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A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ! (Tom et Harris) (terminé)

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Lun 24 Avr - 19:55
Ne jouez pas avec le feu !
Thomas & Harris

Marchant en boitant sous une pluie battante, je déambulais dans les quartiers de l’île de Riorim sans but précis. Ayant quitté ma maison dans la précipitation, je n’avais pas même songé à prendre un parapluie avec moi. Mes habits étaient trempés et je pouvais sentir des filets d’eau couler le long de mon corps. Je n’y prêtais cependant pas attention, mes pensées faisant sans doute barrière à tous mes autres sens. En cet instant, la seule chose qui comptait vraiment pour moi, c’était de fuir et d’oublier ! Oublier une situation de conflit beaucoup trop explosive que je devais à mon meilleur ami et amant Elliott Ravenswood. Longeant les rues de l’île en direction du Sud, je finis par me retrouver devant l’Assommoir. Résolu à noyer ma colère dans l’alcool, je poussais alors les portes de l’établissement.

A peine y était entrer que je croisais ma meilleure amie d’enfance, Elisabeth Abberline. Elle était occupée à ramener un plateau à la cuisine. Effrayée en voyant mon état pitoyable, elle profita de son passage aux cuisines pour le ramener un linge afin que je puisse m’essuyer. Fort heureusement, pour moi seuls les pans de mon pantalon avaient été souillés par la boue et l’eau. Mon sweatshirt avait heureusement pu échapper à la perfidie de la pluie. Je ne pus discuter avec Liz plus longtemps, le bar étant déjà rempli à craquer de clients. C’était tant mieux ! Je n’avais aucune envie d’engager la conversation de toutes manières. Après m’être commandé une bière, je m’assis sur l’une des seules tables disponibles au fond de l’établissement. Une manière pour moi de prier les autres clients de me laisser tranquille. Faisant danser le liquide dans mon verre, je me plongeais dans un profonde introspection en me rappelant les évènements de la soirée.

Tout avait si bien commencé ! Sofia avait été invité par l’une de ses amies à une pyjama party pour célébrer son anniversaire. J’avais accepté sans trop de réticence ! Après tout, je connaissais très bien les parents de Cathy et je savais que ma Sofia serait en sécurité chez eux. J’avais également envie de me décharger de mes activités paternelles pour passer un peu de bon temps entre les bras de mon amant loin des regards indiscrets. Elliott et moi entretenions une liaison depuis déjà plusieurs années… depuis nos études universitaires ! Après tant d’années d’expérience, nous étions devenus maîtres dans l’art de camoufler « notre vice » aux yeux des regards des plus puritains et conservateurs habitants de l’île. C’était une promesse que nous nous étions faites dès le début. Qu’importe ce qui arriverait, notre liaison ne devrait jamais être découverte !

Je supportais tant bien que mal cette situation… les nuits torrides et inoubliables que nous passions ensemble allégeant le poids de ce terrible secret. Pourtant, il m’arrivait parfois de maudire cette situation et de souhaiter que tout s’arrête ! Je n’en pouvais plus de devoir conserver une attitude sans faille devant les autres ! Je n’en pouvais plus de faire taire ce secret dans des nuits insensées que je me forçais à passer dans les bras de compagnes d’une nuit ! Je n’en pouvais plus de passer mon temps à organiser nos coucheries comme des opérations commando top secrète calculées au détail près ! Pourquoi n’avais-je pas le droit d’être simplement moi-même ? En quoi était-ce si insensé et choquant de vouloir cristalliser notre bromance dans des nuits enivrantes de désir et de passion ? Le pire dans tout cela, c’était la nouvelle lubie de mon ami qui ne pouvait s’empêcher de jouer les entremetteurs dans mes nouvelles conquêtes féminines. Ce soir, ce fut justement la goutte d’eau qui fit déborder le vase ! N’en pouvant plus de conserver le silence, je lui avais fait part de mes 4 vérités alors que nous venions à peine d’entamer notre dîner ! Furieux, j’avais mis Elliott à la porte en claquant la porte si fort derrière lui qu’elle fit trembler les murs de la maison.

Et voilà que quelques heures plus tard, je me retrouvais dans un bar à noyer mon chagrin dans l’alcool ! Sans compter que je me retrouvais à présent seul et frustré de ne pas avoir vu cette soirée se dérouler selon mes espérances ! Plongé dans mes pensées, je ne pris pas immédiatement conscience de la présence du jeune homme qui s’était approché de ma table.

acidbrain


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Harris H. Dunbroch
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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ! (Tom et Harris) (terminé) 2eokxoz
Schizophrénie : drago bludvist ⎪ebony whytestorme ⎪ vael moreau ⎪ louis white-rabbit
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Mer 26 Avr - 6:36

Stolen Dance - Milky Chance

« Hm… Et celui là, il est à quoi ?
_Toujours aux amande m’dame… » avait soupiré Harris alors que la grand-mère observait méticuleusement chaque pâtisserie qui restait. D’habitude, elles venaient les matins quand il n’y avait personne, mais aujourd’hui celle-ci avait décidé de le pomper juste avant la fin de son service. Harris était resté planté derrière la vitrine et observait la vieille dame qui se tapotait la bouche de l’index, en pleine réflexion. Il avait écarquillé les yeux quand parfois il perdait trop patience et expirait fortement en laissant rouler son regard sous le désespoir. Il n’avait qu’une envie, faire le tour et venir la secouer. Ou simplement lui aboyer de faire un choix. « Et ça c’est à quoi jeune-homme ?
_A rien.
_Harris…
_Pardon ? » demanda la dame et le jeune-homme secoua vivement la tête pour lui signifier qu’il n’avait rien dit. Il avait grommelé dans sa barbe et Hamish l’avait discrètement repris. Il lui indiqua alors que c’était une brioche fourré au chocolat. « Ah non ! Je digère mal le chocolat, puis j’en ai plein mon dentier. » Harris se retint de soupirer. « Vous voulez pas celui aux amandes alors ? » et elle répliqua que c’était trop gras. Pourtant, il y avait mis du coeur et était enjouée, espérant que cela la déciderait. A part ses brioches, les deux croissants aux amandes et divers pains salés ou aux céréales il n’avait plus rien. Mais bordel elle abuse !!! Calme toi Harris… Tu l’as voulu, être pâtissier. Ferme la franchement… C’est trop facile. T’as vu ta femme et tu parles ? Retire ce que t’as dis !!! « Va chier ! » laissa t-il échappé, la voix sifflante. La femme sursauta. « Pardon ? Vous disiez ? » demanda la femme un peu dure de la feuille et heureusement pour Harris. Il haussa les épaules et attrapa une brioche et un croissant aux amandes, puis quelques chouquettes qu’il lui restait et s’était mis de côté. Tant pis. Il fourra tout dans un sachet et lui tendit le sac en papier. « Mais monsieur, c’est pas ce que-… » commença t-elle en essayant d’ouvrir le sachet pour regarder dedans. « C’est cadeau ! Bonne soirée. Faut vraiment que je nettoie et ferme. Bye, l’ancêtre !
_Vous avez dis quoi ?
_C’est une bonne recette. J’espère que vous apprécierez » se reprit faussement Harris avec le pire des sourires hypocrites dont il pouvait être capable.

Dans la soirée, il s’était rendu à l’Assommoir histoire de bien finir sa journée de travail. Après avoir fermé le salon de thé, il y était allé directement. Il se rendit directement au bar où Elia faisait ses comptes en début de soirée. Elle devait préparer la caisse pour le rush. Il lui tendit un sachet plein de douceur. La barmaid soupira et lui demandait si c’était une façon de lui dire qu’il dormait chez elle ce soir. Harris avait simplement hoché la tête avec un petit sourire amusé. « Je le supporte plus le Apollo-Jules, il fait ses dents et il hurle toute la nuit. Qu’elle se débrouille avec. ». La patronne lui servit une pinte et il la remercia en lui levant son verre. Elianor s’en alla avec une partie de la caisse et Harris continua de boire.

Liz arriva à sa hauteur pour échanger deux trois politesses. Ils se racontaient leur journée. Ensuite, la barmaid alla rincer quelques verres. Adossé au bar, Harris vit l’entrée de Thomas dans le pub et le suivait des yeux. Elisabeth vit le regard du jeune-homme. Il fixait le brun à l’écart. Elle le connaissait juste pour savoir ce que signifiait ce regard. Ce n’était pas la première fois qu’elle le vit, surtout à l’Assommoir c’était souvent. Elle se précipita pour l’attraper par l’arrière de son haut, mais trop tard. Il s’était déjà élancé. « Non, Harris ! » avait-elle sifflé entre ses dents mais l’employé de la boulangerie ne l’entendit pas, ou l’ignorait.

