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Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse.

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Dim 18 Juin - 11:47

Ebony Whytestorm

The Devil & The Daughter by David Pemberton


nom. elle n’en a pas vraiment, mais d’origine, elle porte le nom de Whytestorm.
prénom. Ebony
âge. plus d’un millénaire.
conte. son propre conte, dans l’univers des mythes nordiques et la Reine des Glaces.
personnage. créature marine, ancêtre des sirènes, créature vengeresse et dévoreuses d’homme.
date et lieu de naissance. née dans un petit village des Royaumes du Nord, sur les côtes d'un bout de terre que l’on nomme désormais Royaume Glacée.
situation. brisée.
orientation. pansexuelle
fonction/profession. tueuse, assassin, vengeresse, ... appelez-la comme vous voulez.
particularité(s). créature aquatique + immortalité
pouvoir(s).
Transformation : en humaine ou forme originelle, que ce soit tout son corps ou une seule partie. Elle a donc les capacités du poulpe, du poisson-lion (poison au peau à peau sur ses bras et son dos), du poisson-vipère abyssal (mâchoire aux longues dents) et le requin (sentir le sang à des lieues dans l’eau et qui en général accentue sa frénésie sanguinaire)
Puits de sirène : capacité de les utiliser pour voyager entre les mondes et dans les mondes.
à débloquer:
objet(s) magique(s). nop
groupe. autonomes
avatar. kate beckinsale

Anecdotes
Elle ne lit pas à travers les pensées, alors il se peut qu’elle fasse des erreurs de jugements. Elle n’est pas infaillible, juste une main pour tenir le couteau et punir les malotrus. Mais il lui arrive encore de se faire avoir – Cruelle – Elle ne peut aimer, sinon elle deviendrait une créature totalement primitive, ses trois coeurs se remplissant d’encre. Le meurtre calme ses engorgements d’encre – Enragée – Créature marine, elle a une soif insatiable de sensualité, mais aussi de chair humaine et de sang. Elle sait prendre sur elle, mais trop longtemps et plus les pulsions seront violentes. – Vicieuse, elle aime jouer avec ses proies avant d’en finir. Et encore vous avez de la chance si elle en fini vite avec vous. Plus elle les tortures et plus c’est jouissif. Elle peut le faire aussi bien physiquement que psychologiquement. – Mauvaise – Elle a rarement d’état-d'âme ou de pitié, mais ça peut arriver. Il faut montrer que votre coeur est bon pour cela. – Rancunière – Plus elle en dévore souvent et plus elle est vigoureuse – Jalouse – Elle ne sait pas que le Kracken peut prendre forme humaine, ce n’est qu’un monstre légendaire et sauvage qui vient la protéger quand il le peut. – Sanguinaire – De part son vécu, elle a eu tout le temps et le loisir d’apprendre à se battre et fait d’elle un adversaire redoutable – Elle adore jouer avant de tuer ou de capturer. – Une femme brisée et en colère – Joueuse – Plus la traque est longue et plus savoureux sera le festin – Elle aime aller voir les orques et les observer de loin leur esprit communautaire, la façon dont ils vivent et communiquent, ou tout simplement nager avec eux. – Elle a gardé sa manie, depuis la petite fille de pêcheur de jouer avec ses cheveux quand elle est stressé ou concentrée. – une part d’humanité fragile.

questionnaire.

Votre avis sur la magie ?
Elle ne saurait trop quoi en dire. Elle n’est pas contre et la hais autant qu’elle peut l’apprécier. Tout dépend de ce qu’on fait avec, mais surtout de comment on l’utilise avec elle. Ni bonne, ni mauvaise, elle n’est qu’un instrument, un don qu’on est libre d’utiliser comme on le voudrait. Il ne faut simplement pas oublié qu’il y a un prix à payer et elle en paie le prix. Il faut savoir ce qu’on souhaite au final. Si le prix est trop dur, il faut arrêter, sinon pourquoi s’en priver. Sauf qu’elle n’a pas réellement le choix d’arrêter dans son cas. La magie, elle en est le fruit mais elle ne dirait pas qu’elle lui en doit beaucoup. Au contraire. Est-ce une chance ou un supplice. C’est une question sur laquelle elle a arrêté de s’attarder il y a déjà bien longtemps.

Quelle était votre place avant le conflit avec The Witch ?
Elle n’en a pas eu. Elle était pour elle, pour le monde glacée et redouté tout au Nord de Vesta. The Witch n’était même pas née dans les premières aventures de sa vie, on était à un tout autre ordre. Les sorcières et des êtres magiques étaient montrés du doigts et on les chassait pour les tuer ou les brûler vifs. Techniquement, elle a été de son côté à l’époque où The Witch disait vouloir sauver Vesta des gaïens, mais Ebony ne le verrait pas aussi simplement. Oui, elle tuait les parasites de Gaïa comme elle mais pas forcément avec elle. Elle le dirait elle même, ce n’était qu’une excuse pour tuer sans réfléchir. La vengeance transgresse tous les partis.

Comment voyez vous le reste de Vesta ?
Un terrain de jeu ou de chasse appelez ça comme vous voulez, mais pour Ebony, c’est un monde remplis de pleins d’espèce diverses qui n’attendent que de la rencontrer et payer leur affront. Elle n’a jamais réellement suivi les règles de chaque société ou royaume. Elle vit surtout pour elle, pour ce que la vie lui propose pour l’enrichir ou la faire grandir et calmer cette colère qui jamais ne la quittera. Elle ne les comprends pas tous, les moeurs, les principes, leur dictature. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’en ce moment avec les guerres, elle va se faire de l’argent et aussi briser des crânes. Une chose qui lui mets déjà l’eau à la bouche.


crackle bones


Derrière l'écran
pseudo. DC de Briar et tous ses autres copaings What a Face
prénom. Mme Hunnam peut-être en ce moment  Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 2587459427
âge. 2 ans !
pays. le pays des toupoutous
fréquence de connexion. euuuh yé suis admin Hola
inventé ou scénario. inventé !
comment avez vous connu le forum. admineuh Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 1586710207
code du règlement. adminette
commentaires. Je m’aimmmeuh !
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Dim 18 Juin - 11:48

Il était une fois...

