[Finie]Es-tu prêt à me faire confiance, même au sein de ma folie ?

Votre avis sur la magie ?

Eden aime la magie comme il aime Glen : Elle lui est vitale mais il refuse de l'admettre. Il aime sentir le flux chaud de la glace parcourir ses veines avant de s'envoler dans les airs, sentir le doux souffle frais d'un vent glacé, voir les étincelle jaillir de son être... Voir la souffrance dans le regard des damnés... Elle est une part de lui, une drogue. Il trouve aussi intéressant de savoir que d'autres possèdent des dons différents et aimerait pouvoir compléter son savoir avec le leur. Ou se servir d'eux pour parvenir différemment à ses fins. Il sait que la magie peut être bienveillante mais il a du mal à comprendre comment on peut la pratiquer ainsi sans en tirer un certain profit.

Quelle était votre place avant le conflit avec The Witch ?

Dans sa jeunesse, Eden voyait la Witch comme une sauveuse, celle qui apportait la réponse et la paix telle un messie. Puis les années sont passées et il s'est désintéressé de ce personnage et des coups des rebelles. Il ne pouvait échappé à tout ce qui se passait mais préférait ignorer plutôt que de prendre part. Puis vint la guerre, plus jeune Eden aurait surement rejoint les Rebelles, mais à 30 ans, il se positionna du coté de the Witch même si au final le seul clan qui lui portait de l’intérêt était le sien.
On peut dire qu'Eden a toujours été du coté de la sorcière sans se soucier si elle était bonne ou mauvaise, il la voyait comme il le désirait et surement la prenait comme un genre de model grâce à sa force et sa grandeur.
Pourquoi ce camp ?

Eden est plutôt un allié car il ne va tout simplement pas allé à l'encontre de the Witch. Il n'est pas vraiment dans son camps mais n'est pas contre. Il a aussi conscience qu'il n'est pas de taille face à elle et préfère ne pas avoir d'ennuis, d'autant plus actuellement avec sa recherche du feu blanc et le fait qu'il se coupe du monde entier (sans se soucier de l'état de son mini-royaume bien sûr). Il a contribué à la recherche de rebelles à dénoncer également, moyennant bien sûr son intérêt personnel.

Comment voyez vous le reste de Vesta ?
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Voulez-vous vivre autre-chose que cette vie ?
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Il y a des années, une ville, indépendante d'un quelconque royaume, se suffisant à elle-même à vu naître son prince... On l'appelait "le Royaume de Genevra".
C'était au sud des terres du nord, une nuit d'hiver, que l'on pouvait voir le roi de Genevra courir sur la neige. Il tenait en ses mains une boite en ébène et à sa taille pendait un poignard.

Dans le château, la reine hurlait, les flambeaux éclairaient faiblement les pierres du couloirs et les quelques domestiques s'affairaient à faire bouillir de l'eau et apporter des serviettes propres à celle qui était entrain de donner la vie à un nourrisson...
Mort. La douleur et la peine se mêlaient dans ces cris et bientôt elle tomba d'épuisement. Le corp inerte du bébé était plongé dans un bain d'eau tiède et la jeune domestique lui frottait doucement la tête en fredonnant une douce berceuse.
Le roi arrivant en hurlant et Dina, la petite fille qui passait le balais, lui indiqua du bout du doigt une direction. Le roi arriva dans la pièce, jeta son manteau et posa la boite sur la table, puis le poignard qui était couvert de sang gelé. Il sorti de la boite un coeur, violacé par le froid et aux veines transpercées par des gerbes de lumière froide.

d'un mouvement calme et incertain, il ôta le coeur de la boite et le porta au dessus d'un bol en argent puis il le pressa jusqu'à l'entendre craquer entre ses mains et voir le sang noir et épais lui couler le long des doigts, accompagné de fillets bleus.
Une fois la coupelle remplie, il ordonna à la jeune femme de sortir et il prit son enfant dans les bras, mettant du sang sur tout son petit corp, avant de lui ouvrir la bouche et de commencer à verser le sang entre ces petites lèvres, il le fit couler jusqu'à ce qu'il lui coule sur le menton, puis sur tout le corps... Quelques instants plus tard nous pouvions entendre les pleures d'un bébé.


