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« la résignation allège tous les maux sans remède. »

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Hansel Petrovitch
Hansel Petrovitch
Hansel Petrovitch
Écus d'Or : 25
Âge : 32
 « la résignation allège tous les maux sans remède. »  Tumblr_nv9spr5xuI1skhyy4o7_400
Schizophrénie : vous excitez pas, c’est ENCORE moi : louis, drago le glouglou, ebony, vael et harris et j’espère ne pas en avoir oublier.
Messages : 22
Date d'inscription : 29/10/2017
Lun 30 Oct - 8:28
cit titre.horace

Hansel Petrovitch

Assassins Breathe - Daniel Pemberton


nom. Petrovitch d’origine. A Riorim, son nom de famille a été déguisé par Falkner.
prénom. son nom d’origine est Hansel, mais il se fait surnommer souvent Hans et est tout aussi simplement baptisé à Riorim.
âge. 32 ans
conte. Hansel et Gretel
personnage. Hansel
date et lieu de naissance. Il y a 32 Pluies Glacées avt. Exile, dans un coin perdu d’un royaume tout aussi perdu de la Forêt Enchantée.
situation. célibataire.
orientation. hétérosexuelle.
fonction/profession. chasseur et fauconnier.
particularité(s). humain
pouvoir(s). aucuns
objet(s) magique(s). griffe d’ours, une amulette qui lui donne la force d’un ours.
groupe. exilés
avatar. keno weidner

Anecdotes
Il reste assez calme et froid en général, mais c’est un faux-calme. Attention à sa colère, il ne se contrôle plus. – Il a été récupérer par un braconnier quand il a perdu sa soeur de vue lorsqu’ils ont décidés de partir pour une nouvelle vie, désormais orphelins et sans attache, libre de s’envoler et faire leur propre choix. Il la nourrit et en échange Hansel le laissait profiter de la roulotte pour se déplacer. L’homme lui a apprit les rudiments de la chasse. – A ensuite trouvé une place dans un fort pour s’occuper des rapaces de chasse pour lesquels il s’est découvert une passion déjà auprès du braconnier. – fier – Il a l’air toujours dépité par ce qui se passe, ou exaspéré et comme si plus rien ne pouvait l'atteindre. Il essaie de laisser couler. Ou plutôt, il lui manque trop souvent la force de se battre. Il fatigue un peu avec le temps. Se battre contre les autres, contre sa soeur, contre lui-même. – Il protège sa soeur par-dessus tout, peut-être un peu trop. – possessif – Il se moque bien de ce qu’il peut dire, si cela brusque, offusque ou blesse les gens. Il dit ce qu’il pense. – Il n’a pas non plus peur des coups, il sait se défendre. Puis il ne manque pas de force avec son talisman. Sur Riorim, on mets ça sur le fait qu’il est simplement musclé et fort. – Il a fait parti des Rebelles dans leur début et s’est arrêté. Izobel ne voulait plus de problème et lui non-plus. Il a malgré tout fortement hésité à replonger et prêt à partir prêter main forte à la relève, les Résistants. Son âme de Rebelle en quête de cause est simplement endormi – brute et préfère la force à l’intellectuel. – Izobel s’est vendu auprès des Fidèles pour être exilée avec son frère. Une vie meilleure, sans prise de tête, ni de soucis. Un moyen de se voiler la face aussi. Hansel lui en a énormément voulu et elle a demandé ce qu’ils ne soit pas lié l’un à l’autre dans l’illusion de l’Exile. Malgré tout, ils ont fini par être fortement attaché l’un à l’autre. Leur fraternité passe au-delà de tout, même des pouvoirs basé sur un mensonge. – Il peut se montrer très patient quand il s’agit de chasser, mais pour autre chose, il s’énerve facilement et fini par tout briser.


questionnaire.

Votre avis sur la magie ?
Son avis est un peu partagé. Il n’a pas eu vraiment de cadeau avec la magie. Il s’en est prit plein la figure et même s’il ne peut pas cracher sur le talisman que lui a donné sa soeur, cela n’effacera jamais ce qu’il a du affronter à cause de la magie. De celle qui a touché leur famille jusqu’à maintenant et qui vit en sa cadette. Il a bien conscience qu’il y a une bonne magie, plus innocente ou autre, mais pas pour eux. Pas pour lui. Disons que d’avoir des avantages par rapport à la Griffe d’Ours aide simplement la médecine à couler. Après, il a surtout rejoint les Rebelles pas seulement pour un monde « sans magie » mais pour se battre contre ceux qui l’utilisent contre les autres dans un objectif personnel et qu’il a considéré comme injuste.

Quelle était votre place avant le conflit avec The Witch ?
Il était dans un royaume sous l’influence des Fidèles de la grande Sorcière. Jeune, il n’a jamais été vraiment dedans ou participer. Il vivait sous a domination qui régnait en grande majorité sur Vesta. Il tentait de se tenir à carreau, de pas trop se faire remarquer et surtout faire ce qui lui semble. Jusqu’au jour où il a rencontré des Rebelles et qui lui ont donné l’occasion d’écraser ce qui la toujours tourmenté depuis son enfance : des Sorcières. Un groupe à plus grande échelle, pas seulement en duo avec sa soeur et il s’est sentit soutenu. Les ailes lui ont poussé et il avait une utopie qu’il pouvait porter et le motiver à vivre et avancer.

Voulez-vous vivre autre-chose que cette vie ?
Comme souvent, Hans n’a pas l’air d’avoir beaucoup d’avis sur la question. Rebelle ou Exilé, il reste le même. Il s’adapte à la situation et se laisser porter. Il marche sur le chemin et attend un croisement et quelque chose qui lui fera prendre le sentier de gauche ou de droite. Il suit souvent l’ombre d’Izobel aveuglément, car il s’est promis de ne jamais la lâcher et ce sentiment transparait dans son illusion d’humain lambda à Riorim. Si elle ne part pas, il ne partira pas. Pas pour l’instant en tout cas.
En général, il n’a pas à se plaindre de sa vie. Une enfance difficile comme celle d’origine, il a fini par trouver ses marques, se ranger dans son quotidien avec son travail, son entourage et ses occupations. L’île est très jolie dans son genre et permet de s’évader, l’air est doux et le quotidien pas trop contraignant. Il a ses repères et profite de ce qu’il a tout simplement.


crackle bones


Derrière l'écran
pseudo. écrire ici
prénom. kiwi
âge. 28
pays. france
fréquence de connexion. admin
inventé ou scénario. inventé
comment avez vous connu le forum. admin
code du règlement. admin
commentaires. admin
Hansel Petrovitch
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Hansel Petrovitch
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Hansel Petrovitch
Écus d'Or : 25
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Schizophrénie : vous excitez pas, c’est ENCORE moi : louis, drago le glouglou, ebony, vael et harris et j’espère ne pas en avoir oublier.
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Lun 30 Oct - 8:29

