaginer avec une famille et un chez-soi à elle. Elle avait d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi les gens recherche consentement à ce "poser" dans une vie toute lisse et ennuyeuse ou routine rime avec quotidien quotidien avec ennuie. L'enfer pour elle.

Aujourd'hui son enfer c'est retrouver jonché de séance de spiritisme et de caotching sentimental, comme elle aime le dire, plus discutable les uns que les autres mais Magdala n'est pas seulement cette fille violente que tous craignent. Elle est bien plus que ça. C'est là que tout devient intéressant. Derrière la brute il y a une enfant mais pas n'importe quel enfant. Une enfant blessé, perdu. Souvent, on la croisera dans les rues et elle ne dira rien, elle semblera tout simplement ailleurs. Le regard vide, les traits du visage impassible voir tirés par la fatigue. Dans ses pensées peut-être ? Qui sait. En groupe, avec ses amis, avec des gens qu'elle apprécie - car oui il y en a - elle s'amusera, rigolera plus fort que les autres et prendra tout l'espace qui sera mit à sa disposition. Mais cet enfant parfois bruyant, parfois absent, à aussi une certaine sensibilité. Rares sont ceux qui peuvent la voir dans cet état, mais certains soirs avec une bonne poussée de fièvre, ou un gros coup de cafard, Izobel s'adoucit et ainsi, elle pourrait presque être mignonne. Ça n'arrive que très rarement et avec des gens qui lui sont spéciaux.

Dans tous les cas, la plupart du temps elle sera hargneuse ou pire encore un peu joueuse et c'est bien là son petit côté taré. Elle aime bien les embrouilles et plutôt que de fuir les ennuis comme la majorité des gens elle les cherches. Elle ne recule devant rien et elle sera insolente, désagréable et irrespectueuse si le jeu l'ennuie trop. Mais si le jeu devient intéressant, elle s'y prêtera et ainsi sortira sa personnalité malsaine, s'amusant de quiconque s'approche trop et tombe dans sa ligne de mire. Izobel n'est rien de plus qu'une grande enfant, immature souvent et violente, impulsive et bruyante. Sinon, elle aime bien certaines choses. Elle ne dira que rarement non aux plaisirs de la chair et même elle est reconnue comme étant volage. Elle n'a jamais trouvé un quelconque amour qui à réussit à la tenir attachée, aucun homme capable de défier son caractère et sa personnalité. Personne qui n'a réussit à prendre l'ascendance sur elle et avoir son respect et réveiller cet envie de possession. Préférant s'amuser plutôt que se compliquer la vie. Sa devise pourrait très bien être « Rester simple » dans toutes les situations. Dès que quelque chose devient trop complexe, elle recule. Par peur de se brûler les ailes.

C'est un livre ouvert, elle vit ses émotions au centuple. La colère; mieux vaut ne pas rester devant elle, un véritable ours. La passion; si vous tomber dans ses coups de cœur, elle vous voudra, elle ne vous partage pas. Qui à devenir violente envers ceux qui osent éloigner son obsession d'elle. La tristesse; elle peut rester des jours enfermés, en loque humaine pour encaisser un véritable échec.

questionnaire.

Votre avis sur la magie ?
La magie? C'est le pouvoir. Sa vue panoramique sur cette guerre quelle avait alimenté la dégoûte tout autant que la rend fière d'avoir posé sa pattes dans cette nouvelle ère. Devenir une sorcière accomplie n'a pas que des mauvais côté, et il faut dire que maintenant elle en tire pleinement avantage surtout pour ce métier, comme quoi l'enfer et pavé de bonnes attention envers ceux qui les foulent...

Pour elle l'occultisme à toujours fait partie de sa vie, romanichel dans l'âme, les légendes, les cultes et les sorts de grand-mère sont connue de tout les enfants de cette culture. Parler aux morts, lire les lignes de la main. Transposer et expliquer un rêve, des choses qui ne sont pas étranger pour cette créature. Elle en à fait son business, contrairement à ces concurrents qui font dans l'arnaque, elle à un don. Croyez-le ou pas, venez en juger par vous-même.

Quelle était votre place avant le conflit avec The Witch ?
Elle n’a pas vraiment de place, elle suit, elle accepte, elle ce pli au choix des autres depuis son enfance. En ce qui concerne sa propre place, elle accepte de combattre la sorcière pour soutenir son frère. Avoir une fin heureuse n’est plus dans ses objectifs depuis longtemps mais celui de son frère toujours d’actualité. Le suivre en enfer s’il le faut. Alors quand il a décidé de s’engager envers cette guerre sainte du happy ending elle n’a pas réfléchie est c’est engagé avec lui. Mais très vite elle en à eu marre et c’est tourné vers l’ennemi pour avoir une fin convenable, une fin tout court.  

Voulez-vous vivre autre-chose que cette vie ?
Elle apprécie sa vie, même si au fond elle se sent seule. L’île est petite mais suffisante pour son petit train train quotidien. Bien que des fois elle ressent le désire de faire plus, elle revient vite à la normal et redescend sur terre. Une vie d’aventure n’est pas dans ses projets mais une vie vécu comme il se doit oui !


crackle bones


Derrière l'écran
pseudo. HimeOfCookie
prénom. Nini
âge. 25 ans
pays. Lamaland
fréquence de connexion. Autant que faire ce peut.
inventé ou scénario. Inventé!
comment avez vous connu le forum. Un petit caca doré ma coulé avec son bronze ici!
code du règlement. code ✔️︎ by louis
commentaires. Je veux me noyer dans une piscine de gelée de cerise!




First Life

“She was a beginning, a trembling at the edge of waking and the terror it imposes.”






“She rose like an Autumnal dawn,”

- "On va y arriver mes anges, vous allez voir, il sera fier de nous!"

Cette phrase est bien ironique quand on sait que seulement un mois plus tard, cette même mère qui à oser dire que le patriarche de cette famille sera fier d’eux, ramène un ivrogne rongé par la honte de sa vie minable dans les murs de cette chaumière construite des mains du véritable père de cette famille. Manger, boire, baiser, frapper, voilà le perpétuel rituel qui s’est installé dans cette si charmante chaumière autre fois bien entretenue. Avec le travail aux champs et celui à la maison, on voir au fil des jours le déclin de ce qui était une charmante femme et mère aimante. L’image de la maison reflétait parfaitement l’état des lieux de cette famille. Heureusement que cette femme était forte, elle arrivait à effacer la douleur d’être remariée en face de ses enfants. Mais ce qu’elle ne pouvait pas cacher aux yeux des bambins, c’est les marques sur son doux visage qui a, depuis longtemps, plus connue la fraîcheur d’une peau de porcelaine.

Même son sourire sonnait faux, mais elle voulait garder la tête haute, et personne, Ô grand dieu non, personne, ne savaient ce qu’il se passait dans cette chaumière dans les bois. Chacun a son fardeau à porter, et celui des Petrovitch portait le nom de « beau papa ». Izobel déjà petite, était remonté contre la terre entière et souvent, pour ne pas dire à chaque fois, seul son frère arrivait à la calmer. Ils n’étaient pas jumeaux mais ils n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre ou se parler. De par leur mère ils sont devenus ce que l’on peu appeler des âmes fusionnelles. L’un a toujours besoin de l’autre et vice-versa. Les deux se complètent et se ressemblent sur certains point uniquement. Car pour la plupart du temps c’est Izobel qui mène sont grand frère par le bout du nez, lui la force tranquille qui ne faut pas réveiller, le volcan de la famille. Elle la rage personnifié, qui déverse sa colère même contre un caillou si celui-ci ose la faire trébucher. Elle n’a jamais accepté le choix de sa mère, la mort de son père, sa vie de misère. Elle voulait une fin heureuse.  


“I must walk on the edge of myself,”

- « tu es folle !! »
- « mais.... Mam»
- « ramène-la dans votre chambre vite! Et enfermez-vous ! »

La panique prend de front la chaumière, que c'est-il passe de si affreux? Un geste malheureux, une colère mal digérée, un mit mal placé et un regard de travers. Ce cher chef de famille à osé insulter la mère de la maison devant la petite brune de six ans. En représailles, elle lui planta la fourchette dans le dos de sa main à même la table comme seul Rempart. Un geste qui coûtera cher à la famille en deuil. Et comme toujours en ce triste monde, la mère essai de cacher ses enfants, le frère protège la sœur. Et c’est l’un après l’autre que les coups pleuvent. C’était le geste et la soirée de trop. Qui a dit que dans le monde des contes tout était « ils vécurent heureux » faux ! La vie, la réalité rattrape toujours les gens. Et ici elle vous frappe en plein visage, d’une chaussure, d’un poing, d’une ceinture et tout autre chose aussi fleurit que les précédents. « Mais tu l’as mis en colère aussi mon ange » en arrivait à un tel point ou même la fille n’avait plus ce respect dans le regard qu’elle avait avant en la voyant ou l’écoutant. C’est triste mais c’est comme ça dira t’on.  


“I prefer to choose my hell.”

- « je veux pas y aller ! »
- « tu crois que tu as le choix ? »
- « MAMANNNN ! »
- « pas la peine de crier elle n'est pas la sale gosse ! »

Le début d’une longue route, partie au marché local pour amener de quoi remplir la table avec ses maigres économies. La mère était absente et c’est ce moment choisi par le beau-père pour passer à l’acte. Sa hache sur le côté, il embarque les deux enfants par le bras jusqu’à leur faire des traces indélébiles de doigts rouges vermeil sur leur petit bras rachitique. Le jeune frère avait beau se débattre, il ne faisait pas le poids face à un monstre à la carrure de bûcheron. Lui soulevait des troncs tout les jours, rien de comparable avec un jeune garçon mal nourri. Les chemins se ressemblent tous, à leur âge retrouver le chemin pris est aussi simple que préparer une tactique de guerre militaire. Et pourtant ils ont essayé, ils ont donné tout ce qu’ils avaient.

Ce ne sera pas en plagiant le petit poucet qu’ils s’en sortiront malheureusement, arriver à destination, ils se retrouvent les mains attachées contre des branches. Laissant le temps à la pièce rapporté qui sert de beau-père de refaire le chemin vers son doux foyer. C’est après une longue bataille pour faire céder la branche que les deux bambins sont libres avec d’affreuses traces de lacérations dans les poignets. À cet âge là c’est plutôt de jolis petits bracelets en pâquerettes qu’on attend de voir à cet endroit. La nuit et le froid recouvrent les terres de ce coin du monde. Les hurlements des meutes de loups s’harmonisent parfaitement avec les cris d’animaux qui s’amplifient sous la peur et la faim. Ne se lâchant pas d’une semelle, tenant la main de l’autre pour marcher ils s’enfoncent dans la forêt en espérant qu’une bonne étoile les guides dans cette obscurité qui personnifie leurs pires cauchemars.

Il essaie d’être fort, de la réconforter, la réchauffer avec son petit corps aussi pale que celui de sa sœur. Les minutes sont des heures à leur échelle. Chacun surveille un coin donné pour ne pas se faire surprendre par une bête ou pire encore. Ils marchent à s’en faire mal aux pieds. Entre le froid et la fatigue qui frappe leur petit visage ils ne savent toujours pas où ils sont où ils vont et s’ils vont y arriver. Mais ça, ils n’osent pas le dire … Même s’ils le pensent très fort. « Regarde ! » Une chaumière fumante et illuminée de magnifiques lucioles qui virevoltaient tout autour. Une odeur sucrée, cette chaleur ambiante, elle attire comme un aimant les deux enfants. Ils se disent qu'ils sont enfin dans la bonne vois. Que les fins heureuses existent, quoi pense de plus en se figeant devant une maison de pain d'épices, de bonbons, de glaçage au chocolat et de lampadaire en sucre d'orge. Sans parler de la dame aussi magnifique qu'une fée qui leur sourit.  