D’un pas déterminé, il descendit la moitié de sa pinte en quelques goulées et se rendait droit sur l’homme solitaire. Il attrapa une chaise au passage et la cala devant la table et s’y assit. « Salut. » avait-il simplement commencé en posant le verre sur la table avec un petit sourire. « Belle descente. Des soucis à oublier ? Fais attention, tu risque d’être un cadavre et attiré des vautours gourmand qui pourrait profité de ta situation. » lui dit-il avec un sourire narquois et une regard malicieux avant de de boire une gorgée. « T’es pas le nouveau prétendant de l’autre pétasse de bourgeoise ? Tu sais, celle qui a une bouche de rêve et siffle comme un serpent venimeux ? Mon conseil : laisse tomber. Tu devrais plutôt ouvrir les yeux pour voir autour de toi. » commença t-il déjà bien éméché. Les bruits de couloirs allaient vite sur l’île. Mon dieu Harris… S’il te plait ! Lâche moi. Je te fais pas chier quand t’es niais à souhait avec Adèle. Je t’emmerde. Je sais.

acidbrain


Harris H. Dunbroch
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Mer 26 Avr - 10:12
Ne jouez pas avec le feu !
Thomas & Harris

Plongé dans mes pensées, je ne prenais aucunement conscience du monde qui poursuivait sa course effrénée autour de moi. Peu m’importait les personnes qui m’entouraient. Je n’étais venu ici que pour boire et tenter de calmer cette colère qui bouillonnait en moi. C’est d’ailleurs ce que je faisais en avalant rapidement de grandes gorgées du liquide jaunâtre qui dansait au fond de mon verre. Je voulais m’étourdir, oublier tous ces terribles ressentiments aussi amers que la bière que j’étais en train d’avaler. L’alcool commençait lentement à faire ses effets et je retrouvais doucement mais sûrement un profond sentiment de paix intérieure. Me calant aussi confortablement que possible sur mon siège, je fermais un instant les yeux me laissant porter par les bruits environnant mêlant musique d’ambiance aux paroles et aux rires des clients de l’établissement. Je profitais alors de la plénitude du moment… qui ne dura malheureusement qu’un court instant !

Dans cet immense brouhaha, j’entendis soudainement un nouveau bruit, celui d’une chaise que l’on poussait et qui malheureusement finit sa course devant ma table. La voix d’un homme l'accompagnait. Soupirant profondément, je détournais ma chaise et ne portais pas même attention à l’étranger qui s’était permis de faire éclater ma bulle de bien-être éphémère. Il n’y avait rien à faire, lorsqu’une soirée avait commencer de manière aussi merdique que la mienne, il fallait forcément qu’elle continuer sur la même lancée ! Je tentais alors de trouver une parade, des mots qui lui feraient comprendre qu’il n’était pas le bienvenu dans mon monde. Je n’étais pas résolu à faire dans la finesse ou d’user d’autant de répartie que mon invité imprévu. Je finis par lâcher ces quelques mots, mon regard toujours tourné vers d’autres horizons. « Je bois pour freiner mes pulsions meurtrières ! J’ai déjà tellement de peine à résister à l’envie d’aller casser la gueule de mon meilleur pote, tu crois vraiment que j’aurais autant de scrupules face à un parfait inconnu ? » Me rendant compte que mes propos étaient peut-être un peu trop durs et aberrants, je me passais rapidement une main devant le visage. Je consentis enfin à me tourner dans sa direction. « Ecoute l'ami, pourquoi est-ce que tu n’irais cuver ton vin ailleurs ? Si tu tiens absolument à te trouver un camarade de beuverie, prends en un autre. Je suis franchement pas d’humeur ! »

C’est alors que je pris enfin le temps de vraiment dévisager mon invité surprise  assis en face de moi. Ce jeune homme je le connaissais. Je le croisais occasionnellement, lorsque je passais à la boulangerie pour acheter les 4 heures de ma petite Sofia. Je ne savais pas grand chose de lui, nos discussions se limitant aux commandes et aux politesses de passage. J'ignorais jusqu'à son nom. En revanche, je savais qu'il ne m'avait jamais laissé totalement indifférent. Il devait avoir une bonne dizaine d’années de moins que moi. Un visage à la peau opaline qui se mariait si bien à ses traits d’une finesse incroyable, il y avait quelque chose chez lui d’innocent et d’envoûtant à la fois. Ce qui retenait le plus mon regard c’était l’éclat malicieux qui brillait dans ses yeux émeraude et la beauté de son sourire. Il ne manquait vraiment pas de charme ! Une envie de le retenir me prit subitement et je me maudissais pour lui avoir parler aussi cruement. Je venais peut-être de gâcher la seule chance que j’avais de le garder auprès de moi... toute une nuit ! C’était une pensée insensée, un désir discret qui dépassait l’entendement… mais peut-être était-ce aussi tout ce dont j’avais besoin en cette soirée ? Une chance de pouvoir être moi-même et de cesser enfin de jouer la comédie ! Et après tout pourquoi pas ? Ce genre de jeux n’avaient jamais fait de mal à personne !

Je tentais alors de le retenir en réagissant à ses propos sur Briar. Tout en l’écoutant parler, je ne pus m’empêcher de sourire et même de rire gentiment lorsqu’il me décrivit ma soi-disant petite amie. « C’est la description sans doute la plus fidèle que je n’aie jamais entendu sur elle ! Même si tu aurais pu faire preuve de plus d’imagination que cela ! Parler par exemple de ses écailles d’émeraude que cette vipère ne peut s’empêcher d’exhiber à la face du monde, comme si elle était la seule digne d’être le centre des attentions des pauvres vermisseaux inférieurs que nous sommes. Mais avant d’être son prétendant, je suis son thérapeute. Pour le reste… pour le reste… » Une fois encore, j’abandonnais mon air enjoué pour une mine bien plus sérieuse. Ce n’est pas que je n’appréciais pas Briar. Il y avait chez elle des qualités que peu de personnes soupçonnaient. J’avais eu de la chance de pouvoir les découvrir en entrant dans l’intimité de son jardin secret. En entendant toutes ses confessions ! Je ne la détestais pas non… ce que je n’appréciais pas, c’était le rôle qu’on m’obligeait à jouer à ses côtés. Je l’avais accepté, tout comme j’avais accepté ce masque d’hétérosexualité si difficile à porter.

La bourgeoisie avait quelque chose de séduisant et de destructeur à la fois. Une fois qu’on entrait dans ce monde, il était quasiment impossible de s’en dépêtrer. J’aurais voulu m’y trouver uniquement pour vivre de ma profession adorée et rester aux côtés de mon meilleur ami. Durant des années. j’avais jouis de toutes les grâces que l’on pouvait m’accorder… en payer le prix était inévitable ! Les propos du rouquin ne firent qu’enfoncer encore un peu plus le couteau dans la plaie. Je le regardais alors avec un sourire attristé. « Regarder ailleurs, je le voudrais crois-moi... Mais je n'en ai pas le droit ! J’ai l’impression que devenir l’homme que je souhaiterais être sera à jamais un rêve inaccessible ! »

Craignant subitement de l’ennuyer, je changeais d’attitude adoptant un comportement plus charmeur. Je plongeais alors mes yeux dans ses iris vertes « Pourtant il y a des écailles d’émeraude bien plus agréables à contempler et des fruits défendus bien plus savoureux que celui que ce vil serpent m’oblige à déguster ! » Suite à cette petite boutade, je ne pus m’empêcher de rire tant elle me semblait ridicule ! Je souris à nouveau au jeune boulanger. « Je t’offre un verre ? Ce sera le moins que je puisse faire après t’avoir si mal reçu.» J'apelais alors Liz pour lui commander nos boissons. Après avoir donné la commande de mon invité, je pris un martini rouge. Me tournant à nouveau vers mon interlocuteur. « En fait, je m’appelle Thomas ! Et toi ? » Mon sourire restait à présent figé sur mes lèvres. Je ne savais pas très bien dans quoi je m’embarquais. Je me contenterais pour le moment de profiter de cette bonne humeur que j’avais retrouvée.  

acidbrain


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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Mar 9 Mai - 23:06

Stolen Dance - Milky Chance

Harris n’était pas du genre à avoir froid aux yeux en général. Alors alcoolisée il l’était moins. Puis face à un homme aux traits aussi charmant que Thomas, il l’était encore moins. Ce n’était pas la première fois qu’il le voyait. Ils s’étaient croisé plus d’une fois et le plus jeune n’avait pas tarit de regard insistant ou de sourire, mais c’était à peine si on l’avait remarqué. Là non-plus, le brun n’avait pas l’air de lui porter plus d’attention que le meuble d’à côté où était collées quelques foyers à cause de l’alcool séchée. Il fallait dire que le jeune prince n’avait peut-être pas choisi la meilleure façon d’entrer en contact. Il était comme ça. Il manquait souvent de tact et il n’avait cure de ce qu’on pouvait dire, ou que la situation était désespéré. Il était père d’une fille, cela devrait être clair pourtant. Il le savait bien. Au contraire, c’était encore plus drôle. Puis qui ne tente rien n’a rien. Si on n’ose jamais dans la vie, on ne saura jamais si y’a des risques.