... deux filles d’une miséreuse famille de pêcheurs aux grandes destinées




Il était une fois, il y a bien plus de mille ans de ça, une famille miséreuse vivant dans les royaumes reculés du nord. Le père était pêcheur et vivait de son butin, puis la femme s’occupait du logis et de leurs plantations, séchant le poisson, confectionnant des paniers et filets de pêche qu’elle revendait. Dans une habitation miteuse sur les côtes, la pluie tombait à torrent et était froide. Elle passait à travers le toit, gouttant sur le sol boueux et couvert de paille de la maison. Cette famille était composée de deux filles. Ebony et la petite dernière de trois ans sa cadette, Arnhild. L’aînée tenait la plus jeune contre elle. Elles étaient toutes deux acculés sous la table de la partie cuisine, là où habituellement leur mère vidait le poisson. Entre les casseroles et les ordures, elles se collaient le plus contre le mur en chaume. Elles tremblaient de tous leur être. Arnhild suffoquait et son souffle était gelée, créant un nuage glacé de brume à chacune de ses inspirations. Ebony était transit de froid. « Lâche là ! Recule toi Ebe ! » lui criait sa mère alors que son père condamnait la porte avec des meubles et le tisonnier. Ebony secoua vivement la tête. Jamais elle ne la lâcherait. De la givre commençaient à recouvrir ses bras, là où était les mains de sa petite soeur, agrippée à elle. Elle ne l’abandonnerait pas. « C’est bon m’man » avait grogné la brune en serrant plus fort Arnhild qui étouffait un sanglot. Ses lèvres devenaient bleues.

Ebony avait toujours veillée sur sa soeur, quoi qu’il puisse arriver. Elle n’avait pas peur de sacrifier sa vie pour elle. C’était comme ça. Elle l’aimait. Elle s’était vite occupée d’elle dès qu’elle en eut les capacités pour soulager la charge de travail de sa mère. Jeunes, Ebony était la plus débrouillarde et téméraire. Elle n’avait pas froid aux yeux et agissait par impulsivité tandis que sa soeur était plus maligne et réfléchie. Elles se complétaient presque. Dans le village nordique, on connaissait bien les deux petites filles de pêcheur. Mais surtout la grande, qui grognait plus qu’elle ne parlait et avait déjà poignardé un malotru sortant de la taverne, tard dans la nuit. Elles étaient rentrées après rendus quelques services à leurs parents et avaient perdu leur chemin en route, le temps de rentrer et… L’homme leur tomba dessus sans bonnes attentions. Lui, il était mal tombé. On ne la touchait ni elle, ni sa cadette sans qu’elle ne se défende et elle savait se défendre. Très jeune, elle se battait toujours avec les jeunes de son âge, voire un peu plus grand. Cet incident, c’était il y a un mois et ayant tout dis à leur parents, ils avaient décidés de ne plus les envoyer trop souvent dans le village seules et en pleine nuit. Sauf que ça avait recommencé. Elles s’étaient retrouvés avec le même homme et ses attentions encore plus cruelles à cause de l’humiliation qu’elles avaient pu lui faire subir tantôt. La première dont il voulut s’occuper, c’était Ebony pour l’affront de la blessure qu’elle lui avait infligé. Arnhild prit peur et laissa éclater ses pouvoirs en grands jours. « Non ! » avait crié l’aîné, le regard figé par la panique. L’homme resta interdit et Ebony en profita pour le pousser violemment d’un grand coups de pied entre les jambes avant de s’enfuir avec sa petite soeur. « Sorcière ! » vociféra la voix de l’homme saoul.

Un quart d’heure plus tard, les voilà cachées dans la cuisine de la petite maison, les parents étaient paniqués mais tentaient de prendre sur eux. Ils connaissaient la naissance particulière d’Arnhild et ils avaient tous fait pour la cacher, car eux-même en avaient peur. Or, elle restait leur enfant, simplement maudite par le sort.  On entendit un brouhaha autour de la maison. Les cris des villageois passant par-dessus l’orage qui faisait rage. Le père observait par une fenêtre, discrètement. Son visage se décomposa. On leur ordonnait de sortir et de leur livrer leur enfant. Elle n’était qu’un démon, une âme malveillante, un monstre qui avait essayé de profiter d’un homme affaibli par l’alcool. Ces accusations le rendait fou de rage. Ebony n’avait rien précisé, mais il comprit au regard noir de sa fille ce qu’il avait tenté de faire plus d’une fois. « Elle a essayé de me tuer » hurlait le malotru. La porte se secoua, les vitres se brisèrent les unes après les autres. Arnhild poussa un gémissement de peur alors qu’une pierre roula à leurs pieds. « Dans la mezzanine ! » siffla le père à l’attention de ses filles et elles grimpèrent.

La porte sortit de ses gonds. Les meubles glissèrent sur le sol et les villageois entèrent. Le père s’arma d’un fendoir, alors que la mère jeta une lampe à huile juste à leur pieds. La paille au sol s’enflamma. Tout alla très vite. Le fer fut battu, le père se défendait bien, mais ils étaient bien trop nombreux et finit par succomber de ses blessures, fourches, épée, poignard vinrent le transpercer ici et là. Pareil pour leur mère. Les deux filles étaient tétanisées sur le planché de la mezzanine. Les derniers soupirs de leur parents n’avaient pas calmé leur angoisse. Arnhild avait la tête écrasée dans son oreiller par sa grande soeur. Elle tremblait encore et toujours. La glace recouvrait lentement les lattes et elles furent repéré. « Là-haut ! ». Ebony grogna et vit l’échelle. Son sang ne fit qu’un tour. Elle l’avait oublié. « Sors par la fenêtre ! » chuchota la plus grande à sa cadette. Elle s’élança vers l’échelle et vit des hommes grimper. Sans hésiter, elle repoussa l’échelle, bien accrochée au bout et se laissa entrainée par l’objet, amortissant sa chute. Une fois en bas, elle marcha agile sur les barre en bois de l’échelle reposant sur deux corps d’homme. Elle attrapa une fourche qu’elle trempa dans les reste de la lampe à huile au sol. Le bout de son arme était léchée par le feu et elle menaçait les pécores effrayés par la magie.

