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le lapin malheureux. (mel)

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Dim 25 Juin - 22:05
personne ne bouge, j'ai perdu ma cervelle !
louis white-r., elianor j. o'malley & e. moïra fawkes.

Moïra avait été privée de sortie, une fois. Pendant plusieurs semaines. Sa mère l’avait même faite dispenser de cours à l’école. Elle avait même pris la responsabilité d’aller tous les jours là-bas récupérer ce que sa fille ratait malgré elle. Ce n’était pas tellement qu’elle avait fait une bêtise plus grosse qu’elle - quoique. Mais c’était surtout par honte de l’envoyer au dehors du manoir qu’elle avait cloîtrée sa fille dans sa chambre - lui permettant d’en sortir seulement pour prendre des repas en toute intimité. Elle ne devait même pas rencontrer les amis et collègues que son père ramenait régulièrement dans la demeure. Tout ça pour une bêtise qu’elle avait seule. Elle était en conséquence punie pour rester encore plus seule. Comme si ça pouvait l’empêcher d’en faire voir des vertes et des pas mûres à sa génitrice. La preuve. En fait, la gamine avait emprunté dans la salle de bain parentale le rasoir de son paternel. Elle s’était mis en tête que son père en avait besoin quotidiennement pour paraître présentable, alors elle pouvait s’en servir aussi. Et puis elle aimait tellement les sourcils fins si parfaitement dessinés de sa mère, la petite Moïra. Elle qui avait deux petits buissons qui lui assombrissaient le regard au lieu des supposés sourcils. Un jour, Moïra avait pris les devants et les lames de rasoir de son père. Sans demander l’avis de sa mère. Elle savait qu’elle ne serait pas d’accord. Et elle aurait bien eu raison. Sans même mouiller sa peau au préalable, la jeune fille passa le rasoir sur la peau de son front, effaçant tout poil sur son passage. Elle espérait créer le même regard suffisant que sa mère, mais elle n’avait pas le geste assez appliqué pour. Evidemment, elle s’était rendue compte de sa connerie une fois qu’elle avait massacré la moitié de son regard, la Moïra. Evidemment, elle avait tenté de la cacher du mieux qu’elle le pouvait. C’est-à-dire en prenant les ciseaux de couture de sa mère, et en tentant de couper ses cheveux de façon à avoir une frange assez longue. Pour avoir vu sa mère faire quelques semaines plus tôt, elle s’était dit que ça n’avait rien de compliqué. Seulement, ses cheveux n’avaient plus rien d’un dégradé naturel. On avait l’impression qu’elle avait été prise pour cible au cours de travaux « appliqués ». Le temps de refaire une coupe plus ou moins potable et de laisser repousser le sourcil tué à la racine, Moïra avait donc campé dans sa chambre, sans voir le moindre visiteur si ce n’est l’un ou l’autre de ses parents quand ils étaient d’humeur. Sa mère avait refusé de voir sa fille les premiers jours. Parce qu’il lui manquait un sourcil et qu’à six ans, elle ne savait toujours pas couper correctement une frange toute seule. Son sourcil manquant reprenait vie jour après jour. Il avait l’air bien plus fourni qu’avant, et les poils semblaient bien plus drus et piquants. Comme les joues de son père quand elle venait lui souhaiter la bonne journée le dimanche matin.

Des semaines de solitude, et sa mère autorisait enfin sa fille à revoir le reste du monde - c’est-à-dire le reste de Riorim. On ne voyait presque plus de différence entre les deux sourcils. On pouvait remarquer un changement capillaire, mais il n’y avait rien de choquant. Moïra retournait à l’école avec rien d’autre pour excuse sur ses dernières semaines d’absence qu’un gros virus qu’elle aurait attrapé et qui l’aurait clouée au lit.
Mais elle reprenait son quotidien d’avant la catastrophe petit à petit. Sa mère était encore réticente à l’idée de renvoyer Moïra chez la petite-fille du maire. D’après elle, ce serait là-bas qu’elle apprendrait toutes les astuces pour mener la vie dure aux si parfaits Fawkes. Mais elle avait bien dû s’y résoudre. Les activités mondaines de Madame Fawkes devaient bien finir par reprendre, et pour garder Moïra, elle n’avait pour seuls volontaires que le maire de l’île juste à côté et la nourrice de Briar. Et cet après-midi, c’était les grandes retrouvailles. La mère de Moïra se demandait déjà dans quel état elle retrouverait sa fille.
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Louis White-R.
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Louis White-R.
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personne ne bouge, j'ai perdu ma cervelle !
louis white-r., elianor j. o'malley & e. moïra fawkes.