Avec culot et insolence il lui avait balancé quelques paroles acerbes. Thomas lui avait répondu sèchement en premier lieu. Il se reprit ensuite, légèrement plus doux – mais ce n’était pas encore ça – ce qui arracha un léger rire aux roux. L’ironie et le sarcasme ne devaient pas être son truc. Il ne devait pas avoir assez bu vu sa susceptibilité. Or quand j’ai commencé à parler de Briar, c’était tout autre chose. Ah ! Ca avait piqué ma curiosité. Qui était-il finalement. Un connard comme Ravenswoods ? Ou alors une simple victime de la rousse venimeuse ? Harris avait eu un autre rire bref puis continua de l’écouter avec un grand sourire. Son regard espiègle avait cette fidèle petite flamme qui dansait. Il en avait casser du sucre dans le dos de la rousse la plus « importante » de l’île. Harris avait hoché la tête. Puis les deux frères parlèrent d’une même voix pensifs : « Ouais, mais elle le peut. Elle est d’une beauté incroyable. »

Soudain, Thomas lui avança une confession dont Harris ne s’attendait pas. Surtout qu’il n’avait pas compris. Le brun était rester vague. Il y avait trop de mystère dans sa phrase. Le jeune prince s’était accoudé sur la table et tournait sa pinte sur la table, perdu un court instant dans ses pensées. Il essayait simplement de faire à quoi il pouvait bien faire référence. Mais ? A cause de Briar-Rose ? Thomas le sortit de ses pensées en lui proposant un verre et se présentant. Il esquissa un sourire en biais après un petit silence. Il avait planté son regard dans le sien avant de rouler des yeux et hocher la tête avec approbation. Une façon de lui dire que oui, c’était la moindre des choses à faire. La serveuse était arrivée à ce moment et alors qu’elle le regardait, il levait son fond de bière pour en quémander une énième. Il tournait léger ce soir, plutôt un friands de scotch. D’un autre côté on était en pleine semaine. « Moi c’est Hamrish. » balbutia t-il avant de se reprendre, s’adressant à Hamish : 
« Oh mais ta gueule !
_Ah non mais c’est toi. J’y suis pour rien.
_Ah okay… Je pensais. » discutait-il tranquillement avec son frère, les yeux hagards, comme s’il cherchait à voir à l’intérieur de lui-même. Il donnait l’impression de réellement parler à quelqu’un. Mais parce que je parle réellement à quelqu’un ! _Je suis témoin. Au final, il ne lui avait même pas dit son nom. On leur apportait la commande et Harris était déjà passé à autre chose. Il fit glisser sa chaise autour de la table, ne se retrouvant plus face à Thomas, mais sur le côté. Il déplaça sa pinte dans un deuxième geste et s’adossa, les deux mains derrière la tête, à l’aise. Il le dévisageait avant de balancer : « J’ai pas compris. Mais pourquoi tu serais pas celui que tu serais ? Qu’est-ce qui t’en empêche si ce n’est toi ? Et au final, vous couchez ensemble ? Tu lui fais la cour ? Je parles de Briar et toi. Tu parlais de Briar en fait, non ? » Il s’arrêta enfin dans son flot de question et soupira. Il reprit sa respiration. « Tu disais tout à l’heure… T’aimerai être qui ? ou quoi ? Moi je pense…
_Oh non commence pas.
_Shhht… Je pense qu’il faut commencer par ne pas avoir peur de tout essayer pour savoir qui on est réellement et celui auquel on aimerait aspirer nous-même. »

Oh je t’en prie, t’en a d’autre des comme ça ?
Toi commence pas !
Ça me … dé… Non rien.
Ouais je préfère… Laisse moi tranquille. Je m’amuse là. J’aimerai juste profiter. Je te foues la paix avec Adèle moi. Pas toujours mais je le fais.

Merci.


acidbrain


Harris H. Dunbroch
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Mer 10 Mai - 18:07
Ne jouez pas avec le feu !
Thomas & Harris

Le moins que l’on puisse dire c’est que ce premier contact n’avait pas été des plus amicaux ! Pourtant, ce n’était pas contre mon invité-surprise que se portait ma colère. Bien au contraire ! Le pauvre boulanger avait juste eu le malheur d’être au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était un manque de chance, voilà tout ! Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’il tentait sa chance. Il l’ignorait certainement mais ces regards insistants et ses sourires séducteurs ne m’avaient pas échappé. Je les avais devinés dès notre première rencontre. J’avais simplement feint de les ignorer eux et les désirs secrets qu’ils faisaient naître en moi. J’avais une réputation à préserver à laquelle je tenais plus que tout ! Mais ce soir j’avais décidé de me laisser vivre et d’offrir à mon interlocuteur cette magnifique opportunité qui ne se représenterait peut-être plus.

Notre conversation avait lentement dérivé sur Briar, ma nouvelle conquête amoureuse factice ! Jouant sur les premières métaphores d’Harris, je tentais de trouver la meilleure façon d’exprimer mon point de vue sur la rouquine. A défaut d‘être très flatteur envers la petite-fille du maire, ma remarque avait au moins eu le mérite de faire rire le boulanger. L’atmosphère s’étant alors détendue, je lui souriais en retour ne pouvant détacher mon regard de son sourire d’un charme presque insolent. Je prenais le temps de dévisager avec plaisir la beauté indéniable de mon interlocuteur tout en faisant mon possible pour qu’il ne le devine pas. Sa remarque sur Briar me fit cependant sourire. Était-ce le moment idéal de lui avouer mon attrait naturel pour les chevelures de feu ? Reprenant mon sérieux, je me contentais d’hocher la tête en un signe positif « C’est vrai… je ne peux pas le nier ! Briar-Rose est très belle. Elle porte d’ailleurs incroyablement bien son nom. Car tout comme ces fleurs, sa beauté ne l’empêche pas d’avoir des épines et de se montrer parfois bien cruelle ! »

Buvant encore une gorgée de breuvage, je trouvais enfin le courage d’entrer dans son petit jeu de séduction. J’osais alors une métaphore que je trouvais belle et fort à propos mais qui retomba bien vite, tel un soufflé ! C’était bien dommage mais cela ne m’empêchait nullement de lui offrir un verre. C’était une manière pour moi de me faire pardonner le langage outrancier que j’avais employé la première fois que je lui avais adressé la parole. Et puis un petit verre n’engageait à rien ! Il l’acceptait comme s’il s’agissait d’une évidence. Heureux de cette nouvelle, je lui souris de plus belle et commanda bien vite nos boissons.

Après quelques instants de silence, je lui demandais son prénom. Il adopta alors un comportement étrange. Les yeux dans le vague, il menait alors un dialogue en solo qui me surprit quelque peu. A vrai dire, j’avais déjà entendu des habitants de la ville, notamment certains de mes patients, parler de lui comme d’un fou à lier adorant se parler à lui-même. Je n’avais cependant jamais vu le phénomène à l’œuvre ! Son attitude éveilla quelque peu ma curiosité mais je préférais taire mon instinct de psychiatre. Je ne voulais pas qu’un pareil incident vienne gâcher cette belle soirée. Repoussant ces pensées, je répétais bêtement ma question, comme pour confirmer ses dires. « Pardon, tu m’as dit que tu t’appelais Hamrish… c’est ça ? »

Bientôt nous recevions nos boissons et le boulanger se déplaça pour venir s’asseoir à mes côtés. Je lui suivais alors du regard, saluant son initiative d’un sourire charmeur. Plongeant un instant mon regard dans ses deux iris brillantes, je l’écoutais parler avec plus d’attention. Laissant mon esprit vagabonder, je plaçais l’une de mes mains sur ma cuisse droite. Même après toutes ces années, cette maudite jambe me ramenait sans cesse à cette atroce nuit de cauchemar où les amis d’Ellie m’avait réduit en charpie. Cette nuit où je n’avais pas uniquement payer pour mon arrogance à m’incruster dans ce monde de la bourgeoisie empli de dédain ! J’avais également payé pour toutes les nuits que j’avais passé entre les bras de mon ami. Ce passage à tabac n’avait pourtant rien changé dans ma vie. Ils n’avaient pas réussi à me mettre à genoux ! J’occupais le poste dont j’avais toujours rêvé, je passais encore des nuits torrides entre les bras de mon meilleur ami. J’aurais dû tout simplement laisser tomber... le passé était le passé ! Mais la peur était toujours présente, gravée à jamais dans ma chair et symbolisée par cette maudite jambe boiteuse. Cette boule au ventre ne quitterait sans doute jamais mon corps et la peur serait toujours présente ! Dans un soupir, je me tournais vers le rouquin et tapotait gentiment ma jambe.