Enfance

The Politics and the Life - Daniel Pemberton




Izobel riait aux éclats, ou peut-être qu’elle criait, mais c’était plus de la joie que la peur. Elle courrait, sa petite robe pleine de trous et tâchée qui faisait voler les pisenlits fanés sur son passage. Derrière elle son frère qui la poursuivait. Ils jouaient à chat. Elle arriva à l’orée du bois qui entourait la maisonnette. Elle se cacha derrière un arbre, ricanant. A gauche, ou à droite, elle attendait qu’il fasse le premier pas. Il prit sur la gauche, et elle se déroba de l’autre côté. « Les enfants !!! » les appela subitement leur mère. Elle était debout au milieu de son potager de fortune. « Revenez par ici ! » insista t-elle alors que les enfants les ignoraient, continuant à se courir après au milieu des arbres. Ils finirent par l’entendre et réagir au ton plus autoritaire. Hans trainait des pieds et boudait. La mère les attrapa au vol pour les serrer contre elle. « Ne jouez pas trop loin dans la forêt. Et si vous vous perdiez ? Puis les loups qui rodent. Je n’aime pas ça » dit-elle, pour leur faire comprendre que ce n’était pas pour les embêter. Hans étira un sourire fâché, mais aimant. Il tapa soudainement l’épaule de sa soeur « C’toi le chat ! » avant de partir en courant, contournant la maison. Izobel lui emboitait le pas déterminée.

Un fracas. Le hurlement d’une mère. Izobel s’était levée brusquement. « C’est quoi ? » et Izobel enjamba son frère pour aller voir, quittant leur lit. Pas le temps de poser un pied de l’autre côté du sommier, qu’elle sentit les bras de l’aîné l’attraper. « Chut... » lui murmurait-il, posant un doigt sur sa bouche. « C’est maman ? » chuchotait-elle, la voix tremblante, sursautant à chaque bruit sourd et des gémissements de douleur qui traversait les cloisons et la porte. Hansel hocha la tête. Après, ce fut les grognements et insultes du beau-père qui résonnaient dans la maison. Izobel étouffa un sanglot et son frère la serra simplement plus fort dans ses bras, retenant ses larmes.

Hans se tenait droit et fier entre lui et Izobel qu’il comptait sévir, ceinture en main. « Ah ouais ? Tu veux défendre ta petite soeur ? C’est mignon et légitime. D’accord. Tu vas la défendre » siffla la voix rauque de leur beau-père. Le jeune-homme avait levé un sourcil, sceptique. Il ne comprenait pas et trahissait sa perte totale de confiance. L’homme attendit un moment et commença par un revers en plein visage avec le cuir de la ceinture. « Tu restes ici ! » avait-il aboyé à la petite. Après, il le roua de coup, le garçon qui se protégeait le visage de ses mains, à genoux et gémissant les dents serrés. Sa soeur pleurait. « Désormais, tu paieras pour elle et le double pour ton insolence. » vint-il lui murmuré en se penchant sur le corps d’Hansel, recroquevillé sur le sol.

Hansel tremblait, sous le choc ou peut-être la peur. Il était jeune. Son visage était tuméfier. Sa mère tapotait un linge humide et froid sur ses blessures de ses mains aussi écorchées. D’habitude il n’allait pas aussi loin. Hans tenait à peine debout, il coulait le long de sa chaise et sa mère le redressait. Elle souffrait, mais ses douleurs physique n’étaient rien comparé à son coeur lorsqu’elle voyait son fils. Il en avait eu marre, il s’était rebellé contre son beau-père. Il l’avait frappé. Il n’aurait pas du. Sa mère restait silencieuse et continuait à lui mettre du froid sur ses hématomes et lui essuyer le sang sur le visage. Hansel se mit à pleurer à chaude larme et elle le prit contre elle. « Je me batterais plus m’man. Je ne veux plus me battre. Je suis désolé... »

La fourchette était plantée dans la main du beau-père. Hansel fixait la chose avec un étrange effroi. C’est comme si toute sa haine et sa rage étaient sorties de lui et s’étaient matérialisées. Or, il n’avait pas bougé. Il réalisa vite. C'était sa soeur. Elle, elle n’avait pas su s’enfoncer assez fort les ongles dans la paume des mains pour parvenir à se contenir. Ce que Hansel avait fait et faisait toujours car il le devait. C’était ça ou une rouste. Il était perdu. Le beau-père hurlait de colère, se levant de sa chaise et commençait à gesticuler. Ses paroles étaient blessantes et gratuites. Hans n’avait toujours pas bougé, il aurait du. Il réalisa par contre un peu tard l’ampleur du geste de la cadette. Le premier coup de poing qu’il se prit en pleine mâchoire lui fit haïr sa soeur. Il en était tombé au sol. Il se relevait et... Le second dans la tempe lui fit oublier un instant où il était, ce qu’il faisait, ni même qui il était. Il était comme projeté hors du temps et le coup de pied dans l’estomac le fit revenir durement à la réalité. Il entendait sa mère crier à l’homme d’arrêter. Quand il reprit plus ou moins conscience – car il le voulait bien – il était dans son lit. Tout son corps le brulait ou le tirait. Et contre ses douleurs, il avait sentit le frêle corps de sa soeur. Il se tourna pour la serrer contre lui. Elle n’avait rien. La cadette enfouit son visage contre lui, murmurant son éternel « désolée ». « C’est rien. Je gère... » lui répondait-il toujours. Cela lui allait. Il préférait.

La nuit tombait. Il commençait à faire froid. La main d’Hansel se serra sur celle de sa soeur. Ce n’était pas que pour la rassurer elle, mais lui aussi. Il avait peur, sa soeur aussi et le montrait bien plus. Il était l’aîné et l’homme, celui qui devait la protéger et la soutenir. Il l’aimait, elle lui était précieuse et il ne pouvait faire autrement que veiller sur elle. C’est dans cet amour que leur mère les as élevé. Elle en avait marre de marcher et il avait aussi très mal aux pieds. Impossible de savoir s’ils s’étaient rapprochés ou éloignés de la maison dans cette sombre et vaste forêt. Tous ses muscles le tirait, il était transit de froid et était fatigué. Puis, il eut peur, quand en prenant une pose, assis l’un contre l’autre au pied d’un immense chêne, ils entendirent les loups hurler leurs hommages à la Lune avant de chercher à se sustenter. Il fallait partir et vite.

