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La pimbêche et le clochard, What a wonderful love story ! (PV Briar)

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Mar 6 Juin - 18:19
La pimbêche et le clochard
Thomas & Briar

Finissant de nouer ma cravate, je ne manquais pas de jeter un regard au miroir qui me faisait front. Mon costume semblait être aussi parfait que le masque dont je ne me séparais jamais dans ce genre de circonstances. Il avait comme avantage d’être orné d’un sourire magnifiquement hypocrite ! « La pimbêche et le clochard » c’est ainsi que je définissais le duo si improbable que je devais former avec Briar Woods. Nous étions si mal assortis tous les deux ! Elle était la petite fille riche, la précieuse princesse qui n’avait qu’à claquer des doigts pour obtenir tout ce qu’elle désirait de la part de son entourage. Moi, je n’étais qu’un pauvre gosse des rues, un orphelin qui s’était battu toute sa vie pour tenir son rôle dans la société. Bien sûr, ça aurait été mentir que de prétendre que je m’étais réellement fait tout seul. C’est pourquoi je me retrouvais aujourd’hui à jouer le rôle de bouffon dans cette romance tragi-comique qui n’avait pas de sens ! Et tout cela dans quel but ? Je l’ignorais et c’était sans doute le point qui m’énervait le plus. Je ne comprenais pas où Ellie voulait en venir avec cette histoire !

Pourquoi avais-je accepté dans ce cas ? Tout d’abord, par curiosité. J’espérais que d’accepter de jouer le jeu durant les premiers temps me permettrait de m’éclairer sur les intentions de mon ami. Ensuite, par devoir. Je devais une grande partie de ma réussite professionnelle et personnelle à Elliott et je n’allais pas cracher dans la soupe en refusant tout net de participer à son mystérieux projet. S’il y avait bien un chose que j’avais apprise avec le temps, c’est qu’on ne disait pas non aux Ravenswood ! Enfin, par peur. Cela faisait des années que je vivais dans l’angoisse constante qu’on vienne à découvrir ma préférence sexuelle pour les hommes. Frôler la mort une fois m’avait servi de leçon ! Désormais, je ne m’affichais plus qu’avec des femmes en public. J’étais las de passer d’un lit à l’autre sans ressentir un quelconque plaisir, dans le seul but d’alimenter les rumeurs qui couraient sur l’île me désignant comme un « coureur de jupon ». Je souhaitais pouvoir me poser dans une relation plus sérieuse où je pourrais me réfugier derrière une femme tout en faisant mon possible pour la rendre heureuse… quitte à en devenir profondément malheureux moi-même ! Mon éventuelle future aventure amoureuse avec la petite-fille du maire m’offrirait un fantastique opportunité dans ce domaine.

Sortant de mes pensées, je finis de me préparer je quittais la maison après avoir embrassé ma petite Sofia et donner mes dernières instructions à sa baby-sitter préférée. J’avais donné rendez-vous à Briar dans un restaurant semi-gastronomique du nom de « Once Upon a Dream » situé à l’Est de l’île de Riorim. Mon handicap m’empêchant de conduire, je devais m’y rendre à pieds. Ce n’était pas réellement un problème, l’établissement se trouvait tout juste à une quinzaine de minutes à pied. De plus, profiter de l’air frais me permettrait de m’éclaircir un peu les idées.

Il s’agissait de notre premier véritable rancard. Malgré quelques tentatives de séduction, j’avais mis des mois à me décider à l’inviter. Travaillant pour elle comme praticien, j’avais lentement renoncé à poursuivre mon travail. Je n’aimais pas mélanger travail et plaisir et l’avoir comme patiente n’était pas réellement ce que je désirais… ou plutôt ce n’était pas ce qu’Ellie attendait de moi ! Il m’était souvent arrivé de me disputer avec mon frère d’âme à son propos. Malgré son insistance, je m’étais farouchement opposé au projet de me mettre en couple avec elle. Cela aurait pu durer ainsi durant des mois si un élément imprévu ne s’était pas ajouter à ce triangle relationnel compliqué ! Harris était entré dans ma vie sans prévenir. Après une première nuit des plus délicieuse, mon adorable boulanger s’était retrouvé à plusieurs reprises entre mes bras. Ma liaison avec lui me posait un problème de taille ! Je ne m’étais encore jamais retrouvé dans le lit d’un autre homme qu’Ellie. Connaissant le côté quelque peu possessif de mon meilleur ami et amant, je craignais plus que tout ce qui arriverait si Elliott apprenait l’existence de cet amant. Il fallait que je noie le poisson au plus vite et je le fis en acceptant enfin la requête d’Ellie. C’est pourquoi, je décidais de passer à la vitesse supérieure avec la rouquine.