Perdu dans mes pensées, je ne repris contact avec la réalité que lorsque le rouquin me parla de mes relations charnelles. Etant donné la situation, je crains l’espace d’un instant qu’il ne me parle d’Ellie. « Hein pardon, de quoi tu veux parler ? » Je passais alors bien vite une main sur mon visage, me maudissant pour mes pensées insensées. Je lui jetais un regard alors faussement outré « Non mais, tu me semble soudain bien curieux ! C’est quoi cette question ? » Recommençant alors à sourire, je poursuivis avec plus d’amabilité. « Bien sûr que je parlais de Briar. Tu connais beaucoup de rouquines aussi belle et agaçantes qu’elle ? Je crois que je suis encore loin de franchir la frontière qui me sépare de son lit… Je lui fais la cour mais c’est le cas d’un bon nombre de gars sur cette île !  Pourquoi est-ce que ça t’intéresse tant que ça de le savoir ? Vous êtes amis tous les deux… tu fais partie de ces prétendants ? » J’avais posé ces dernières questions sur le ton de la taquinerie. Je poursuivais alors après une gorgée de Martini. « En fait, tu me poses beaucoup de questions sur ma vie intime. Je crois qu’il est légitime que j’en fasse de même. Tu vois quelqu’un en ce moment ? ».

Après m’avoir harcelé de questions, le rouquin reprit sa respiration et me fit part d’un petit discours moralisateur qui sur le moment me rendit pensif. « Ce que j’aimerais… ce que je voudrais par-dessus tout c’est… » C’est vivre pleinement mon homosexualité sans avoir peur du regard des autres ! Ces mots, je les pensais profondément. Ils restaient cependant bloqués dans ma gorge ! Comme si le simple fait de les prononcer pouvaient détruire à jamais les remparts de la plus précieuse parcelle de mon jardin secret. Incapable de parler, je plongeais mon regard dans le sien. Rougissant légèrement, je me retrouvais subitement sans défense et je détestais cette situation. Détournant mon regard, je soupirais lourdement et tapotais nerveusement ma jambe droite. « Je sais qui je suis ! Je sais qui je voudrais être… je l'ai déjà expérimenté il y a lontemps. Je ne peux pas aspirer à une autre vie ! Je ne suis pas le seul qui peut faire obstacle à mes aspirations… tu vois ça ? C’est un joli aide-mémoire pour me rappeler que je ne réaliserais jamais mes rêves… Mon audace m’a déjà fait perdre une jambe ! Je ne peux pas risquer de perdre plus ! »

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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Stolen Dance - Milky Chance

Après voir balancés quelques compliments à l’égard de Briar – et je pense que je parle pour les deux en disant qu’elle ne les méritait pas. _Tout à fait. – Thomas avait affirmé à quel point elle pouvait être objectivement considérée comme une belle demoiselle. Or, Harris ne vit rien passer dans le regard du brun, ni rien d’autre dans son attitude qui leur donnerait un indice sur ce qui se passait entre elle et lui. Enfin, il y avait bien quelque chose que l’autre allait remarqué. En parlant de l’autre, il était intervenu alors qu’Harris s’en était pris directement à lui. Hamish ne comptait pas se laisser insulter comme ça alors que le fautif dans l’histoire ce n’était pas lui. Si Harris était incapable de prononcer son nom, c’était à cause des pintes. Le pauvre Thomas était perdu. Il réitéra sa question après que le roux ait donné une représentation gratuite de sa folie. Harris secoua la tête et se reprit en lui communiquant correctement son prénom.

Entre deux paroles on leur avait resservi leur verre. Harris leva le sien à l’attention de Thomas avant d’en boire une gorgée. Le plus jeune lui avait posé moult question. Thomas avait prit son temps pour répondre et était resté vague. Le médecin fit comprendre qu’il était indélicat. Le roux avait simplement haussé les épaules. Oui, il l’était. C’était simplement histoire de faire la discussion et qu’il voulait savoir. Ainsi il aurait toujours un coup d’avance en sachant une information de plus sur les gens. Mais surtout, il pouvait aller commérer auprès d’Elia. Ici ou là-bas, elle est la même. Il n’y a rien de plus jouissif de retrouver quelque chose de familier dans ce monde de fou. Et ce genre d’information ce n’était pas de Briar qu’il allait l’obtenir vu comme ils s’entendaient tous les deux.

Thomas en profita alors pour envoyer une autre pique à l’attention de Miss Woods. Harris la haïssait, mais il détestait encore plus les gens qui venaient la caresser dans le sens du poils. Elle ne le méritait peut-être pas tant que ça. En gros, il n’avait pas aimé la réflexion de Thomas. Ah, Harris était le plus impétueux des trois et versatile. C’est pas nouveau que je n’ai jamais su ce que je voulais dans le fond. J’ai juste le « syndrome de marginalité » ! J’aime pas faire comme tout le monde.Vous dites blanc, je dis noir. Même si j’ai dis noir avant. Après, il ne savait pas vraiment les motivations de Thomas dans cette histoire. De plus, ce n’était pas ses affaires. Sauf qu’il était un peu trop curieux qu’il se créait trop souvent des problèmes. Oh et tant pis pour elle ! Après tout… Mais je lui casserait la gueule s’il lui fait du mal. Beaucoup de mal. Et bien sûr après l’avoir embrassé au moins une fois. Juste une fois. La question de Thomas était réthorique – et surtout cynique – alors qu’il demandait qu’elle rousse était aussi agaçante que Briar, mais Harris ne pu s’empêcher de répondre : « Bah Moira, la future Connasse-et-Cocue Ravenswood. » en le coupant dans son discours. « Puis moi aussi » rit-il. Ah ça pour être un roux agaçant, il pouvait l’être. C’était juste histoire que Briar ne prenne pas tous pour son grade. Puis Harris ne savait pas où se plaçait Thomas dans ce noeud relationnel toxique. Lui, il était plus pour le parti de Briar pour le coup. Ils aspiraient tous les deux à une haine viscéral envers Elliott. Et théoriquement Thomas était un ami d’Elliott…

On va pas accélérer sa potence non plus je veux dire. Et que clairement, je suis bourré, je sais pas trop pourquoi je réagis à des conneries. Parce que j’ai toujours peut-être que… j’ai toujours eu tendance à trop agir sans réfléchir.
_Vraiment ? Le mec je pensais que tu voulais te le faire. T’es très mal parti.
_Mais laisse moi faire. Je fais d’une pierre deux coups. Ecoute, j’ai deux fois plus de chance de savoir s’il couche-et-plus-détails-croustillants avec Briar qu’il couche avec moi tout court.
_C’est pas faux. J’oublie parfois que t’es malin.
_Mais je vais arrêter. Maintenant, j’ai envie de savoir si je peux pas m’amuser un peu ce soir.
 

Il secoua la tête vivement en feignant de vomir lorsque Thomas fit l’hypothèse qu’Harris soit une des prétendants de Briar. Après la rousse, ce n’était pas qui intéressait le jeune prince en priorité à cet instant. Il aimerait maintenant entendre ce que Thomas voulait être et semblait bloqué pour l’être. Mais surtout est-ce que le médecin-au-martini saurait lire l’invitation qu’il lui faisait en lisant entre les lignes de sa philosophie du samedi soir. Il n’était pas sobre. Pas sûr que tout fussent claire. Sans le savoir Harris avait tapé dans le mile sur ce qu’il cherchait ; pas de la manière dont il pensait non-plus.

Alors qu’Harris était un peu perdu ses pensée d’homme saoul, apprécient de ses yeux gourmand la présence physique du brun, il l’écoutait du mieux qu’il le pouvait au vu de son état. Ses sourires, ses regards fuyant, ses rougissements cachée et qui le rendait plus qu’adorable. Non vraiment c’était trop difficile de se concentrer. Hamish lui, c’était autre chose qu’il décortiquait : son attitude. Les tremblements nerveux de sa jambe très discrets et surtout cette main qui venait la toucher ou la contenir. Ca n’avait pas échappé à l’ainé bien plus observateur que son frère. Et ce même avec de l’alcool qui baignait dans leur sang.