Moïra. Un bon moment que Louis ne l’avait pas vu. Etrange. Oui, ça lui avait fait tout étrange alors qu’ils se voyaient pratiquement tous les jours et cela depuis le jour de leur naissance. Ils ont été gardés ensembles par la mère d’Elianor et elle aussi étaient souvent avec eux même si elle ne faisait pas partie de leur monde d’enfant de riche. C’était comme une meute et ils ne restaient qu’entre eux. Elianor, ce n’était pas pareille, elle était comme une soeur aussi. Louis s’était inquiété et surtout, il s’ennuyait. Il n’avait personne à embêter. Puis à l’école, ce n’était pas pareil sans elle. Il n’avait personne pour aller embêter les autres. Ils étaient les deux enfants les plus importants de l’île. C’était dur de supporter tout le poids de cette réputation seul. Surtout avec les autres enfants.

Son retour fut annoncée comme une aubaine. Il se languissait d’elle. Une pool-party pour l’occasion. Elle dormirait aussi dans le manoir des Woods. Trop longtemps qu’il ne l’avait pas vu, il voulait la garder jusqu’au déjeuner du lendemain. Bon lui avait demandé toute la semaine. C’était les vacances en plus. Mais bien sûr, c’était un secret, il ne fallait pas que sa mère dise à Moira ou la Mme Fawkes qu’il voulait qu’elle reste toute la semaine. Il l’attendait de pied ferme, assit sur une chaise et regardant au loin sur le terrain que Moira arrive. Il la guettait. La nourrice et Eliannor avait alors tout installé et préparé pour la petite fête. Elles avaient insisté un petit peu pour que Louis leur donne un coup de main plutôt que de rester assis à donner des ordres ou râler. Il y avait des cupcake plein de couleur et des paillettes, des biscuits licornes pour les filles. Il y avait aussi des cookies, des bonbons, même un peu de fromage et des toast de saumon, des petits sandwichs aux ingrédient fins, une bonne citronnade maison, pareil pour le jus d’orange fraîchement pressé. Il avait un brunch pour enfant de rêve. Pour la décoration, il y avait des guirlandes avec des lampions en papier et quelques fanions. Dans la piscine, les balles et bouées flottaient tranquillement au soleil.

Lui aussi, il attendait. Il portait son t-shirt vert avec imprimé dessus une des tortues ninja et son short en jean parfaitement taillé. Sa peau était légèrement rose, à cause de la crème solaire passée sur sa peau rougie. Enfin, elle arriva. Louis bondit de sa chaise, emportant des ballons gonflés à l’hélium sur son passage. Il attendait de l’autre côté de la haie de buisson légèrement plus haut que son nez. Il sautait pour mieux la voir et enfin elle pénétra dans le carré-piscine. Louis lui sauta dans les bras et laissa la Mme Fawkes discuter avec la nourrice, filant déjà vers le buffet avec Moïra, la prenant par la main. Il était tellement excité. « J’ai trop de truc à te raconter. Dylan genre, il est amoureux de toi. Et t’as pris ton maillot hein ! Hey t’as vu ça ! Des bonbons pieuvres bwaaaah » agitait-il la friandise sous son nez pour essayer de lui faire peur. Il croqua alors dans une tentacule sucrée et tira dessus. Il mastiqua le bonbon tout en dévisageant son amie. Il y avait un truc qui était bizarre. Il n’aurait su dire quoi. « T’as une tête zarbi… T’étais malade ? Ils ont du t’ouvrir la tête pour retirer tous les oeufs de fourmis qu’elles ont pondus dans ton cerveau en passant par tes oreilles ? » lui demanda t-il, ne s’en rappelant plus.

Louis White-R.
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