Au sud du Merveilleux, là où commence la Jungle qui sépare les deux continents, on pouvait entendre des petits cris. Si vous prenez le courage d’entrer dans la jungle et de vous diriger en direction du bruit, vous trouverez un animal. Ou est-ce une créature ? En tout cas, la bête à l’air assez primitive et surtout sauvage. Il s’était pris les pieds dans une piège de braconnier.
La petite bête – qui n’était pas si petite – faisait pas loin d’un petit mètre debout sur ses deux pattes arrière. Elle avait ses mains agrippés à une racine et tirait de toutes ses forces en espérant que le lien allait lâcher. Rien n’y fit. Le fil de fer se resserrait autour de sa patte et commençait à lui scier la peau. Une perle de sang glissa sur son pelage brun et ivoire. Elle couinait. Elle lécha ses blessures puis venait grignoter l’enclave, en vain.
Règles et informations - Privilégiez des réponses courtes. Ici entre 250 et 500 mots env. - Il n’y a pas d’ordre de passage pour les réponses. - Sujet ouverts à tout le monde. On peut intervenir après l’intervention du MDJ. - Possibilité de lancer les dés ou demander un avis/réponse du MDJ. .exemple : Il fouille une caisse et trouve ? (MDJ ?) [à présentez comme vous le voulez.] - Merci de bien lire les messages précédemment pour éviter les incohérences. - Une question, n’hésitez pas à nous contacter.
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The Witch
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Dim 11 Juin - 19:46
Tout était calme, trop calme même. La meute se reposait dans un tout nouveau camps après une nuit à avoir chasser quelques fidèles qui essayait de pénétraient sur les terres des résistants. Ils étaient tous épuisés, éreintés, et c'est pour cela que Charlie avait décrété une journée de repos complet. Pendant que sa meutes dormait, elle surveillait les alentours, elle faisait des rondes, elle rôdait, attentive au moindre bruit. Elle était sous forme humaine, donc plus vulnérable mais elle gardait quand même toutes ses capacités. L'ouïe, l'odorat, la vue, tous ses sens étaient parfaitement en éveil. Mais soudain, un bruit la fit se redresser. Un bruit strident, comme un appel au secours. Elle tenta de se transformer en loup mais elle n'y arriva pas, elle n'avait plus assez de force. Alors elle s'arma d'un bâton assez grand et assez épais et partit en direction de se bruit, laissant sa meute derrière. Ils ne risquaient rien. Et puis elle n'était pas loin. La jungle ne lui faisait pas peur, elle la connaissait. Et puis de toutes les créatures, c'était sûrement elle, la plus terrifiante de toutes. Elle se retrouva rapidement face à face avec une étrange créature, qui lui arrivait à la taille et qui semblait prise au piège. Un foutu piège. Il n'était pas rare qu'elle ou un des autres loups se prenne la patte dans un de ces foutus pièges.
"N'ai pas peur, tu n'as rien craindre. Je suis comme toi"
Pour prouver ses dires, elle ferma les paupières et lorsqu'elle les rouvrit, elle avait ses yeux et sa vision animale. C'est la seule chose qu'elle pouvait faire. Elle retrouva rapidement sa vision normale et s'approcha un peu plus de la créature et vit qu'elle saignait, à cause de tirer sur son piège. elle reprit alors :
"Ne tire plus sur ta patte, ça va aller, je vais te sortir de là. Il me faudrait juste quelque chose de coupant ..."
Elle regarda autours d'elle, mais rien. Que la jungle à perte de vue. Elle entendit ensuite un bruit, sur sa droite. Une autre personne avait entendu le bruit que faisait la créature et venait vers Charlie et le prisonnier.
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Mer 14 Juin - 22:33
Les ronflements des loups-garous commençaient à l'irriter légèrement. Son voisin de gauche parlait à moitié - grommellement incompréhensible d'homme endormi - tandis que celui de droite jouait à qui ronflerait le plus fort avec un de ses camarades situé à l'autre bout. Icare ne partageait pas l'état de fatigue avancé des lycanthropes qui lui aurait permis de sombrer d'un coup dans le sommeil mais était suffisamment éreinté pour que son humeur atteigne le summum du massacrant. Il siffla comme le voulait la technique légendaire anti-ronflement et le bruit ne diminua pas d'une décibel. Alors il se leva et s'enfuit du campement.