Fais attention…
_Oh ça va ! J’ai même pas commencé.
_Non, je te préviens juste. Il a des trucs à cacher. Voire se cacher. Je te le dis. T’en fais ce que tu veux… Tu sais pourquoi toi il clopine ?
_Non, je me rappelle pas si je le sais… Un accident ou alors c’est un boiteux de naissance ! Je ne sais pas moi. Je sais pas moi !
_Si c’est un boiteux de naissance, c’est sa jambe qui l’empêche d’être ce qu’il veut être… Sinon, sa jambe est le prix qu’il a payé. Tu vois le raisonnement.
_Haaan… J’avoue. T’es fin. Ah ? Il a dit que c’était un accident… Tu crois quel est dangereux ?
_Je ne pense pas. Enfin après c’est un ami de Ravenswood et fait la cour à Briar. De toutes façons on est beaucoup plus malin qu’eux.

Hamish veillait simplement sur son frère et il avait laissé la voie libre à son frère, maintenant qu’il lui avait glissé que cet homme n’était pas totalement fiable. Harris put alors jouer à son jeu préféré dans les relations avec autrui : le flirt. Et il était temps de passer la vitesse supérieures.

Harris pensait déjà à une tentative d’approche. Pas le temps, Thomas avait pris les devants. Du moins à sa manière. Il se plaignait que le roux vienne lui soutirer des informations trop intimes. Il allait donc de soit que le brun ferait de même. C’était de bonne guerre. Thomas lui demanda alors s’il voyait quelqu’un. Pendant moins d’une seconde, il pensa à Edmund. Lâche l’affaire. Je sais que tu penses à lui. J’te rappelle qu’il nous a mis dans cette merde et qui pense avoir l’autorité de me dire si je suis bon ou mauvais pour ma femme ! « Oh ça va ! » pesta t-il contre son frère. Il avait tourné légèrement la tête, comme s’il s’adressait à quelqu’un à sa droite. « Pourquoi tu me pose cette question hein ? » dit-il en faisant de nouveau face à Thomas. « De toutes les questions intimes, tu as choisi celle-ci ? Hein ! Pourquoi M. LePsychiatre ? » demanda Harris bien saoul, mais pas complètement idiot. Surtout pas quand il s’agissait de trouver une faille pour l’amener là où il avait envie. Ouais : dans-mon-lit ! Il avait un sourire mutain et un regard plus qu’amusé. « T’aurais pu me demander depuis quand je parle tout seul. Ca aurait été le plus probable. » partagea t-il sa réflexion et reconnaissant lui-même d’être surpris.

Il marqua une pause dans ses paroles pour boire un coup. La pinte claqua sur la table, juste parce qu’il ne contrôlait plus trop ses gestes. « Si je fréquentais quelqu’un, je ne serais pas venu à ta table. » lui lança t-il sûr de lui, piquant l’homme d’un clin d’oeil et ne quittait plus son petit rictus taquin. Pour ne pas laisser s’installer le malaise et laisser les idées germer tranquillement dans l’air, et se faire un chemin jusqu’au cerveau de Thomas, il voulait reprendre leur discussion sur les grandes-leçons-de-la-vie. Le médecin solitaire eut la gentillesse de lui répondre, même s’il restait vague et mystérieux sur les conditions de sa prison-morale. Harris l’écouta attentivement sans le couper, ni même rebondir. C’est juste qu’avec l’alcool, il lui fallait un peu de temps pour emmagasiner les informations. Il ne savait plus vraiment lui même ce qu’il avait avancé plus tôt. « D’être toi ça t’as coûté une jambe… Et ? T’en as deux des jambes non ? » rit-il pour essayer de détendre l’atmosphère. Certes, son humeur était un peu particulier, mais il n’a jamais eu la prétention de plaire à tout le monde. Au contraire. « Enfin… Je veux dire à toi de t’arranger pour être toi sans que cela ne te coûte ta deuxième jambe. Tu peux être toi sans le crier sur tout les toits. De plus en tant que chirurgien...» dit-il, très renseigné sur lui. C’était de la pure curiosité car il le trouvait mignon. « ... ce sont tes mains qui comptent, pas tes jambes. »

Et son regard glissa sur la main qui tenait le verre de Martini. « J’ai jamais vu de mains de médecin… ». Un bref sourire et il les jeta sur sa main, renversant presque le verre au passage. Il la prit entre les siennes et la tournait doucement pour l’observer. « C’est donc à ça que ça ressemble ? » laissait-il trainer sa phrase, histoire de le tenir encore un peu plus longtemps au creux de ses mains. « On dirait presque des mains d’ariste. Elles doivent être délicates et maitrisée à la perfection pour découper des organes non ? »

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Mer 17 Mai - 9:10
Ne jouez pas avec le feu !
Thomas & Harris

La soirée avançait au rythme de notre discussion et des verres d’alcool que nous ingurgitions sans vraiment les compter. Raisonnable, je me contenterais de deux verres de martini craignant plus que tout de perdre totalement le contrôle de moi-même. Je ne supportais pas l’idée de laisser ce breuvage trahir mes pensées par une attitude ou des réflexions maladroites. Ce n’était pas le cas de mon invité qui contrairement à moi, ressentait déjà les effets néfastes de la boisson. Cela se voyait dans ses paroles. Il n’était pas parvenu à prononcer correctement son prénom la première fois que je l'avais interrogé à ce sujet. Je n’avais pu alors m’empêcher de réitérer ma question. En somme c’était un exercice bien cruel de ma part. Je savais depuis longtemps qu’il s’appelait Harris. C’est ce qui arrivait lorsque l’on passait à la boulangerie tous les matins. Les prénoms des employés ne restent pas bien longtemps un secret pour nous. La réalité c’est que je ne lui avais posé la question que pour vérifier sa capacité à tenir l’alcool. Était-il aussi saoul que je me le figurais ? Je me persuadais que non. Après tout le reste de ses propos demeuraient cohérents. Il s’était simplement embrouillé avec la partie inconsciente de son cerveau. J’ignorais de quoi il en retournait mais je me promis de ne pas me poser d’autres questions à ce sujet… pas pour le moment tout du moins. Je n’avais aucune envie de travailler ce soir. Je voulais simplement m’amuser !

Poursuivant sur notre premier sujet de conversation, je lui lançais alors une petite pique à l’adresse de Briar. La réponse d’Harris me fit lever un sourcil étonné. Ne venait-il pas de parler d’une personne à laquelle j’étais censé faire à la fois la cour et l’amour ? Il n’avait sans doute pas fait exprès mais je trouvais assez cocasse qu’il fasse mention du nom de Moïra juste après. Je ne pus m’empêcher de lui en faire part. « Non ça ne risque pas ! Tout d’abord parce que je ne la connais pas si bien que ça et que si j’osais faire la cour à la fiancée de mon meilleur ami je ne serais rien d’autre qu’un immonde salopard ! » Les mots que Harris avait employait pour la décrire raisonnaient dans mon esprit. Je ne réagissais alors pas mais ne pouvais cependant nier que j’étais un peu responsable de sa situation de « cocue ». Parce que coucher avec Elliott alors que je sais qu’il est engagé ailleurs ne fait pas de mon un connard ? Je n’avais jamais pensé en ces termes. Parce que contrairement aux autres connasses qu’il mettait dans son lit et qui auraient pu facilement s’offrir les faveurs de n’importe quel homme, moi je n’avais que lui ! Il était le seul homme digne de confiance auquel je pouvais me raccrocher dans ce domaine. Le seul avec lequel je pouvais me montrer sincère sur ce que j’étais… le seul...

Je relevais mon regard vers Harris alors que ce dernier riait d’une petite pique qu’il s’était lui-même adressée. Je ne pouvais alors m’empêcher de le dévisager, son rire adorable ne faisait que rendre son portrait que plus attirant encore. J’avais des doutes sur le jeu que je jouais en cet instant. Est-ce qu’Harris aurait pu devenir le deuxième homme à partager mon lit ? Le désir était là, c’était certain ! Mais est-ce que je le jeu en valait vraiment la chandelle ? « Tu te décrirais toi-même comme belle rouquine agaçante ? Au moins, tu auras le mérite de te montrer honnête ! Pour le reste… est-ce que tu en vaudrais vraiment la peine ? » Je rougis légèrement à cette réflexion. J’avais alors respecté la même construction dans mes réflexions que celle que j’avais eu avec Moïra… à savoir que je m’interrogeais sur l’intérêt de lui faire la cour, tout aussi bien que sur celui de lui faire l’amour. Etait-il capable de le comprendre dans l’état d’ébriété dans lequel il se trouvait ?  