Il avait 5 ans quand il découvrit le jardin... Eden de Genevra, l'enfant bénit. Le petit prince aux cheveux blonds. Il avait l'air angélique et connaissait déjà son étiquette.
Il parlait bien et savait se tenir, il faisait bonne impression de partout et surtout,
il savait garder un secret. C'est pour cela que son père lui avait offert un jardin,
au sol couvert d'herbe verte, de forme circulaire avec quelques  murs en ruine sur le centre. Il lui avait offert ce jardin où poussait un arbre mort pour qu'il puisse pratiquer son don en toute liberté... pour qu'il fasse jaillir la magie du bout de ses petits doigts.

Les années passèrent et sa mère le préparait à devenir un roi, son père à être un guerrier et lui apprenait seul à maîtriser son don. Il avait fait dans son jardin un trône sur lequel il aimait s'asseoir pour contempler sa propriété, il savait qu'un jour il ferait de même pour contempler son royaume. Il était toujours ce prince qui faisait rêver les jeunes filles et envier les jeunes hommes. Jusqu'à l'anniversaire de ses seize ans. Eden était au centre des festivités, il souriait à tous et baisait les mains de ses prétendantes sans vraiment en vouloir. Il faisait ce qu'on lui demandait, ce qu'on attendait de lui. Il était charmant avec les vieilles dames,
robuste avec les bons hommes et surtout, il ne quittait pas des yeux celui qui était arrivé par la grande porte : le fils de Vigné, Antonin, un homme de 23 ans,
grand, fort, à la machoire puissante et la barbe mal rasée mais entretenue. Eden savait qu'il ne ferait pas un mariage d'amour avec une femme mais un arrangement et la suite de la soirée le lui confirma. Quand il s'enferma dans cette chambre de bonne avec le beau de Vigné pour converser, il savait qu'il prenait un risque.
Puis quand il frôla volontairement son épaule, puis le creux de ses reins et bientôt ses lèvres, son corp, ses bras... Il savait qu'il aimait ça et cet homme beau et puissant aimait aussi... Il l'aimait déjà et se voyait être à ses coté jusqu'à sa mort.
Ce qui arriva quand les rayons de la lune frappèrent les carreaux de la chambre.
En quelques instants, les respirations saccadées de plaisir laissèrent place à un cri d'effroi étouffé et la musique s'arrêta nette quand les musiciens virent le sang couler sur le sol et le regard froid du prince, le sang autour de sa bouche, sur ses mains... Et le givre au bout de ses doigts. Le souffle faible mais encore vivant, Antonin de Vigné gisait sur le sol de la chambre de bonne, le cou en sang et le corps couvert de griffures des plus profondes.
La foule eut à peine le temps de s'éparpiller qu'un jet de glace atteignit les jambes du roi, déchirant le muscle de son mollet.
Dit le prince, d'une voix cassé, les yeux grands ouverts et un sourire fendant son visage. Il exprima un rire en arrachant à mains nues le coeur de son père avant de disparaître  de la fête par la grande porte, laissant derrière lui des corps ensanglantés et cristalisés à jamais dans une glace éternelle... La reine se retrouva seule pour remettre sur pied son petit royaume, sans mari, sans fils, sans raison.


Pendant plus de six mois, Eden a voyagé dans le Merveilleux cherchant un endroit où trouver refuge, il était tiraillé: il savait être un homme bon... mais aussi être ce monstre. Il était à la fois le beau et la bête. Il lui fallut donc six mois pour trouver un premier refuge, dans la demeure de trois vieilles couturières, une d'elle était aveugle, l'autre était muette et la dernière était sourdes. Elles filaient le fil, teintaient le linge et recousaient les robes des bourgeoises. Leur travail était des plus minutieux et tout le monde le reconnaissait. Elles prirent le jeune homme en pitié et le protégèrent en échange de services et de travaux. Au bout d'un an il quitta ses bienfaitrice après avoir commis plusieurs crimes, s'en cachant aux yeux des dames, découvrant doucement le plaisir au sadisme.
Un soir, cherchant un toit il trouva refuge chez un couple où l'homme accepta de lui offrir un repas chaud et un lit en échange d'un service. Bientôt il eut le sang de sa femme sur les mains. Il comprit alors qu'il pouvait lier l'utile à l'agréable.