Des hommes riaient, des femmes l’insultaient et on lui demandait de livrer sa soeur, c’était pour le bien de tous. Elle ne voulait pas les entendre et leur hurlait de se taire. « Elle ne fera de mal à personne ! Pas plus que moi j’vous l'assure! » et elle jetait sa fourche en avant, faisant reculer une partie de la foule qui l’oppressait. C’était comme un amant qui les repoussait. « Elle s’enfuit ! Elle est par là » s’écria une voix à l’extérieur et il y eut un mouvement de tête général. Ebony plongea dans le tas et embrocha un homme qui hurla de douleur. La jeune-fille avait grogné, puis hurler de rage et aussi de peur. Elle se voyait déjà mourir, mais non son destin serait bien pire. On l’attrapa par les hanches et on la décollait du sol. Elle gigotait avec force, se débattant avec frénésie, donnant des coups à qui se trouvait à portée de main. Ils avaient hésité à la tuer, ne sait-on jamais si elle n’était pas comme sa soeur. Mais finalement un homme refusa, le malotru qui disait qu’elle pouvait toujours servir. « Tu es trop belle pour qu’on gâche ça » et ensuite, le noir complet. Il lui avait violemment frappé la tête et elle fut inconsciente.

Le réveil ne fut que plus dur et le cauchemar abominable. Arnhild n’a pas été retrouvée, c’était une chance, quant à elle… Attachée comme un vulgaire animal en place public pendant une semaine, elle eut droit à un paquet de mauvais traitement. On lui avait lancé des légumes pas frais, donner des coups, insulté et cracher dessus, voire se soulager après avoir enfiler trois pintes à la taverne. Quand on vint la détacher, c’était l’homme ignoble, du simple nom de Wayn, un des piliers de bar de la taverne du village. Il était venu la récupérer. Il avait la preuve après cette expérience de vie qu’elle était inoffensive à côté de sa soeur et qu’il avait maintenant tout le temps de lui faire regretter sa venue au monde. Elle n’aurait jamais du avoir la prétention de s’en prendre à lui. C’était un homme mauvais, cruel, vicieux et autoritaire avec la main lourde. Il avait commencé par terminer ce qu’il avait essayer de faire à deux reprise avec avec elle et il ne s’arrêta pas à cette fois. Ensuite, il en usait comme d’une bonne à tout faire, lui donnant toute les pires besogne. Après ça, il avait commencé à la vendre pour des services. Au début ce n’était que pour servir à la taverne mais rapidement, c’était pour aller passer du temps en toute intimité avec des « amis » de Wayn. Abus sexuels, maltraitance physique et moral par la sévir ou simplement gratuitement, humiliation en tout genre, elle avait tout subi non pas sans se rebiffer mais elle tenait le coup. Elle tenait le coup car malgré tout, elle avait retrouvé sa soeur et la voyait de temps en temps quand elle arrivait à se défiler discrètement pour aller en forêt. Elle lui rapportait à manger et prenait soin d’elle, la câlinait, la soutenait, l’aimait…

Ces petits moments de joie pour compenser sa peine ne durèrent pas indéfiniment. Comme toutes les autres fois, elle s’était rendue à leur point de rendez-vous précis en forêt pour retrouver sa soeur. Sauf que ce soir elle n’y était pas. Non, mais il y avait Wayn. La peur envahit la brune qui pensait déjà au pire. « Elle est où hein ? » et elle comprit qu’il n’avait pas sa soeur. Elle poussa un soupir de soulagement. L’homme l’avait suivi un soir et avait tout vu ou presque. Il aurait du attraper Arnhild avant, pendant qu’il en avait encore l’occasion. Il réitéra sa question avec plus de véhémence. Elle refusa de répondre et lui dit avec insolence qu’elle n’en savait rien. Elle espérait que sa petite soeur ne viendrait pas ou était déjà venue et avait fui. Wayne attrapa l’ainée par les cheveux et la traina ainsi jusqu’aux village. Il la tortura avec inhumanité pour qu’enfin elle crache le morceau et accepte de pieger sa soeur et la lui livrer. Rien n’y fit. Son amour pour elle et sa dévotion pour sa survie était plus forte que n’importe qu’elle mauvais traitement en ce monde. Ou presque. Il la laissa presque pour morte. Or il lui répéta pour la énième fois qu’il ne lui donnerait pas le plaisir de mourir. Ce serait trop facile. Il avait fini par lâcher l’affaire et il était têtu.

Ebony ne pouvait plus aller voir sa soeur. Elle n’avait pas le droit de se déplacer sans être chaperonnée. Les fenêtres pour lui permettent de se défiler dans la journée ou la nuit était trop risquées ou courtes. Elle ne vit plus Arnhild et ne savait même pas si elle était encore en vie. Elle avait écrit ses peines et son histoire sur une feuille, l’amour qu’elle portait à sa soeur et s’excusait auprès d’elle dans ces quelques feuilles. C’est sa mère qui leur avait appris la lecture et l’écriture. Elle avait tant espérée que ses filles quittent ces sinistres terres reculées du nord et aient une meilleure vie sur des continents plus riches et développés. Un endroit plus sécure pour une fille particulière et avoir des atouts pour s’y nicher. « Je suis désolée… Je n’y arrive plus. J’ai plus la force. J’espère que tu es loin et que j’ai remplis ma mission, celle de te protéger quoi qu’il arrive. Promis. » La jeune-femme  lâcha les feuilles qui s’emportèrent par le vent puissant qui soufflait sur le flanc de falaise où elle se trouvait, seule. Wayn devait la chercher. Elle eut un dernier souvenir de son enfance. Elle était avec Arnhild et elle devait traverser la rivière gelée en ce rude hiver. La glace était brisée à quelques endroit, rendant la surface peu stable et tout aussi peu fiable. Elles devaient se dépêcher avant la tombée de la nuit et les loups qui rodaient. « J’ai peur ! » geignit la rouquine. Elles n’étaient pas grandes. Ebony lui avait prit la main. « Mais non, n’aie pas peur. Je suis là, okay ? Ca va aller. Tu vas être courageuse comme ta grande soeur, d’accord ? On y va toute les deux. Je te protégèrais quoi qu’il arrive. Je te demanderais jamais de faire quelque chose qui te tuerait. Mon rôle, c’est de te veiller sur toi. » lui dit-elle en lui serrant la main, essayant de lui inspirer confiance. Arnhild regarda la glace à ses pieds. « Promis ? » et Ebony lui fit un sourire sincère : « Promis. » et elles étaient passées sans mal. Depuis ce jour, elle avait toujours fait confiance à sa grande soeur. Tant qu’elle serait là, elle se sentait en sécurité.