Alors que j’évoquais la possibilité qu’il puisse faire partie des prétendants de Briar, sa réaction de fausse nausée me fit éclater de rire. Il n’y avait rien à ajouter ! J’avais eu exactement la confirmation que je désirais… à savoir qu’il se trouvait sur le même bord que le mien et que les rouquines sulfureuses n’étaient pas vraiment son genre. A moins que cela ne soit lié qu’à son ressentiment envers la petite-fille du maire ? Ne sachant que penser, j’avais pris le risque de l’interroger à nouveau sur ses fréquentations amoureuses. Le rouquin le compris immédiatement et n’hésita pas à m’interroger sur le sens de cette question. Un nouvel éclat rosé aparaissant sur mes joues, je restais interdit quelques secondes. « Parce que je… » ne trouvant pas exactement mes mots, je laissais Harris se lancer dans une succession de questions sur la pertinence de la mienne. Reprenant dès lors le dessus sur mes intentions, je lui adressais alors un rictus taquin. « Je ne savais pas que nous étions en séance… Si tu tiens à t’étendre plus longuement sur le sujet, je serais vraiment ravi de te recevoir dans mon cabinet.  Mais je ne suis pas en service en ce moment ! Et si je t’ai posé cette question c’est parce que… parce que tu t’interrogeais toi-même sur ma vie amoureuse. ». Sa réflexion ne put alors m’empêcher de rire. Je lui souris alors malicieusement « Je serais donc tomber sur le seul type possédant le sens moral sur cette île ? J’en ai de la chance ! » Un nouvel éclat de rire accompagnait mes pensées. Je ne le croyais pas, bien naturellement ! Si j’en venais à juger de mes fréquentations, aucun d’entre nous n’était réellement fidèle à ses engagements. Même s’il n’était pas officiellement en couple avec quelqu’un, les amants devaient certainement se succéder dans son lit. C’était le jeu des célibataires après tout !

Un nouvel éclat de rire accompagna ses réflexions sur ma jambe boiteuse. De toutes les réflexions qu’il pouvait me faire, je ne m’attendais certes pas à celle-ci ! D’une certaine manière, mon étonnement parvint à chasser ma morosité morbide. Je l’écoutais parler avec la plus grande des attentions, souriant à l’idée de la réalisation de son projet. Vivre mon homosexualité tout en restant discret sur mes inclinaisons. C’était ce que je faisais et depuis un moment ! Cependant, ce petit jeu marchait parce que mon amant était Elliott ! Je savais que je pouvais me fier à lui, ne serait-ce que parce qu’il n’était absolument pas dans son intérêt que ses proches apprennent qu’il était bisexuel. La pression incroyable qu’il plaçait sur mes épaules pour être certain que notre secret serait préservé était là pour en témoigner. Ce n’était pas le cas d’Harris ! Nous ne discutions que depuis quelques minutes et je doutais déjà de sa capacité à garder le silence sur des sujets brûlants ! Il ne semblait être qu’une commère qui se nourrissait des confidences des autres… était-il aussi volubile lorsqu’il s’agissait de se venter de ses propres exploits ? Je crus bon de poursuivre cette réflexion à voix haute sur la même lancée que la sienne « Tu as peut-être raison… ce petit jeu peut fonctionner ! Personnellement, je pense qu’il s’agit juste de trouver le bon partenaire... une personne capable de conserver le secret à n’importe quel prix ! »

Je m’apprêtais à dévoiler le fond de ma pensée lorsque le jeune homme saisit vivement ma main dans les siennes. Ce geste me tétanisa sur place. La sensation à la fois agréable et étrange de sa peau contre la mienne me plongea dans une profonde introspection. Je ne l’écoutais même plus parler, non ! Je restais là comme un idiot à regarder ma main plantée dans la sienne, le laissant la manipuler à sa guise. Des centaines de questions parcourait alors mon esprit. N’étais-je pas en train de faire une erreur ?  J’étais partagé entre l’envie d’entrer dans son jeu et celle de m’enfuir immédiatement. Ma main toujours dans les sienne, je relevais mon regard vers son visage. Je le dévisageais alors avec envie tout en me rapprochant de lui. Mes yeux s’abaissèrent alors vers sa bouche et son sourire à la fois si charmeur et arrogant. J’aurais eu envie une fois, rien qu’une seule fois poser mes lèvres sur les siennes. Pour le simple plaisir de goûter aux baisers sucrés du boulanger. J'étais éméché et cela me poussais à faire preuve d'audace. Dégageant ma main des siennes, je la posais avec douceur sur sa joue. Un sourire des plus charmeurs marquait alors mon visage et j’osais même une petite pique suivant la sienne « Tu sais, je me suis toujours demandé quel goût pouvait avoir des lèvres passant leur temps à déguster des pâtisseries ». Je finis par déposer un baiser au coin de ses lèvres. Il ne dura que quelques secondes, mais j’avais apprécié chaque instant de ce bref moment d’éternité.

Un éclair de lucidité me fit soudain renoncer à mon initiative. Je le regardais en slience, ayant tout juste la force de murmurer quelques mots « Mais qu’est-ce que… qu’est-ce que je suis en train de faire ? » Relâchant alors totalement mon emprise sur lui, je m’écartais bien vite de mon ex-amant potentiel d’un soir. Plaquant une main sur ma bouche, je ne cessais de répéter ces mots à voix basse. « Je n’ai pas le droit ! Je ne peux pas ! C’est... c'est une erreur ! » Le regard perdu dans le vague, je me relevais bien vite après avoir rassemblé mes affaires. Je ne voulais cependant pas partir sans un mot d’explication. Passant une main sur mon visage, je regardais une dernière fois le rouquin. « Ecoute Harris, tu es un garçon charmant et très séduisant, ça je ne peux le nier ! Mais tu me sembles également être une intarissable pipelette ! Rien ne prouve que je peux te faire confiance.  Si ça se trouve, tu vas révéler la vérité à tout le monde dès que tu auras obtenu ce que tu voulais ! Je ne suis pas prêt à prendre le risque ! » Je m’écartais alors me dirigeant vers le bar pour payer nos consommations. J’étais alors perdu dans mes pensées et avant de quitter l’établissement, je jetais avec regret un regard vers la table que j’occupais auparavant ainsi que sur son si charmant occupant. Je me sentais à la fois effrayé et tellement stupide. J’aurais tant voulu revenir vers lui, lui proposer de me suivre. J’avais envie de lui et le souvenir de ce si agréable premier baiser n’était pas pour arranger les choses. Mais je n’osais pas revenir après les propos que je lui avais tenu. Il devait très certainement m’en vouloir… Et si ce n’était pas le cas ? Sortant de l’établissement, je restais quelques minutes devant l’Assomoir le temps d’une cigarette. La pluie avait alors cessé et j'appréciais l'air frais qui me changeait si agréablement de l'athmosphère lourde du bar. Je n'arrivais pas à chasser Harris de mes pensées. Je voulait nous accorder une dernière chance me promettant de ne pas le repousser s’il venait à me rejoindre.
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Harris H. Dunbroch
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Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
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Harris en avait appris des choses en discutant avec le médecin. Il se montrait loyal envers son ami Ravenswood en public. Il avait aussi cru voir une approche de la part de l’homme, mais il n’avait rien relevé. Il s’était dit qu’il s’était sûrement enflammée et avait mal interprété. Bien sûr que j’en vaux la peine ! N’importe quoi lui ! Rien ne vaut un n’importe lequel des Garçons. Finalement, il avait eu du flair. Il n’y croyait pas. Thomas lui avait demandé s’il voyait quelqu’un. Cette question était trop souvent et sûrement pleine de sous-entendu. Avec ce qu’il avait entendu avant, ça ne pouvait être que ça. Il l’avait taquiné un peu, chercher la petite bête. Il se moquait gentiment de lui pour savoir. Il était aussi excité qu’un enfant avant Noël. C’est comme vivre un fantasme. Il y en a plein des personnes en ce monde qu’on peut trouver très attirantes et ne jamais en toucher aucune.

Thomas ne savait quoi dire au début, un peu perdu par les offensives d’Harris. Il lui avait alors répondu avec humour et cynisme. Harris esquissa un petit sourire et étrécit les yeux. Après, il avança un argument plus sincère. Le roux hocha la tête pour dire que ça tenait la route. La suite fit bien rire Harris et Hamish aussi. Les triplés avoir un sens moral ? Mais quelle idée. Le plus jeune avait secoué la tête après avoir rit, bien amusé par sa réflexion. Disons qu’ils n’en avaient pas pour certaine chose.

C’est après qu’il comprit que son soucis à ne pouvoir libre être lui, était d’ordre relationnel. Ca ne pouvait être que ça. Harris eut ce petit fourmillement dû à une agréable surprise. Non… Ça ne pouvait pas être ça… Il sauta alors sur la main de Thomas, qu’il tripotait l’air de rien entre les siennes. Il fallait vraiment accélérer les choses pour savoir si ses espoirs étaient fondés. Ce qui se passa ensuite, lui échappa totalement et le laissa interdit. Ce fut à son tour de rester coi, absorbé par l’instant, il l’entendait, mais il était incapable de l’écouter. Thomas venait lui caresser la joue et Harris en avait frissonné. Son coeur battait la chamade. Il était bien et adorait ce qui se passait. Et là, Thomas s’approcha rapidement de lui. C’était bref et discret, mais juste assez pour comprendre. Harris se retint de pousser un cri de joie. Il était beau le cadeau de Noël.