Sur son chemin, Eden se perdit dans bien des contrées du merveilleux et une partie du Désert Blanc où jamais personne ne su ce qu'il y vécu. Il ne réapparut qu'à ses 21 ans transformé à jamais, La bête avait prit le dessus et la seule chose que l'on pouvait savoir sur son séjour dans ces mystérieux endroits, c'est qu'il y avait surement fais couler le sang et la glace et que le peu d'humanité qui lui restait n'en était pas revenue.

Quand il fut de retour à Genevra, Eden découvrit un roi régent et s'arrangea "à sa façon" pour reprendre le pouvoir. Il fit du Chateau un endroit fermé où il n'allait que pour manger, dormir et recevoir le peu de fous acceptant ses invitations. En l'espace de quelques mois, Genevra fut ensevelie sous la terreur et la tyrannie. Eden recevait quelques téméraires dans son jardin où il avait agrandit par la glace son trône et redonné vit à l'arbre gelé, l'arbre où reposait le coeur de son père, conservé en sa base, sur le tronc mort qui avait grandit avec sa folie. La forêt se remplissait doucement de statues de glace, de cris dans les vents... Le roi Eden grandissait et sa menace aussi.  On racontait qu'il avait enfermé la fille du roi régent dans une prison en haut de la montagne et qu'il attendait, un jour, la venue de ce fils qui lui avait échappé. Il se racontait également qu'il avait  laissé la princesse des ondins coincée dans une caverne, à mi chemin entre sa vie sous les flots et celle qu'elle redoutait sur terre. Il exauçait les souhaits de chacun, mais jamais de la façon dont il souhaitait. Il signait des contrats, des pactes et celui qui avait le malheur de briser sa promesse devenait un habitant de la forêt, une statue de glace, un cri dont le coeur battait faiblement sur les branches de l'arbre...

Un jour d'été (théoriquement l'été car il neigeait toujours sur Genevra comme dans le grand nord), un jeune homme vint à la rencontre du roi Eden, plus jeune, plus grand, meilleur, au coeur pur. Sous une longue cape à capuche blanche, il se fondait dans la neige et seule sa peau halée tranchait avec le blanc de la forêt : Glène de Vigné venait à la rencontre du roi pour réclamer ce qui lui était le plus cher : Sa soeur.


Eden lui offrit de voir sa soeur, mais avant il devait chaque jour, pendant un mois, lui apporter des objets divers et variés. Le premier était une pomme de verre, le second fut un rameau d'olivier d'une contrée voisine, et ainsi de suite. Au bout de deux semaines, Eden lui demanda également de lui offrir des nouvelles du peuple, il le recevait chaque jour à 20h et ne le laissait repartir qu'à 23h30. Chaque objet était placé dans une cavité sous le trône , sur lequel chaque jour Eden se rapprochait du jeune Glène, il lui était sympathique, son opposé : il avait la peau du soleil, les cheveux noir comme la nuit et les yeux brillants comme les étoiles, un corps large et musclé et une dense barbe noir couvrait le bas de son visage de façon soignée. Il le trouvait beau, mais surtout intéressant : il était bon, volontaire, déterminé, pur. Il croyait dur comme fer qu'il verrait sa soeur et en vint même un jour à voir le bon en Eden...



Il lui dit cela un jour qu'il était assis au pied du trône la tête posée contre l'assise, frôlant le genoux de son ravisseur. Eden le regarda tendrement, pour la première fois depuis bien longtemps il ne voulait pas lui faire de mal. Il regardait ses épaules et pensa aux blessures qu'il y avait fait quand le jeune homme s'était trompé de clé d'or à voler dans le sanctuaire. Puis ses jambes tétanisées par la douleur dont il ne se plaignait pas. Oui, Glène était un jeune homme qu'il n'avait pas envie de faire souffrir, depuis qu'il lui avait donné sa quête, il avait senti en lui une chaleur qui n'était pas celle de la magie, une chaleur étrange qui lui faisait parfois mal.

Eden aimait Glène.