Elle sourit avec douleur, une larme perlant sur sa joue avant d’hurler de toutes ses forces sa rage et sa peine. Elle se jeta dans les flots tumultueux de la mer qui venait s’écraser sur la falaise, s’écrasant sur les rochers abruptes léchant la surface.  

crackle bones
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Dim 18 Juin - 11:49

La colère d’une femme, d’une déesse, d’une mère.

Les hommes ont eu l’affront de pourrir sa pure création, Ràn fit de sa larme de candeur un monstre sanguinaire pour punir ces prétentieux.




Touchée par le peine de cette fille dévouée aux siens, qui n’a jamais cessé de se battre malgré les mauvais traitements de la vie, Rán déesse des naufragées en mer décida de lui offrir une deuxième vie pour la récompenser. Elle fit d’elle une créature marine, au corps de femme et à la queue de poisson, d’un caractère pur et naïf. Elle était un être curieux, s’émerveillant de tout et débordant de candeur. Une vie bien heureuse l’attendait. Une nouvelle vie. Or dans sa curiosité l’amenant de découverte en découverte, traversant mers et océans, elle finit par croiser le chemin des hommes. L’un d’eux réussi à la sortir de l’eau, harponnant son coeur. Il était tombée sous le charme de cette créature si particulière. L’une des premières de son espèce. Elle était fascinante et envoutante. Il la voulait et il s’est donné les moyens de l’avoir.

Elle vécut un vrai bonheur avec lui dans les premiers temps. Un couple heureux et qui s’aimait d’une passion non feinte. Il lui prit son innocence et elle lui offrit l’immortalité contre ce sacrifice. Il avait tout pour lui, tout gagné. Il ne pouvait être plus heureux ou redevable face à cet être qui l’aimait sans limite. Malheureusement, elle n’était pas qu’une créature fascinante, ni même une humaine. Ses besoins étaient autre et ses humeurs aussi changeantes que la mer. Au fond de lui même, il savait qu'il n’était pas l’homme qui lui convenait et il ne la supportait plus. Il alla voir ailleurs, mais lui interdisait de sortir de son luxueux château de seigneur, de regagner parfois la mer. Il la gardait dans ce point d’eau qu’il avait aménagé proche de l’immense muraille qui délimitait son domaine. Et tout ce qui la séparait de tout son monde, c’était une grille en fer dans le mur de pierre, permettant à l’eau de la mer qui entourait tout l’est du royaume de pénétrer dans sa piscine privative. Elle avait libre accès sur la propriété de son mari, mais n’avait pas le droit de quitter ces murs. Il ne voulait pas laisser échapper un tel trophée.

La suite se gâta. Elle le prit avec une autre et il avait perdu ses richesses. Il avait besoin de se sortir de la misère et faire sa vie avec sa nouvelle femme. C’était l’occasion ou jamais. Il n’hésita pas à la vendre à qui y mettrait le prix. Elle en eut le coeur brisé, car elle avait aimé cet homme même si elle ne le reconnaissait plus depuis un moment. Elle découvrait avec sa triste candeur le vrai visage de l’homme qui la voyait qu’à travers son égo. Le Brumeux qui la posséda contre simplement de l’argent n’était qu’un vicieux spécialiste de créatures qu’il collectionnait dans son laboratoire et les exposait parfois comme dans un musée de monstre. Encore une fois, elle eut droit à de mauvais traitement, car l’homme voulait la comprendre et l’étudier. Des petites expériences, trop souvent psychologiques pour étudier ses réactions faces à n’importe quel facteur. La douleur, le stress, le conditionnement, …

Elle réussit à s’échapper. Elle ne voulait que son océan et ses bancs de coraux. Elle voulait être loin des hommes. Blessée, car elle dut se battre pour gagner sa liberté, elle se clopinait sur le sable et atteignit les flots dans lesquelles elle s’effondra. Elle se hissait toujours sur ses petits bras fins et enfin les vagues la portèrent. Elle commençait à s’éteindre, bercée dans les bras de sa mère. Rán était hors-d’elle. Comment avaient-ils osé abuser d’un être si chaste et rare en ces eaux. Elle était sa création, son petit trésor de bienveillance qu’il manquait à ces si misérables hommes. Un émerveillement dont ils auraient du être honorés. Elle ne les laisserait pas impunis. Le corps d’Ebony s’enfonça dans l’eau couleur d’encre en cette sanglante nuit. D’immenses tentacules ondulèrent autour de la sirène inerte. Le Kracken. Elle n’avait pas peur, car il n’était pas une menace, mais son nouveau gardien. D’un bout de tentacule, Rán en offrit à Ebony à la place de sa queue de poisson. Elle se recroquevilla brusquement, les genoux et les bras contre sa poitrine. Elle hurlait de douleur formant de vive vibration dans l’eau. Elle se cambra avec violence et son coeur flottait devant elle. La déesse nordique y déposa une goutte d’encre du Kracken qui se dilua, séparant son organe en trois coeurs distincts avant de les déposer à nouveau en elle. Pour passer l’envie à quiconque de vouloir la toucher ou l’approcher, elle la dota des nageoires venimeuse du poisson-lion et pour dévorer ces manants d’humain la gueule d’un poisson-vipère. Les hommes regretterons de briser les femmes et d’en avoir la fierté et le monopole. Ses beaux yeux clairs se teintèrent d’un noir aussi sauvage que celui d’un requin.

Les hommes n’avait pas su apprécier la beauté de sa créature, elle leur enverrait donc un monstre qu’ils en tirent une leçon. Ebony remonta aussitôt à la surface, retrouvant son corps d’humaine, mais le regard était dur et vide. Aucune pitié. Elle retrouva son bourreau qu’elle avait simplement assommer et pouvoir s’enfuir. Il était bien content de la revoir et comptait lui flanquer une sacrée correction quand elle se jeta sur lui, toutes dents dehors. Elle lui arracha la carotide et le lâcha. Elle avait penché la tête et le regardait mourir sans aucune expression. Elle n’était qu’une bête enragée et sanguinaire. Après ça, elle était allée chercher celui qui était encore son mari. Elle tua l’enfant qu’il avait eu avec sa nouvelle femme et épargna cette dernière car on s’était bien dépêché de la cacher et la protéger. Elle le menaça alors qu’elle ne le tuerait pas lui, mais que tous ses fils y passerait s’il osait s’approcher de l’océan. Et c’était pareil pour lui. C’était un navigateur et il n’avait pas hésité à la priver elle du vaste horizon aux bleus infinis alors qu’elle en avait besoin autant, si ce n’est plus que lui. Oeil pour oeil, dent pour dent.