Cela faisait deux semaines qu'il squattait chez les loups-garous et il les trouvait plutôt cool pour des ennemis. Même s'ils ronflaient et sentaient grave le chien mouillé. Du coup, il aidait un peu. Par exemple, la nuit dernière, il avait gardé le campement avec un autre. L'excuse était qu'il les aurait ralenti s'il était parti avec le reste du troupeau. Officiellement, c'était parce qu'il n'était pas des leurs. Officieusement, c'était parce qu'un fidèle chassant des fidèles qu'il connaissait potentiellement, c'était cramé. Surtout qu'il n'y avait pas beaucoup de blondinets qui se baladaient avec des lunettes de soleil en pleine nuit dans la jungle. Garde-campement, c'était très bien.
Il s'étira, fit quelques pas, décida d'aller ranger la forêt. S'il se perdait, il faisait confiance aux loups garous et leur odorat sur-développé pour le retrouver. Il partit mi au hasard, mi en suivant des traces de pas qui traînaient. Il avait presque l'impression d'avoir la jungle pour lui. Presque parce qu'au loin une voix s'élevait. Il crut la reconnaître alors se dirigea vers elle, pressant le pas. Il y avait des bruits d'animal blessé aussi. Enfin Icare les identifia comme tels. Il finit par arriver à destination. Une blonde et une bestiole bizarre qui faisaient causette. Le blond s'éclaircit la gorge par réflexe plus que pour annoncer sa présence, il avait du être flairé depuis un bout de temps.
Il s'approcha de la créature blessée. Il n'avait aucune idée de ce que c'était. Ça n'avait cependant pas l'air méchant, juste estropié avec une patte prise dans il ne savait trop quoi. Un piège ? Qui chassait par ici ? Coup d’œil à Charlie. Question bête, les loups-garous, mais pas aux pièges. Il sortit son couteau de l'étui accroché à sa ceinture, seule arme qu'il possédait hormis ses yeux et qui servait principalement qu'à couper de la viande, et entreprit de trancher le lien. Peu rassurée par la proximité du jeune homme, la bête commençait à se débattre, forçant Icare à reculer pour pas se faire manger griffer.
" Tu crois que c'est quoi ?"
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Adélaïde Quincy
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Adélaïde Quincy
Écus d'Or : 169
Âge : vingt-deux ans.
Mon Histoire : cadette des soeurs du pays des merveilles. + est trop souvent sujette à attraper toutes les maladies qui traînent et passer son temps alitée. + sa soeur fut couronnée à la mort de son père, elle était encore jeune ado. + sa soeur jumelle (adèle) se rebella assez vite et devint reine elle aussi, quoi qu'en dise sa soeur. + son aînée (aliénor) l'envoya se marier à un éminent bourgeois en dehors du pays. + adélaïde fit un mariage triste, avant de découvrir que l'homme qu'elle avait épousé avait tué ses femmes avant elle. + elle fuit et se retrouve à errer en forêt quelques semaines. + les triplés de dunbroch la trouve et l'emmènent avec eux. + adélaïde vécut deux années à dunbroch, complètement amoureuse de hamisch, l'un des triplés. + à la mort de leur mère, adélaïde épousa hamisch et rentra avec lui au pays des merveilles. + elle y rencontra le lièvre de mars, qui la proclama aussitôt reine elle aussi. + depuis c'est un peu la guerre froide entre les soeurs, au pays des merveilles.
Schizophrénie : s.-robyn w. brixton ; clara o. stahlbaum.
Messages : 188
Date d'inscription : 16/01/2017
Localisation : sud du pays des merveilles.
Mer 5 Juil - 23:03
En temps normal, elle n’avait rien à faire dans cette partie du monde. Elle n’avait rien à faire hors de son château, surtout lorsqu’il devait être entre les mains de bandits et de barbares - parce que c’était tout ce qu’on lui avait proposé de mieux. Mais Anna n’avait toujours pas bougé dans son enveloppe de glace, alors l’aînée tenter d’essayer chaque bout de solution. C’était comme tenter de retrouver un objet précieux perdu. Elle priait, fouillait, n’en dormait presque pas la nuit, en tous cas pas tant qu’elle n’avait pas eu de début de piste.