Il se leva d'un mouvement de jambe et claqua des doigts pour faire se lever son compagnon. Il l'emmena au chateau où il fit allumer un feu de bois dans la grande salle et demande à Dina de faire chauffer de l'eau et préparer un repas chaud. Il fit en sorte que Glène ait le droit à un bain chaud et des vêtements propres. Cela faisait 3 semaines qu'il l'envoyait à droite à gauche récupérer des affaires toujours plus improbables, qu'il le maltraitait et aujourd'hui il réalisait qu'il se prenait d'affection pour ce garçon. Et si... Non. Il ne pouvait pas l'envisager... Et... Pourquoi pas ?
Après un repas chaud au coin du feu, il s'approcha de lui pour lui offrir une couverture.



En effet, Glène était emmitouflé dans des peau de bêtes et des couvertures alors qu'eden avait les bras nus, lui ayant laissé sa veste. Il sentait le regard du jeune homme sur lui peser, insister, le percer. Cette nuit là, Le chaud et le froid fusionnèrent et pour la premières fois depuis ses seize ans, Eden sourit et rit de bon coeur. C'était bon, c'était beau. Ils passèrent plusieurs jours par la suite dans ce chateau jusqu'à la date fatidique. Eden devait amener Glène à sa soeur. Il fit préparer une tenue blanche et or pour le jeune homme et une noir et argent pour lui par Dina. Il fit également préparer un dîner chaud pour leur retour le soir et demanda à faire préparer une chambre pour la demoiselle? Il était heureux, plein d'espoir et d'attention. Le petit prince faisait doucement son retour en lui, malgré ses pratiques déviante et souvent violentes pour exprimer son amour, il ne voyait plus que par Glène, ne respirait qu'à travers lui. Toute la tendresse qu'il avait renier ces 17 dernières années avait commencé à refaire surface.

Le fils de son ancien amant d'une nuit était sorti faire sa dernière course : une rose rouge sang avait poussé dans le jardin, il devait aller la chercher. Quand il fut de retour, Eden s'apprêtait à le recevoir d'un fougueux baiser en se dressant sur la pointe de ses pieds, mais alors qu'il s'avançait vers celui qui avait prit son coeur, il senti le couteau se poser sur son torse.



Glène ne savait pas ce qu'il faisait, il perdait espoir, il se sentait manipuler et il était en droit de vouloir la mort de son roi. Mais il venait de faire renaître la tempète de glace en lui en y ajoutant quelque chose de nouveau, d'encore plus terrible : la noirceur d'un coeur brisé. Eden le jeta à terre et récupéra le couteau, il se coupa la jambe dans toute la longueur dans un excès de folie et jeta le liquide chaud sur la cape blanche de son amant en sifflant des mots dans un langage ancien. La haine, la folie et le désespoir se lisait dans son regard, ses yeux étaient embués de larme et d'incompréhension. Il continuait de parler dans cet incompréhensible langage et fini par attraper sa proie par la gorge, lui extirpant un cri de douleur intense avant de le relâcher. Un flocon apparut dans son cou et sa cape s'était imbibée de sang.



Et Glène se retrouva enfermé dans la forêt, pourchassé par un être de glace, une statue qu'Eden avait réanimé grâce au souffle d'un loup... un genre de loup garou, gardien de l'homme qu'il aimait. Chaque jour ses cris d'effrois rappelait au roi la trahison qu'il avait subit mais aussi que celui à qui son coeur appartenait était toujours vivant et que la malediction n'avait pas encore eu raison de lui.

Aujourd'hui Eden vit reclu dans château, il ne va à son jardin que pour s'assurer qu'il vit toujours et retourne entre ses murs pour recevoir ceux qui osent encore signer un pacte avec lui. Une jeune femme en quête d'amour à qui il promet de calmer ses maux, un jeune homme désireux de courage à qui il demande de lui apporter son bien le plus précieux pour lui offrir ce qu'il désire... Et cette vieille dame qui cherche son petit fils après avoir perdu fils et petite-fille. Il lui demanda de trouver le Feu Blanc dont il ignorait la position et alors elle retrouverait son parent. Il lui promit même plus encore.



Eden voulait sauver celui qu'il avait condamné.