“nothing knows the sound of abandonment
like a highway does, not even God.”

L’histoire était parfaite au début, à boire à manger, un lit moelleux, des jeux, un peu de tâches ménagères. Les jours passent et ne se ressemble pas, mais plus les jours passent plus les choses se dégrade. Préférant son frère à elle, celui-ci est mis à l’écart dans une chambre, ou prison dorée. Pour manger, grossir, et s’engraisser dans l’allégresse pour une viande plus tendre et pétillante. Alors que la jeune fille de 10 ans tout pile, sert de domestique clairement. Nettoyer le désordre de la propriétaire, subir ses brimades ses insultes, ses coups quand elle osait à chaque fois lui tenir tête. Autant dire que cela se passait pratiquement tous les jours. Hänsel ne pouvait pas faire grand-chose, malheureusement la maisonnée empestait la magie. La propriétaire elle-même était, à force de pousser sa curiosité elle l’a vite appris à ses dépens, est une sorcière bien connue de sa contré. Chaque jour, elle l’observait créer ses sorts, les vendre aux plus offrants, parfois elle l’entendait pleurer, elle ne voulait pas croire qu’un monstre pareil pouvait souffrir. Plusieurs fois elle se glisse la nuit pour aller voir son frère et le rassurer que tout allait bien de son côté, mais elle le voit dépendre clairement des pâtisseries et des viandes que la sorcière lui donne à manger. « Elle a un calendrier, elle ne veut pas te manger n’importe quoi » oui, elle veut le manger un soir particulier, une nuit de pleine lune rousse.

Il leur reste six jours pour trouver une solution à ce cauchemar. Et elle ne repartira pas sans lui ! À force de regarder, elle a vite compris que le soir à certaines heures quelque chose se passait après sa tisane nauséabonde. Elle semblait accabler par une grande détresse quelques minutes après devant une photo. C’est le moment de la surprendre, de faire ce qu’elle doit faire pour sortir son frère de cet enfer. Depuis quelque temps dans son cagibi qui lui sert de chambre pour ne pas encombrer cette horrible femme. Elle à affûté un morceau de bois ramassé lors de ses corvées de chauffage. Depuis le temps elle sait ce qui remonte cette sorcière au plus au point. Venant crier comme un marcassin en chasse dans son placard elle attire l’attention de son maton. C’est en quelques secondes que celle-ci se trouve dans la pièce prête à lui faire comprendre physiquement que son geste sera punis. Mais elle s'est préparée depuis quelques soirs à bien réussir son coup. Elle n’aura pas de seconde chance et ne doit pas compter sur c’est foutu fées. Ils ne peuvent compter que sur eux même et se sera comme ça à partir de maintenant. Pour Hansel elle était capable de tout, du pire, du plus malsain. Il était son dernier rempart, sa dernière famille. Il était à elle et personne d’autre. Elle se motive en pensant à leur avenir, à leur sortie de ce cauchemar. Sans attendre elle se jette sur elle alors qu'elle tenait debout sur des cageots. Elle avait tout donné, malgré sa force d’enfant malnutrie et affaiblie elle avait réussit à la « planter » mais ce qu’elle récolte c’est un rire malsain.

- « tu es mignonne, tu penses qu’un vulgaire bout de bois peut me tuer ? »
- « Laissez le partir, mangez moi à sa place ! »
- « Si jeune et pourtant si prêt de la fin, tu ne fais rien pour que je t’accepte, si seulement tu savais rester à ta place, tu pourrais faire de grandes choses avec m…. »

Subitement elle se crispe et tourne la tête pour voir le morceau de bois fumer dans son dos. Choquée elle fusille Izobel du regard en la plaquant au sol « qu’as-tu fait sale gamine ! » Elle essaie de se l’enlever mais son bras de ne va pas aussi loin. Elle ne sait pas ce qu’elle a fait, elle sait juste qu’elle à tremper le bout de bois dans toutes les fioles existantes dans cette chaumière, et cela, plusieurs fois par jour. Elle ne sait pas si cela était un effet, mais en tout cas ça la faisait souffrir et qui plus est résistait à ses pouvoirs. « RETIRE-LE-MOI TOUT DE SUITE ! » Elle ne pouvait pas elle était sous sa magie et ne pouvait pas bouger d’un poil. Mais quand bien même elle n’aurait pas levé le petit doigt. « ARRÊTE CA JE T’EN PRIE !! » Un sourire mauvais apparaît sur ce visage encore enfantin, la sorcière s’écroule, son dos en train de fondre comme du cuire au soleil. Son sort contre Izobel est obsolète, elle entend son frère appeler sous la panique des bruits qu’il entend. Se relevant elle s’approche et se met au-dessus de cette femme sans une once de regret. Sortant de dessous son oreiller un second morceau de bois, qu’elle avait prévu si jamais le premier avait raté elle s’a genou avec un calme olympien alors que la femme de tous ses maux se vide d’un liquide noirâtre par la bouche. Elle lève le morceau de bois sous le regard terrifié de la sorcière et n’hésite pas une seconde avant de réitérer son geste en voulant toucher le plus rapidement son cœur. « Tu ne sortiras … Pas …d’ici vivante » lui dis elle sous le coup de la faucheuse qui s’empare d’elle. La prenant par le cou subitement elle arrache la dent d’ours qu'elle utilise comme pendentif et lui enfonce dans l’omoplate sans ménagement.

La petite hurle de douleur mais son esprit gangrené la pousse faire plus de pression sur le bout de bois, souffrir à cet instant et un sacrifice nécessaire. Elle le savait. Tout son petit corps fait pression sur la branche qui s’enfonce de plus en plus sous les cris horrifiés de la sorcière. Les produits qu’elle avait elle-même fabriqué se retournent contre elle, c’est un comble quand même. Un sort avait été jeté mais une malédiction avait été rompue ce même soir. Plus un bruit, plus un mouvement, plus un souffle. Pourtant elle ne veut pas lâcher ce morceau de bois. Elle ne comprend pas encore ce qu’il se passe, elle n’arrive pas à se convaincre qu’elle à réussit. Qu’elle à porté le coup de grâce, quelle est libre. Après des bonnes minutes de mutisme elle lâche enfin sa branche et regarde le corps sans vie devant elle, par réflexe elle lui touche la joue pour voir si elle allait réagir. Mais rien. Juste un corps baignant dans un liquide répugnant aussi noir que son âme. Sans pouvoir se retenir Izobel s’exclame en un foudroyant crie avant de fondre en larmes fatiguées, épuisées par tout ce qui leur est arrivé. Elle reste un moment à genoux devant ce corps à moitié brûlée par les potions mélangés. Elle ne sait pas trop quoi en faire, c’est quand elle sent la chaleur du four sur sa joue qui brûle à grande flamme qu’elle reçoit une idée des plus simple. Se levant elle traîne avec ses dernières forces la sorcière vers le four. Ouvrant la porte les flammes, même à distance, arrivent à brûler, ou réchauffer grandement la peau d’Izobel. La fesant rouler elle pousse aussi fort qu’elle peut la femme à l’intérieur.

Elle n’arrivait plus à bouger, elle s’étale comme un cadavre sur le sol froid de ce qui sert de salon cuisine. Ses yeux se ferment tout seul. Pour la première fois elle dort sans peur, sans boule au ventre, sans angoisse. Des heures passent et elle ouvre enfin les yeux. Mais elle se fige subitement, venant même à cause de la peur à se pisser dessus, pour la première fois ses veines se glace et son visage se pétrifie. Une chose, impossible à décrire se tenait au-dessus d’elle. Elle n’arrivait même pas à crier, ni pleurer tant elle était paralysée par la peur. Sa robe déjà sale sentait l’urine maintenant. « Tu m’as soulagé d’un corps vieux et mal au point, je dois te remercier, mais aussi te punir pour ton affront. Sans t’en rendre compte tu t’es débarrassé d’un cauchemar pour plonger dans un autre beaucoup plus sombre mon enfant. » Avec ses doigts noircis et secs elle venait caresser la joue de la gamine. Dégager ses cheveux gras de son visage et la regarder dans les yeux. « Je comptais aller chercher un autre réceptacle mais je sens en toi la force de pouvoir m’accueillir, tu es plus forte que tu ne le montre. Et ta colère sera si délicieuse à déguster. Dis moi merci je vais transformer ta vie à présent. » Venant retirer la dent d’ours de sa chaire elle sourit une dernière fois avant de lui toucher le cœur avec son ongle.

“She has closed everything about her
that could be opened.”

- « tu ne veux pas en parler… »
- « Non, mange et ont part demain »
- « Izo… »
- « Arrête, je veux plus repenser ou reparler ou expliquer ce qu’il s’est passé ! »

Ils regardent tous les deux le four crépiter, ils ont encore l’odeur de la chaire en décomposition sous les flammes dans le nez. Des heures après ce qu’il s’est passé elle s'est enfin levé, une marque noir sur le cœur quelle avait beau frotter, qui ne partait pas, elle n’avait pas rêvé, ça c’est bel et bien passé. Lui n’a juste entendu que les cris et les voix mais n’a aucune idée de ce qu’elle à vécu. Elle entend juste cette voix dans ça tête. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle va devenir, si elle va finir comme leur bourreau, si elle va aussi vouloir manger son frère. Elle a envie de hurler et de pleurer d’angoisse, mais ça n’aidera en rien. Le temps voulu elle lui racontera ce qui s’est passé. Lui n’arrive pas à décrocher son regard d’elle. Il ne conçoit pas encore qu’ils sont libérés, il n’arrive pas admettre que tout ça est fini. Il regarde sa sœur dans un état lamentable et cette marque… Il aimerait au vu de son regard, savoir ce que c’est mais rien ne filtrait de la bouche de la demoiselle.

« Manges ça va être froid Hans… » Ils finissent par manger dans le silence, tout deux avaient vécu assez d’horreur pour pouvoir avoir le droit à de la tranquillité. Ils ont besoin de ce silence pour s’en remettre. Le soir après avoir pris un bain ou le frère à du aider la sœur encore pétrifiée par ce qu’elle à vue. La chambre de la sorcière est vite investie, le lit grand, doux, moelleux et plus agréable que leur lit commun. L’un comme l’autre s’endort dans les bras de l’autre pour se rassurer et se réchauffer. Pour la première fois elle avait son Hans, son frère. Elle ne le lâchait plus, elle était littéralement accrochée à lui quitte à lui faire des marques. Il subit sans broncher, il se doute que ce n’est pas facile pour elle. Pour la calmer il passe ses mains dans ses cheveux. Il comprend vite que celle qui occupe ses bras s’apaise et se détend. Il continue de bonnes minutes avant de tomber de fatigue avec elle.

“She want to kill me.”
La route était aussi longue que la première fois mais plus ils s’éloignent de leur prison plus ils se sentent légers. Malgré ce qu’ils ont vécu ils s’en sortent plus unis que jamais. Main dans la main ils parcourent les chemins et les sous-bois à la recherche de leur route. Appréhendant les nuits froides, ils ont prévu une couverture et de quoi manger, chacun chargé sur le dos comme des mulets ils ne veulent pas faire deux fois la même erreur. Mais comment se retrouver dans cette forêt aussi grande qu’un royaume tout entier quand on a tout juste dix ans. La nuit tombe, un petit feu pour se réchauffer, près d’un arbre pour couper le vent. Une soupe de légumes qui réchauffe dans un petit chaudron. Le frère n’arrive pas à comprendre ce qui se passe dans la tête de sa jeune sœur, celle-ci ne veut pas l’alarmer sur le fait que sans cesse une femme lui parle et pas seulement pour dire des comptines ou des belles paroles de poésie. Elle est rongée de l’intérieur. Mais elle le garde pour elle. « Tien fait attention c’est chaud » celui-ci prévenant envers elle comme depuis toujours se pose à côté pour manger son morceau de pain et sa soupe. Les étoiles brillent comme des petites lucioles, la lune offre une lumière supplémentaire. « Ca va… Tu ne parle pas beaucoup depuis qu’on est partie » celle-ci ne fait que hausser les épaules, elle est déjà épuisée par le fait de contenir des cri de raz le bol à force de l’entendre, elle, dans sa tête.