Hansel était allongé au milieu d’une pièce avec un bon lit douillet et réconfortant, un poele chaleureux, un fauteuil à côté d’une grande fenêtre. La chambre était très agréable. Juste peut-être la chaine à sa cheville, d’une longe qui lui permettait simplement de faire le tour de sa chambre. Allongé à même le sol, on aurait pu le croire mourant. Sur le dos, la tête sur le côté, le regard dans le vague, il respirait lentement et difficilement, le ventre bombé. Il ne voulait plus voir cette table couverte à longueur de temps de douceur en tout genre. Des pâtisseries, viennoiseries, sucreries, ... Il y en avait pour rendre tout un village d’enfant heureux. Hansel en avait simplement la nausée. La Sorcière passait encore avec un plateau de biscuit à la confiture de fraise. « Mange ! Tu es grand mais pas assez gros ! Un garçon en bonne santé est un enfant dodu ! ». La porte claqua. Il n’avait même pas bougé. Il n’en avait plus la force. Même pas celle de gagner son lit. Le sucre l’abrutissait complètement. Il jonglait entre euphorie et excitation jusqu’à des crises de folies, à la léthargie totale, à en avoir mal aux cottes par les spasmes violent de ses vomissements. Entre se faire dévorer par les loups ou vivre ça, il se demandait s’il n’aurait pas préféré les loups. Il se mit alors à paniquer. Où était sa soeur ? Elle allait bien ? Il l’oubliait parfois au vu de son état et elle lui revenait en tête comme un étau lui serrant le coeur et l’estomac. Il voulait se lever, coller son oreille à la porte, l’oeil dans la serrure, hurler son prénom. Rien. Il n’arrivait à rien, si ce n’est gémir son désarroi.

Elle le sortit de là. Il ne savait pas comment. Elle n’avait pas parlé depuis, ni même sur la route pour les mener ils ne savaient vraiment où. Les branches craquaient sous leurs pas. Il n’avait pas vraiment le coeur à rentrer à la maison. Elle non-plus peut-être, car pas une seule fois ils ont parlé d’où ils allaient. Ils s’éloignaient juste des mauvais souvenirs. Hansel la regardait en marchant. Elle n’était pas vraiment avec lui. Il lui devait la vie, jamais il n’aurait pu être plus reconnaissant et touché par le geste de sa soeur. Il ne savait pas comment lui dire, il ne le réalisait pas et l’horrible sentiment que quelque chose avait changé. Mais qu’avait-elle vécu. Cela lui faisait peur. Il avait envie de lui demander, mais elle haussait toujours les épaules. Il se retint, soupira et prit la main d’Izobel dans la sienne.

Il était plaqué contre le mur, cherchant encore à reculer et glissait contre ces fichus planches. Hansel était transit de peur et se retenait d’hurler. Un ours immense dévorait ses parents. C’était si soudain. Elle n’était plus qu’une bête. Non, une bête était sortie de son corps, comme venant déchirer la douce enveloppe qu’elle possédait. Elle déchiquetait les corps et les secouait sans effort. Les hurlements de la mère avait cessé et le jeune garçon, dans la peur se délectait du dernier souffle de son beau-père.

Il pleuvait des cordes. La pluie glacée trempait sa chemise miteuse et lui collait au corps, comme ses cheveux au visage, l’eau ruisselant sur ses joues et se confondait avec ses larmes. Il levait haut les bras, tirant sur ses muscles qui le brulaient. Soulever la terre devenait de plus en plus pénible. Il enfonçait la pelle dans le tas et le rabattait à côté, sur le tertre. Déjà un moment qu’il ne voyait plus les corps, c’était plus facile. Celui de sa mère, encore intact à la peau immaculé, recouvert par la terre aussi noire que les ténèbres au milieu de cette nuit de pleine lune. Il n’y arrivait plus. Il restait un tas à rabattre du trou qu’il avait creusé. Il planta la pelle dedans et y prit appui pour se reposer un instant. Histoire de retrouver son souffle. Il pleurait sans réussir à s’arrêter. Il finit par reprendre l’outils et frappa la tombe pour tasser la terre. Au début avec le seul poids de la pelle qu’il laissait lourdement retomber. Ensuite, il tapa avec toujours plus de rage et hurlant. Il finit à genoux, les mains dans la terre et continua de rugir toute sa peine.

Ils étaient partis, sur leur roulottes données généreusement par les gens du voyages qu’ils avaient rencontré auparavant. Hansel tenait les rennes. C’était son tour. Izobel était bien calme. Elle devait dormir... Il ne sait pas quand, ni comment mais elle avait disparu. Quand il s’est arrêté, il l'a cherché dans la caravane, plus aucunes traces. Il était en panique. S’était-il passé quelque chose et il n’avait rien vu à cause d’un nouveau maléfice ? Qui était venu la prendre ? Où était-elle partie ? L’avait-il oublié ? L’avait-il lui-même tué ? Il était revenu sur ses pas, hurlé son prénom. Rien, ni même personne. Enfin si. Il s’était retourné, un homme. Un braconnier. Il voulut prendre la fuite, se défendre, mais l’homme lui fit signe de se calmer et lui brandit un lièvre à partager autour d’un feu.

Il était dans la cour d’une forteresse. Agencé aux pieds des murailles, plusieurs cages et des perchoirs en bois ici et là. Sur certain se trouvait des rapaces. Hansel les nourrissait de quelques morceaux de poulet et leur caressait doucement l’arrière de la tête. Certain la gigotait comme une girouette, la tête sous un cache pour leur éviter l'anxiété. Hansel en était responsable et était l’un des fauconniers de cette seigneurie où il avait pris racines plusieurs mois. L’oiseau lui piqua le doigt avec le bec. Le jeune-homme pesta et soupira avant de calmer le volatile et le prendre au bras. Il avait besoin de se dégourdir un petit peu.

Il avait parlé à plusieurs personnes pour finir devant le seigneur des lieux et prendre congé de son service auprès de lui, en toute humilité. Il avait une soeur à retrouver. Il marchait sur la route, seul dans sa roulotte, un jeune épervier femelle fut généreusement offert pour seule compagnie. Il l’avait baptisé Magda.


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Hansel Petrovitch
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Rebellion

The Lady in the Lake -  Daniel Pemberton




Il l'avait retrouvé. Elle était là, à côté de lui, devant la tombe de leur parents, non loin des ruines de la maison. Elle ressemblait à une triste cabane. Il était tôt dans la matinée et la brume flottait partout sur les terres. Izobel avait l’air d’une âme. Il est venu doucement derrière elle, posant une main sur son épaule. De sentir son corps chaud et bien là, le plongea dans une sérénité qu’il n’avait pas connu depuis ses premiers jeux avec elle, enfant. C’était déjà pardonné. Il avait suffit d’un regard. Il était si heureux et surtout soulagé de l’avoir retrouvé.