Elle avait oubliée sa première vie, mais ses blessures faisaient écho à sa vie de douce créature dont elle n’avait rien oublié. Chaque douleur qui remontait à la surface ne lui donnait que plus de force et de motivation à être la main punitive de tous ces salauds. 

crackle bones
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Dim 18 Juin - 11:49
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Nemesis

De l’insouciance au gout du sang.




Mefiez vous de la plantureuse femme qui vient vous sauvez de la noyade. Son nom retentit en mer et sur tout les bâteaux. Elle est là pour punir les manants qui naviguent sur les eaux et même sur les côtes. On dirait même, d’après certaines histoires qu’elle n’aurait pas peur de parcourir les terres pour assouvir sa soif de vengeance. Une femme brisée, créée pour les punir.

Désormais un monstre assoiffée de sang, elle fit un bon nombre de victimes. Des pauvres manants, séduits par cette mystérieuse et dangereuse beauté, les attirant au bord, puis les trainant dans le fond afin de se délecter de leur chair jusqu’à en sucer leurs os. Très vite, elle on murmurait son nom, elle en avait plein. La Vengeresse, la Nemesis, la Banshee annonçant votre mort, la Fille du Kracken, ou de Rán, tant de formule pour parler de celle qu’on craignait de croiser quand l’on était un homme pas vraiment impeccable voguant sur les mers. Son envie était comme insatiable, rien n’eut l’air de calmer ses tourments et elle tuait encore et toujours, chassait presque jour et nuit. Les marins sur les bateaux et les bords de côtes ne lui suffirent plus. Elle s’aventura sur les terres, toujours plus gourmande et puissante. Elle gagnait en expérience, elle explorait le monde et la pourriture qui pouvait l’habiter, mais aussi des personnes de valeurs et de principes qui lui apprirent bien des choses. Le monde était si vaste et peuplé que sa colère finit par s’amenuiser. Toujours présente, elle était moins hurlante, moins à-vif.

Tuer ne restait pas qu’un besoin pour elle, elle devint un plaisir, un art, un sport. Un passe-temps qu’elle testait à chaque rencontre funeste qu’elle faisait. Sa réputation se construit à chaque personne qu’elle tue ou torture, avec lesquelles elle s’amuse. Certain se sont échappés ou on même réussit à la blesser. Il est dit d’elle qu’elle est un être cruel, vil et mauvais, d’une rancune sans limite. S’il elle doit passer votre vie à vous chasser, elle le fera. Dans ce plaisir du sang et du combat, du vice et de la cruauté, elle vit naitre le plaisir de l’argent et du défi. Quand elle comprit qu’on pouvait la récompenser pour capturer mort ou vif des malfrats dont la tête avait été mise à prix, elle y a prit goût. La traque, la chasse, la peur du gibier et enfin la satisfaction de la capture. Elle est vite connue comme assassin ou tueuse ce dernier siècle, ainsi que l’ombre de la Fille du Kracken qui ne la quittait pas.

Elle ne manque pas de ressource, elle parcourut Vesta durant des années et des années si bien que peu d’endroit n’a échappé à son flair aiguisé. Elle gagne en force et en talent de jour en jour. Elle est forte, sait encaisser et surtout se relever. Le Kracken veille sur elle lors de grosse blessure, elle est une partie de lui, alors il la protège, mais c’est tout. Il ne se bat pas pour elle. Ainsi s’arrête leur marché et elle lui en est déjà plus que reconnaissante. Elle ne sent en sécurité que blottie entre dans ses tentacules.

Vous l’aurez compris, Ebony est devenue un prédateur non-négligeable. La douce et candide créature était morte et sa force a été puisée dans les blessures profondes de la fille de pêcheur. Et ça fait déjà un moment qu’elle ne s’arrête plus qu’aux hommes comme victime de ses colères. Or le respect du sexe faible reste quelque chose auquel elle se tiendrait jusqu’à sa mort. Si cette heure viendrait un jour.


crackle bones
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Dim 18 Juin - 11:49
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La vie dans les Glaciers

deux soeurs retrouvées




Sur les côtes du Royaume Glacé, il y a environ presque deux cents cycles…

Les océans gelés, elle les connaissait. Elle les adorait même, rien de mieux pour se ressourcer et le Kracken l’amenait toujours dans ces eaux froides et noires pour lui donner une retraite bien méritée lorsqu’elle était trop mal en point. Elle venait de ces eaux, elle en était sûr. Quelque chose qui l’y attirait. Plus de meurtre, ou de rare brise-glace traversant les eaux avec leur marin, mais elle s’accordait un répit. Elle n’avait encore jamais mis les pieds sur ces terres encore. On parlait d’une puissante sorcière au pouvoir de glace, aussi froide et cruelle qu’elle. Elle serait ancienne et dangereuse. Elle respectait cette femme et n’avait encore jamais osé marché sur son territoire, histoire de ne pas éveiller sa fierté et qu’elle se sente menacé par une autre grande femme. Sauf qu’à cette période, errant dans les Mers Gelées, il y eut comme une force qui l’émoustillait et l’encourageait à s’aventurer sur ces terres de glace. Puis chaque jour c’était plus fort, comme une voix qui murmurait, celle d’une femme d’abord, puis ensuite d’une enfant.

« Promis… ? _Promis ! » un écho qui traversait l’eau sous la glace épaisse. Ebony s’y osa, brisant cette épaisse couverture blanche qui rongeait les côtes. En se hissant elle remarqua quelque chose de coincé dans ce tapis immaculé. Elle frotta du plat de ses mains et la neige s’effaça pour laisser deviner une page de vieux papier brunit, coincé dans la glace. L’écriture était à peine lisible, quelque mots apparaissaient. « Je s i désol e… » avait-elle lu en penchant la tête, sceptique et curieuse. C’était ses mots, mais elle n’en avait aucun souvenir. Inconsciemment, puisant dans ses plus profonds souvenirs, cela avait comme allumer une faible lumière. Elle sentait juste quelque chose d’étrange en elle, comme si ses coeurs s’alourdissaient.