Il ne dit rien de plus, il sait pertinemment que la brusquer n’amènera rien de bon. Ils s’écroulent de fatigue avec toute cette route, le lendemain ils sont réveillés doucement par deux hommes. Vu leurs regards ahurissent ils ne s’attendaient pas à voir des enfants aussi enfoncés dans la forêt. « Vous allez bien les enfants » par réflexe les deux enfants se mettent en sécurité et le frère pousse la sœur derrière lui pour ne pas se faire attraper une seconde fois. C’est alors qu’une vielle femme, aux traits ridés et à l’âge avancé qui approche en soupirant « Vous êtes perdus mes chéris…. On ne vous veut aucun mal, nous sommes de passage, venez …. » Elle tend la main, mais les deux enfants sont aussi méfiants qu’un chat sauvage. Après un long moment de discussion les deux rescapés acceptent l’aide de ce groupe de voyageurs. Un cirque ambulant, c’est fantastique aussi beau que la maison de bonbon qui a causé leur malheur. Bizarrement le regard de la grand-mère se pose sur Izobel. Celle-ci la fixe comme si elle avait découvert ses malheurs. Lavés, habiller nourrit comme de bon enfants, ils sont pris en charge comme ils auraient toujours dû l’être. « Je peux te parler Izobel ? » Les deux ne se lâchaient jamais, mais là elle avait bien compris que ce qu’elle voulait lui dire le frère ne l’aurait sûrement pas supporté. « Va aider Igor avec les chèvres, je veux juste parler à ta sœur ne t’en fais pas » ils se regardent avant de se laisser quelques heures de séparation. « Tu ne lui as rien dis n’est ce pas ? » La jeune fille la regarde avec des billes grandes ouverts. La grand-mère lui touche le front avec son index « mes cartes ne se trompes jamais, qui est là » la petite se fige comme animal apeuré, elle tremble comme une feuille, elle ne sait pas si elle doit répondre ou pas « si tu me dis son prénom, je pourrais t’aider… Mais il me faut son prénom »

“Welcome to the Masquarade.”
Le lendemain c’est elle qui vient dans la roulotte de la vielle femme « je veux que vous enleviez ce monstre de ma tête ! » La grand-mère la regarde avec un air attristé « je… Je ne peux pas te l’enlever, c’est de la magie qui me dépasse mais je peux t’aider à la contrôler si tu le souhaites » elle était clairement déçu, ça se lisait sur toutes les fibres de son corps. Mais c’est sa malédiction et elle ne doit pas influencer son frère avec ça « je ne veux pas lui faire de mal, c’est mon seul ami, mon frère mon double » la grand-mère caresse sa joue tendrement « je le sais, ça se voit au premier coup d’œil, mais je suis sure que tu prendras le dessus sur elle, je l’ai lu dans mes cartes cette nuit, avec la pleine lune à son apogée je ne peux pas me tromper » elle se raccroche à ses paroles pour avoir de l’espoir. « Tu es prête pour commencer, ça sera difficile et douloureux et il te faudra du temps et de la volonté pour y arriver » on lui en demande beaucoup pour son âge quand même, mais c’est son fardeau. « Bois ceci » une tisane infecte et ragoûtante qu’elle doit ingurgiter d’une traite. Après avoir digéré ce breuvage elle l’invite à s’installer dans une bassine remplis d’eau, couvrant celle-ci l’objet devient comme un caisson sensoriel, plus un bruit, plus une sensation de l’extérieur. « Ferme les yeux et essai de communiquer avec elle » chose qu’elle à toujours refusée depuis maintenant.

« Qu’est-ce qu’elle à !? » Dit, il paniqué en la voyant pâlotte et endormie comme une masse « elle a passé une nuit compliquée, mais ça devrait aller, laisse la ce reposer » d’une voix doucereuse en l’invitant à la voir dans sa roulotte. Celui-ci ne fait pas prier et monte sur le lit pour l’enlacer et se reposer à côté d’elle, veiller sur elle, avoir un œil sur elle.

“…Darkly, solemnly, softly, over and over,…”

« Tu es sure de vouloir retourner là bas ? » Hochant la tête la jeune fille, assise sur le banc à côté de lui ils ont eu par pure bonté la charge d’une petite roulotte pour reprendre la route plus en sécurité, ainsi qu’une carte et des indications pour retrouver la ville d’où ils sont nés et ou ils ont été chassés. « On doit régler ça une bonne fois pour toute, pour papa ! » Ca voix pouvait faire glacer le sang de n’importe qui, mais depuis cette nuit elle à changé, elle a durci, elle….. N’était qu’une partie d’elle-même. Mais il l’accepte, tant qu’elle était là, il l’aimerait tant qu’elle sera en vie et qu’importe ce qu’elle ferra. C’est ce que l’on appel un amour inconditionnel, en contre partie elle était prête à tout pour lui, pour cet amour inconditionnel, à tout même à vendre une partie d’elle-même pour le sauver. « Regarde, elle est là. Elle fume comme la dernière fois que nous l’avons vu » un long silence accompagne les dernières paroles de l’aîné. Tout deux fixent avec mépris, tristesse, nostalgie, peur cette chaumière qui aurait du leur inspirer la joie et l’apaisement. Il se passe quelques minutes avant qu’ils ne décident de sortir de leur roulotte et approcher la porte, c’est le frère qui ose le premier toquer à la porte de celle-ci. Des pas se font entendre et ils reconnaissent aisément ceux de leur mère.

Le cœur lourd elle vient rapidement lui prendre la main, elle sent les frissons qui traverse le corps de son jeune frère, lui aussi semble avoir le cœur qui tambourine à l’idée de voir cet homme derrière la porte avec elle. Mais ils se sont promis, ils ne reculeront pas devant lui. Elle s’est promis que ce soir ce cauchemar central sera fini et pour de bons. La porte s’ouvre, la mère se fige, les enfants la regardent. Elle s’écroule à genoux en pleure et les prend comme le plus beau de ses rêves. Les pleurs inondent la chaumière, elle retrouve ses enfants qu’elle à cru mort depuis des semaines. Elle est en colère pour la première fois, elle comprend enfin, elle ouvre les yeux pour la première fois. La journée passe à un rythme effréné, Hansel n'a pas arrêté de raconté tout ce qu’ils ont vécu sous le regard effrayé de leur mère qui n’en revient pas. L’heure fatidique, les pas lourds de leur premier bourreau approchent, la mère veut les protéger pour la première fois. Le silence de la petite depuis leur retour inquiète grandement Hans. Mais l’heure n’est pas aux suppositions. La poignée tourne, en ce genre de moment c’est impressionnant comment le temps semble ralentir et devenir une éternité. « J’ai faim fem…. » Aussi ahurit que surpris de voir ses deux têtes sous son toit. « Ils… Ils sont revenus ! » Il fusille sa femme du regard comme si cela était sa faute. Laissant tomber son baluchon de travail lourdement au sol il ferme la porte derrière lui à clé, le bruit de la serrure donne des sueurs froides à tout le monde, sauf Izobel. Muette dans son coin, le visage rabaissé sous ses cheveux. « Tu as bien fait de refermer la porte, tu ne ressortiras pas vivant de cette demeure…. » Ce rire est horrible. Cette voix granuleuse et aigue, loin de celle de la fillette, son regard se blanchie comme si une fumée blanche envahit sa rétine. Sa mère hurle à plein poumon en voyant le spectacle. « Une chose, un vœu et son cœur sera à moi »

Comme si elle chantait une comptine se petit rire mesquin, elle joue. Littéralement, amusée de ce qu’elle raconte. « Un deux trois nous irons aux bois…. Quatre cinq six perdre les petits » de sa petite taille ça rendait les choses plus horribles à voir. Au fur et à mesure que les minutes passent ses mèches blanchissent. « IZOBEL » rien à faire, elle n’était plus là pour le moment. Le doigt sur la bouche elle l’oblige à se taire. Son regard ce noirci en le posant sur cet homme qui a maudit leur maison « les pierres sont encore humides des pleurent incessant de ta femme pour la perte de ses enfants, tu n’as déjà plus de cœur, alors tu ne m’en voudras pas si je te l’arrache » elle avait fait une promesse ce soir là. Dans la roulotte de cette grand-mère, dans cette bassine elle l’avait vu, elle lui a parlé, elle lui a promis.

"For you, I leave the black in my heart"
Elle se réveille doucement, les coups de pelles résonnent dans son crâne. Elle est dans son lit, mais personne à côté d’elle. « Maman… ? » Elle pose ses petits pieds sur le sol froid de la maisonnée.  «Hans, pourquoi tu ne m’as pas réveillé ? » Ouvrant la porte de sa chambre elle se paralyse en voyant l’horreur. Des traces de sang sur tous les meubles, cette flaque aussi grande qu’une marre. Son petit corps tremble, la terreur reprend le dessus, des griffes lacères les tissus et les portes, elle essai de bouger mais c’est comme si son corps se raidissait. Toujours et encore ses coups de pelles. « HANSEL !!!!!! » Les pleurs sortent comme un flot un flot de larmes. La porte de l’entrée s’ouvre subitement et le visage de Hans lui procure une sérénité, il était là, ça lui suffisait. Elle n’arrive pas à parler mais son regard sorti de ses orbites en voyant l’état de la maison veut tout dire. « Retourne dans la chambre Izobel ! » Elle aurait bien voulu mais elle ne peut pas. Elle ne veut pas, elle n’y arrive pas. Il s’approche en évitant de marcher sur les restes de cette nuit. « Sort d’ici ! » il la tire comme jamais vers l’extérieur. « Tu ne te rappel de quoi ! » La secouant comme un prunier il lui crie presque dessus « IZOBEL de quoi te souviens tu !!!! » Elle explose en pleure, si une seule personne sur terre à le pouvoir de la rendre aussi faible existe, c’est bien Hans « je … je sais pas ! je sais pas !!! »

Après un long moment de solitude, pensant que ça ne pouvait pas être pire, elle s’accroupit contre un arbre recroquevillé, terrifiée, abandonné par tout espoir de vie normale. Les coups de pelle arrêtent et Hans revient vers elle, elle n’a pas lâché l’entrée de la maison du regard depuis tout ce temps. « Izobel… ? » D’une voix plus tendre que la première fois. « Qu’est-ce qui s’est passé… Où est maman… » Son cœur ne fait qu’un bond elle le ressent en voyant ses yeux se couvrir de larmes « tu… tu ne te souviens donc de rien…. » Au vu de son regard perdu il comprend que non, celle-ci l’attrape « c’est lui ! C’est….lui qui a fait ça ! C’est par ce qu’on est revenue !!?? » Pour la première fois elle voit son grand frère s’écrouler en pleures « NON c’est TOI ! »

"My Heart is lost, the beast have eat it."
Quelques jours après, ils avaient quittés la demeure familiale. Le silence les avait guidés depuis ce jour-là, ne sachant pas quoi dire, ni se regarder pour le moment. Elle avait tué de sang-froid son beau-père et sa mère sous le coup de la colère et d’aucun contrôle sous cette forme. Une forme d’ours. Ajoutez de la magie pour assouvir cet homme indigne. Mais sa pauvre mère n’avait rien demandé, juste qu’elle se calme et redevienne sa petite fille. Mais cette toute première transformation lui à totalement échappé, voir à enivrer ses veines d’extase en mangeant la carotide de l’homme à pleine bouche. Le goût du sang amer lui reste encore au fond de la gorge, les relents ne cessent de lui frapper le cœur et l’esprit. Elle se tue à se rappeler de ce qu’il s’est passé, mais rien à faire, un mur s'est formé autour de ces souvenirs. « On arrivera à se reparler un jour ? » Pour une fois c’est Hansel qui se fige dans le silence. Il lui en voulait, il avait vécu ce carnage alors qu’elle avait la chance de tout oublier, elle ne savait pas comment se faire pardonner. Elle le vivait très mal, elle ne voulait pas continuer comme ça, elle avait peur. « je…. Je vais m’allonger derrière. » Dit elle en baissant la tête, elle avait une idée, elle ne voulait pas le blesser plus. Quelques minutes plus tard, la roulotte semblait bien vides, évidemment, elle avait quitté le véhicule. Elle l’avait quitté.

crackle bones
Izobel M. Petrovitch
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Izobel M. Petrovitch
Izobel M. Petrovitch
Izobel M. Petrovitch
Écus d'Or : 340
Âge : 28 ans
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Giphy
Mon Histoire : “you took a monster
and taught it how to be human.

what you failed to realize
is how little of a difference
there exists between the two.

there is no alchemy
to make flesh from a blade;
only the whetstone, to sharpen it
for the inevitable cut.”
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Tumblr_ojmdrgyLou1sorqj6o2_250
Schizophrénie : Si seulement vous saviez .....
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Jeu 12 Oct - 21:32

Second Life

“i have so much of you in my heart.”