Lorsque j’arrivais au restaurant, je m’annonçais à l’agent d’accueil. Briar n’était pas encore arrivée et ce dernier me proposa d’attendre mon invitée au bar. Une boisson était tout ce dont j’avais besoin pour trouver le courage d’affronter cette soirée. Je commandais alors un Martini et le sirotait tout en fixant des yeux la porte d’entrée du restaurant. Dix minutes plus tard, sa Majesté pénétra enfin dans le restaurant. Poussant un léger soupir, je me relevais de mon siège et me précipita à sa rencontre. « Bonsoir Briar, merci d’avoir accepté mon invitation ! Tu es vraiment superbe ce soir ! », déclarais-je dans un sourire en tendant son manteau à l’agent d’accueil. Ce dernier nous conduit ensuite jusqu’à notre table. Il nous demanda alors si nous désirions un apéritif. « Ce sera un verre de Prosecco pour moi, s’il vous plait ! Est-ce que tu désires quelque chose, Briar ? ». Le serveur s’éloigna ensuite, nous promettant de nous ramener les cartes aussitôt. Je souris alors à mon invitée. « J’espère que le choix du restaurant te convient. Pour moi, c’est le meilleur de tout l’île. »
acidbrain


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Louis White-R.
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Louis White-R.
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Mon Histoire : il était un petit navireuh qui n'avait ja-ja- jamais naviguey ohey ohey
ohey oheyyyy matelot ! mateloe naviiiigue sur les flooooots !


Un jour, j’aurais la foi de refaire mon profil que Robyn à pourri What a Face un jour... xD
Schizophrénie : drago bludvist ⎪hansel petrovicth ⎪ vael moreau ⎪ harris h. dunbroch
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Sam 17 Juin - 0:42

Dreamtime - Saint Saviour

Briar bougea brusquement dans son lit, mais rapidement, elle se sentait tiré par les limbes, comme des mains désespérées qui voulaient la garder encore un peu. On la secouait de nouveau. Toujours la même chose et cela dura facilement dix minutes. Louis faisait parfois des pauses pour regarder ce qui se passait à la télé et dès qu’il la sentait un peu plus dans un sommeil intermédiaire ou physique, il l’invitait à sortir de son état de loque. Un grognement, c’était bon signe. Puis d’autre vinrent à chaque fois qu’il la secouait et aboyait son prénom. Ses yeux étaient petits et elle arrivait à peine à s’étirer. « Mais quoi… » et il lui expliquait qu’elle avait son rendez-vous de ce soir dans une heure et demie. Il lui demanda aussi si elle voulait annuler, il l’appelerait sur besoin. Briar commençait déjà à sombrer de nouveau. Une claque et elle revint à elle.

Il ne lui restait plus qu’une heure quand enfin, elle avait réussit à quitter son lit pour se rendre sous une bonne douche fraîche, histoire de bien la réveillé. Ca allait être short pour la préparation. Tant pis, au pire elle serait en retard. Louis passait parfois dans la chambre pour être sûr que ça allait. Pas qu’il s’en souciait vraiment mais c’était un des rôles auquel le Maire de l’île l’avait attitré : veiller sur Briar-Rose. Coiffure, maquillage et une petite robe simple au motif fleurie mais très élégante, elle était enfin prête. Elle passa voir Anakin et lui caressa le haut de la tête. Il était devant  Le Roi Lion. Il disait toujours que son papa c’était Mufassa. Une dernière vérification dans le miroir de l’entrée et elle sortit.