Elle se promenait sur les terres de la Reine des Glaces. Il n’y avait pas âme qui vivent, ou presque. Tout semblait éteint ou mort. Peut-être un courageux marauder qui vivait sur ces terres et elle l’exécuta pour récupérer ses habits, continuant son exploration. Personne d’autre à part ce pauvre homme qui s’était si bien défendu mais en vain. Elle s’était retrouvée dans le champs de statue de glace. Son corps voluptueux se faufilaient avec grâce au milieu de toutes ces personnes figées dans le temps, leurs actions, leur peur ou n’importe quelle autre émotion. C’était fascinant. Elle glissait d’une statue à l’autre, caressant leurs mains, leur visage, puis devinant leur allure et leurs vêtements que la glace maudite voulait bien laisser imager. Elle avait entendu parler de l’histoire de cet endroit. Tout était endormi. Cet endroit était si tranquille.

Soudain, elle sentit une présence derrière elle. Ebony se retourna vivement, rapide comme l’éclair et pointait son révolver qu’elle avait fait sur mesure à Steamtown. Le canon visait entre les deux yeux gelés d’une femme au charisme écrasant. La créature marine hésita entre la fuite ou l’attaquer. Elle avait peur mais… A mieux la regarder, plongeant son regard profondément dans celle qu’elle avait reconnu comme la Reine des Glaces en personne, elle se sentait apaisée. Elle baissa lentement son arme. « Je ne suis pas venue pour toi. » commença la brune. « Si, tu es venue pour moi. » répliqua la reine. « C’est toi qui m’a appelé ? » demanda Ebony, se cachant derrière une statue pour la dévisager, toujours craintive. « Non, tu m’as retrouvé… » et elle s’avança vers elle pour venir la prendre dans les bras, les larmes aux yeux. Ebony n’aurait jamais pu expliquer ce qui s’était passé à ce moment, mais quelque chose en elle avait fait vibrer tout son être et les larmes lui vinrent aussi. Après cette étreinte, sans comprendre comme une voix venant de son coeur, elle murmura : « Je dois veiller sur toi quoi qu’il arrive ? » et Arnhild, si comblée de retrouver sa grande soeur, même si elle n’était plus entièrement celle qu’elle avait connu, hocha simplement la tête. Elle ne le lui a pas dit de suite et ne le lui a pas encore dit. Elles n’en avaient pas besoin, leur amour fraternelle parlait de lui même à travers leur sang, leurs pores et leurs vies.

Ebony est restée un long moment auprès de la Reine des Glaces, étant son soldat particulier, sa garde rapprochée. La créature, en confiance aveugle et inexplicable empêcherait quiconque de venir troubler la tranquillité du royaume, du palais ou pis encore, attenter à la vie de Arnhild. Elle a fait partie de ses rangs en bataille, allait chasser ou en menacer d’autre pour elle, … Elle était le cerbère du Royaume des Glaces. Bien sûr, elle était libre et continuait ses affaires personnels, suivait ses aspirations et son instinct, pouvant voyager avec rapidité grâce aux puits de sirènes. Elle a été là lors de la guerre avec ces gaïens trop ambitieux et surtout inconscient à penser pouvoir ne serai-ce que poser un pied sur les terres glacées par simple curiosité. Ah, Ebony les avait en horreur. Pour elles, ils étaient venus détruire leur monde car ils regrettaient leur triste réalité. Ils ne supportaient pas avoir plus puissants face à eux, alors au lieu d’apprécier les trésors de Vesta, ils ont commencé à les ronger comme une gangrène pour mieux les abattre. Ils n’étaient pas tous comme ça, mais peu importait pour la créature. Ils mourraient tous s’ils ne courraient pas assez vite.

Il y a soixante ans donc, lors des nombreuses batailles guidées par The Witch qui commençait alors doucement à se faire connaitre, Ebony du se retirer. Elle était entrée dans les guerres ; ils étaient loin du Nord, elle pouvait se le permettre. Elle ne prenait pas vraiment parti, mais profitait de la haine des vestiens pour les anéantir et les chasser hors de chez eux. Elle partageait – par hasard – le même ennemis que les autres. S’invitant aux batailles, elle était peut-être immortelle mais pas invincible, et l’accident arriva. Elle fut blessée gravement et agonisait. Des cris de douleurs, la peur de mourir et enfin accepter sa fin. Des appels qui n’échappèrent pas à sa petite soeur. Elle les avait entendus à travers les mers et les terres, le temps. C’était en elle. Ebony avait brisé son dernier cristal de glace qui la téléporta directement dans le Royaume Glacé. Elle s’écroula sur la glace et rampait, à bout de force, voyant ses dernières minutes défiler. Elle laissait une lugubre trainée de sang noirâtre derrière elle. Elle se dirigeait vers le palais. Anrhild courut la récupérer. La relevant, elle la serra fort contre elle et lentement, la créature marine se sentit partir dans un profond sommeil. Sa soeur cadette l’avait couverte de glace pour la conserver et s’approcha de l’océan. Les tentacules du Kracken dansèrent un moment sous la surface de l’eau avant de frapper violemment la glace, une, puis deux et trois. Le corps d’Ebony déposée entre les appendices de son gardien, elle s’en alla reposer au fond des eaux abyssal du nord. Elle y restera presque cinquante ans. Ebony avait besoin de guérir et de retrouver des forces grâce au soutient magique de sa soeur et du Kraken. Puis au moins, ainsi personne ne l’embêterait et Arnhild ne voulait pas la perdre à nouveau.  

crackle bones
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Dim 18 Juin - 11:49

Après de longues années endormie.

-Elle reprend du service.