AFTER SIX YEARS
⋅ ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆ ⋅

- « Izobel, tu peux aider Marina dans la 106 »
- « J’arrive »
Tout ce passé pour en arriver devant ce miroir à se pomponner pour des rustres mal léchés en manque de chaleur féminine. Hansel est dans ses pensées chaque jour que Dieu fait. Elle ne sait même pas s’il est encore vivant, elle n’a jamais voulu le revoir, pas tant qu’elle ne sera pas si elle n’est pas dangereuse pour lui. « IZOBEL » la voix agacée de Madame Lovernya était le signale de ne pas trop tarder, elle se lève réajuste son décolleté détend le corset et enlève le petit débordement de rouge à lèvres pour être au mieux. Sortant de la loge elle croise ses nouvelles amies, sa nouvelle famille depuis deux ans. La 106, la chambre rouge, la chambre qui lui est attribuée avec son amie Marina. Leur espace, leur royaume des plaisirs, car oui, depuis maintenant deux ans, elle travail dans cette maison close.

Un brouhaha sans nom s’échauffe dans la loge de préparation des filles, elle rentre surprise. « Qu’est-ce qui se passe ? » Traversant la petite foule de jeune femme attristée elle pose son regard sur Marina. La gueule en sang, pleurer toutes les larmes de son corps. Choquée elle s’approche de son binôme et s’à genoux devant elle en touchant sa joue « que c’est il passé ! Qui t’as fait ça ! » Subitement la Mère Macrelle rentre en trombe « retournez travailler, c’est le risque du métier, aller je ne veux plus en voir une seule dans cette salle bande d’incapable ! » Grinçant des dents Izobel se retourne vers Lovernya « je prendrais la place de Marina, laissez la se reposer, elle c’est faite frapper vous ne le voyez pas » la directrice les regarde de ses hauts talons « un peu de maquillage et personne ne le verra, je ne le répèterais pas re.tour.nez travailler mesdames. Tout de suite ! » Elle avait déjà de lourd grief contre cette femme mais elle c’était promis de ne plus utiliser sa magie envers les autres, subir était son fardeau. Mais la c’est un point qu’elle ne plus supporter surtout d’une femme aussi sale. Elle se lève laisse son amie derrière et marche droit vers elle son regard s’assombrit grandement, elle fusille la femme droit dans les yeux « je vous ai dit non, Marina va se reposer et vous allez lui offrir les soins nécessaires pour se rétablir, on est d’accord » la femme semble subjuguée mais affaiblit, figée un moment avant de hocher la tête machinalement et répéter mot pour mot ce qu’Izobel lui à dit. Retournant vers son amie, celle-ci la regarde choquer « comment, comment tu fais ça ? » Le regard fuyant de la jeune femme voulait tout dire.

"Do you believe in magic?."
- « Tu te rends compte de tout ce que tu serais capable de faire ?? »
- « Je te l’ai déjà dit, moins j’utilise cette partie de moi mieux je me porte »
- « On pourrait partir d’ici Izobel, ne me dit pas que tu as prévu de passer ta vie dans ce lieu minable ! »
- « On ? »
- « Oui on ! Je ne veux pas rester ici, je n’ai pas choisi d’être là, mais si tu utilises tes pouvoirs on aura la belle vie »
- « La dernière fois que je l’ai fait ma mère est morte et mon frère n'a plus jamais voulu me parler »
- « ….. Mais…. Tu as grandi depuis »
Soupirant elle s’allonge sur l’un des lits, c’est vrai que c’est loin de la vie qu’elle rêvait petite, poule de luxe n’est pas vraiment le métier qu’on pense quand on a tout juste huit ans. Mais ici elle est personne et personne ne cherche qui elle est. Subitement Marina saute sur le lit pour venir à côté d’elle, lui chantant les beautés de ce que pourrait être leur vie si elle usait de ses pouvoirs comme elle l’a fait avec la directrice. Les choses qu’elles pourraient entreprendre, les rêves qu’elles pourraient accomplir. Pour Izobel, celui de retrouver son frère. Pour Marina, trouver le prince charmant et vivre de sa passion, le chant. « Et si tout se retourne contre nous ? La magie à toujours une contre partie tu sais ? » Les deux demoiselles fixent le plafond un long moment avant que Marina prenne la parole « je suis prête à prendre le risque, je ne veux plus faire ce travail, je veux marcher la tête haute, être fière de moi, être quelqu’un et non pas un objet… » Elle se relève et tend sa main vers Izobel « faisons le »

Elles l’ont fait, elles se sont lancées, le soir même elles sont allés voir la directrice, imposer de nouvelles règles dans la maison en faveur des filles, pris leur bagages et leur pauvres robes de filles aguicheuses pour les brûler comme un signe de renouveau. Elle on fait céder un véhicule de la part de la directrice et deux de ses robes pour chacune d’elles. Elles ont été encouragées par leurs sœurs de cœur. Le vent tourne enfin en leur faveur mais Izobel reste sur ses gardes quant à ses pouvoirs. Pour fêter cela elles s’offrent une magnifique chambre dans la plus luxueuse auberge de la ville. C’est ainsi que les demoiselles commencent leur vraie vie. Mais l’ombre d’un renouveau plus triste plane autour d’elles. Izobel le sent, elle là rêvé mais n’a rien dit de peur de l’affoler dans sa montée dans les hautes sphères de la société. Contrairement à son amie, Izobel n’avait aucune envie de goûter aux bals hors de prix et des réceptions mondaines, elle ne faisait qu’accompagner son amie pour la voir sourire et vivre librement.

“I am only a shell where the ocean is still sounding.”
Les jours passent et elles se font plaisir dans tous les sens du terme. Bijoux, robes, sorties, hommes, restaurants, beaux hôtels. Mais très vite, Isobel s’en lasse et trouve que sa vie n’a pas de but, elle se sent inutile, elle se sent seule, elle se sent démunie sans lui. Plusieurs soirs son amie la retrouve alcoolisée et pleurant son être le plus cher au monde. Bien des fois elle lui a proposé de le retrouver, mais elle avait trop honte, trop peur du rejet, trop peur qu’il l’ait déjà oublié. Ce soir c’est une soirée spéciale. Un beau noble, un comte, un homme de pouvoir dans ce petit royaume ou elle se trouve semble avoir jeté son dévolue sur le jeune Marina. Comme un conte de fées qui commence parfaitement bien il l’invite elle et son amie de toujours à un bal pour mieux se connaître et plus si affinité. Rebelote les filles se préparent dans une somptueuse chambre des vêtements hors de prix qu’elles ont soutiré à leur malheureux ex prétendants. Mais ce soir-là était différent, c’était son soir, celui de Marina. Izobel était aux petits soins pour elle, coiffure de princesses, maquillage de grande dame et posture de reine. Le sort avait déjà été jeté entre les deux amants mais cette fois-ci, c’est la famille du noble qu’il fallait charmer. Et ce ne fut pas sans mal que la soirée s'est passé, c’est à ce moment là que la jeune sorcière s'est posé la question du bien-fondé de leur amitié. Marina avait enfin trouvé son bonheur, sa fin heureuse. Et Izobel ?

- « Tu es sure de vouloir partir…. Nous pouvons te donner une chambre ou une aile du manoir si tu souhaite plus d’intimité »
- « Non je vous remercie mais je dois faire ma route et trouver mon bonheur »
- « On a toujours tout fait ensemble ! »
- « maintenant tu ferra tout avec Monsieur, ne gâche pas ce cadeau »
Un baiser sur le front et elle monte le cheval offert gracieusement par le comte lui-même, c’est le cœur lourd et sous les pleurs criant de son amie qu’elle la quitte. Elle a besoin de trouver, trouver un sens à cette vie. Le soir même elle fait une halte dans une auberge pour passer la nuit, assise à une table une assiette de poulet en face elle reste vide et presque invisible durant un bon moment. « Ca va mademoiselle ? » Son regard livide se lève vers la femme qui servait les plats et les boissons « oui … Je suis fatiguée c’est tout » son petit rictus montre qu’elle doit avoir l’habitude de voir des âmes errantes passer par là.

“How do we continue all these days?”
Une semaine, un mois, elle est toujours à la recherche de ce qu’elle veut. Même si en vrai elle ne veut qu’une chose, lui. Retournant vers les terres de sa naissance par nostalgie, elle se persuade que c’est pour retourner ou tout à commencé. Mais bizarrement c’est la date anniversaire de leur mort et comme par hasard, elle est au-dessus de leurs tombes creusées par son propre frère. Assise en face d’eux elle essaie de comprendre pourquoi eux, pourquoi elle, pourquoi cette destinée. « I…zobel ? » Elle se fige, cette voix elle pouvait la reconnaître parmi des milliers, elle à peur de tourner la tête et voir son visage. Elle n’ose pas répondre de peur qu’il s’en aille pour son geste. Elle se crispe, elle se raidit un long moment avant de sentir sa main sur son épaule. Lui non plus ne disait rien. Mais tout deux étaient aux bords des larmes. Subitement leurs corps ont crié au rapprochement, une longue étreinte silencieuse, plaintive, tendre, doucereuse. Ils avaient tant à dire mais ne le faisaient pas, ils voulaient juste se retrouver. Ce n’est que quelque longues minutes plus tard que les langues se délient. « Tu ne me demandes pas pourquoi » son frère ne fait que la regarder et se pincer les lèvres. Elle l’attrape et se blottit contre lui comme si la terre allait s’écrouler sous ses pieds. Elle l’avait retrouvé, ça lui suffisait pour être heureuse.