Arrivé à Agora, elle sortit de la voiture. C’était Moira qui l’avait déposé, profitant qu’elle se rende elle aussi en ville ce soir là. Fouillant dans son sac pour trouver son téléphone, elle ne vit rien venir. On lui fit un croche-pied et elle bascula. Or, elle ne toucha pas le sol, rattrapée de justesse et avec assurance. C’était Harris, la tenant dans ses bras, penché sur elle. Il était tout prêt et avec ce sourire espiègle qui lui était si fidèle. La rousse le fusilla du regard. « T’en a pas marre de me faire chier ? Avoue au fond de toi tu rêves d’avoir mes attentions, mais tu sais que t’es pas à la hauteur, alors tu te venges en me traitant avec méchanceté. » lui dit-elle avec charme et dédain. Harris la redressa avec un petit rire. « Je préférais mourir. » lui dit-il avec le même amour partagé. Il lui demandait ce qu’elle faisait et Briar lui expliquait qu’elle avait rendez-vous avec Thomas. Ils discutèrent donc rapidement. Ils s’échangeaient quelques banalités, explications et anecdotes, puis aussi des petites piques.
« Et ton grand-père il en pense quoi de lui ? Ca le gêne pas que ce soit un pauvre pouilleux ? » dit Harris avec sarcasme alors qu’elle s’était plainte qu’il n’avait pas tous les critères de l’homme parfait selon les Woods voire Briar tout court.
« Même pas. Il l’aime beaucoup… Des fois, je le comprends pas. Surtout que c’est un ami de Elliott… ». Et Harris leva un sourcil, sceptique. Il eut comme une étincelle.
« Dis moi, c’est quoi la relation déjà entre Eliott et ton grand-pa ? » dit-il.
« Elliott ? Il le supporte pas non plus. Il est même bien content qu’il ait porté son dévolue sur Moira plutôt que moi. » répondit-elle sans vraiment voir ce qu’Harris avait vu. Ce dernier sourit, satisfait. Il se faisait déjà quelques hypothèses entre le fait que Thomas aimait les hommes et séduisait Briar alors qu’il n’avait pas l’air de l’apprécier tant que ça. Il n’avait pas deviné ce qui se passait sexuellement entre les deux hommes, mais ce qui lui paraissait évident, c’est que l’un des deux ou les deux cherchait à s’attirer les faveurs du Maire. Il lui souhaita une bonne soirée et partit.

Briar-Rose finit alors son chemin pour se rendre au restaurant. Elle ne savait quoi penser de Thomas. Il se plaignait qu’ils ne venaient pas du même monde, même si dans le fond ce n’était pas vraiment une chose qui la gênait. Disons qu’elle pouvait changer d’avis avec le temps, mais il était sûr qu’aux premiers abords, elle jugeait et elle jugeait pas la personne avec l’estime qu’il pouvait mériter. Elle voulait juste un homme du même milieu qu’elle, parce que c’était comme ça dans la famille. C’était mieux. L’élite se nourrit d’élite. Après, elle le trouvait vraiment séduisant et il avait le mérite d’être gentille. Mais ils étaient souvent tous gentils devant une femme qui avait tout pour elle. Thomas se leva à son arrivée et la rejoignit pour la saluer. Il ponctua ses politesses d’un compliment. Il la trouvait superbe. « Oui, merci mais tu me dis des choses que je sais déjà… » dit-elle avec un petit clin d’oeil sarcastique. Elle sous-entendait-elle que cette phrase, elle l’entendait à longueur de journée. Un serveur arriva et vint les placer. Il leur demanda à boire. Thomas commanda puis la regarda avec le serveur. Elle était déjà perdue dans ses pensées, se demandant encore ce qu’elle pensait de l’homme au sourire craquant qui lui faisait face à table. Elle hésita un moment puis se décida sur un soda fort en caféine. Elle ne préférait pas tenter l’alcool après le dernier réveil qu’elle avait eu et préférait miser sur la boisson énergisante.

Son regard se portait sur les tables voisines quand Thomas lui fit une bonne critique du restaurant. Elle tournait lentement la tête, le regardant un instant dans l’incompréhension. Elle l’avait à peine écouter. « Oui, c’est vrai. » commença t-elle. Elle y était venue pas mal de fois. « Tu sais, tu n’avais pas besoin de m’impressionner. Je suis entrain de me demander si en fait c’est pas mieux quand t’es mon thérapeute. » lui confia t-elle au début avec une moue déçue, la tête non-chalamment appuyée sur sa main, accoudée à la table, puis elle finit avec un petit sourire mutin. Elle le taquinait un peu et qu’au fond, elle en avait marre de tout ça. Ils étaient tous les mêmes. Puis, elle le voyait toujours comme une personne à la vie modeste, même s’il gagnait très bien sa vie. Elle lui collait simplement cette fichue étiquette par à sa naissance et elle avait peur qu’il se ruine alors qu’il avait des risques de ne pas gagner cette saison de Bachelorette. « Mais j’apprécie quand même l’effort hein. C’est toujours un bon point de bien faire les choses. Du moins c’est le minimum qu’on attend des convenances» lui dit-elle avec un petit sourire fatgiuée.