Et cette idée, elle l’avait eu en traversant les couloirs la nuit, il y a quelques semaines. L’un des hommes de Gaston était déjà raide mort, à moitié endormi sur les escaliers, traînant avec d’autres misères masculines. « La reine, moi j’dis, elle est bien conne. » Quelques mots qui avaient capté efficacement l’attention d’Elsa. « Elle cherche un moyen de dégivrer sa soeur depuis des mois… bah boudiou, elle a pas inventé l’eau tiède. Tu fous un petit feu sous le cul de la rouquine, et c’est reparti ! » Un vent glacial avait instantanément mordu le visage bouffi du malotru. Il avait compris. La prochaine fois, il réduirait le volume sonore. Mais Elsa avait réfléchi à l’idée. Ce n’était pas si bête. Bien sûr, elle y avait déjà pensé à mettre le feu. Mais ce n'était pas aussi simple, on parlait d'un sort de la Reine des Glaces. Parcourant les bibliothèques, consultant tous ceux qui s’intéressaient un peu à tout ce qui touchait au magique, elle s’était monté un nouveau plan : elle se rendrait au pays d’Oz. De nombreuses sorcières y vivait, mais il n’y avait qu’un seul être ordinaire qui l’intéressait : la princesse Ozma. Cette dernière combat toute forme de magie, aidée pourtant par… la magie. Si quelqu’un pouvait au moins renseigner Elsa sur la façon de défaire le sort dont sa soeur était la victime, c’était bien elle.
Alors elle voyagea. Elle prit la mer, puis s’échoua au Sud du continent vert, plus précisément : au Nord des terres de sècheresse. Mais elle avait encore toute une jungle à traverser avant d’arriver à destination. Et le trajet fut long. Elle n’était pas arrivée au quart du chemin qu’elle souhaitait déjà abandonner les recherches. Elle était seule avec quelques barbares pour la défendre en cas d’embuscade ou de quelque animal sauvage. Autant dire que question convivialité, elle eut connu des jours meilleurs. Un bruit attira son attention. Un cri inconnu, transpirant de souffrances, qui lui déchirait le coeur. Elle remonta à l’origine, suivie de près par ses colosses. « Ça ressemble à un renard des neiges, en beaucoup plus mignon… Vous parlez vraiment aux animaux ? » demanda-t-elle à la jeune femme tentant de rassurer la pauvre bête. « Ou vous êtes juste… » Comme Anna ?
Adélaïde Quincy
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Dim 9 Juil - 1:24
Ebony avait suivit la piste d’un marin du sud, qu’elle avait croisé dans une taverne de port, dans les parties les plus arides des terres sèches. Après, elle avait rencontré un guerrier qui se pensait la mériter, du moins mériter qu’elle écarte les cuisses pour lui, et un homme après un autre, et tout cela bénévolement, elle avait fini son chemin dans la jungle. La mer, ça devait faire un mois qu’elle ne l’avait parcourut. Elle avait trempé un pied ou deux, histoire de se ressourcer un peu et que cette chaleur ne lui plaisait guère. Elle était bien heureuse d’avoir gagné la jungle. Elle aimait bien ce coin, la chaleur humide, la végétation, les créatures. C’était un endroit plein de surprise, presque autant que Wonderland. A part quelques spots à éparpillé dans cette zone, elle restait relativement sauvage et très dangereuse, aussi vicieuse que la Montagne Interdite, sauf qu’ici devant la magnificence des paysages, on en doutait.
Elle avait déjà repéré les pièges de braconnier durant sa promenade de routine. Leur campement, elle l’avait aussi trouvé et passé une soirée à les épier et les écouter. Des idiots, sans aucune ambition, des brutes épaisses qui ne cherchaient qu’à se faire de l’argent. Pas des flèches et elle fut clémente en épargnant leur vie. Elle n’avait même pas besoin de se nourrir ou se revigorer alors elle avait passé son chemin. Elle avait toute la vie devant elle pour les punir de leur bêtises ou leur simple naissance. Puis qui sait si la vie ne se débarrasserait pas de cette pourriture elle-même. Or, elle ne devrait peut-être pas les sous-estimés, car ces maraudeurs trainaient dans le coin depuis bien des années et avaient survécus. Ils étaient peut-être un peu moins bête qu’elle ne l’imaginait.
Quelques pas, faisant le plein de plante utiles qu’elle rangeait dans une petite pochette de cuir, elle entendit des cris stridents et à vous fendre le coeur. Elle n’était pas une grande partisane de la protection des animaux, mais parfois elle avait un coeur, juste assez pour être curieuse. Au pire, elle mangerait la bête si elle était trop mourante. S’aventurant encore plus hors des sentiers tracés par les hommes qui avaient pris l’habitude de traverser la jungle, elle vit un groupe de personne autour des cris. Elle s’avança, sans s’annoncer, mais une branche craqua sous son pied. Dans le tas, Icare. Elle secoua vivement la tête et s’arrêta, hésitant à reculer. « Ah non, non, non, non… » murmura t-elle. La blonde, la plus princière des deux l’incitait malgré tout à rester. La femme de Drago. Elle ne connaissait peut-être pas encore son visage et pourtant, il lui arrivait de trainer discrètement à Arendelle pour être les yeux et les oreilles d’Arnhild.