- « on s’arrête ici pour quelques jours ? »
- « C’est… Lugubre je trouve »
- « c’est juste pour quelques jours, le temps qu’on refasse le plein d’argent »
- « …… »
- « Quoi ? »
- « Rien…. Laisse tomber »
- « QUOI ??! »
Elle en avait marre, depuis qu’ils se sont retrouvés elle est retombée dans les travers du plaisir de la chair contre de l’argent. Même si celui-ci a enfin décidé de ne plus passer à l’acte car il viendrait se charger de dépouiller les prises au moment propice, elle ne veut plus vivre comme ça. Elle a quitté la maison de Lovernya pour autre chose et non pas revenir dans ses activités. Le soir même ils comptent les billets qu’ils ont entassés par cette soirée rentable au possible. Il compte l’argent et elle le regarde fixement après trois bains désincrustant. « Hans… » Celui ne se brusque même pas pour lever la tête et la regarder « je veux qu’on arrête …. Je veux vivre autre chose » il ne prend aucun mot au sérieux. Elle s’approche et lui fait voler sa belle petite liasse de billets dans les airs. « On arrête ! » Il la fusille presque du regard pour son geste « et pour faire quoi tu veux bien me dire !? » Elle se précipite alors vers son petit sac et en sort une affichette, elle l’avait remarquée en marchant a la recherche de victime de leur coup. « Regarde, mille écus d’or si cette sorcière et tuée ou capturée ! » Il prend l’affiche la regarde deux secondes et la jette comme un débris à ses pieds « oublie ça »

Elle va chercher l’affiche et lui redonne « Non-écoute moi ! » il soupire agacé « j’ai dit non, c’est une sorcière Izobel, tu veux revivre ce qu’on à vécu enfant ! » Elle serre les poings « c’est différent maintenant, je peux là…. » Elle ne peut pas finir que celui-ci l’accable d’un NON presque maudit. Il ne voulait plus qu’elle utilise ses pouvoirs, il voulait une sœur normale, pas une sorcière. Elle n’insiste pas, elle n’arrive pas à lui tenir tête, pas dans cette position. Il retourne à compter ses billets et elle s’allonge à côté de lui, les yeux rivés sur celui qu’elle admire et craint. Une chose était certaine, elle ne recommencerait pas demain ce cirque de séduction. Approchant doucement elle pose sa main sur son épaule et l’oblige à s’allonger. Il cède il ne va pas lui faire la tête longtemps. « Je ne voulais pas te cirer dessus, mais comprends moi, on s'est enfin retrouvé et tu veux refaire les mêmes erreurs ? » Ils se regardent droit dans les yeux, elle pose sa tête sur son oreiller à quelques centimètres de son visage.  « Je veux plus servir d’objet Hans…. Ca ne te fait rien que des inconnus sales et pervers baladent leurs mains sur moi ? » Elle s’approche et vient subitement sur son bassin assise à califourchon. Ses mains sur sa poitrine elle le fixe de ses yeux pastel. « Je veux une vie normale, je veux être une femme qui se respecte et qu’on respecte ! » Elle ressert son emprise en le coinçant entre ses cuisses. « Si tu n’es pas dérangé par ce que ses hommes me font je vais peut-être te montrer ce qu’ils aiment plus que tout quand ils sont avec moi… » Elle se penche lascivement vers lui « Je t’admire, je t’ai fait souffrir je le sais mais si pour toi me faire revivre ce genre de chose c’est ma punition je pense que je l’ai assez subit non ? » Elle fait glisser d’un simple coup d’épaule la bretelle de sa chemise de nuit et découvre un semblant de rondeur de poitrine « je veux qu’on recommence à zéro, qu’on vit une vie comme tout les autres, sans craindre ni pleurer. » Les rougeurs sur les joues de son frère la freine, celui-ci détourne le regard il ne sait pas ou se mettre à ce moment précis « je… D’accord, je comprends laisse moi la nuit pour y réfléchir s’il te plaît ».

"My twists and my desire laughs diabolically"
La réflexion était faite, voilà maintenant trois mois qu’ils ont tués leur première sorcière. Ses pouvoirs ont grandi au grand drame de son frère aîné qui maudit encore et toujours ce jour ou elle à passé ce contrat. « Tu vois ! On vient même nous chercher pour faire ce boulot, qui avait raison !! » Un peu trop fier pour encore pouvoir l’admettre il continue à faire semblant d’être en désaccord avec ce qu’ils ont fait même si celui-ci était le premier à lancé l’attaque. Et prendre un certain plaisir à se venger de ces êtres qui ont gâché leur enfance. « Tu penses quoi de cette nouvelle affaire, elle se trouve à la limite du territoire » comme d’habitude c’est lui qui se charge de la façon de faire, elle s’occupe de tout ce qui est potions, plan de secours et localisation. Encore une fois moins elle utilise ses pouvoirs mieux il se sent. Mais ce soir-là fut différent, alors que la nuit était tombée, les villageois endormis, elle marchait dans la rue. Elle était sortie sous le nez de son frère, pieds nues, à moitié vêtu. Les yeux blanchis. Elle faisait frissonner les passants ivres morts par l’alcool qui la croisait, elle faisait crier les prostituées. Livide, absente, comme une marionnette elle avançait sans rechigner. Mais comme dans certaines fins de mois, ils louaient une chambre avec un seul lit et c’est en remarquant un froid dans le pieu qu’il se réveille en catastrophe. « Izobel ! » Son regard est apeuré, des sueurs froides qui le tenait, il bondit de son lit enfile juste ce qu’il faut pour sortir et la chercher paniqué. Il est allé jusqu’à croire qu’elle l’avait quitté une seconde fois.

Mais après de longues recherches il repère sa silhouette dans une ruelle et accourt la prendre dans ses bras pour la secouer « qu’est ce que tu fais bon sang ! » Elle ne répond pas, elle n’est pas là. Il le voit bien et décide de la porter comme un sac sur l’épaule pour la ramener en chambre. Un charabia incompréhensible sortait de ses lèvres, comme un chuchotement qui ne cesse de se répéter. « Izobel réveille toi !! » Il s’inquiète sincèrement de la voir comme ça, mais elle fini enfin par émerger et le regarde avec de grands yeux « qu’est ce que tu fais !! » Il se pose épuisé et agacé « toi qu’est ce qui t’arrive, pourquoi t’es sortit comme un mort-vivant dans les rues !! » Elle le regarde surprise « c…Ce n'était pas un rêve ? » Non s'en était pas un. Mais ce qu’elle lui dit l’inquiète encore plus, cela fait près d’un mois qu’elle rêve de cet endroit, cette forêt, cette maisonnette abandonnée, mais tellement attirante. Cette maison que la sorcière a, et, devait habiter. Cette maison qu’elle doit et veut retrouver. Il consent après plus de deux mois, après deux autres sorcières tuées d’aller voir cette maison. Surtout par ce que plus le temps ne passait plus elle faisait des crises de somnambulisme aigues. En marche avec leur fameuse petite roulotte, ils arrivent à Dunbroch. Un pays qu’ils ne connaissent absolument pas mais l’instinct magique de la jeune femme les guides sans détours. « C’est ici…Je le sens, c’est comme dans mes souvenirs » il la regarde blaser, sûrement par ce qu’elle parle des souvenirs de cette garce de sorcière qui l’habite. « Et… on fait quoi maintenant ? »

“You know the sound of their wings alone, at night, in the dark?”
Assise dans ce qui devait servir de cuisine elle feuillette avec la plus grande des attentions les manuscrits de celle qui la possède. Lui ? Il en avait marre il est allé se dégourdir les jambes, déjà qu’il subissait la vue de tout ses trucs de sorcière à longueur de journée, au bout de ces six jours de campement dans cette maison il avait envie de voir autres choses et découvrir ces territoires. Mais le sort lui en voulait, ou alors le destin ne les aimait pas. Il revient comme une fusée dans la maison et claque voilement la porte en cherchant à la bloquer. « Qu’est-ce qui se passe !!! » Il la regarde essouffler comme ayant vu un monstre « un ours ! Géant !!! Il…. Il me suit depuis des lieux, je n’ai pas réussi à le semer !! » Elle le regarde horrifier, même avec l’amulette qu’elle lui a offerte il n’a pas tenue tête à un ours ? Cette griffe d’ours qu’elle avait perdu lors de sa première transformation était unique et magique, ils s’en sont aperçu tout les deux. Depuis c’est lui qui la porte pour se donner la force nécessaire de combattre tout type de créature avec la fureur d’un ours littéralement. Elle voulait dire quelque chose mais le bruit des pattes sur la porte en bois la stoppe. En effet il l’avait suivi et semble horriblement en colère. « Tu lui as fait quoi pour qu’il te suive comme ça » lui reproche t’elle directement « j’ai rien fais pour une fois !! Il ma vue, il a senti quelque chose, je ne sais pas merde fais quelque chose pour le calmer !! »

« AHHHH maintenant monsieur veut que j’utilise mes pouvoirs de salope de sorcière hein hein HEIN !! Quand t'a la mort au cul sa semble plus facile de le demander !! » Il tenait la porte avec beaucoup de mal devant la force de cet ours hors du commun « tu veux vraiment qu’on en discute ici où tu le laisses nous bouffer !!!? » Elle grince des dents passe par la fenêtre et regarde l’ours du coin du mur. Il est déchaîné, chose inhabituelle chez une créature sauvage comme celle-ci. Elle l’observe et c’est là qu’il la sentit, elle se fige brutalement celui-ci se met à la fixer. Et c’est là qu’elle le voit, l’homme derrière la bête. Elle ne pensait pas voir une personne dans la même malédiction qu’elle jusqu’à aujourd’hui. À ce moment même Hans sort une hache à la main pour arrêter ce démon sauvage mais elle le stoppe en le figeant sur place, comme glacé par ses pouvoirs magiques « ce n’est pas un ours Hans ! » Elle protège Hans en le renvoyant dans la maison dans une brume blanche. L’ours continue à grogner mais semble retissant à attaquer après ce qu’il a vu. Elle essaie de s’approcher de lui, il semble être prisonnier de ce corps animal depuis trop longtemps pour séparer son attitude humaine de celle de la bête. Petit à petit elle appelle des lianes de la forêt derrière lui pour le tenir et ne pas subir une balafre de ses griffes. Une fois immobilisée elle s’approche rentre dans la maison en sort avec une potion qui semble être là depuis des années mais qu’elle connaît comme si c’était elle qui l’avait faite. Venant la lui mettre à même la gueule elle se recule en croisant les doigts que ça marche vraiment. Et en effet, quand il s’agit de magie elle à de la chance, l’ours finit par redevenir un homme enroulé dans des lianes au sol « c’est quoi ça… » Elle regarde son frère libéré du sort de paralysie « et au fait…Recommence plus jamais ça, je n’aime pas être paralysé ! » Elle soupire un merci n’aurait pas été de trop.

“we are all in the gutter, but some of us are looking at the stars.”
Qui aurait cru que la magie de la sorcière les fasse rentrer dans les hautes sphères de la royauté de Dunbroch. Celui qu’elle a « sauvé » n’était personne d’autre qu’un des princes de ce royaume. Celui-ci avait été envoûté par la même sorcière qui habite Izobel, une main venant attraper son bras lui dit clairement ne pas en dire un mot pour le moment. Qui s’est ce que sont capable tout une famille de noble envers celle qui a gâché leur vie. Pour donner une raison de leur présence, Hans parle de leur métier. Chasseur de sorcière alors quoi de plus crédible que de fouiller l’endroit où il s’en trouvait une avant. Très vite les choses se concrétisent, en apprenant à connaître la famille royale, Hans se met à croire à une nouvelle cause. Les frères commencent à bien s’entendre avec le duo de frère et sœur, certain plus que d’autres, alors que Hans se rapproche de Harris, Izobel se rapproche d’Hubert. Rien n’avait été prévue mais c’est ainsi que tout commence, là ou on ne s’y attend pas. L’amitié, les sentiments, les remords et les mensonges. Tant de choses qui se mélange quand on cache une sorcière en son cœur. Hans retrouve une nouvelle liberté depuis qu’ils ont posé les dans ce château. Un seul poids sur leurs épaules, le secret qu’ils gardent aux yeux du roi et des princes de ce royaume. Mais ce n’ait pas leurs fautes, ils sont tout aussi victimes qu’eux.