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Louis White-R.
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Sam 17 Juin - 23:07
La pimbêche et le clochard
Thomas & Briar

Installé sur la banquette du bar du restaurant, je ne cessais de soupirer en attendant que Briar-Rose vienne me rejoindre. Je ne pouvais pas me mentir, cette soirée je n’en voulais vraiment pas. Cette femme, je n’en voulais vraiment pas… tout du moins pas en tant que maîtresse et douce promise ! J’en vins même par espérer qu’elle avait oublié notre rendez-vous, qu’elle vienne dans mon cabinet et me disant qu’elle ne pouvait pas sortir avec moi. Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Je me serais contenter de lui sourire tout en lui serrant la main. Nous aurions poursuivi ces conversations plus qu’intéressantes sur son quotidien et l’état de son psychisme. Au mieux aurait-on pu devenir amis ! Après tout pourquoi pas ? Mais ce mensonge avait pris des proportions démesurées ! Il y avait aujourd’hui trop de monde en jeu… trop de choses à prendre en compte pour m’arrêter là. Lorsque l’on s’enfonçait dans un mensonge pareil, on ne pouvait pas en ressortir ! Tout du moins pas sans une égratignure…

Puis soudain, ce fut un véritable électrochoc ! Relevant un regard perdu vers la vitrine du restaurant, je trouvais Briar en pleine conversation avec Harris. Que pouvaient-ils bien se dire ? J’avais beaucoup parlé à Harris de mon pseudo début d’aventure avec la rouquine. Et les propos qui m’avaient alors échappés n’étaient vraiment pas des plus flatteurs ! J’avais besoin de me confier et je m’étais tourné vers l’une des seules personnes qui avait connaissance de mon grand secret. Avais-je fait preuve d’une trop grande naïveté en lui faisant ainsi confiance ? M’étais-je trompé sur le mauvais état de leur relation ? Si tel était le cas, je devais m’attendre à ce que Briar découvre la Vérité d’un jour à l’autre. Peut-être était-il déjà trop tard !

Les deux interlocuteurs se séparèrent ensuite. Briar se dirigea vers le restaurant alors qu’Harris lui s’en allait se livrer à d’autres occupations ! J’étais alors soulagé de ne pas avoir eu droit à un regard de sa part à lui. Mon immense sentiment de honte et mes désirs m’auraient alors achevés ! Encore une injustice, celle de trop… Si je n’avais entendu que mon instinct, je me serais précipité hors de l’établissement pour rejoindre mon adorable feu follet. Mais non, une fois de plus j’étais condamné à renoncer aux quelques rares moments de bonheur qui m’étaient accordés pour m’enfoncer dans une profonde mélancolie. Et tout ça au nom d’une profonde et éternelle loyauté que je devais aux Ravenswood ? C’est dans ce genre de moment que je me rendais compte à quel point ma situation était absurde. Je me mis alors à jurer qu’un jour je couperais le maudit fil que j’avais à la patte ! Un jour, j’enverrais tout balader y compris Elliott et je partirais vivre enfin la vie que je désirais ! Un jour, j’offrirais mon entière loyauté à des personnes qui le mériteraient vraiment ! Un jour…

Je n’eus pas le temps de réfléchir sur la rage qui bouillonnait en moi. Briar était arrivée et je devais à nouveau jouer mon rôle de parfait gentleman. L’aidant à retirer sa veste, la demoiselle me fit comprendre que mon compliment était des plus désuet… Je n’étais de loin pas son premier rancard, encore moins le premier homme à lui adresser un compliment. J’étais cependant le seul à ne rien espérer d’elle, si ce n’est qu’elle tourne les talons au plus vite ! Elle me fit alors comprendre que mon compliment semblait un peu désuet. C’est que les mots me manquent pour te dire à quel point tu peux m’être désintéressante ! « Bon dans ce cas, je me contenterais de te dire que je suis heureux que tu soies là. Je craignais que tu annules notre rendez-vous à la dernière minute ! »