« Je veux que tu arrêtes de faire ça ! » explosa Hansel après avoir explosé la chaise en bois contre une des piliers de la chambre. « Et comment on va faire hein ! T’as une solution là ? Non ! Alors pour l’instant je continue ! » hurla sa soeur, collée au mur, légèrement craintive face à la colère de l’aîné. Le silence s’installait et Hansel regardait les débris de chaise, perdu dans ses pensées. Izobel reprit doucement son souffle et se glissait plus loin dans la chambre. Juste au cas où. « J’ai une solution... Tu continuera à faire la catin, mais plus aucun homme ne te toucheras... » lui confia alors Hansel comme s’il revenait de loin. Sa soeur le regardait, sceptique.

Elle montait les escaliers de l’auberge miteuse non loin des côtes, dont le bois était imprégné d’une odeur entre la bière et le poisson. Un homme la suivait, un marin, vêtu de guenilles, à qui il manquait des dents et une longue barbe mal entretenue. Hansel était attablé, une pinte à la main. Il l’avait à peine touché, trop concentré. Quand ils passèrent dans les couloirs de l’étage, le jeune-homme gravit les marche quatre à quatre. Izobel rentrait avec son client dans une chambre. Arrivant dans le couloir, Hansel vit la porte se fermer. A pas de loup, il l'atteignit et y colla l’oreille, la main sur la poignée. Il attendit. Les paroles, les pas, les bruits, il se fiait à tout. Puis brusquement, il entrait en trombe dans la chambre. Elle ne s’était même pas dévêtue. Sans réfléchir, il saute sur l’homme et le frappe pour le mettre hors d’état de nuire. Et s’ils se défendaient jusqu’à la mort. Et encore une fois, dans ce cas là... L’homme ne réagit plus. Izobel se précipitait pour aider son frère à lui faire les poches et ils quittèrent la chambre en vitesse. Ils courraient une fois dans la rue. Et ils coururent jusqu’au prochain village. Pour réitérer l’opération pour survivre tout simplement. 

Elle était assise sur lui. Ses cuisses se serraient sur ses hanches et étaient comme des braises, la chaleur qui se répendait en lui. Il détourna le regard. Elle voulait lui montrer ce que les hommes lui faisait. Est-ce qu’il voulait encore qu’on la traite de la sorte. Non, je veux qu’aucun homme ne te touchent, qu’ils aient payé ou non. Il était mal à l’aise. Il frottait nerveusement ses doigts les uns contre les autres et fermait les poings machainalement. Elle disait vouloir changer de vie. Une normale. Une plus simple. Mais en quoi tuer des sorcières c’est plus normale que de vendre son cul. C’est un fait, avec la vie pourrie qu’on a, on peut pas espérer mieux. Il n’y croyait pas. La bretelle de son haut glissa. Il resta un moment figé, le rouge aux joues. Il fuya encore son regard et lui disait qu’il allait réfléchir. Il se releva brusquement en la couchant sur le matelas sans ménagement et quitta le lit. Il enfilait sa veste. « Tu ranges l’argent ! Je vais faire un tour. ». La porte se referma. Il ne rentra qu’au petit matin. Elle l’avait attendu. A peine entré, elle bondit du lit et se posa devant son frère. Il la dépassait facilement d’une tête et demie. Il était immense. Elle avait un sourire espiègle d’enfant. Sa joie s’étira sur son visage, quand elle compris face au silence et au regard encore fuyant de son frère que c’était un oui. S’il avait quelque chose à lui dire, il prenait pas son temps pour regarder la poussière sur les poutres du plafond. Elle lui sauta au cou et il sourit malgré lui, la serrant fort contre lui. « On survivra tant qu’on reste ensemble... » avait-il murmuré.

Il frappait la tête de cette sorcière, sa première. Il lui abattait le fendoir sur le crâne, ne s’arrêtant pas même lorsqu’il l’avait réduit en bouillie. Accroupi au-dessus d'elle, il frappait et frappait encore, le sang éclaboussant son visage. Il laissait tomber son coup aussi lourdement que la pelle qui avait enterré sa mère et toute leur innocence, surtout celle de sa soeur.

Izobel venait d’en achever une énième. Ils étaient des chasseurs désormais. Ils avaient leur réputations, même si à l’Ère de la Sorcière, il n’est pas bon d’être chasseur de sorcière. Ils venaient aider les villageois en peine, c’est tout. Pas plus, pas moins. Si la cause leur semblait légitime, ils venaient se débarrasser des nuisibles. Ils n’en restaient pas moins des fugitifs. Hansel venait de découper la tête de la sorcière pour signer la fin de leur mission. Il la jeta loin du corps, rejoignant sa soeur. Elle lui tendait un chiffon sur lequel il s’essuyait les mains et sa lame. On les héla brusquement. Une troupe de personne s’approchaient d’eux et les entouraient. Le groupe était composée d’homme et femme voire de créature à voir les yeux de certains. Ils voulaient proposer un deal à la fratrie de chasseur.

« S’il te plait ! Il faut que j’y aille... » le suppliait-elle. On était en pleine nuit, à leur dernier campement. Ils venaient de remplir une mission au nom de ces Rebelles, un groupe d’idéalistes qui ne cessaient de croitre. Hansel finissait de ranger ses armes dans son baluchon et ne pipait pas un mot. Il avait l’air de ne pas l’écouter mais il avait très bien entendu. Il n’avait tout simplement pas envie lui dire non. « S’il te plait. C’est comme si une force m’appelait » insistait-elle. Hansel avait froncé un sourcil. Encore ses conneries de sorcellerie. Il serra sèchement la lanière de cuir sur le tissus qui entourait ses lames. Comme une corde autour de son cou de sorcière. Izobel posa une main sur la sienne pour l’arrêter dans sa besogne. « Cela nous donnerait une occasion de faire une petite pause. Moi, risquer ma vie et te voir risquer la tienne c’est pas une chose qui me plait vraiment à vivre tous les jours. Toi peut-être. Moi non... » lui confiait-elle en caressant une des nombreuses cicatrices qui recouvraient le corps de son frère.