« Tu veux que je te fasse visiter les endroits qui en valent la peine ? » Une idée amusante quoi qu’un peu surprenante, si on lit de travers on pourrait croire que son royaume est nulle et inintéressant. Mais elle accepte, elle accepterait n’importe quoi pour passer du temps avec lui. Avec ce rouquin maladroit mais tellement adorable. Si ce n’était pas une sortie c’était une balade en cheval, des petits tours de passe-passe pour l’amuser, des découverte dans les livres, des rencontres amusantes avec les hommes et femmes du château. La seule personne avec qui la jeune sorcière avait du mal c’était la princesse du royaume, aussi enflammée que ces cheveux. Et au caractère aussi trempé que la sorcière. Peu être est ce pour cela que les deux femmes avaient du mal à rester ensemble seule. Elle remarque très vite le rapprochement entre l’un de ses frères et l’invité. Mais n’ose pas interférer pour le moment. Surement pensant à une petite histoire de passage. Ce jour-là était la plus fantastique journée pour la jeune femme, ce pique-nique improvisé, sa présence, un soleil radieux, tout ce dont elle avait besoin pour penser à autres choses. La journée passe à une vitesse qu’ils ne s’en rendent pas tout de suite compte, comptent les étoiles allongées l’un à côté de l’autre. Elle n’était pas aussi érudite que lui mais cela ne le dérangeait pas au contraire, elle avait les yeux brillants à chaque fois qu’il lui apprenait quelque chose, comme ici, les constellations.

“Blood springs eternal if the heart be burning.”
Ce jour-là été trop calme pour être éternel, rentrant le soir, ils avaient essuyés les affres du premier baiser, sur un petit nuage comme des chérubins ils prenaient la route vers le château illuminé de mille torches. Pour terminer la soirée, il ose lui faire visiter la salle des reliques, comme pris d’une subite remonté d’adrénaline il enfreint les règles pour l’épater. Une fois à l’intérieur, ils regardent avec grande curiosité tout les objets soigneusement rangées, voir cadenassé ou enfermé dans des armoires. Mais un bruit attire les deux visiteurs. Une couronne de guerre bougeait, plus Izobel s’en rapprochait plus elle tremblait comme transit d’une puissance magique. Elle recule sous le regard perturbé d’Hubert « Pourquoi elle bouge devant toi… » Elle ne sait pas comment répondre, lui dire qu’elle ne sait pas, que c’est un hasard. Pas besoin il comprend plus vite qu’elle. Il est terrifié mais affligé en même temps dans son regard. Et pour marquer cette soirée infiniment triste, avec du recul, un garde les surprend dans cette salle interdite. C’est sous les yeux du roi lui-même que l’accusation tombe comme un couperet. Rien ni personne ne peut faire réveiller cette couronne que la sorcière qui les à maudit de cette malédiction dans le passé. Bien que les mots d’explications sortent de sa bouche personne n’essaie de l’écouter mise à part Hubert qui ne sait plus quoi croire ou comprendre.

Elle regarde devant elle comme si tout espoir l’avait quittée, Hans n’était pas là, il ne devait rien savoir de ce qui se passait dans ce château. Son accusation de complicité avec cette fameuse sorcière de Dunhbrock elle criait son innocence, mais tout l’accusait, comme arguments l’un des gardes remit sur le tapis cet artefact grandement sécurisé qui s’est mis à bouger devant elle. Cet objet maudit que la famille royale avait eu de cette fameuse sorcière. Hubert ne savait plus quoi penser, elle avait été mise au cachot pour attendre le jugement et le sort de sa vie. De toute façon au vu de leur passé, la vie, le destin, la raison leur en voulaient clairement. Recroquevillée contre le mur froid en pierre, elle avait heureusement bénéficié d’un lit d’appoint pour son seul confort. Ses poignets couverts d’un fer bridant ses pouvoirs, elle ne les aurait pas utilisés de toute façon. La veille du jugement on lui accorde un bain pour être un tant soit peu présentable devant le roi de ses terres. Une large bassine remplit d’eau chaude et posée avec une peur nettement lisible dans les yeux des jeunes femmes qui lui ont apportés, comment leur en vouloir. Izobel à entendu parler de cette vielle sorcière qui avait envouté toute la famille royale, il y avait de quoi avoir peur. Elle commence sa toilette les larmes aux yeux, elle maudit presque Hans de ne pas être à ses côtés dans un moment aussi important que celui-ci.

L’eau coulait et devenait aussi froide que la pièce dans laquelle elle se trouve. Mais avec ses chaîne elle n’arrive pas à aller plus loin que son visage et ses épaules. Elle se contente d’essayer de faire couler des filets d’eau dans le dos pour passer l’odeur de renfermé qui lui colle à la peau. Elle se fige en entendant des pas vers sa cellule, elle ne pouvait plus entendre, plus de reproches, plus de rancœur. Elle en avait marre des réflexions des gardes sur des choses qu’elle n’a jamais faites. « ho….Excuse moi….je savais pas que …. » sursautant elle se cache avec ses bras même si elle tournait le dos à l’entrée. Elle reconnaît cette voix et son cœur s’emballe « qu’est ce que tu fais là » celui si ce glisse contre le mur à côté des grilles de sa prison. « je voulais te voir, j’ai besoin de savoir » elle ne fais que soupirer en réponse et reprend son bain, ca lui faisait du bien malgré tout de le savoir pas loin. Même si ce n’est pas en sa faveur. « J’ai rien fais, je suis autant victime que vous » il pouvait entendre les gouttes couler dans la bassine « comment veux tu m’expliquer le fait que l’objet bouge en ta présence, il n’y avait qu’elle qui avait un pouvoir sur celui-ci » elle s’assoit plus lourdement dans la bassine ayant mal aux genoux à force « tu peux me frotter le dos, je ne peux pas aller plus loin à cause de ses chaînes »

Après un long silence elle entend la clef marquer la serrure pour l’ouvrir et ses pas se rapprocher d’elle, elle avait calé ses bras de tel fait que la partie la plus sensible et pudique de son corps ne pouvait pas aperçu facilement elle dégage ses cheveux et lui laisse la mousse éponge sur le côté. « Je n’ai pas choisi de l’avoir, elle m’a utilisé, elle m'a piégée, elle m’a possédée. Oui c’est sûrement la sorcière qui a causé vos cauchemars mais ce n’était pas moi ! » Elle frissonne subitement lorsqu’il vient frotter l’éponge dans son dos. Son silence l’impatiente mais elle ne dit rien de plus elle, les minutes sembles des heures alors qu’il s’applique à la frictionner avec une délicatesse sans nom. Le rouge sur les joues de la demoiselle pouvait en dire long sur les sensations qu’elle pouvait ressentir. « Je voudrais te croire mais donne moi des preuves s’il te plaît » susurre t-il presque à son oreille alors qu’une main vient se poser sur la hanche de la jeune femme à même la peau. Le frisson et le ressentit ne pouvait plus être contenue elle se cambre subitement et baisse les yeux, elle aimerait lui donner toutes les preuves possible et inimaginable de son innocence.

La aussi un silence les tenaient mais cette main gracieusement posée sur le corps de la jeune sorcière ne ce contente pas de rester juste posée, elle commence à entourer les hanches pour se poser sur le ventre de la demoiselle. Elle n’arrivait pas à lui dire non elle n’arrivait à rien si cela le concernait. Elle avait peur comme elle en avait besoin de ce contacte. Elle décide de poser sa main sur la sienne, la caresser tendrement, elle avait besoin d’une présence, de sa présence. « Je peux te montrer ce qu’il s’est passé, mais ca risque d’être douloureux » dit elle doucement. Plus sa main bougeait plus elle sentait sa chaleur l’entourer. Il n’était qu’à quelques centimètres d’elle pour enfin finir par coller sa poitrine dans son dos « montre moi ! » Elle avale sa salive et pose ses deux mains sur son bras récitant une langue qu’il ne devait pas comprendre elle ferme les yeux et lui transmet alors ses souvenirs de leur enfance, le jour où ils ont rencontrés la sorcière, leur emprisonnement, leur galères, leur souffrance, il pouvait tout ressentir, la douleur de leurs jours de famine, leur peur, leurs pleurs, leur angoisse. Le jour ou elle s’est emparé de son corps d’enfant. Le jour ou tout à basculé. Quelques minutes après il s’écroule les bras le tenant sur le parterre froid et sale. Essoufflé il vient de se prendre plus de 10 ans de souvenir dans la figure et dans l’esprit à vitesse grand V. Elle attrape la serviette qu’on lui à donnée s’entoure avec et approche « ca va aller ? » Il n’arrive pas tout de suite à parler, il faut dire qu’elle n’y est pas allée de main morte pour se défendre. Assise en face de lui elle lui caresse la joue tendrement espérant que cette expérience lui est servie à quelque chose. « Je…. Je suis désolé » elle le regarde perplexe ne comprenant pas vraiment ses excuses. « j’aurais dû te défendre » il s’approche d’elle aussi rapidement qu’un fugitif en fuite la prenant par les hanches il la rapproche de lui « j’aurais du te croire » posant son front contre le sien il chuchote alors « je vais parler à mon père…. À mes frères. Il ne t’arrivera rien crois moi » elle se pince les lèvres, elle avait le cœur qui battait la chamade les frissons plein le corps, les yeux brillants. Rien que le fait qu’il ose la prendre contre lui après ce qu’il s’est passé la rend encore plus folle de lui.

Cette visite avait été des plus langoureuses. Ils avaient craqué, ils avaient cédé, ils s’étaient laissé aller l’un à l’autre. Ils c’étaient unis dans cette prison. Ils avaient vécu un moment des plus gracieux ensembles. Ils avaient cédé à leurs pulsions. Et il ne regrettait en rien leur acte. Elle posait tous ses espoirs sur lui et la négociation qu’il pouvait obtenir avec son père et ses frères. Elle faisait les cent pas dans sa cellule. Jusqu’à ce que des bruits de talon en approchant elle se retrouve nez à nez en face d’une rouquine flamboyante. Celle-ci lui annonce sa libération mais qu’une surveillance de près sera effectuée durant quelques jours en attendant d’écarter le plus de soupçon. Elle n’attendant pas pour rejoindre celui qu’elle avait gardé au creux de ses bras le jour passé, tout comme elle il ne pouvait pas cacher sa joie. Han était lui aussi revenue mais elle à encore quelques griefs à son encontre, peu être que cette escapade lui ferra réfléchir à deux fois avant de rejoindre les yeux fermés ces hommes révolutionnaires. Il avait montré les crocs, envers tous et ils avaient compris que les « jumeaux » comme ils ont eu l’habitude de le dire, Petrovitch, sont dure à séparer et écraser. Le regard de Mérida voulait tout dire au moment de leurs retrouvailles. « Ouais ça t'a servie de leçon j’espère » dit elle agacée mais surtout de façon délivrant sa frustration et sa peur accumulée depuis son séjour dans les catacombes. Les trois frères se tenaient droit aux côtés de leur père et leur sœur, mais l’un d’entre eux semblait plus soulager que les autres.