Arnhild se rendit assez loin au large des eaux couvertes d’une glace épaisse avant de s’éparpiller en une vaste mosaïque sur des kilomètres. Deux gardes l’accompagnaient. Elle posa un genoux, puis une main sur cette épaisse couche d’eau cristallisée. « Réveille toi... » et on entendit comme la glace craquer, provoquant un écho sous l’eau et le tapis blanc qui s’étendait sur l’océan. Après de longues minutes, on cogna contre la glace. La Reine en perdit presque l’équilibre et les hommes portèrent la main à leurs armes accrochées à la ceinture. Elle recula. Encore un tremblement. Cela continuait sans s’arrêter et avec puissance. Enfin la glace se brisa et une tentacules aussi grande qu’une des tours de son palais s’éleva haut dans les airs. Le Kracken. Les guerriers jaugèrent le bras de la créature, abasourdis. Ils en avaient vu des choses, mais c’était toujours impressionnant de faire face à une bête légendaire. La tentacule s’abattit lourdement, faisant filer une nouvelle faille vers l’horizon. Arnhild avait fait un pas sur le côté pour éviter un bloc de glace. La tentacule se laissa alors aspirer par le fond. Le calme. « Allez l’aider ! » ordonna t-elle aux deux hommes qui se dévisagèrent un instant. Ils s’approchèrent du trou et regardaient la surface ténébreuse de l’eau. Puis sortant subitement, le corps d’une autre créature. Pas n’importe laquelle. Ebony. De ses mains elle attrapa un homme et l’autre à l’aide de ses tentacules qui le ficelèrent avec rapidité. Elle plongea dans l’eau. La surface s’agitait en un amas de bulle et bientôt un liquide épais et brun flotta à la surface.

Ebony sortit de l’eau, légèrement couverte de sang. Cette dernière se traina difficilement. Flottait alors les corps des deux guerriers dont un qui n’avait plus grand chose sur les os. Lentement ses tentacules devinrent jambes, puis elle se dressa, fière, plus reposée et forte que jamais. Arhnild lui passa un manteau de fourrure que la brune se passa sur les épaules. Son regard était encore aussi sauvage et noir que celui d’un monstre marin. Trop d’années qu’elle était dans les profondeurs des océans.

Dans un coin du palais où le givre et la glace s’est installés partout, recouvrant parfois toute la pierre, s’était isolée Ebony. Il fut un temps où elle possédait ses quartier dans cet aile. La salle était vide et légèrement ravagée par le temps et le froid. Les meubles étaient renversés, un pilier s’était écroulé. Le temps ou une mauvaise visite, elle s’en moquait. Il y avait un énorme bloc de pierre, avec de chaque côté, de très fine interstice. D’un bon, elle attrapa le support d’une torche éteinte et transforma ses jambes en tentacules. Elle en glissa une dans chaque fente et petit à petit elle atteint l’autre côté de l’immense brique gelée. Une bonne prise et elle tirait de toutes ses forces. La roche avait adhérer avec la glace, mais elle réussit à le faire sortir de son écrin. Elle se laissa tomber sur le bloc de pierre à ses pieds et plongea une partie de son corps dans le trou, juste assez large pour son corps.

Un baluchon de cuir, puis une grande caisse plus tard, elle s’était rhabillée et surtout armée. Elle retrouvait sa fidèle épée et son revolver. Arnhild pénétra dans la pièce. Ce qui était son aîné dans une autre de ses vies était assise sur le bloc et lassait ses chaussures. De simples botte en tissus et qu’elle faisait tenir par une fine lanière de cuir. Les armes reposaient sur une console qui avait fusionné au mur par le givre. Elle étaient parfaitement positionnées par une personne très méticuleuse. Ebony avait déjà quelque chose de plus humain dans le regard. La Reine des Glaces lui demanda simplement d’être vigilante et de lui rapporter ce qui pouvaient être intéressant à savoir. La brune hocha la tête et se leva pour enfiler sa cape. L’ascension de The Witch, la politique dont elle avait connaissance que ce soit à Vesta ou les autres pays autonomes, … Elle lui dit tout ce qu’elle savait. La Sorcière devenait puissante, ralliant toujours plus de fidèle à son pouvoir. Elle préférait avoir sa soeur à ses côtés. Puis même s’il lui arrivait quelque chose, Ebony risquait de reposer pour l’éternité au fond de l’océan. Elle était de retour et serait les yeux et les oreilles de la Reine des Glaces, ainsi que sa garde rapprochée.

Ebony parcourut alors le monde une nouvelle fois, à la recherche de chair fesandée de manant, d’injustice à faire payer, de tête à capturer mortes ou vives, de continuer s de Vesta et de toutes ces années qui ont filés sans elle. Encore une fois, elle en vit des choses et elle en rencontra du monde, même si peu de personne lui ont survécus après son passage. Or il y avait un jeune-homme. Il n’était pas comme les autres. Non, il avait réussit à réveiller en elle des sentiments qu’elle avait oublié. Il avait réchauffé tous ses coeurs, les trois, de ses trois vies. Le soucis, c’est que l’amour, elle n’y avait pas droit. Les hommes, ni personnes ne méritait de penser pouvoir l’aimer, personne ne pouvait y prétendre. Dans le cas où ça arriverait, ses coeurs se rempliraient lentement d’encre jusqu’à saturation. Si elle arrive à ce point de non-retour, elle ne sera plus qu’une créature sauvage et primitive. C’est un sage homme qui le lui a expliqué, mais elle a attendu trop longtemps avant de trouver la force de quitter ce jeune-homme. Elle avait des colères impulsives et qu’elle contrôlaient de moins en moins et cela arrivait de plus en plus souvent. Puis de l’encre dans le coeur, c’était comme un poison. Il était revenu vers elle, malgré les conseils, les menaces, la vérité sur sa situation. C’était plus fort que lui, elle était partie si brusquement. Il voulait la voir encore une fois. Une dernière fois pour l’accepter. Devant un tel acte, touchée, ça avait eu fini de l’achever. Affaiblie, elle se tint la poitrine et cracha une gerbe d’encre. Le jeune-homme paniquait. Il allait la tuer, mais il était incapable de la laisser là comme ça sans rien faire. Ebony s’écroula dans ses bras. Il la tenait contre elle et le monstre l’attrapa subitement à la gorge. Il se débattit lorsqu’il vit sa gueule aux dents acérées s’ouvrir et se déboiter. Un tableau cauchemardesque. Son regard était aussi noirs que les ténèbres. Pendant ce temps, les immenses tentacules du Kracken s’élevèrent tout autour du navire mais alors, le jeune pirate pensant vivre ses derniers instant, on lui arracha Ebony. Un homme, assez grand et costaud l’avait attrapée et jetée plus loin sur le pont. Son regard intimait à ne plus approcher Ebony. Cette dernière se mit à ramper avec rage vers le jeune-homme et l’homme l’attrapa au vol. Et alors qu'il courait vers le bord avant de plonger, il laissa trainer ses colossales tentacules sur le pont, arrachant une partie du bastingage.