La roulotte ballottait tranquillement jusqu’à Dunbroch, tiré par un cheval de trait à la croupe énorme. Hansel tenait les rênes pendant que sa petite soeur dormait tranquillement à l’arrière. L’air était frais et humide, le soleil agréable mais timide, et une légère brume flottait entre les plaines. Il venait de traverser une immense forêt pour se diriger vers une autre. Sur le chemin, un fort majestueux et son village fortifié qui se dressait en haut d’un bras de roche. Les terres DunBroch. Hansel appréciait le paysage, ayant fait une pause dans son ascension. Le temps d’une contemplation gratuite. Soudain, arrivant par-dessus son épaule, Izobel. Elle venait de sortir et escalader la roulotte. Il se poussait pour lui laisser de la place. Lui arrachant les rênes, elle les claqua sèchement sur le cheval pour qu’il reprenne sa marche. Elle le guida jusqu’à l’endroit qui la faisait quitter son lit au beau milieu de la nuit depuis des jours. Elle s’arrêta soudain. « C’est ici…Je le sens, c’est comme dans mes souvenirs » lui dit-elle. Hansel la dévisagea un peu dépité. Tu m’en diras tant... T’façon à part te faire confiance et te croire, ai-je vraiment beaucoup d’autre choix intéressant ? « Et… on fait quoi maintenant ? »

« Vous pouvez me dire qui vous êtes ? » avait demandé le jeune prince, nu et enroulé dans une serviette. Malgré le manque d’intimité que lui accordait la situation, il n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux. On le sentait déterminé et ne cachait pas sa curiosité pour la sécurité des terres familiale. Harris fixait Izobel avec acharnement et soupçon. La soeur se trouvait assise sur la table, en face du fauteuil en bois où était le jeune prince. Il profitait de la chaleur du feu qui crépitait dans la petite cheminée. Hansel finit par quitter le mur proche de la porte pour venir se placer entre lui et la jeune-femme. Il jouait avec son arme, faisant tourner son fendoir autour de son poignet. C’était une parade d’intimidation. « Ca dépend de qui tu es ? » lui siffla Hansel, alors qu’Harris se penchait pour voir ce que traficotait la demoiselle. Il avait du flair et avait saisi d’où proviendrait un problème, si problème il y avait. Après de long échange de qui craquera le premier pour avoir une information, le jeune prince fit perdre patience à Hansel qui cracha le premier le morceau : « On cherchait une sorcière. On aurait entendu dire qu’il y en avait une ici. » lui répondit alors Hansel. « Vous cherchez... ou... » demanda Harris en laissant trainer son regard sur la des deux protagonistes et leur armes. « Ou vous la chassez ? » et soudain, cela le frappa. Il jeta un regard au rapace sur le bord de la fenêtre. Deux éventuels chasseurs, un oiseau de chasse. « Noan... Mais ! Ne me dite pas que... » fit subitement le jeune prince, passant son regard du frère à la soeur et de la soeur au frère. « Vous êtes... les jumeaux Petrovitch ?![b] » s’extasia Harris les yeux plein d’étoile. Hansel fronça les sourcils. « Jumeaux ? » interrogea t-il sa soeur, face à cette nouvelle rumeur qui accompagnait leur réputation. Il se leva brusquement et leur fit une réverence. « [b]Harris, prince de Dunbroch, honoré par cet rencontre ! J’adore entendre vos exploits ! »

La porte du fort s’ouvrit avec puissance, par la force d’un seul homme. Un homme fou de rage. L’arbalète en joue, il visait le trône. « Où est ma soeur ?! ». Sans réfléchir Mérida bandait son arc et le visait lui aussi d’une flèche. Suivis par Hubert à ses côtés. En hauteur, dans les escaliers qui montait le long du mur de la Grande Salle, Hamish. Et Harris derrière lui : « Mort, tu sauvera pas ta soeur et tu ne pourras tuer qu’un seul d’entre nous. Peut-être deux si t’as de la chance... ». Des gardes purent alors s’approcher et le maitrisèrent. On lui dictait les accusations contre Izobel. Hansel n’y comprenait rien. Il n’était partit que trois semaines en mission avec les Rebelles. Il revenait, il ne trouvait Izobel nulle part. On comptait l’enfermer aussi. « Non ! Vous n’avez rien contre moi ! » ne cessait-il de répéter avec véhémence et de se débattre comme un fou. Ses tentatives desespérées pour conserver sa liberté avait fini par convaincre Mérida. Il avait raison, malheureusement ils n’avaient rien. « Je veux la voir ! » osa t-il réclamer malgré la clémence de la reine. Son regard était noir et déterminé. « Je vous en prie... Je veux juste la voir. » ajoutait-il plus modestement.

Le garde ne le quittait pas des yeux alors qu’on descendait aux cachots. Il la vit à travers les barreaux, le visage déformé de douleur. Sa soeur lui courut après pour se loger dans les bras de son frères qu’il avait passé dans la cellule. Ensuite, elle vint lui frapper sèchement le torse. « C’est de te faute ! Tu m’as laissé toute seule ! T’as voulu partir vivre ton aventure ! Je t’avais dis que c’était une mauvaise idée !!! » lui reprochait-elle, les larmes aux yeux, paniquée. Il lui murmurait qu’il la sortirait de là, mais elle lui en voulait tellement qu’elle ne l’entendait pas. Ses hurlements avait fini par le faire partir.

Hubert arriva dans la petite chaumière dans la forêt. Frappant vivement à la porte, Hansel finit par ouvrir la porte et le prince n’eut même pas le temps de bouger qu’il l’empoignait par son col et lui colla la lame froide de son fendoir fraichement affuté sous la gorge. « Non, arrête !!! » cria Hubert, appeuré. « C’est bon ! C’est fini. Elle m’a tout expliqué. La sorcière qui vous à fait souffrir et le reste... J’ai tout vu. On va la libérer... » et Hansel lâcha légèrement la main sur son col. « Enfin, on va essayer du moins[/color] » et l’homme resserra sa poigne. « [b]T’inquiète pas ! On fera tous pour. Dès demain, on fait bloc avec mes frères, et elle ne sera pas exécuté. On fera tout notre possible, je te le jure. » avait rajouté le prince, parlant très vite avant qu’il ne lui coupe la carotide. Hansel le lâcha donc pour de bon et le laissa repartir en lui faisant signe qu’il était mort s’il ne tenait pas parole.