Et alors que le gâteau montait à la cuisson, le soufflé s’essouffla subitement. Thomas s’était repris. Il s’en voulait. Son discours était décousu et Harris n’y comprenait rien. Il était resté en arrêt sur image, la bouche presque entrouverte sous l’effet de la surprise. Il était encore sous le choc. Le médecin se leva et lui balança des phrases bien trop longues pour qu’Harris puisse enfin comprendre. Du moins pas sur le moment. Et il était seul à la table. Il restait un fond de martini en face de la place vide et il prit sa pinte pour en descendre une grosse goulée. Il tapotait la table de ses doigts, pensif. Le médecin séduisant vient de m’embrasser… Bordel ! Le doc m’a embrassé ! Ensuite, il se repassait les paroles de Thomas. Sa frustration avait un gout amer.

Une pinte et un fond de martini avalé plus tard, Harris était sortit de l’Assommoir, relevant le col de son manteau. Harris claqua la langue pour pester. Se passant une main dans les cheveux, il ne savait par où passer. A gauche ou à droite. Il se tournait et retournait dans une direction, puis l’autre. « Il habite vers où déjà lui… ? » se fit-il la réflexion en grimaçant. C’est que c’était un effort de réfléchir. Il tenait à peine debout, tanguant plus qu’il ne le voulait. « Prends à droite… _Okay merci ! ». Et Harris s’élança. Son pas était rapide. En quelques minutes, il devina sa silhouette entre les rues de l’île. Harris accéléra le pas et le dépassa. Il fit volte face et marchait à reculons pour être face à Thomas. « Hey ! Encore une chance que tu boites, je t’aurais jamais rattrapé sinon. Va falloir qu’on discute toi et moi. Enfin « discuter »... » dit-il avec un sourire mutin. Il y avait une rue étroite juste sur la gauche. Harris se retourna et attrapa le bras de Thomas. Il l’entraina dans son élan et l’attira dans la ruelle sans lumière.

Il le plaqua doucement contre le mur d’une habitation. Il lui posa un doigt sur la bouche pour l’intimer à se taire. « Même si je te disais que je serais muet comme une tombe, tu ne pourras jamais en être sûr sans prendre le risque» et il s’approcha de lui. Très près de lui. Leur lèvres se touchaient presque. « Tu peux pas savoir sans prendre le risque. Ose dire que t’en meurs pas d’envie là. » ajouta t-il en passant ses deux mains autour du visage de Thomas et vint lui arracher un baiser suave.  

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Harris H. Dunbroch
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Jeu 18 Mai - 9:31
Ne jouez pas avec le feu !
Thomas & Harris

Profitant de l’air frais ambiant et d’un silence bienvenu, je tirais tranquillement sur ma cigarette. Un sourire éclairait alors mon visage en repensant à ce qui venait de se produire. Jamais je n’aurais pensé être capable d’une telle audace en public. Bien sûr, ce baiser volé avait été trop court pour que quelqu’un ait pu le remarquer. Mais quel plaisir cela avait été pour moi de me laisser aller sans aucune crainte… juste pour profiter du moment présent ! Il faut dire qu’en présence d’un homme aussi charmant qu’Harris cela n’avait rien de difficile. Le geste s’était imposé de lui-même, comme une chose parfaitement naturelle. Inutile de le nier à présent ! Ce baiser j’en avait rêvé dès l’instant où mes yeux s’étaient posés sur lui pour la première fois. Le boulanger était sans doute un des plus beaux garçons qui aient un jour croisés ma route.

Si d’ordinaire je pouvais facilement lui résister, ce soir cela m’avait semblé tout bonnement impossible ! Ma consommation d’alcool m’avait poussé à faire preuve d’audace, à partager avec mon invité ce joli témoignage du désir qui nous animait tous les deux. A son tour, Harris était resté coi face à mes initiatives. Il ne devait certainement pas s’attendre à ce que son souhait puisse être réalisé. Il faut dire que je ne l’avais pas si bien traité que cela auparavant. Prêtant à peine attention à ses avances, je l’avais traité comme un moins que rien lorsqu’il était venu s’asseoir à ma table. Notre attirance réciproque ne s’était pleinement révélée qu’au fur et à mesure de notre discussion. Et encore, aucun de nous ne pouvait en être parfaitement sûr avant d’avoir matérialisé cette envie. Ma seule véritable erreur avait certainement été de le l’abandonner aussi rapidement. Mais après une vie passée à dissimuler mon attirance pour les hommes pouvait-on réellement me blâmer d’avoir eu un mouvement de panique ?

J’étais resté patiemment devant l’Assomoir à attendre un signe de sa part. Dans un silence religieux, je regardais les personnes entrées et sortir du bar priant de toutes mes forces pour voir parmi les visages familier les traits si adorables de mon compagnon de beuverie. Je lui laissais le temps de réaliser après coup ce qui s’était passé entre nous. Était-il seulement capable de réfléchir dans l’état d’ébriété dans lequel je l’avais laissé ? Après plus de 5 minutes d’attentes, je me fis une raison. Peut-être avais-je mal interprété les signaux ? Peut-être n’avais-je pas plus d’importance pour lui que les autres hommes présents dans le bar… Il avait sans doute jeté son dévolu sur un autre après mon départ ! Ouais, c’était sûrement ça ! Intérieurement, je m’étonnais moi-même de cette réflexion. Pourquoi est-ce que soudainement je me montrais jaloux à l’idée qu’Harris puisse jeter son dévolu sur un autre ? C’était ridicule ! Nous n’étions encore rien l’un pour l’autre… cela n’aurait pas dû me toucher ! J’avais rejeté cette idée stupide de mon esprit, aussi rapidement que le mégot usé jusqu’à la lie que je tenais encore dans ma main. J’avais laissé tomber ma chance, tant pis ! Je n’étais peut-être tout simplement pas destiné à passer ma nuit entre ses bras.

Réfugiant mon cou dans le col de mon manteau, je pris appui sur ma fidèle canne et entrepris de prendre le chemin du retour. Les voix et la musique venant de l’Assomoir s’éloignèrent peu à peu emportant avec eux mes espoirs illusoires de cette soirée. Si seulement le goût sucré de ses lèvres délicates avait pu s’effacer de ma mémoire ! Il restait cependant et bien cruellement ancré dans mon esprit. Un verre supplémentaire suffirait à faire fuir cet atroce regret ? Puis soudain, j’aperçus la silhouette d’un homme se placer devant moi. Harris ! Un sourire éclatant apparut alors sur mes lèvres. Ma joie était immense tandis que j’écoutais avec attention le jeune homme me parler. « Je commençais à désespérer. C’est ton truc à toi de faire mourir d’impatience tes futurs amants ? » La formule était maladroite mais résumait assez bien la situation. Je tenais à ce que le rouquin puisse prendre conscience que mes projets de la soirée s’ajustaient parfaitement aux siens.

Sans ajouter un mot, je laissais Harris m’entraîner avec lui dans les ruelles sombres de la ville. Je ne l’écoutais alors plus parler si ce n’est pour entendre que cela valait la peine de prendre le risque ! Bien évidemment, tout comme cela avait valu le risque de l’embrasser au milieu d’un lieu public bondé. Au diable après toutes mes craintes stupides ! En cet instant, je n’étais plus animé que par mes irrésistibles pulsions motivées par mon désir de lui. L’espace d’un instant, je plongeais mes yeux dans son regard malicieux, ce regard qui parcourait mon corps de délicieux frissons à chaque fois que je le croisais. Il s’approcha alors de moi. Je n’opposais pas de résistance lorsque le jeune homme finit par me rendre le baiser que je lui avais volé quelques minutes plus tôt. Au contraire, je vins même glisser une main dans sa chevelure de feu pour prolonger ce baiser. C’est dingue ce que je peux apprécier ce goût ! Je ne répondis pas à ses paroles. Me détachant du mur, je saisis son visage entre mes mains. Je n’avais envie que d’une chose, voire disparaître son sourire mutin et insolent de ses lèvres. D’un geste, je l’entraînais vers le mur de la maison attenante à celle où il m’avait embrassé.