Le serveur nous conduisit donc à notre table. La salle était splendide avec une décoration typiquement irlandaise. Vantant les mérites de ce restaurant, je n’eus droit qu’à une confirmation manquant cruellement d’intérêt. Bien évidemment, elle devait le connaître ce restaurant. Il faisait partie des meilleurs de la ville et un dîner ici ne représentait rien de plus qu’un casse-croûte ordinaire pour la demoiselle. Ce n’était pas mon cas, je le voyais plutôt comme une curiosité gastronomique. Briar déclara alors qu’il aurait peut-être mieux valu que je reste uniquement son thérapeute. Inconsciemment, je laissais un léger rictus apparaître sur mes lèvres. Au moins nous sommes d’accord sur un point ! C’est un bon début pour un rendez-vous complètement raté, non ? « Détrompe-toi, ce n'est pas uniquement dans le but de t'impressionner ! Cela fait déjà bien longtemps que je voulais essayer ce restaurant. Je me suis dit que tes conseils d'experte seraient les bienvenus.» Je lui avais souris gentiment, tentant de lui croire que j’avais réellement envie de connaître ses goûts et de rentrer dans son monde. Après tout, elle savait très bien que je n’étais qu’un pouilleux. Inutile de l’impressionner à ce sujet-là. Je finirais par perdre de toutes manières. Craignant de m’avoir vexée, la rouquine souligna tout de même l’effort que j’avais fait. « Je te remercie, Briar ! Je trouvais que ce lieu était plus propice à une réelle conversation. Les murs immaculés de l’hôpital sont d’un déprimant. Au moins ici nous pourrons discuter tranquillement… Il n’y a aucune oreille indiscrète qui traîne dans les couloirs ! » Lui adressais-je un clin d’œil songeant à tous ces médecins qui auraient été ravis de connaître les faiblesses et les plus noirs secret de la petite-fille du maire.
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Sam 8 Juil - 12:24

Dreamtime - Saint Saviour

Ils étaient attablé et le serveur était reparti. Briar avait jeté un oeil au restaurant qu’elle connaissait très bien. Le Maire aimait bien venir manger ici et on l’y avait tant de fois invité pour un premier rendez-vous. A force, elle y allait un peu à reculons quand elle n’était pas avec des amis ou encore sa famille. Il argumenta qu’il n’avait choisi ce restaurant que pour elle et briller à ses yeux, mais qu’il était bien enjoué à gouter les plats qu’ils servaient ici. Elle l’avait regardé avec un dédain naturel, se disant que s’il n’avait jamais eu l’occasion de bien manger, il risquait de ne pas s’en remettre ici. Etait-il assez préparé au meilleur ? Elle eut un petit sourire amusée.

Ensuite, elle reporta son attention sur la salle, sur les gens présent car il lui avait rappelé qu’ici, ils étaient loin d’être seul. Il avait beau dire que c’était mieux que l’hôpital, plus intime pour les conversations, mais… A bien y regarder. « Crois moi que je suis plus tranquille enfermer dans un cabinet pour parler avec toi qu’au restaurant. Tu les vois pas… » le regardait-elle enfin avec un sourire coulant de cynisme. « …Tous ces regards qui convergent vers nous ? Il y a autant d’yeux indiscrets et d’oreilles ici plutôt qu’ailleurs. Tu sais pas ce que c’est toi. Tu connais pas. Je suis pratiquement une célébrité à l’échelle de notre île. Quoique je fasse est épié, répété et exagéré. »

Elle soupira et se redressa princière, car on la regardait. Elle prit possession d’une carte et y jeta rapidement un oeil, tordant sa bouche en pleine réflexion. « On parle déjà de nous en plus. Maintenant, ça sera pire. J’espère que t’es prêt, car vu ta situation par rapport à la mienne, les mots vont faire mal et va falloir supporter la pression. Et nos réputations vont influencer l’une sur l’autre. Fais attention à ne pas ternir la mienne. » lui dit-elle la voix presque sèche, le dardant d’un regard hautain. « Je serre déjà assez le cul comme ça, donc si cela arrive je mords. Suis-je claire ? » finit-elle d’une voix hypocritement cristalline avant de reporter son attention sur le menu.

Après un silence laissant tout le loisir à Thomas de répondre, ou non s’il ne le souhaitait pas, elle avait scanner la carte. « Dis moi tu manges de tout ? » et comme si de rien n’était, elle s’entreprit à lui proposer quelques plats. Plutôt poisson ou viande, épicée ou juste des produits fins tout juste salé, elle enquêtait pour affiner ses propositions et l’aider à trouver le plat qui lui ferait sûrement plaisir ou qu’il se risquerait à goûter. Elle le faisait un peu par automatisme, car ça faisait la conversation et qu’elle devait maitriser cet art, d’être présentable, correcte et parfaite pour n’importe quel échange avec quelqu’un. En plus, elle pouvait parler d’elle, donner ses critiques gastronomiques, montrer qu’elle s’y connaissait, etc.. Elle porta son choix sur une entrecôte d’Angus, accompagné de ses fagots de haricot-verts entourés de lard.

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