Il se rendit au château dans la matinée. Le jour de la potence d’Izobel. Il était armé jusqu’aux dents. Il interviendrait et tenterait de la sauver même si c’était perdu d’avance. Il ne resterait pas là sans rien faire. Sur l’éstrade au coeur du village, un soldat montait et hélait le public qui s’était assemblée pour voir la sorcière de tous leur maux, être décapité. Tel un crieur public, on n'annonçait la mise à mort annulée, la demoiselle innocentée. Hansel sentit son coeur si lourd se décrocher de ses peurs et ses peines s’envoler et lui gonfler la poitrine d’un nouveau souffle. Il courut au fort et avant même d’y arriver, elle passait la porte de la cour, elle aussi d’un pas rapide. Elle ne s’arrêta pas et percuta son frère pour des retrouvailles puissantes et inespérées. « Je ne te laisserai plus » lui avait-il souffler par reflèxe en la décollant du sol et le serrant contre lui de toutes ses forces.

« Je peux savoir où t’étais ? » demandait Hansel, assis sur une chaise dans l’ombre de la chaumière. Izobel avait légèrement sursauté, la main sur la poignée de la porte qu’elle tentait de fermer discrètement. Prise sur le fait et agacée par le traquenard, elle la claqua au final. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? Je suis allée... Cueillir des champignons ! » lui répondit-elle avec sarcasme. « Bien sûr en pleine nuit » aboya Hansel. « Hm. C’était des champignons à feu-follets ! » renchérit-elle en commençant à rire. Elle se stoppa nette quand il claqua violemment sa main sur la table. Elle avait l’impression de revoir leur beau-père. « Arrête de me prendre pour un con ! ». Elle resta interdite et avait légèrement rentrée sa tête dans ses épaules. Il s’approchait lentement d’elle. Elle ne dit toujours rien. Elle attendait. Il lui tournait autour. Elle finit par fermer les yeux. « Tu joues à un jeu dangereux... Tu vas trop loin. Ils ne sont pas n’importe qui. Qu’est-ce que tu veux encore ? Tu vas encore provoquer d'autres problèmes et qu’on se casse encore ? Tu ne m’as pas dit que tu voulais te poser ? Une vie normale !!! ». Izobel avait ouvert les yeux sous le choc de ses paroles blessantes. Il avait réussi à l’agacer. « C’est quoi ton problème ? » commençait-elle. Il avait une odeur rance qui se dégageait de lui. Jetant un oeil à la place où se trouvait Hansel, une bouteille d’alcool vidée. « On fait rien de mal... » ajouta Izobel et elle se mordit la langue en voulant étouffer un cri de peur. Hansel l’avait brusquement attraper par le bras pour la secouer. Cela pouvait partir tellement vite avec lui, qu’elle s’était déjà imaginé le pire. La poussant un peu plus loin. « Fricotter avec un prince ? Marié ? Tu fais rien de mal ? Vous ne faites rien de mal !? Tu crois ! » lui dit-il avec ironie, criant presque. « Tu supportes juste pas que je puisse être heureuse ! Heureuse avec un autre ! Avoue le ! » attaquait-elle, malgré l’angoisse de le faire sortir de ses gongs. Hansel la gifla si fort qu’elle fut couchée au sol. « Ma pauvre ! Pense ça, si ça peut te consoler. Un prince !? Tu y crois vraiment ? T’es mignonne... » dit-il avec ironie. « C’est pas pour nous ça. C’est pas pour toi ! » finit-il de cracher son venin sur elle. Se retournant pour attraper la bouteille qu’il avait fini en l’attendant, il l’explosa au sol juste à côté de sa soeur. Il l’enjamba et quitta la chaumière pour prendre l’air et dormir à la belle étoile.

« Non, je t’en prie Hans ! Refais pas ça... Ne nous entraine pas là-dedans une nouvelle fois. » le suppliait Izobel, en lui attrapant les mains. Il était assis sur un tonneau de farine à côté de la table, pas loin de sa soeur, attablée. Il se retirait de son emprise et détournait la tête. Il frappait nerveusement le talon contre le tonneau. « [color=teal]Je vais juste leur donner un coup de main. » bougonna t-il. « Non ! Je sais ! Ça commence comme ça et ensuite tu t’enflamme parce que... » préférait-elle se taire. Silence. « [color=teal]Quoi ? Parce que Quoi ? Qu’ça me tiens à coeur p’t’être ? Bah ouais ! » avait-il explosé, balayant la vaisselle qui reposait sur le bord de la cheminée. Izobel sursauta et se crispait. Hansel n’en fit pas plus et elle s’osait à se détendre mais restait vigilante. Il ne la regardait même pas. Les coudes appuyé sur ses genoux, il se frottait les mains comme pour chasser sa colère. « Je te demande pas de venir avec moi.... Pour une fois, j’ai le droit de prendre le chemin de mes choix ? ». Izobel se levait alors de sa chaise et s’approchait de lui. Venant se faire une place entre ses bras et ses jambes, elle l’enlaça, lui collant l’oreille sur son coeur. Lui caressant doucement les cheveux, elle dit la voix tremblante. « Mais... Tu n’aimes pas notre vie de maintenant ? C’est pas que je veux qu’on suive tes choix ou les miens. Je veux plus qu’on nous empêche de vivre. Je veux arrêter de survivre et profiter de la vie. Avec toi. Après, si c’est pas ce que tu veux, alors vas y ! » finit-elle en le repoussant sèchement et se dérobant à l’étreinte. La poigne de fer de son frère lui enclava le poignet et il la ramena à lui. « C’est pas que je t’aime pas Izo, et tu le sais que t’es tout pour moi... Sauf que je... Je me sentais utiles avec les Rebelles ou les Résistants. J’aimerai faire quelque chose de bien. Laisse moi au moins allé à cette réunion chez les Brumeux. Je reviendrais, ne t’inquiète pas. Puis, je peux bien faire ça aux Garçons après ce qu’ils ont fait pour nous. » Izobel renifla bruyamment, ne cachant pas ses larmes et le serrait contre elle, hochement mollement la tête.

***

Il se réveillait subitement après le long cauchemar de sa vie, comme s’il cherchait de l’air après avoir eut le souffle coupé. On le secouait et il entendait son nom bien plus nettement. Il fronçait les sourcils et se mouvait difficilement dans les draps moites. Ce n’était pas ses premières sueurs froides. Il se tournait sur le côté, comptant reprendre son repos, mais on le secouait encore. « Hans... ». Il grogna. Une nouvelle fois. C’était Izobel. Il se dressa en précipitation, inquiet. « Chhhhht... C’est rien. Ça va. » lui murmure t-elle pour le rassurer. Il devait partir à cette réunion, dans deux jours. On était en début de soirée. Il avait travaillé toute la nuit, rentré après que le coq eut chanté et s’était écroulé pour son repos tant désiré. Elle avait un air étrange sur le visage. Hansel se frottait le visage. Elle avait l’air de se reprocher quelque chose. « Ça va ? » demandait-il sceptique, en se massant la nuque. Il aurait demandé ça, comme il aurait pu lui demander ce qu’ils mangeaient ce soir. Il pensait s’inquiéter pour rien. Elle baissa la tête, ne tenant plus son regard dans celui de l’aîné. Le poids de sa faute était trop grande. C’est là qu’il vit la silhouette des deux hommes derrière elle. Il reconnu rapidement l’uniforme des soldats de la Sorcière.