Je voulais lui faire comprendre par cette initiative que j’étais bien d’accord de jouer avec lui ce soir, à la condition sine qua non que le jeu se déroule selon mes règles ! Resserrant son corps contre le mien, je descendais tendrement l’une de mes mains dans son dos alors que l’autre maintenait son visage contre le mien. Un baiser, puis deux, puis trois… je ne pouvais plus décoller mes lèvres des siennes ! A chaque nouvelle initiative, ils devenaient plus langoureux et passionnés que les précédents. Il me fallut beaucoup de courage pour me détacher de lui. Le front collé contre le sien, je tentais de retrouver mon souffle. Je ne pouvais pas laisser le désir me dicter totalement ma conduite ! Les yeux fermés, je tentais de calmer mes ardeurs et retrouver une certaine paix intérieure. Après quelques instants de silence, je m’approchais de son oreille « Bien sûr que j’en ai envie… j’ai vraiment envie de toi, Harris ! » Je concluais ma réflexion en mordillant le lobe de son oreille. Après un bref baiser dans son cou, je m’écartais définitivement et reculais de quelques pas. Un sourire aux lèvres, je ne pus m’empêcher d’éclater d’un rire léger. « Mais l’endroit n’est pas des plus appropriés. Est-ce que tu arriveras à marcher jusqu’à chez moi ? C’est environ à dix minutes d’ici ! ». L’un de mes bras devant nécessairement tenir ma canne, je ne parviendrais pas à l’aider efficacement à se déplacer s’il n’y mettait pas du sien.

Le chemin jusqu’à chez moi avait été un vrai parcours du combattant. Ayant glissé l’un de ses bras derrière mes épaules, j’avais entouré son dos de mon bras valide, ma main posée innocemment sur sa hanche. Une fois entré, je fis face à une situation presque surréaliste. Retrouver la maison dans l’état dans laquelle je l’avais laissée me faisait un drôle d’effet. Les assiettes étaient encore posées sur la table de la cuisine, les entrées à peine entamées reposaient encore dessus. Deux verres de vin rouge trônaient encore fièrement sur la petite table basse du salon. J’avais beau faire mine de l’ignorer, je pouvais encore sentir le parfum d’Elliott planer dans le salon comme un juge silencieux. Après avoir affronter l’obstacle de la peur, je devais à présent affronter celui de la culpabilité ! Je n’avais encore jamais passé une nuit avec un autre homme qu’Ellie et je ne sais pas pourquoi mais je trouvais cette idée quelque peu malsaine. Pour la première fois de ma vie, j’avais l’impression de le trahir. Je m’étais pourtant juré qu’il serait à jamais mon seul et unique amant ! «Oh et puis merde à la fin, t’avais qu’à pas te comporter comme un gros connard !» J’avais prononcé ces mots dans un murmure quasi inaudible m’adressant à la première photos d’Ellie sur laquelle je tombais. De toutes manières, il n’aurait aucun moyen de savoir ce qui se sera passé entre Harris et moi ce soir.

Je tournais alors mon attention vers Harris. J’espérais de tout cœur qu’il ne me poserait pas de questions sur le décor étrange du salon. Je m’approchais alors de lui, posant mes deux mains sur ses hanches. Je l’embrassais alors tendrement tout en lui adressant un sourire charmeur. « Est-ce que je t’offre un dernier verre avant de passer aux choses sérieuses ? » Sur le moment, je trouvais cette affirmation plutôt absurde. Je n’avais pas envie de boire, mon esprit n’étant plus focalisé que sur l’envie de pouvoir le posséder. Cependant, je ne voulais pas passer pour un hôte ingrat… je ne voulais pas traiter Harris comme toutes ces traînées que je mettais dans mon lit. J’avais toujours eu plus de respect pour les hommes et là encore, je ne voulais ni le brusquer, ni l’offenser. Le boulanger représentait plus pour moi qu’un vulgaire morceau de viande ! Je lui laissais alors le temps de me répondre, mes yeux toujours plantés dans son regard de velours.

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Harris H. Dunbroch
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Harris H. Dunbroch
Harris H. Dunbroch
Écus d'Or : 564
Âge : 25 ans
A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ! (Tom et Harris) (terminé) Tumblr_mhtb2dojbI1r8nidqo1_500
Mon Histoire : Hamish est mort et habite le corps de son frère Harris. Ce dernier est allé le chercher dans les Mondes des Morts et il s’est retrouvé à partager son corps avec l’âme de son défunt frère dont il n’avait pas accepté la mort. C’était peut-être un peu irresponsable, il ne s’attendait pas à ce genre de situation. La cohabitation devient de plus en plus difficile et lui fait perdre la tête. – Il est à Riorim depuis un peu plus d’un an seulement, envoyé par le Lièvre de Mars après un conflit. Harris a compris rapidement où il était et s’est fondu au décor pour survivre et prend son mal en patience. Il n’est donc pas touché par le sort de l’Exile. – Il est apprenti boulanger sur l’île, ainsi il a un travail et gagne des sous afin de mieux survivre dans cette prison insulaire. Puis ça lui occupe l’esprit. Il aime particulièrement ce travail, loin de ses soucis et ses responsabilité en tant que Prince de Dunbroch. – Il vit chez Clochette sur l’île. Une sorte de colocation sauvage. Il n’est pas toujours là, des fois il est ailleurs quand il ne la supporte plus – Il ne parle pas seul, il parle à son frère. Ou alors c’est que c’est devenu une sale habitude. – Hamish est marié et Harris préfère les hommes. Ouais... Y’a des moments où c’est un peu compliqué.
A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ! (Tom et Harris) (terminé) 2eokxoz
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Date d'inscription : 16/01/2017
Dim 21 Mai - 0:14

Stolen Dance - Milky Chance

Ce moment dans la petite rue était tout simplement exquis. Harris était complètement emporté par ses pulsions. Thomas venait à son tour de le plaquer contre un mur pour lui rendre des embrassades encore plus tumultueuses et suaves. Le jeune-homme allait de surprise en surprise avec ce médecin. Cette soirée était un fantasme qui devenait réalité. Jamais il n’aurait pensé que… C’était tout simplement délicieux… Il se laissait totalement guidé par l’homme sous ses baisers et ses caresses. Il en souriait presque béatement. Enfin il se détachait de lui, alors qu’Harris était prêt à d’autre chose plus osé en pleine rue. Ce n’était pas réellement ce qui pouvait le gêner. Il aimait vivre dangereusement. Les trois aimaient vivre dangereusement. Thomas finit par se détacher de lui et Harris tentait de retrouver son souffle. Il n’arrivait pas à se détacher de son sourire mutin alors qu’il dévisageait l’homme en face de lui.

Le roux cacha difficillement sa surprise lorsqu’il comprit que Thomas l’invitait à passer chez lui. Il ne s’attendait vraiment pas à arriver jusque là. Quelques pelotages d’amant secret dans l’ombre d’une rue et on en parle plus. Puis il hésitait. Et s’il lui faisait ce coup là, histoire de se faire désirer et s’amuser un peu. Faire monter le désir. Mais c’était trop risqué. Il n’aurait pas cette chance deux fois. Il fit un simple signe de tête pour lui dire que c’était bon pour lui. Puis, tanguant, Thomas du lui servir parfois de guide maladroit. C’était ça où ils auraient prit une demi-heure à rentrer au final. Harris était tout guilleret sur le chemin, gambadant parfois puis s’arrêtant et fermant les yeux pour écouter le bruit des vagues. Il était excité comme une puce. La soirée s’annonçait plus que bien. Il profitait simplement de l’instant.

Ils arrivèrent alors chez le brun. Il l’invita à entrer et Harris ne put s’empêcher de jeter un coup d’oeil rapide à l’appartement sans faire vraiment attention aux détails. De la pure curiosité vu son état d’ébriété. Clairement, il avait aussi autre chose en tête. En parlant de tête, il l’avait carrément de lever au plafond fixant la lampe quand il sentit les mains de Thomas se poser sur ses hanches. Il baissa alors son regard et s’en mordit la lèvre de croiser le regard de l’homme. Il le trouvait horriblement séduisant. Combien de fois il s’était imaginé ce genre d’instant purement érotique avec lui. C’était comme réussir à se taper la très jolie fille de l’aubergiste. Hamish aurait pu si seulement il était pas aussi idiot avec les filles. Il ne dit pas un mot et le regardait avec gourmandise. S’il y avait bien un vice que Harris ne pouvait pas longtemps cacher, c’était le sexe. Thomas l’embrassa et il profitait du moment présent.

Il lui proposa alors – presque subitement – un verre. Harris venait d’atterrir sur terre, déjà parti dans sa barque des fantasmes sur les douce vagues d’alcool qui inondait son esprit. Il fronça un sourcil et le jaugea avant d’expirer fortement, las. Il secoua la tête et poussa Thomas sur le canapé. « J’ai pas envie de prendre le risque que tu te ravises. » lui dit-il en le regardant avec dédain et un petit rictus amusé. Il n’avait pas envie de perdre de temps. Ce moment était magique et exceptionnel, il ne fallait pas laisser la flamme s’éteindre et s’y jeter pour s’y consumé entièrement. D’un geste, il retira son haut en coton noir, vint chevaucher son partenaire de ce soir et l’embrassa avec envie...

acidbrain




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Harris H. Dunbroch
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