Les jours passent après cet incident diplomatique mais les choses rentrent dans la normale, du moins pour la plupart des personnes présentes. Seulement entre deux personnes les choses avaient évolué. Peu être trop vite et pas aux goûts de tous. Malheureusement le bonheur était un principe que les Pétrovitch devaient faire fuir, au vu de leur relation grandissante, Hubert décide de parler à ses parents, sa sœur et ses frères de ses vœux d’avenir avec une certaine sorcière. Le soir elle était restée dans leur chaumière, enfin celle de la sorcière qu’ils ont investie. Lui voulait profiter de ce repas de famille pour parler de sa relation ouvertement et définitivement. Mais le destin toujours celui la, un jour il va morfler pour tout ce qu’il ose faire. Elinor et son père lui annoncent qu’il sera le premier à se marier, une princesse, d’une beauté éclatante. Érudite, sophistiquée, élégante et de bonne famille surtout. Tout avait été prévu, il n’avait pas ont mot à dire, il n’était pas du genre à le faire, le plus sage des trois mais Il ne put rester plus longtemps à table en entendant cela. La famille royale mit ça sur le dos de l’émotion de connaître son avenir radieux avec une femme qui lui correspondait mieux. Mais c’était tout autre chose malheureusement. Une douleur au cœur qu’il devait confiner. Izobel avalait de travers elle lui en voulait elle en voulait à la terre entière, elle ne comprend pas, elle ne veut pas de toute façon. Pourquoi ce n’est jamais elle, pourquoi, ce sont toujours les autres, pourquoi elle reste constamment spectatrice d’une vie qui lui est interdit. Malheureusement le sort en est jeté et ni elle ni lui ne pouvait faire grand-chose, rapidement le mariage pris place. Les bagues son échangés et les familles unis. Elle a le cœur brisé mais reste stoïque.

Longtemps elle a évité tout contacte avec lui, Hans l’aidait très bien pour ça. Mais comment éviter quelqu’un quand on passe le plus claire de ton temps-là où il vit avec SA femme. Ils ne se disaient que des banalités, des petits regards qui grandissent de jour en jour. Elle le voulait mais n’y avait pas droit. Comme une enfant devant une glace interdite. Un jour ils ne peuvent plus se contenir, trop de temps qu’ils refusaient, trop temps qu’ils enfonçaient leurs sentiments. Et c’est ce soir-là que tout explose, ce ne fut pas le seul, depuis ce soir-là une série de rencontres en cachettes s’en suive. Une manière de réchauffer leur cœur et leur désarroi. Ils n’étaient que tous les deux ces soirs-là, juste elle et lui, personne pour les juger ou les empêcher de s’aimer. Ils savaient pertinemment que c’était mal, mais ils en avaient besoin.

“Tell me, How does it feel with my teeth in your heart?”
« Tu étais où ? » La question tombe comme un couperet alors que la jeune demoiselle essai de fermer la porte avec la plus grande discrétion. S’en suive une discussion inouïe sur le ramassage de champignon magique. Bien loin de berner son frère ainé il en devient virulent, blessant. Elle sait mieux que personne que cet homme peu être aussi doux que ravageur, tendre que violent. Elle reste droite comme un i, la tête rentrée entre les épaules comme une tortue sentant le danger. Ses paroles la poignarde, lui aussi pense qu’elle n’a aucune droit face à ce bonheur. Elle le sait mais venant de la bouche de celui qu’elle adule c’est sanglant. La discussion tourne court, celui-ci claque la porte en sortant elle va se réfugier dans son lit les larmes aux yeux. Il a peu être raison, peu être qu’elle n’a plus ou n’a jamais eu sa place dans ce monde. Elle pensait en finir avec cette remise en cause de ses actions mais la frère aine du trio roux ne le voit pas du même œil. Depuis le mariage d’Hubert il ne restait plus que Harris à caser et Hamish n’a rien trouvé de mieux que de vouloir engager Harris au bras d’Izobel. Celle-ci tournant en dérision les avances poussées du frère aîné pour les unir mais très vite elle en devenait agacée et foudroyante. Alors qu’elle ne fut sa surprise quand il découvre que les deux ex amants se voient en cachette. Les paroles du frère ont été décisives et fatales. Elle n’avait plus envie de tout ca, elle voulait avoir une place dans cette vie qui la rejette sans cesse.

Ce soir-là sera le dernier pour les deux amoureux, la fin d’une histoire et de deux vies. Après une tendre et voluptueuse union dans ses draps qui les ont vues si souvent. Elle use et abuse de ses pouvoirs pour le convaincre que cette histoire n’a jamais eu lieu, que les sentiments qu’il doit avoir c’est pour elle, sa femme, sa princesse. Que les souvenirs qu’il a eu ne sont pas, n’existe pas. « C’est juste un rêve, demain tu auras tout oublié, va la rejoindre et dis lui que tu l’aimes…. » Elle parle à s’en arracher le cœur. Les mots lui décollent les côtes tant ils ont du mal à sortir mais elle ne peut pas faire autrement. Le bonheur n’a pas de place dans son histoire à elle. Elle c’est résolue, elle a baissé les bras. Elle ne veut plus vivre comme ça. Tout s’enchaîne à partir de là. Elle ne peut plus rester dans un monde qui la refoule. Ce geste elle le regrettera toute sa vie mais elle l’oubliera vite. Le lapin blanc, cet homme aux ordres de ce que Hans avait décidé de combattre, elle passe un contrat. Hansel et elle prisonnier mais ayant une vie différente. Elle connaissait cette île ou sont envoyés les victimes de The Witch. Une solution à tous ses maux, oublier ce prince, cette vie de sorcière ce combat, offrir même une nouvelle vie à son frère pour se laver de ce geste honteux. « Je veux que Hans ait sa propre vie, je ne suis plus sa sœur, je n’aurais aucun impact sur ce qu’il souhaite faire, mes choix n’engagerons que moi… » Le sourire malsain de ce type la refroidit, il est aussi insupportable que sa peau couleur cadavre.

« J'accepte. Mais, il y aura un moment où je vais avoir besoin de toi et tu devras payer ta dette. Quoique que je te demande, tu devras le faire. Pense pas que t'es sauvée avec ton exil. Ce n’est pas dit que ta situation dure et d'ici là, j'espère avoir eu le bras assez long pour avoir moi-même le pouvoir de t'extirper de ton illusion. »

Elle le connaissait tellement bien qu’elle n’avait même pas envie de répondre, Hans la maudissait, aboyait sur elle, il était hors de contrôle, elle savait que ce geste allait briser leur lien. Mais de toute façon elle s’en souviendra plus d’ici peu. Il va jusqu’à souhaiter changer de cellule pour ne plus la voir, elle le comprend elle aurait fait pareille à sa place…

crackle bones



Third Life

“How do we continue all these days?”





“I shall be a heroine of the peripheral.”
- « Bonjour ! »
- « Heu bonjour aussi »
- « je m’appelle Becka ! »
- « oui et ? »
- « Ben je suis ta voisine, je me présente »
- « Ah d’accord, on se tutoie directe ! Ca va vite, on dîne ensemble et on ce fait un plan à trois ce soir ensemble ? Ça se passe comment ? »
- « Salope…. Va chier »
- « Bonne journée aussi voisine ! »
- « T’es sérieuse ? Ta vraiment un souci ma parole »
Râlant elle entre dans son petit commerce appart avec Hänsel. « Quoi …. Je n’ai pas besoin de devenir poste avec tout les cas sociaux de ce bâtiment, y en assez avec toi déjà » ils posent leurs courses sur l’îlot central de la cuisine « t’a envie qu’elle se mette aussi à écrire des horreurs sur ta porte comme les deux d’en bas ? » Elle hausse les épaules « ca me permettra de changer de porte ou de couleur c’est sympa ! » Hans est dépité par son attitude mais pas choqué, après tout, Izobel, on la prend comme elle est ou on l’évite. C’est aussi simple. Ce qui est ironique quand même quand on sait que deux mois plus tard, elles se retrouvent aussi amie qu’une souris et son bout de fromage. À vous de vous imaginer qui joue le rôle du fromage ou de la souris.

- « Je peux savoir ce que tu fais devant chez moi »
- « Je ne sais pas ou aller »
- « Dans ton appart peu être, aller bouges »
Elle voit Becka fondre en larmes, et dieu seul sait combien elle est utile dans ses moments-là. Piétinant devant la jeune femme en pleure elle hésite la pousser pour entrer ou lui demander ce qu’il se passe « qu….Qu’est-ce qui à » elle s’en mort déjà les lèvres d’avoir osé demandé, c’est alors que la voisine se lève d’un coup d’un seul pour lui prendre les épaules et crier un œil noir comme un fruit pourri « il est revenu et veut son pognon ! » La jeune Tzigane plisse les yeux, elle ne sait absolument pas de quoi elle parle mais n’a plus vraiment le choix. Elle essaie de se détacher devant la panique que la Brune lui expose « lâche moi bon sang, je ne peux pas ouvrir ma porte ! » Des cris encore plus fort quand elle se fait crier dessus se fait entendre dans le couloir « calme toi… On va croire que je te viole sérieux ! » La prenant par le bras sans ménagement elle l’attire dans son chez elle et la pousse sur la chaise de sa table de bonne aventure. « Bon si tu veux parler arrête de chialer ! » Comme un chiot la jeune femme se fige et regarde la sorcière comme son dernier espoir. « Tu… Tu ne m'offres pas un chocolat ou un thé pour me réconforter ? » Choquée, littéralement, Izobel la fixe comme un chien sur un chat trop pompeux. « Tu….Te fous de ma gueule-là. Hein !? » La voisine secoue la tête comme c’est personnage d’animé Japonais. Grinçant des dents elle cède face à la détresse de cette demoiselle, passant le rideau de perles qui mène a son véritable appartement, allant au frigo elle prend un paquet de petits-pois congelé, en se retournant elle percute la jeune femme qui l’avait suivie sans demander. Soupirant elle la pousse du doigt et lui montre le canapé « met toi ça sur la gueule et dis ce qui c’est passé »

“I am fragile and unholy. Open. Ravage. Eat.”
- « tes sure que tu vas bien ? »
- « hum… »
- « Hum quoi, tu sais plus parler maintenant ? »
- « Mais fermes ta gueule ! »
- « Parle-moi sur un autre ton je te prie, je suis là par ce que tu m’as appelé ……. Tss laisse tomber débrouille toi »
Elle le retient subitement par la manche, malgré leur simple lien de collègue ou d’ami par procuration, elle a tout le temps besoin de lui. Elle se fiche des ont dit. C’est lui et personne d’autre. C’est impressionnant comment ils arrivent à se comprendre, sans se parler, d’un simple regard. Cela les étonne toujours autant mais ils n’osent pas se dire que c’est peu être normal, de peur de passer pour des fous. « Reste » elle n’avait pas besoin de faire de longues phrases déprimantes pour qu’il comprenne juste à son regard fuyant humide et à sa petite voix qu’elle avait besoin de quelqu’un, de lui. Il repose son séant sur le canapé et la laisse se blottir comme une enfant contre lui, il devait bien faire plus de deux ou trois têtes de plus qu’elle, ce qui rend toujours ce genre de scène cocasse entre les deux. « Tu ne veux pas en parler ? » Lui dit-il doucement en jouant avec ses longues mèches blanchies. Elle adorait ce geste, ça l’apaisait instantanément. « Tu vas dire que je délire » il sourit amusé, elle pouvait le sentir même si elle ne le regardait pas « Je te prends déjà pour une barge, ça ne changera pas tu sais » pour réponse elle opte pour un bon coup de poing dans le bras. « Non je suis sérieuse » il est habitué par ce genre de gestes, heureusement qu’il est bien constitué pour supporter cela. « Tu crois aux vies antérieures ? » Elle se relève subitement et le fixe sur ses jambes en le fixant droit dans les yeux. Au vu de son air interdit elle enchaîne directement « je t’ai vu, enfin je ne sais pas trop si c’était toi … Mais c’était déroutant, c’est comme si on était dans une sorte de vie parallèle » elle le voit lever un sourcil mais avant qu’il ne dise quelque chose elle se penche sur lui. « Tu t’es jamais dit que ce n’était pas notre vraie vie… ? Dans notre communauté on croit aux vies antérieures et je me dis que je ne devrais pas être là et toi non plus bizarrement ! » Il roule des yeux et se détaches pour aller chercher un paquet de chips dans le placard « je ne sais pas ce que t'a pris récemment mais sa fait encore effet chérie » elle décide de ce lever agacé d’être pris à la légère. « Laisse tomber casse toi » .