Hansel se pencha brusquement pour attraper son arbalète, mais elle n’était pas là. Pareil pour son fendoir. Rien. La lame sous l’oreiller, disparue. Elle lui avait tout pris. Il ne l’avait pas compris de suite. Il était figé par la panique. Izobel se levait. « Izo ? » l’interrogeait-il, perdu et il ne vit pas les hommes s’approcher pour l’embarquer. L’un des soldat évita une belle droite du jeune-homme. Hansel se débattait comme un fou. On réussit à l’immobiliser dans son lit, un genoux sur son dos. « Mais qu’est-ce qui se passe ? » finit-il par demander à l’aide à sa soeur. « Izobel !!! » Elle ne dit rien sur le moment. Hansel se mit à tirer sur ses muscles, mais n’arriva à rien. Izobel lui montrait alors la griffe d’ours qu’elle avait aussi réccupéré, le visage fendu d’une douleur coupable. Elle s’en voulait, mais c’était le mieux pour eux. « Je suis désolée... ». Elle ne voyait pas d’autre solution pour les sauver tous les deux des malheurs de la vie. Ses larmes coulèrent, quand celle d’Hansel apparurent après son cri de rage.

Elle avait parlé au Lapin. L’exile était une promesse de tranquillité pour elle, alors elle était simplement venu en disant qu’elle était une ancienne Rebelles avec son frère. « Mais pourquoi !!? Pourquoi t’as fais ça ?! » hurlait-il toujours maintenu en travers du lit. « C’est en l’éliminant elle qu’on aura notre vie tranquille ! Je peux savoir ce qui te passe par la tête ?! T’en a pas marre de me pourrir la vie !!! » Izobel encaissait, sans rien dire, le coeur en miette. Elle prit une grande inspiration et s’agenouilla devant le lit pour lui faire face. « Fait pas ça ! » lui cracha t-il les dents serrés. Il avait compris qu’elle allait utiliser ses pouvoirs sur lui. Plaçant ses mains de chaque côté de son visage, il se tortillait pour l’éviter. Il ne voulait pas qu’elle le touche. « Fais pas ça ! » continuait-il à grogner, jusqu’à se fatiguer et le supplier la voix brisée. Elle prit sur elle et lui souffla de les suivre sans rechigner. « Tu aurais du la laisser nous tuer... » avait-il murmuré avant qu’elle ne finisse son envoutement. Il faisait allusion à la sorcière qu’ils avaient rencontré dans les bois.

Ils furent transportés au bastion où l’on stockait les prisonniers de la Sorcière. Il n’avait pas dit un mot. Il en avait simplement pas envie. Je n'en voyais pas l’intérêt. Et il se fit docile avec les gardes, car Izobel lui avait dit. Ils sont trainés à leur cachot, en attendant qu’on veuille bien s’occuper de leur sort. The Witch passerait en personne. Dans les prisons qui s’alignaient dans ces humides et froid couloir de pierre, au plafond vertigineux d’autre Rebelles ou simple prisonnier qui venaient purger leur peine ou attendre sagement leur potence. Leur pas résonnaient sur les dalles. « Je veux être mis dans une autre cellule. Loin. » dit brusquement Hans. Le garde le jaugea et porta un regard à un homme qui se tenait plus à l’écart qu’il venait de croiser. Le Lapin. Il fit un signe de tête et le soldat exécuta les souhaits d’Hansel. Izobel restait là alors qu’on entrainait l’aîné vers les cellules du fond. Il ne lui avait même pas jeté un dernier regard. Il lui en voulait tellement et sa colère était encore trop grande pour se rendre compte de ce qu’il perdait vraiment.


crackle bones
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Exile

take a pill, make your dream




 « Je peux savoir pourquoi tu l’as frappé ? » soupira Izobel. « T’étais pas oblig-... » fut-elle coupé par Hans qui claquait violemment la porte, un homme qui hurlait de l’autre côté de la porte, la frappant rageusement de ses poings. Hans venait de le mettre dehors. Une droite et l’avait attrapé au col avant de le balancer hors de l'appartement comme s’il jetait des ordures. Il ne dit rien sur le moment et attendit que l’homme dans le couloir de l’immeuble soit parti. Il avait ce regard suffisant et fier de lui. Il avait gagné. Il finit par regarder Izobel qui le jaugeait avec reproche et incompréhension. « Il t’a manqué de respect. » répondait-il juste. L’homme que Hans avait mis dehors avait peut-être eu un mot plus haut que l’autre avec la demoiselle et il n’avait pas aimé. Certes, Izobel pouvait très bien se défendre toute seule, mais ce fut plus fort que lui. Izobel ne préférait rien ajouter. Ils avaient évité le pire. Là ce n’était rien encore, sa démonstration était soft.

Il la contourna pour s’installer dans le canapé et reprendre la délectation de sa bière. La télé était allumée sur une série américaine, pleine d’humour. Il regardait sans voir, cherchant simplement à reposer sa pauvre petite cervelle. Izobel prit place à ses côtés, et le fixait. Il ne faisait même pas attention à elle. Elle finit par se racler la gorge. « Et au fait, j’ai croisé Abigail. Elle a un sacré cocard » dit-elle soudainement en exagérant le ton sur la fin de sa phrase. Il ne dit rien. Il l’avait entendu, elle pouvait le voir au bref coup d’oeil qu’il s’est retenu de lui jeter. « Ho ! Dis moi... Et elle pourquoi tu l’as frappé ? ». Hans s’enfonça dans le canapé et expira fortement. Une façon de dire à son amie qu’elle le gavait. « Je te parle... » insista Izo. Hans finit par claquer la bière sur la table basse et soupira. Une pause. « Elle est trop conne... C’est tout. C’est partit tout seul » finit-il par grogner avant d’hausser les épaules. Izobel soupira à son tour.