Le corps d’Ebony filait vers le fond. Le Kracken fondait sur elle, puis reprit une forme humaine. Il avait peur de la briser autrement. Les deux mains autour de ses côtes, il appuya. Encore une fois et toujours plus fort. Et il recommençait jusqu’à ce que ça marche. Cela marcherait, car il était déterminé. Il savait ce qu’il faisait. Ce n’était pas facile et plus que délicat. Sûrement vain. Il se concentrait et enfin il réussit à la purger de son animalité. C’était plus fort que lui, il se sentait obligé de la maintenir en vie. C’était comme perdre une partie de lui. Il reprit sa forme et la garda contre lui jusqu’à ce qu’elle se réveille, revigorée et nouvelle. Tout ce dont elle se rappela, c’est qu’elle devait se montrer plus vigilante avec les sentiments et s’arma d’encore plus de cruauté et de vice pour s’immuniser. Rien de mieux pour cela que de nouvelle batailles et de nouvelles guerre. On voulait renverser la tyrannie de la Grande Sorcière. La sollicitude était multipliée sur tous les fronts, alors il y avait encore plus de faille ou Ebony pouvait venir se glisser, pour des raisons tactiques ou simplement par pur plaisir.

Mieux encore, la Sorcière avait créer les exilés, abandonnés dans le mensonge sur une île toute aussi abandonnée depuis bien des années. Il y avait des hommes, là juste devant elle, qui ne se doutaient de rien et pourtant, ils étaient soient trop forts pour elle, soient encore introuvables face à leur cauchemar. Elle retrouva des visages qu’elle chassait ou qui méritait vengeance. Voire les deux et elle pouvait les tuer en claquant simplement des doigts. Mais... c’était trop facile. Non, elle s’amuserait en faisant de leur vie un enfer. Elle n’était pas pressée après tout, ils étaient coincés là avec leur vie mornes et étrange.  


crackle bones
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Dim 18 Juin - 14:55
OH ! Ca va rocker dans le coin ! Pirate Re bienvenue Love
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S.-Robyn W. Brixton
flightless bird - fairy dust !
S.-Robyn W. Brixton
S.-Robyn W. Brixton
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Mon Histoire : fée orpheline sur neverland, on l'appela clocharde, même si elle fut vite surnommée clochette avec ses tintements par les enfants perdus et peter pan. + c'est une fée qui avait déjà beaucoup voyagé, étant l'une des rares à avoir foulé le sol de gaïa et y avoir fait des rencontres. + elle était heureuse auprès des enfants éternels, et surtout auprès de peter. le seul nuage dans son ciel bleu était les sentiments qu'elle lui portait. + elle mena sa quête afin d'être son égale, pas juste une petite fée, et afin de vivre sa romance. + elle en perdit ses ailes, littéralement, et perdit ainsi tout moyen de retourner au pays imaginaire. + elle erra de village en village, de terre en terre. elle se prostitua pour grignoter un morceau de pain de temps en temps, vendit tout ce qu'elle avait, excepté la haine qu'elle portait envers celle qui lui avait causé du mal et envers son clan : la fée morgane et les fidèles. + elle fit partie de ceux que l'on appelait les rebelles, et connu le triste sort réservé à la majorité : l'exil. + elle est sur riorim depuis le début. + elle vit moins misérablement que les dernières années à vesta, mais ce n'est toujours pas ça, alors elle se saoule pour échapper à sa réalité. + elle a un enfant avec un mec sortit de nulle part. bref, elle ne mène pas la vie de princesse.

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Dim 18 Juin - 14:59
Bobo elle a l'air canon Hihi
Fini vite ta fiche, que je te b Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 1625094621
S.-Robyn W. Brixton
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Louis White-R.
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Mon Histoire : il était un petit navireuh qui n'avait ja-ja- jamais naviguey ohey ohey
ohey oheyyyy matelot ! mateloe naviiiigue sur les flooooots !


Un jour, j’aurais la foi de refaire mon profil que Robyn à pourri What a Face un jour... xD
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Dim 18 Juin - 16:59
Merchi mes louloutes ! Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 1586710207
Louis White-R.
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Dim 18 Juin - 18:17
Re-re-re-rebienvenue

Wouah t'essaies d'exploser des records de longueur de fiches ? Mdr

Ca faisait longtemps que j'attendais de voir ce perso !

J'ai hâte de voir ce que tu vas en faire...
(promis un jour je lirais ta fiche en entier Hihi )

... et de voir son évolution sur le forum !
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Louis White-R.
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Dim 18 Juin - 18:44
Haha non ! Elle sera pas forcément très longue, y’aura des petites parties.
Du moins je l’espère xD
Merci pour l’énième accueil.

En vrai Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 2587459427 je me dis qu’on devrait déjà arrêter de me souhaiter bienvenue (car on en aura pas fini xD) et juste me souhaiter du courage Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 1586710207
Louis White-R.
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Dim 18 Juin - 23:10
Rebienvenue pour la je sais plus combien de fois Hola
T'es moche Hola

Termine vite Hola
Que j'te b... alaye What a Face
Coeur
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Lun 19 Juin - 7:50
Marchi croquette, ça avance doucement mais surement :)
Louis White-R.
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Jeu 22 Juin - 7:39
Je vous le dis d’avance, je vais prendre un délai. Ecrire l’histoire d’une créature glaciale en pleine chaleur, impossible !
Hihi
Louis White-R.
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Jeu 22 Juin - 13:25
NON TROP TARD, j'ai décidé que t'aurais pas le droit Hihi
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Ven 23 Juin - 7:34
Mais euh !!!! Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 2369445876 s’il te plaiiit !
Louis White-R.
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Sam 24 Juin - 22:44
Oh la meuf badass d'Underworld !
Elle a l'air beaucoup trop cool, compte Icare dans son fan-club :please:
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Louis White-R.
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Dim 25 Juin - 8:17
Oooh t’es trop cute ! J’espère bien avoir Icare dans mes liens ! Potté
Merci Ebony « Fille du Kracken », encore une beauté bien dangereuse. 1586710207
Louis White-R.
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