“My language crawls on the edge of an abyss.”
Les bruits incessants vont la faire exploser, elle en a marre, elle veut que ça s’arrête. Sortant de son canapé, elle enfile ses Dr Martens, prend ses clés et sort directement monter vers l’appartement d’en haut. Celui de Becka. Tambourinant à la porte son « mec » ouvre en trompe puant l’alcool et le relent de gerbe. « Dégage on à une discussion va baiser tes clients si tu t’ennuies » la porte lui claque au nez, elle reste figée perplexe et inspire. Allant vers l’extincteur elle se saisie de l’objet et revient devant la porte, avec la force de son petit corps elle enfonce la poignée et le loquet de la porte avant de la laisser s’ouvrir dans un crissement armé de son extincteur elle avance avant de le poser sur le côté. « J’en ai raz le cul de voir ta sale gueule ici, combien de fois je t’ai dit de ne plus l’approcher ? Tu ne comprends toujours pas. Tu ne sais pas encore que je ne supporte pas de répéter » son regard pastel se pose sur son amie en sang dans un coin de la pièce pleurant toutes les larmes de son corps, le cœur d’Izobel se serre brusquement cette scène lui donne une vague de nostalgie qu’elle ne comprend pas mais qui la rend folle de rage. « Tu vas bien m’écou… » Elle n’a pas le temps de finir que celui-ci s’amuse allègrement à lui donner un coup dans le visage pour la mettre au sol, la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Celle-ci le fusille du regard, ses pupilles se dilatent deviennent plus claire subitement et sans s’arrêter ni essuyer le sang coulant de ses lèvres elle se lève et débite un flot de paroles « SA SUFFÎT ! » Celui-ci se fige comme une statue au garde-à-vous, elle approche et lui prend le menton « tu vas prendre tes affaires, tu vas les jeter dans le conduit des déchets, tu vas ensuite prendre l’escalier et monter sur le toit. Tu vas réfléchir à ce que tu as fait…. » Approchant elle susurre quelque chose à son oreille avant de se détacher. Sous les yeux horrifiés de Becka l’homme exécute le moindre des ordres d’Izobel.

Revenant vers sa comparse elle la soulève et la prend contre elle « on rentre, j’ai des restes de chinois dans le frigo prend des fringues pour ce soir » la jeune Becka est étourdit, le visage couper de sang, les mains tremblantes elle prend ce qui lui passe sous la main et suit Izobel « tu lui as dit quoi ? » Le verdict, elles voient passer un corps du toit vers le bitume de la rue, l’ombre du futur cadavre passant sur la fenêtre du couloir. Les deux se stoppent pour le voir passer, l’une reprend sa route et l’autre reste interdite, apeurée et choquée.

“Perhaps all fields are battlefields, those we remember and those that are forgotten.”
« IZO IL EST LA ! » Branle bat de combat, elle lâche sa bière, ses connaissances, son fauteuil pour courir voir ce phénomène. Un ninja, véritable combattant comme dans les films. Elle devait le voir de ses yeux. Et ce soit in était là, à combattre contre un énième invité. En deux trois coups de cuillère à pot le concurrent est à terre. Les paris montent en flèche et les parieurs crient de joie comme si le million coulait sur leurs doigts. Lançant un coup de tête vers ses gorilles, ceux-ci vont directement voit ce ninja chinois badass. Elle court comme une tarée poussant les clients au passage pour s’installer dans son bureau salle de surveillance du Salvation. Voulant donner l’impression d’une patronne imposante elle sort le grand jeu et l’attend « je fais assez sérieuse là ? » Son homme de main hoche la tête. Pour lui faire plaisir. La porte s’ouvre et le gladiateur vainqueur entre en scène. « Bonjour….Asseyez vous je dois vous parler » lançant un regard vers un des hommes celui-ci apporte deux whisky. « j'ai joué selon les règles, c'est pas ma faute si vos gars sont faible, si vous trouvez à redire, je vous poutre tous et je repars tranquillement »

Les personnes présentes comme Izobel le fixe avec surprise et étonnement. « Bon bon bon, ouais ………Heu déjà personne ne va poutrez personne, bien que certain en aurait l’envie je suis pas très chaude pour ce genre de chose ! » Elle se reprend et boit une gorgée. « EN fait si on t’a fait venir c’est pour parler affaires » ouvrant les yeux en grand elle attend un signe de sa part pour une éventuelle ouverture de discussion. « On ne va pas se mentir t’es l’attraction du moment, je ne veux pas savoir pourquoi ou comment t’as atterrit, en fait je m’en branle je veux juste savoir si tu veux devenir notre…… Super star !!!! » En accentuant la fin de la phrase elle imite un arc-en-ciel avec ses mains pour ponctuer la conversation. « Tu auras un pourcentage sur les paris de tes combats jusqu’à ce que tu sois battu….. Où mort on verra bien » elle sourit outrageusement et le laisse argumenté pour se défendre. Mais elle sentait la bonne affaire.
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Izobel M. Petrovitch
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Jeu 12 Oct - 22:21
Wouah o.o bienvenue !!!! *-*
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Louis White-R.
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Mon Histoire : il était un petit navireuh qui n'avait ja-ja- jamais naviguey ohey ohey
ohey oheyyyy matelot ! mateloe naviiiigue sur les flooooots !


Un jour, j’aurais la foi de refaire mon profil que Robyn à pourri What a Face un jour... xD
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Ven 13 Oct - 7:11
MA TRANCHE DE ROZETTE Potté
Je t’aime ! Tu es là, je t’aimais et là, je t’aime aussi loin que les étoiles dans l’espace !
Sex Lit :douche:
Toi je vais commencé à lire ** et ensuite je te viol ! Et voilà !
Bon courage ma puce ! “You saw her beauty, but not the iron underneath.” 3946374842 “You saw her beauty, but not the iron underneath.” 805825648 Miam

Ps : on se retrouve bientôt future soeurette “You saw her beauty, but not the iron underneath.” 405626003
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Rose-Mary Howard
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Ven 13 Oct - 10:35
AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! BIENVENUUUUUE MA CHÉRIE !!!!! Coeur Coeur Coeur
Je suis contente de te voir ici =D

(Ton Anny chérie Potté )
Rose-Mary Howard
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Izobel M. Petrovitch
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Mon Histoire : “you took a monster
and taught it how to be human.

what you failed to realize
is how little of a difference
there exists between the two.

there is no alchemy
to make flesh from a blade;
only the whetstone, to sharpen it
for the inevitable cut.”
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Ven 13 Oct - 15:17
Carrieta Boo a écrit:
Wouah o.o bienvenue !!!! *-*

Merci ❤️❤️❤️ le waouh c'est que je t'es choqué ???  Shocked

Ann.... Rossssseeee: *-* oui je suis la et on va encore plus rp ensemble ma princesse Hehe

Llllooouuuiiissss : petit coquin fait gaffe j'ai pas mis de culotte Vui Je vais essayer d'avancer la fiche pour te vendre du rêve frérot !!!
Slurp  sur ton corps de BG Niknik Lit Douche “You saw her beauty, but not the iron underneath.” 3010950691
Je t'aime commmmmmee caaaa wesh ma gueule de licorne !
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Ven 13 Oct - 15:23
Je n'attends que ça ma puce ! haha ♥️
Rose-Mary Howard
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Ven 13 Oct - 15:58
Mais grave !!!! Ton personnage est juste trop Badasse *-* je suis choquée *-*
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Izobel M. Petrovitch
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Écus d'Or : 340
Âge : 28 ans
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Giphy
Mon Histoire : “you took a monster
and taught it how to be human.

what you failed to realize
is how little of a difference
there exists between the two.

there is no alchemy
to make flesh from a blade;
only the whetstone, to sharpen it
for the inevitable cut.”
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Tumblr_ojmdrgyLou1sorqj6o2_250
Schizophrénie : Si seulement vous saviez .....
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Ven 13 Oct - 17:48
James G. Nightmare a écrit:
Mais grave !!!! Ton personnage est juste trop Badasse *-* je suis choquée *-*

Wooooooo je vais rougire arrête ou je vais plus pisser droit !!! ❤️
Izobel M. Petrovitch
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Ven 13 Oct - 17:51
James dit : Et voilà c'est dans la poche Cool Tssss.... esprit inférieur Cool /MOUHAHAHAHA/

Mais sinon, en vrai, ton personnage est trop cool et les femmes avec du pouvoir et du caractère y'a que ça de vrai =p
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what you failed to realize
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there exists between the two.

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Ven 13 Oct - 18:09
James G. Nightmare a écrit:
James dit : Et voilà c'est dans la poche Cool Tssss.... esprit inférieur Cool /MOUHAHAHA
C'est si simple de prendre au jeu ....

Ouais vive les Wonder Femmes 6ω6!!!!! Au plaisir de rp avec toi
Izobel M. Petrovitch
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Harris H. Dunbroch
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“You saw her beauty, but not the iron underneath.” Tumblr_mhtb2dojbI1r8nidqo1_500
Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
“You saw her beauty, but not the iron underneath.” 2eokxoz
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Dim 15 Oct - 10:41
Dites c’est grave docteur ? J’aimerai que ma sorcière me fasse encore des malheurs “You saw her beauty, but not the iron underneath.” 110191142
Harris H. Dunbroch
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Dim 15 Oct - 11:31
Si c'est ton souhait je seraista Marianne la sorcière. Tu veux encore des maleuheurs ?? ♡ alors que ton voeu s'exauce “You saw her beauty, but not the iron underneath.” 4251494604 je viendrais te manger dans peu de temps ou te violer ça dépendra mon humeur et ma période animal Vui
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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Dim 15 Oct - 22:39
Et comme ça on aura des adorable nourson Potté
Harris H. Dunbroch
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Dim 15 Oct - 22:46
ils ont pas intérêt a être triplé.... !
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Dim 15 Oct - 23:46
Non t’as raison ! Des sextuplés !!! Comme ça je leur donnerais le nom des Sept Nains. Juste que y’en a un, il s’appellera Joyeux-Et-Con. Ou on volera un ours pour compléter la collection Hmm
Viens  allez vieng !
Harris H. Dunbroch
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Lun 16 Oct - 18:37

“You saw her beauty, but not the iron underneath.” 790520222 tu m'as prise pour une poule pondeuse ou quoi, je suis pas non plus un lapin.
Hola je vais te monter si tu peux fouler ce sanctuaire sacré pour des 7 nains bizarres!

PS: j'ai bien avancé la fiche je pense la finir sous peu, merci ♥️
Izobel M. Petrovitch
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Clara O. Stahlbaum
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Clara O. Stahlbaum
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Âge : vingt ans (pour clara) + indéterminé (pour sally).
keep you off my mind.
Mon Histoire : Sally est la pulsion meurtrière de Clara. Clara est l'humanité de Sally. + Sally s'était faite piéger par la Fée Dragée peu de temps après son départ d'Halloween Town et ses nombreux crimes. + Clara eut une vie parfaite jusqu'à ce que sa route croise celle de la Fée Dragée. À son tour, elle s'est faite piéger, d'une autre façon. +
Schizophrénie : elsa s.-bludvist ; s.-robyn w. brixton.
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Localisation : forêt enchantée.
Sam 21 Oct - 21:57
La quote de ton titre est géniale *-*
Et hâte de voir cette fiche terminée, je vois que ça avance bien Hihi
En tous cas elle m'attire le n'oeil !
Bienvienduuuue o/
Clara O. Stahlbaum
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