Après trois épisodes. « Dis tu fais quoi ce soir ? » demandait la jeune-femme. Hans décolla lentement de son émission. « Pourquoi ? » demandait-il et elle levait les mains en toute innocence. « Comme ça... » fit-elle encore plus coupable alors qu’elle se voulait pure. Un silence. « Le petit péteux de prince va passer, c’est ça ? » fit-il, pas sûr de son hypothèse. Il parlait du petit-fils Woods. Izobel hocha de nouveau la tête, la bouche en biais. « Peut-être... » dit-elle en deux temps. « Tu me prends pour un con. Je viendrais. Je savais déjà qu’il risquait de venir ce soir. Y’a pas que toi qui entend les bruits de couloirs. ». La demoiselle se rapprochait de lui, la tête sur son épaule et enlaçait son bras. « Tu peux rester à l’appart aussi si tu veux, et te reposer... » tentait-elle. « Non, non. Je viendrais. J’ai envie de sortir. C’est con » répliqua t-il avec sarcasme et d’un ton froid. Ce qui inquiétait encore plus Izobel.

Au Salvation, le soir.  Il faisait les tours des catacombes comme à son habitude. Quand on y voyait Hans, on savait que ce n’était pas simplement que pour profiter et s’amuser. Naturellement, il était devenu un peu le garde de l’endroit. Il avait commencé par protéger Izobel et fini par protéger son antre par extension. Il errait dans les couloirs sombres et creusés à même la pierre. Les lumières étaient aveuglantes et survoltés. Elles se reflétaient dans des teintes criardes sur le visage des gens. Il jetait un oeil ici et là, son attention captivé et déformé. Durant son tour du Salvation, il avait croisé Izobel qui lui avait déposé une petite pilule coloré directement sur la langue. Après ça, les néons avaient l’air de se tordre dans un couloir infini devant lui. La musique le faisait parfois dodeliner de la tête et son coeur lui donnait l’impression de s’imposer au rythme qui pulsait dans les sous-terrain, bousculé et bousculant les personnes sur son passages.

Il y avait du monde ce soir. Il avait le cerveau complètement gelé par la drogue. Ce soir, rien de bien grave. Personne n’a été mis dehors par exemple. Ou n’avait été secoué par le colossal Hans. Enfin, c’était avant l’arrivée de Louis dans le Salvation. Il n’avait rien entendu. Les sons étaient déformés, comme au ralenti. Même la musique. Il ne sentait que les basse faire vibrer sa poitrine. Il n’avait que les images. Il voyait Louis attraper Izobel par le bras. Hans poussait alors une jeune femme au milieu de la foule de personne qui dansait. Il avançait doucement mais sûrement, dégageant tout ce qui pouvait obstruer son avancé. Izobel se retirait sèchement de son emprise et Louis commença à la bousculer et l’empoigner de nouveau. Il vit rouge.

Hans soufflait comme un buffle, retenu par le frèle corps d’Izobel. Louis quant à lui était étalé au sol et essuyait le sang sur sa lèvre. Il paraissait encore un peu sous le choc du coup qu’il avait en grande partie évité et pourtant... Ensuite, c’était de l’agacement qu’on vit dans son regard. Hans, il était comme ça. D’un calme et d’une impassibilité, voire même d’aucune volonté. Il fallait s’en méfier, il pouvait très bien s’énerver et ses colères étaient enragés. Izobel avait réussi à le calmer. Elle y arrivait même assez souvent. Cela ne l’empêchait pas de prendre des coups. Elle faisait avec.

L’archétype du jeune garçon au père alcoolique, strict et à la main un peu lourde quand il est question de punition. Une mère battue qui a fini par partir et l’abandonner à son père, et vous en faite un délinquant, élevé à la dur. Il a appris à laisser couler, mais parfois le rebelle en lui se réveil et il a juste envie de tout briser.  On dit de lui qu’il aurait regardé son père mourir dans son vomit, avant même d’atteindre le coma éthylique. Oui, on dit bien des choses sur lui qui lui font une très mauvaise réputation. Faut dire qu’il en parle peu, voire pas du tout. Les bruits de couloirs ont largement la place de courir. Mais Izobel, elle lui excuse tout ce qu’on peut dire et tout ce qui est vrai. Elle voit un homme brisé dans ses frasques. A chaque coup qu’il donne, c’est un cou qu’il reçois ou venge sa mère.

Louis se releva et jaugea longuement Hans. Il saurait lui faire payer en temps et en heure. Il prendrait son temps pour se venger, mais il ne l’oublierait pas. Il était rancunier le petit-fils de M. Woods. Izobel décida de rentrer avec Hans, histoire qu’il ne fasse pas plus de dégâts pour le reste de la soirée.

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Hansel Petrovitch
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Izobel M. Petrovitch
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and taught it how to be human.

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is how little of a difference
there exists between the two.

there is no alchemy
to make flesh from a blade;
only the whetstone, to sharpen it
for the inevitable cut.”
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Je sais que Je suis pas encore validée mais je suis obligée juste super important!!!
Mon beau sexy badass grand frereuh Niknik Miam Marry me Keur Lit Douche Viens OMG  « la résignation allège tous les maux sans remède. »  3523981797

Je te veux de suite *se dépêche à finir sa fiche*
Izobel M. Petrovitch
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Je vois de soucis a souhaiter la bienvenue si t'es pas encore validée Hihi
Merci ma sexy et terrible soeur Love Niknik Licorne Lit Lit Lit
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Mon Histoire : fée orpheline sur neverland, on l'appela clocharde, même si elle fut vite surnommée clochette avec ses tintements par les enfants perdus et peter pan. + c'est une fée qui avait déjà beaucoup voyagé, étant l'une des rares à avoir foulé le sol de gaïa et y avoir fait des rencontres. + elle était heureuse auprès des enfants éternels, et surtout auprès de peter. le seul nuage dans son ciel bleu était les sentiments qu'elle lui portait. + elle mena sa quête afin d'être son égale, pas juste une petite fée, et afin de vivre sa romance. + elle en perdit ses ailes, littéralement, et perdit ainsi tout moyen de retourner au pays imaginaire. + elle erra de village en village, de terre en terre. elle se prostitua pour grignoter un morceau de pain de temps en temps, vendit tout ce qu'elle avait, excepté la haine qu'elle portait envers celle qui lui avait causé du mal et envers son clan : la fée morgane et les fidèles. + elle fit partie de ceux que l'on appelait les rebelles, et connu le triste sort réservé à la majorité : l'exil. + elle est sur riorim depuis le début. + elle vit moins misérablement que les dernières années à vesta, mais ce n'est toujours pas ça, alors elle se saoule pour échapper à sa réalité. + elle a un enfant avec un mec sortit de nulle part. bref, elle ne mène pas la vie de princesse.

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Merci petite fée à croquée !

Permets moi de te chanter une sérénade !
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Mon Histoire : il était un petit navireuh qui n'avait ja-ja- jamais naviguey ohey ohey
ohey oheyyyy matelot ! mateloe naviiiigue sur les flooooots !


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