D'écaille et de pierre, d'amour et de fiel | Mélusine

Votre avis sur la magie ?
La magie coule dans ses veines, imprégnant chaque instant, chaque minutes de sa vie. Elle l'aime et la hait en même temps. Elle aime la puissance qu'elle lui confère, la force qui en émane mais elle hait les ennuis qu'elle lui apporté. Incapable d'imaginer en être priver, il lui arrive pourtant parfois de songer à ce qu'aurait été sa vie sans. Pourtant Mélusine ne peut vivre sans cette dernière et n'imagine pas un monde qui en serait privé. Pour le meilleur ou la pire, la magie est ce qui fait son monde, sa vie, son existence et ne plus l'avoir serait comme essayer de survivre sans oxygène.

Quelle était votre place avant le conflit avec The Witch ?
Si Mélusine ne prit pas part à la première guerre contre la Sorcière, c'est les conséquence de cette dernière qui la poussèrent à s'y opposer. En effet, la fée ne vit jamais aucun mal à la versatilité de cette être de magie et acceptait parfaitement qu'elle fasse la pluie et le beau temps que cela lui chantait... En revanche elle ne put supporter de voir son plus jeune fils, et le seul à lui être rester fidèle, être bannis de Vesta après avoir être entré dans la rébellion. Depuis elle est déterminer à tout faire pour obtenir réparation et chacun sait que la rancune de Mélusine connaît peu de limite. La fée est prête à tout pour voir revenir la chair de sa chair, son enfant préféré... même à s'allier à son époux.

Pourquoi ce camp ?
C'est l'amour sans limite qu'elle porte à ses enfants et surtout à son dixième et dernier fils qui a poussé Mélusine à rejoindre la résistance. Bien que souvent versatile et apte à la traîtrise, la fée se montre d'un dévouement sans borne pour cette rébellion. Elle est prête à tout pour les voir triompher et n'hésite pas à user et abuser de ses talents de fée bâtisseuse pour leur venir en aide. Rien ne l'arrêtera tant qu'elle n'aura pas retrouver son enfant et rien ne la fera changer de camps tant qu'elle n'aura pas obtenue sa vengeance.

Les souvenir s'efface si vite... Une odeur de chien mouillé, la sensation de la pierre froide, la chaleur d'une fourrure étendu sur un lit... Les souvenirs de sa petite enfance son rares et amer. Elle aimait le château de son père, il était froid et austère, bruyant et puant... mais elle se souvenait que ceux qui y vivait. Des gens sans finesse, des combattants qui ne se souciaient guère de la présence d'une petite filles courant entre leur jambes pour écouter leurs histoire de conquêtes et de guerre. Elle ne se souvient pourtant pas d'histoire précise, un scène parfois. Celle d'un homme la rattrapant alors qu'elle manquait de tomber, mal agile sur ses jambes enfantines... Néanmoins le souvenir le plus précis c'est le jour où sont père est entrer en rage dans la tour de leur mère, celle où elle s'isolait une fois par moi avec elle et ses sœurs. Elle se souvenait alors de la longue queue serpentine qui s'enroulait autours d'elles et des histoires de fées qu'elle leur racontait. Elle se souvient de la force avec laquelle il les avaient attraper, comment il les avaient qualifier de monstre avant de les jeter dehors. Le froid, la pluie, les pleures de leur mère qui lui criait qu'elle l'aimait et que sa nature de fée ne pouvait pas ainsi changer des années d'un mariage heureux et prospère... Ce jour là Mélusine et ses sœurs apprirent que la magie n'étaient pas toujours la bienvenue. Ce jour là est rester graver dans sa mémoire, seul souvenir qui s'obstinait à ne pas se dissoudre dans les brumes du temps.


Avalon... L'île de fée, l'île de l'éternel printemps. Quand leur père les chassa de chez-elles, c'est en ces lieux sacrés que Pressine, fée des eaux, trouva un refuge pour elle et ses trois filles : Mélior, Palestine et Mélusine. De sa vie dans ses lieux, Mélusine garda des images chaleureuse et tendre. Elle s'attacha plus que jamais à cet endroit, ses odeur d'arbre en fleur et sa beauté pur et innocente. La seul ombre au tableau était la tristesse de leur mère. Pressine ne se remit jamais d'avoir été abandonné par l'homme qu'elle aimait tant. Elle ne chantait plus, n'avait presque plus la force de conter des histoires à ses filles. De fait se furent les autres fées qui prirent Mélusine et ses sœurs sous leurs ailes et leur apprirent à user de leur magie ou juste à les éduquer pour rejoindre un jour le reste de Vesta. Mélusine, qui aimait tendrement sa mère, conçu sa première rancune éternelle sur Avalon : une rancune impitoyable envers son père qu'elle était bien décider à lui faire payer au plus cher. Très tôt elle commença à élaborer un plan, une vengeance redoutable. Ce fut sûrement ce qui la rapprocha le plus de ces sœurs, toute aussi déterminer qu'elle à obtenir une réparation pour l'injustice tout elles avaient été victime. Bien que la plus jeune, Mélusine ne tarda pas à prendre la tête de cette vengeance.


Elles quittèrent Avalon un matin brumeux, quand le soleil n'était pas encore lever. Seize ans c'était écoulé depuis qu'on les avaient chassé de chez-elles... mais qu'est-ce que seize année quand une fée peut en vivre des milliers ? De fait elles avaient le sentiment de n'être partie que depuis bien peu de temps quand elles reposèrent le pied au sein du royaume qui les avaient vu naître. Les petites filles du chef s'était changer en jeune femmes méconnaissable. Un atout non négligeable quand il s'agissait de s'infiltrer discrètement dans l'ancienne demeure de leur père. Les trois jeunes femmes se firent passer pour des servante le temps d'avoir l'occasion d'exercer leur vengeance. Mélusine à leur tête. Il ne leur fallu guère que quelques mois pour trouver un moyen d'isoler leur père, le charme de Mélior avait suffit à l'attirer dans leur piège. Palestine avait trouver l'endroit idéal et la magie de Mélusine fit le reste. Avant qu'il ne puisse comprendre ce qui se passait, le seigneur se trouva enfermé dans une cage de pierre l'empêchant à jamais d'y vieillir, de mourir ou d'en sortir tant qu'il ne serait pas décidé à reprendre leur mère. Les trois fées partirent non sans lui révéler qui elles étaient. Hélas leur mère ne goûta guère leur revanche et pour le punir infligea à chacune de ses filles une malédiction. Palestine, l'aînée, devrait garder le trésors de leur père jusqu'à ce qu'un chevalier cupide viennent se l'approprier et l'emmènerait avec lui en guise d'épouse et de trophée, Mélior devrait garder à jamais un épervier qui chaque jour s'échappait et qu'elle devait à nouveau capturer... Quant à Mélusine, comme sa mère elle serait infliger d'une queue de serpent chaque samedi et elle ne pourrait être délivrer de ce sort que le jour où un homme humain l'accepterai ainsi.


Les années et les siècle était passé, jamais Mélusine n'avait rencontrer un homme capable de l'aimer pour ce qu'elle était... Elle avait parcouru le monde, découvert de nouvelle contré, de nouvelle tradition, mais jamais un amour assez fort pour briser sa malédiction. Elle perdait peu à peu espoir, renonçant à l'idée d'en être un jour délivrer. Jusqu'à cette rencontre au bord d'une fontaine. Il n'avait pas encore vingt-ans, c'était le fils d'un chevalier, un jeune homme de la petite noblesse. Elle l'avait tout de suite trouver à son goût et était bien décider à le séduire. Ils parlèrent longtemps à cette fontaine et s'y revirent plusieurs fois. Il se nommait Raymondin et Mélusine n'avait jamais connu un homme qui lui plu autant. Quand il lui demanda de devenir sa femme elle l'aimait déjà comme jamais elle n'était tombée amoureuse. Ils vécurent heureux plusieurs années, Mélusine ne demanda qu'une seule chose : chaque samedi il devrait la laisser s'enfermer dans une tour et ne jamais venir la déranger. Leur idylle dura quinze ans, quinze années qui furent emplit de bonheur. Dix fils naquirent de cette union et Mélusine battit une immense demeure pour sa famille, tout ses descendants qui y vivraient verraient leur fortune se décupler et leur famille prospérer.


Malheureusement, la réussite des uns créé facilement des envieux... Le pire de tous, celui qui allait porter un coup fatal à l'amour de Mélusine se présenta en la personne de son beau-frère. Ce dernier ne cessait de harceler Raymondin sur sa femme qui s'isolait ainsi le samedi, l'accusant de tromper son époux, de comploter contre lui. Avec le temps ce dernier devint méfiant et commença s'interroger sur ce que pouvait accomplir sa femme dans son dos. Il décida donc d'aménager un trou dans la tour de cette dernière pour pouvoir l'espionner. Hélas, on ne peut si aisément tromper une fée dans son domaine. A l'instant où Raymondin posa son œil contre la pierre et vit sa femme sous sa forme serpentine, Mélusine le su. La porte de la tour s'ouvrit en grand et les deux époux se dévisagèrent une dernière fois. La déception et la peine sur le visage de la fée qui découvrait colère et dégoût sur celui de son époux. Il la chassa sans ménagement de leur demeure, sous le coup de l'émotion peut être ? Mélusine ne put lui pardonner de lui faire revivre l'affront de son enfance, elle partie oui, mais non sans maudire le château qu'elle avait bâtit. Ce dernier ne pourrait désormais laisser prospérer que sa propre lignée, si Raymondin prenait une autre femme et que cette dernière enfantait en ces lieux, les enfants partagerait un destin funeste. Puis, revêtant la forme d'un dragon noir, elle quitta la tour et ne revint jamais.


Les années passèrent, si Mélusine ne remit jamais un pied dans le château qu'elle partageait autrefois avec son époux, elle ne s'en éloigna pas pour autant... Un instinct maternel plus fort que tout la poussant à rester auprès de ses fils. Surtout du plus jeune qu'elle aimait tant. Caché de tous elle continuait des les éduquer, mais tous, sauf le dernier, finirent par préférer les joutes et le maniement des armes à l'enseignement de leur mère... Aucun, il fallait l'admettre, n'avait hérité de ses dons de magie. Le benjamin, pourtant, continuait de venir la voir, chaque semaine. Elle lui apprenait le nom des fleures, lui enseignait des vieilles histoires d'époques révolu. Il était son préféré et elle n'avait guère personne à qui le cacher. C'est peut être ce lien si fort entre la mère et son fils qui le poussa à rejoindre la première résistance. Innocemment, il espérait trouver un moyen de lever la malédiction de cette dernière, de lui permettre de retrouver son père... Hélas, il ne réussit guère qu'à se faire bannir loin de sa famille et privé de ses souvenir. Lorsque Mélusine le découvrit sa colère ne connu pas d'égale, elle qui avait toujours scrupuleusement respecté les règles de ce monde, la magie qui s'y trouvait, se sentait injustement punie d'être séparer de son fils favoris. C'est ainsi qu'elle décida de rejoindre les nouveau rebelle, et ceux malgré le fait que cela l'obligerait à fréquenter à nouveau son ancien époux.